Avis : Méandre - Page 6

« Méandre », c’est un « Cube » mâtiné de « Saw » à la française avec tout ce que cela peut comporter de qualités mais aussi de défauts. Ce n’est pas ultra innovant car nombre de films dans le genre sont sortis bien avant, mais le rythme est relativement bien géré et l’actrice principale est tellement investie dans son rôle que l’on y croit avec elle. Dommage cependant que la fin exploite une piste un peu niaise pour conclure un spectacle de genre pourtant de qualité correcte et surtout français !

Vous êtes claustrophobe ? Alors évitez à tout prix ce métrage au rythme lent, mais angoissant.

Méandre est un film d'horreur et de science-fiction réalisé par Mathieu Turi. Après Hostile (2018), Méandre est le second long-métrage du réalisateur, tourné en français, car habituellement, il est plutôt assistant-réalisateur aux États-Unis. Le cinéma français montre ici une fois de plus qu'il est bon et a vraiment sa place. Eh oui, les films français ne se limitent pas qu'aux immondes comédies toutes aussi banales les unes des autres, ici il y aussi quelques banalités, c'est vrai, mais le genre ainsi que sa mise à scène à tout pour clairement le démarquer. Cette idée de huis clos avec plusieurs casses et tunnels avec plein de petits pièges rappelle immédiatement des longs-métrages tels que Cube, Escape Game et compagnie, mais Méandre ne manque pas d'idées pour autant.

À défaut d'avoir un lot de victime, ici, il y en a qu'une seule, cela peut être propice à des longueurs ou un certain rythme que nous pouvons qualifier de lent, mais le métrage gère plutôt bien, il parvient à surtout nous intriguer. Puis, le fait d'être "seul" et sonné ne rend pas immédiatement le personnage plus méthodique avant d'apprendre de ses erreurs, mais elle sait malgré tout être assez perspicace quand il le faut. D'ailleurs, on s'attache plus ou moins à ce personnage, on prend le temps de finement le développer malgré la situation et il faut aussi préciser que l'actrice se débrouille vraiment bien, elle y est pour beaucoup, en même temps, il valait mieux, car c'est certainement la seule actrice réellement notable à la distribution, elle est d'ailleurs interprétée par Gaia Weiss. On va vraiment devoir tout découvrir soi-même, car notre victime est autant pommée que nous, à la différence, c'est elle le cobaye.

L'ambiance est sombre et oppressante, le danger à la fois sage et surprenant la plupart du temps. Et sans pour autant être totalement gore, il est visuellement, légèrement, très légèrement sanglant de temps à autre, là où on ne s'y attendait pas. On a réellement l'impression d'assister à une grosse expérience d'une adorable petite souris blanche. Quant à la conclusion, on va jusqu'à se demander si nous l'avons bien compris, car il n'y a aucune réelle explication finale à tout ça, ce qui laisse potentiellement une libre interprétation de cette histoire.

Enfin bref, un huis clos intrigant et très inspirant qui pourra peut-être paraître un peu long et surtout très flou pour certains.

Partant d'un postulat de départ assez simple, une femme enfermée dans un tunnel doit avancer pour survivre. Mathieu turi livre un film plus sf que horrifique. Rempli de bonnes surprises mais aussi de mauvais points ( certains pièges proviennent clairement de fort boyard). On passe une heure et demi sans grande déception mais avouons le sans grand plaisir non plus !

Les décors sont fabuleux, d'autant parce qu'il fallait les construire pour porter à l'écran une sorte de labyrinthe métallique anxiogène ... Halte aux claustrophobes ! C'est impressionnant au début. Mais les déambulations de l'héroïne sont un peu longuettes au bout d'un moment, ça manque de surprises. Vers les 3/4 du film, on aborde un aspect plus ésotérique, voire mystique. Les tunnels obscurs sont comparables à la vie : pourquoi se débattre contre une mort inévitable ? L’actrice principale le revendique : "j'avais aucune chance mais je suis allée au bout" , rappelant à tous la triste condition humaine... En somme ça démarre comme un banal film d’horreur avec un psychopathe qui séquestre une jeune femme , et ça vire au huis clos style "Cube" avec des questions beaucoup plus métaphysiques. Pas mal, mais un peu trop abstrait, abscons, et faut aimer le mélange des genres.

