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    La Baule-les-Pins
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    Michaël
    Michaël

    5 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Un été à la Baule, le quotidien d'une famille de deux (presque) sœurs, avec l'une d'entre elles dans la tourmente d'un divorce.

    Je me demande si ce film d'adultes n'a pas été tourné pour nous montrer le quotidien d'enfants en vacances. Ou si ce film d'enfants n'a pas été tourné pour nous montrer le quotidien d'adultes en vacances. Ou probablement un peu des deux.

    Pas énormément d'action, les scènes les plus dynamiques étant du fait (encore) de Jean-Pierre Bacri. Je l'adore, je ne suis pas objectif, et je pense qu'il excelle une fois de plus dans ce film. Son jeu est parfait.

    Pour ce qui est des enfants, les petites jouant Frédérique et Sophie sont époustouflantes. Je trouve étrange qu'elles n'aient pas davantage percé par la suite.

    Vincent Lindon, dont le visage est nettement moins buriné que maintenant, a un petit rôle mais il brille déjà de par son charisme incroyable.

    A noter la présence d'un Didier Bénureau avec une voix normale. Etrange !
    Luka New
    Luka New

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    En tant que spectateur, "La Baule-les-Pins" m'a laissé avec une impression mitigée. Le film semble souffrir d'une certaine vacuité, avec une narration qui peine à offrir une direction claire. Les divers éléments du scénario semblent éparpillés, sans un fil conducteur solide.
    Malheureusement, l'abondance de clichés dans le film nui à son originalité, rendant les personnages et les événements prévisibles. Les acteurs, bien que talentueux, ont parfois donné l'impression de surjouer, ce qui a compromis la crédibilité des situations.
    La plus part donnent une bonne note à ce film par nostalgie cependant, le film a réussi à capturer certaines atmosphères avec des paysages agréables. Malheureusement, ces moments visuels ne suffisent pas à compenser les lacunes du scénario et les performances des acteurs.
    En fin de compte, "La Baule-les-Pins" m'a laissé avec un sentiment d'insatisfaction, espérant trouver une expérience cinématographique plus engageante.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    La Baule-Les-Pins est de ces longs métrages que j'ai vu plus jeune, qui m'a de par la même occasion, laissé une trace ! J'avais de mémoire conserver quelques brides, de certaines scènes, de ses plus difficiles à dire vrai ... Une fois de plus les revoir m'a remémoré le pourquoi.

    Avant ça, Diane Kurys, on le sent puise dans un fragment de souvenir, y incorpore une fragilité d'enfant que l'on capte, ou qu'il nous capte, mais dont on suit la trajectoire avec une particularité si propre de ce passage d'une vie. Dès la première scène, cette petite colère de jeune fille qui ouvre dans sa course une porte qui transite d'un bruit de circonstance pour un silence d'adulte, ou la larme qui roule sur la joue du père, comme de la posture, en retrait de la mère, attestent d'une autre teinte qu'il faut reconnaitre, est assez incroyable. Première séquence de Diane Kurys, qui en un ce simple moment, raconte déjà un décor, un cadre, des protagonistes à la dérive ...

    De ces vacances à La Baule ( sublime station du même coup ), en cette date précise de 58, on redécouvre une fuite, une poursuite du temps. Qu'un départ sur un quai de gare et de ses non dits offusque à pareil époque nettement plus qu'à ce jour. Encore que ... Il y'a dans le regard sur cette situation de famille un petit manège qui va se goupiller tel un orchestre mélancolique mais aussi joyeux, en atteste ses farces, de suite visible à l'arrivée sous les directives locatives, que l'on verra toutes explosées au cours du séjour. Le coup des suppos aux poissons reste quand même un summum !

    La brèves présentation des visages qui composent le paysage, se veut sous à la taille des petites, dans un temps du moins. Le récit se narre avec quelques sorties de rang, néanmoins c'est par le biais des yeux - et du journal - de la fille ainée que l'on s'assure de ne rien raté. Très vite, enfin à l'arrivée de Léna ( la mère ), le changement de cap se confond avec celui de cette dernière. L'histoire d'amour passionnelle de cette femme avec cet homme plus jeune, hors de sa classe, virevolte là encore sous les analyses de l'époque, mais brille surtout dans le sentiment qui traverse le film de cette flamme qui vibre entre eux. Le rêve d'Amérique, promesse de tout, deviens solennellement adieu pourtant ...

