Avis : Il était une fois le Bronx - Page 9

C'est un excellent film que nous livre la veritable legende du cinema Robert De Niro. Aussi a l'aise devant que derriere la camera, il nous montre la vie de calogero, veritablement dechiré par deux conceptions de la vie.
A voir absolument!!

Un superbe réquisitoire contre le système des affranchis que ce bronx tale. Inférieur toutefois au must de scorcese , il n'en demeure pas moins réussi grâce à ses acteurs tous remarquables , y compris les plus jeunes.

De Niro a bien lu son ouvrage du petit Scorcese illustré et reprend la recette de la fresque urbaine à la lettre, on ne peut que s'indigner devant ce manque d'audace et personnalité de la part de ce grand acteur. Il n'empêche que le film s'appuie sur un récit superbement structuré, que les acteurs débordent de charismes, et que même si l'ombre du célèbre metteur en scène italo-américain déborde sur chaque plan du film, De Niro se démerde bien et signe des scènes plutôt inspirés. Il reste plus qu'à voir si il sera nous livrer un film de même qualité mais en mode libre, et non semi-automatique.

Pour son premier film en tant que réalisateur, Robert De Niro souhaitait en quelque sorte rendre hommage à Martin Scorsese principalement, car «Il était une fois le Bronx» suit une trame similaire aux films de Scorsese. L’histoire nous emmène dans le Bronx dans les années 60, dans un petit district entièrement dirigée par la mafia et dont certains des gros bonnets sont d’origine italienne. Voila qui rappelle «Mean Streets». On y suit Calogero fils d’un chauffeur de bus qui se retrouve face à un terrible dilemme: suivre l’exemple de son père ou vivre une vie d’affranchi comme celle du caïd qui l’a pris en considération? Le jeune Calogero va devoir choisir: écouter la voix de l’honnête ouvrier ou celle du mafioso respecté. Bien entendu, qui dit années 60 aux Etats-Unis dit ségrégation, en effet on assiste à de violents affrontements entre blancs et noirs et ces derniers se font souvent dominer. Mais tout est remis en question quand Calogero s’éprend d’une belle fille de couleur, ce qui l’amène à se poser des questions et comment faire pour ne pas que ses copains se moquent de lui. Finalement quelle est la meilleure vie: celle d’ouvrier honnête ne devant rien à personne ou celle de mafieux? Chacune d’elle a ses avantages et inconvénients. Première tentative réussie pour de Niro qui aborde plusieurs problèmes de société de l’époque (notamment la ségrégation). Le tout est traité avec simplicité et intelligence. La réalisation est bonne, les acteurs jouent tous bien et l’histoire suit un déroulement logique et passionnante. De la belle ouvrage.

On connaissait Robert De Niro comme un acteur légendaire, charismatique et méritant. Avec "A Bronx Tale", il nous montre une autre facette, du même acabit : son grand talent de réalisateur. En effet, il nous propose un très bon film, prenant et fort à la fois. À travers l'histoire de ce jeune italo-américain, il nous dépeint le quotidien d'un quartier de New York dans les années 1960. Communautarisme, mafia, haine, violence : voilà ce qui prime dans le coin à l'époque. Du coup, pour notre personnage principal, mener une vie sage et sans encombre devient improbable tant l'atmosphère est nébuleuse. La double figure paternelle est ici bien mise en image et fait tout l'intérêt de ce long-métrage. D'un côté, il y a le père, honnête chauffeur de bus, qui tente d'inculquer les valeurs de travail et de respect à son rejeton. De l'autre, il y a ce vrai mentor, caïd local, qui a tout ce qu'il veut dès qu'il claque des doigts. Suivre la voie terne de son "vieux" ou succomber à la tentation de l'argent facile : le choix est ardu... L'intrigue est donc bien ficelée, la narration est efficace, les personnages sont réalistes et les acteurs sont au diapason. En résumé, ce film de Robert De Niro, derrière la caméra, est une réussite.

pas totalement abouti, quelques maladresses, mais on voit que De Niro a tourné pour les plus grands, et a bien appris.