"Méandre" Une jeune française est prise ne auto-stop malheureusement ce dernier ce révèle être l'auteur d'un double homicide. Elle se réveil dans un tube et va devoir déjouer des pièges pour espéré sortir vivante.
A première vu on se dit "ok un "cube" version 2021" avec son lot de piège blabla...sauf que oui, même si on s'en l'idée reprise, le film est angoissant et stressant. Claustrophobe s'abstenir car ici l'héroïne ce retrouve les 3/4 du temps allongé dans la pénombre avec pour seul lumière un bracelet qui indique un chronomètre pour chaque futur piège! Et pas régulièrement dans le temps les pièges sinon trop simple à voir venir...tantôt 5mn, tantôt 10 etc... donc tout est fait pour mettre une pression constante!! En plus seul bruit sont les mécanisme de la machine qui rajoute du stress et on la voit seul quasi tout du long a se d'emmerdé pour tenter de s'en sortir.
Les pièges sont, à mon goût, pas assez nombreux et on retombe sur les mêmes par moment, j'aurais bien imaginé 2-3 trucs plus tordu!loool Un clin d'oeil au monumentale "Cube" justement au début sympa. Après on se demande si elle va s'en sortir jusqu'au dernier moment et c'est un bon point...ce que j'ai moins aimé ce serait le "monstre"...fou quoi dans ce bordel mais bon cela à donné peu être des frissons en plus à certain(e)s . Mais voilà une bonne surprise à mater dans le noir et dans le silence...
Ah oui cocorico film français!!^^
NOTE : 7/10

Plutôt moyen dans l ensemble... Le début est intéressant mais après 30 min j ai pas réussi à accrocher au reste... L histoire part dans une direction complément WTF... J ai juste pas compris le propos du film et sa fin vraiment pas terrible... Néanmoins il y a une ambiance pas mal et un bon jeu de l actrice principale...

Je n'attendais rien de ce film et finalement le film est surprenant même si par moment la mise en scène est presque cliché mais elle reste efficace. On voit en tout cas les nombreuses inspirations de ce film : et c'est beau.

Si beaucoup de gens semblent ne pas avoir apprécié ce film, j'ai passé un plutôt bon moment face à "Méandre". C'est un petit film sans prétention et au concept simple, mais qui fonctionne plutôt bien malgré quelques défauts. Tout le concept est de voir un personnage évolué durant différentes zones, toujours de manière à la mettre en danger. Le tout est donc très simple, et ce n'est pas par son scénario que ce film va se démarquer. Cela dit, même si l'histoire est simple, elle possède un fond assez intéressant malgré tout. spoiler: Tout le projet utilise des métaphores de la mort, les épreuves que passe Lisa étant une sorte de période d'acceptation de la mort. Cela étant retranscrit par le final, mais aussi par toute cette idée que, durant tout le film, elle cherche à rejoindre sa fille décédée.
Un ensemble intéressant donc, qui aurait tout de même mérité d'un poil plus de développement. Mais cela n'est pas forcément une mauvaise chose pour autant, le centre du film étant bien plus axé sur ces phases de tension où notre personnage doit survivre en avançant. Elles sont globalement assez efficaces, car jouant sur des peurs assez primaires et angoissantes, comme la claustrophobie. Les décors sont également assez simples, mais ils sont suffisamment étudiées pour proposer un peu de nouveautés à chaque péripétie. On aura de nouvelles épreuves, mais aussi des couloirs plus ou moins grand, voire même des salles uniquement dédiés à un aspect un peu onirique. Le tout est donc assez prenant, et même si le fait de voir un personnage avancé pendant aussi longtemps peut vite tourner en rond, on passe quand même un bon moment. L'idée fonctionne et on termine le film en ayant vécu une belle petite expérience. Je serai intriguée de voir un délire dans le genre avec plus de budgets ! Pour conclure, un petit film d'horreur vraiment sympathique au final.

Personne n’a oublié le ‘Cube’ fondateur mais c’est surtout la franchise ‘Saw’ qui incarne aujourd’hui au mieux le concept du piège sadique conçu pour éliminer ses victimes de façon sophistiquée. Ce n’est certes pas ce ‘Méandre’ qui risque de faire de l’ombre à la saga créée par James Wan mais ce “petit” film français est loin d’être dépourvu de qualités, bien qu’il se contente d’appliquer la version 1.0. du concept : une jeune femme prisonnière d’un dédale de conduits étroits et parsemés de pièges mortels. Comme elle est totalement seule et qu’à part accomplir l’impossible pour survivre une minute de plus, il n’y a pas grand chose d’autre à faire dans les galeries, la prisonnière a tout le temps de réfléchir à son passé, de former des regrets et de se demander qui l’a enfermée dans ce labyrinthe à l’esthétique clinique et pourquoi : du coup, on pense aussi parfois à ‘Oxygène’ de Alexandre Aja, en moins immobile car, ‘Méandre” reste, comme son titre l’indique, plutôt tortueux et fait partie de ces productions qui ne prendront jamais la peine de dévoiler clairement leur jeu. En revanche, si on en reste à la simple logique de progression vers un hypothétique salut (qui fonctionne comme une implacable mécanique de jeu vidéo, les fans apprécieront) et à la tension qu’elle implique, ‘Méandre’ s’avère très efficace, d’autant plus que la configuration claustrophobique des lieux est parfaitement exploitée par le réalisateur. A mesure que le temps passe, on reste fatalement un peu sur sa faim compte tenu du manque d’enjeux narratifs, malgré les efforts louables entrepris pour développer le personnage, mais sur ce qui constitue le coeur du projet, la progression elle-même, ‘Méandre’ assure le spectacle avec autant de savoir-faire que n’importe quelle production d’envergure internationale.