On dit souvent quand un acteur passe a la réalisation que les personne avec qui il a travailler l'influence d'une manière ou d'une autre là on parle de DE NIRO et donc de SCORSESE et il faut avouez que ça se voit. Et malgré quelque maladresse de mise en scène les acteur sont au top et l'histoire est prenante.

beau film de De Niro qui semble ici s'intéresser sur un segment des "affranchis" mais la ou Scorsese survolait les situations entre virtuosité et superficialité, De niro prend le temps de s'attacher aux personnages et situations. Ici les "vrais durs" ne sont pas ou l'on croit mais sont confrontés à un quotidien dur seulement armés de leurs courage et de leurs valeurs. Par contre, la 2e partie sur les conflits inter-raciales est un peu trop schématique. Intéressant.

Juste parfait

Première réalisation et c'est une belle réussite pour le génial Bob De Niro. Inspiré de la jeunesse de Chazz Palminteri (L'acteur interprete Sonny dans ce film), De Niro nous montre qu'il aussi le talent de diriger les acteurs, tous parfait dans leurs rôles. A noté l'apparition de Joe Pesci.

Vraiment un excellent film. Touchant. Plein d'émotion et d'enseignement. Curieux pour un film de mafia ? De Niro semble avoir appris beaucoup de Scorsese. On pourrait même croire que le film a été réalisé par le Maître, mais De Niro parvient à ajouter une touche de réalisme qui me fait penser que l'élève dépasse peut-être le Maître ...

Un excellent moment. Une réalisation simplète mais efficace, avec une bande-son et des images qui nous tiennent en halène du début à la fin. Une jolie petite leçon de vie, menée dans le Bronx où siciliens et africains se côtoient, Il était une fois dans le Bronx s'impose désormais comme un film culte.

L'introduction de ce film est magnifique avec la mise en scène et la chanson de Dion. C'est déjà un des prémices qui fait de ce film de ce que je considère comme un chef d'oeuvre.

On découvre tout l'univers d'un quartier dans le Bronx dans les années 60 à travers les yeux de Calogero.  Contrairement aux films de Mafieux traditionnels, ici on a une morale et un duel permanent entre le bien et le mal à travers plusieurs thèmes.

Les musiques des années 60, les décors, les mouvements, la religion, le racisme tout est parfaitement restitué.

La musique est mit en scène magnifiquement bien. Il n'y a qu'un seul anachronisme musical quand la chanson des Beatles résonne dans le bar de Sonny.

Les scènes de violence sont parfaites, on n'arrive pas à détourner le regard. Robert de Niro et Chazz Palminteri nous mettent une grande claque dans la gueule avec une scène de violence ou de morale puis ils nous carressent le visage avec une touche d'humour bien placé et bien dosé avant de nous remettre une claque visuelle.

Il y a aussi de nombreux twists, on pense que le scénario va tourner en la faveur d'une personne et au final tout est remis en question. Il était une fois le Bronx est aussi captivant grâce à son histoire d'amour impossible à la William Shakespeare.

Pour conclure ce film d'une manière aussi magistrale que pour le commencer, presque toute la morale du film est énoncé par la voix off et on s'arrête sur une image arrêté qui nous donne l'impression que le film s'est passé dans un seul lieu.

A noter que le film est inspiré de l'histoire de Chazz Palminteri qui n'est autre que l'acteur qui joue Sonny. La première réalisation de De Niro est somptueuse et signe une superbe dédicace à son père.

Bon début de de niro derrière la caméra. Le seul véritable reproche que l'on peut formuler à ce " bronx tale", c'est son coté scorsese du pauvre qui est indéniable .Pour le reste RAS , l'histoire s'avèrant être des plus agréables à suivre. A noter la présence de l'inspecteur "Kujan" alias chazz palminteri , bien à l'aise dans son rôle.

Les tensions raciales sont au coeur de ce très bon film, dont l'action se déroule principalement dans le quartier italien, où règne en maître la mafia. Le personnage principal est un enfant, et l'on suit son tiraillement entre son attachement pour son père (Robert de Niro, excellent) et son attirance pour le caïd du coin (Palminteri), homme impitoyable mais charismatique qui prend le gamin sous son aile protectrice. Le film est en fait un message de tolérance et de rejet de la haine, sentiment que l'on perçoit tout au long du film, ce qui n'étonne pas quand on sait que Robert de Niro a toujours eu un faible pour les femmes noires. Autre élément positif, la musique de Flamingos est vraiment excellente, elle est restée longtemps dans ma tête. Enfin, les personnages secondaires sont travaillés et souvent drôles, comme le gars qui porte la poisse. Le tout a donc beaucoup de charme et vaut le détour.