Très bon film de genre français. A voir absolument en salle pour une immersion sonore complète. Allez le voir pour soutenir le cinéma de genre français, qui est vraiment de très bonne qualité ! Merci monsieur Mathieu Turi.

Méandre commence avec une femme Lisa couchée sur la route et un homme lui offre une promenade. En fin de compte ce film parle de Lisa qui doit survivre dans une série de tunnels pleins de pièges mortels. Tout l'histoire est remplie de conversations ennuyeuses et de scènes ennuyeuses et sur utilisées. Comme, la surutilisation de la scène de cri, la surutilisation de la scène de ramper, la surutilisation de la scène d'appeler des noms, la surutilisation de la scène de mutilation, la surutilisation de la scène d'halluciner, la surutilisation de la scène de flashbacks et la surutilisation de la scène de cacher. Ça qui rend ce film impossible à regarder. Toutes les scènes d'action qui contiennent du sang sont en général tremblantes filmées de travers et se déroulent dans un laps de temps trop court pour qu'on puisse même les voir. A la fin Lisa parle avec sa fille morte après s'être échappée du tunnel c'est tout et voila un autre film plus que décevant...

Les vrais méandres sont dans le scénario !

Film de genre français, mêlant sf et horreur, Méandre nous emmène dans une intrigue, certes un peu frugale en terme d'informations, mais diablement efficace question mise en scène et intensité.

L'héroïne se retrouve bloquée dans une sorte de tube mortel, sans trop savoir comment elle est arrivée là (et nous non plus) et où les épreuves, toujours plus mortelles, s'enchaînent avec un certain sadisme.

Malgré quelques séquences chocs, le long-métrage reste relativement grand public, mais vaut tout de même mieux éviter d'être claustro (si c'est le cas, fuyez) l'ambiance est sombre, poisseuse, sale et mortifère, et est servie par une photographie basique mais très efficace là aussi dans l'imagerie science-fiction qu'elle véhicule, les amateurs du mythique Cube par exemple, se sentiront en terrain connu.

Au final, le film propose 1h30 de tension rondement menée et quelques passages oppressants et divertissants, l'actrice principale porte le projet sur des épaules qu'on aurait pu croire frêles, mais qui se révèlent incroyablement solides, bravo à elle ! Et le film tient la route, malgré quelques longueurs et un manque criant (et super frustrant) d'explication. Alors ça reste classique, et ça ne va sans doute pas toujours assez loin, mais c'est suffisamment bon et maîtrisé pour passer un bon petit moment d'effroi et de sensations fortes. Alors oui j'y vais.

Bon, je sais que ça ne se fait pas de tirer sur l’ambulance, mais c’est une catastrophe ce film. Je sais que ça nous a tous manqué d’aller au cinéma mais si c’est pour voir ce genre de « films », autant rester chez soi.
L'histoire est plate. Les acteurs sont mauvais. Mais le pire est vraiment la mise en scène poussive de Turi qui a l’air d’avoir fait son film au montage: aucune idée visuelle pour un film-concept, il fallait le faire!
Seul point positif: la musique brille par moments mais semble beaucoup trop « grande » pour un film aussi mineur. Il faudrait prévenir le compositeur qu’il ne bosse pas sur un Cuaròn, loin de là!

Avec Méandre, Mathieu Turi semble vouloir offrir un reflet de son "Hostile", faisant résonner dans l'aspect clôt de son décor l'enfermement émotionnel de son héroïne avec un chemin sentimental fort.

Ambiance a la "Cube", l'effet claustrophobe , pour ceux qui craignent, est hyper bien present. Le debut est tres sympa, on sent la mort a tous les coins du " labyrinthe" !!! Le debut, on est pratiquement directement dans le vif du sujet, au moins on patiente pas avec des presentations inutile !!! Puis , d'un coup, apres le "restart" vers 1h du film, on perd tout le suspense, elle a tout compris des son "Play again".... Trop facile... mais le film perd, d'un coup, enormement d' interet.
Puis une fin incompréhensible ( c'est pas qu'on comprend pas la fin mais on se demande pourquoi elle a subit tout cela pour finalement ca...). J'ai particulièrement pas compris le pourquoi !! Fallait il qu'elle subisse , qu'elle prenne conscience de qq chose, qu'elle gagne sa place, qu'elle souffre pour... ??? La fin me semble un peu hors sujet mais c'est un avis perso de mon ressenti...
Dommage que la fin soit , presque, carrément une autre histoire... d'ou la perte d'une etoile. Et la seconde etoile car le genre n'est pas renouvelé, coté nouveauté et originalité des pieges, on repassera, c'est du classic ...