    La ballade nocturne des petits, et moins petits, est d'ailleurs lourde de répercussion sur le sort de cette relation qui s'achemine de pars leurs conduites. La mission qui les égarent est une aventure que l'on approuve tant il y'a une indifférence au danger, au répercussion, que l'on évoque mais que l'on balaie avec une chanson, dans une communion de groupe qui fait un bien fou. Le passage qui suit, entre filles, ou cette mère confie à ses deux petites ses intentions et bouleversements futurs, ou les larmes communient les unes aux autres n'ont quand à elles, plus rien de gaieté ! La scène de Diane Kurys est toutefois, je me répète décidément, mais oui, il y'a de l'incroyable dans ce geste de tendresse pure et à la fois rude.

    Les rires reviennent, dans cet autre virée tardive, punitives, à l'encontre de ces adultes qui brisent les joies et entraves au lien de cette famille pas touts à faits ordinaire. Il faut voir la découverte du bassin par le proprio et la nurse, de la vérité qui éclate en bas et des éclats du haut pour bien cerné l'idée de base, qui est d'utilisé les contrastes. Car une fois de plus; les sous textes redeviennent primordiale à l'arrivé du père ...

    Les bras chargés d'attentions, de cadeaux, il démontre au fil de ses présents une autre offrande cette fois plus représentative du fond dévasté de sa situation. Chantage, manipulation, sur sa fille, sa belle-famille, sur la nurse qu'il embobine par question anodine et fausse bienveillance avant de maintenir sa prise avec véhémence, par menace donc. La confrontation lors du retour de sa femme, de la mère de ses enfants, de celle qui le quitte, ne perd pas de temps pour faire volé en éclats l'apparence qu'il dissimule. La violence, une colère matérielle d'abord, lorsqu'il pulvérise la voiture de sa femme. Puis physique, dans cette scène qui m'avais extrêmement choqué il y'a plus de 20 ans maintenant ...

    La dispute signe un pic en terme d'atmosphère destructrice !

    La fin des vacances qui se boutique ensuite se dessine par échelons. Par une décroissance quotidienne qui raconte un autre départ. Ce dernier s'acte dans une ultime discussion, avec une larme, encore. Une séparation sur une lettre qui promet des retrouvailles.

    J'insiste, au moment de finir cette critique sur le classique de sa compo qui donne une splendeur d'ensemble au déroulé de ce film. Ces interprètes, adultes comme enfants, ont la collégiale remarquable de par la même occas'. Un film dur qui trouve une place pour de la comédie, qui s'inscrit dans un souvenir ancien et dorénavant bien plus récent. 1958 est loin pour moi, pourtant il me parle au-delà de son époque dans ce qu'il a dans le ventre, dans le rapport qui en fait par une réalisatrice qui restitue ses instants tel une parenthèse qui pèse toujours sur la joie de l'instant ...
    Stigma_max
    Stigma_max

    4 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Le Pouliguen, j'y ai passé toutes mes vacances d'ado alors forcément j'aime. Je l'ai vu 3 ou 4 fois avec grand plaisir.
    Bacri formidable.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2022
    Petite chronique de vacances estivales empreinte de nostalgie, sur fond de carte postale de La Baule, censée se dérouler en 1958 ce qui n'est pas si évident que ça.
    Le scénario, une forme d'exutoire pour la réalisatrice Diane Kurys, ne fait aucune vague, empilant trop de saynètes sans enjeux au détriment d'un volet dramatique bien plus réussi mais trop survolé.
    Le casting adulte est d'ailleurs bien plus à l'aise que les enfants, souvent livrés à eux-mêmes, et sauve le film du naufrage, particulièrement Bacri, en grande forme, déjà dans son rôle phare d'éternal ronchon.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    264 abonnés 2 794 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Une chronique familiale, sur l'insouciance de l'enfance et une sur un divorce annoncé au cœur des années 50. D. Kurys réalise alors un drame empreint de nostalgie estivale, réaliste, avec des comédiens criants de vérité.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    "La Baule-les-Pins", comédie dramatique française réalisée par Diane Kurys en 1990. Coproduit par Alexandre Arcady.
    Un beau film avec une belle distribution : Jean-Pierre Bacri, Nathalie Baye, Zabou Breitman, Richard Berry, Vincent Lindon, Julie Bataille, Valeria Bruni Tedeschi et Didier Bénureau. Musique de Philippe Sarde.
    Une histoire familiale vue à travers les yeux d'enfants en vacances sur la côte bretonne pendant l'été 1958.
    La plage, la location de famille, les clubs pour enfants, la douceur de la vie dans la France des années 50, la violence des drames familiaux, entre douceur et violence. Une belle réalisation et de bons acteurs.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Inspiré du vécu de sa propre enfance, Diane Kurys nous plonge dans l’ambiance estivale de vacances à la Baule-les-Pins à la fin des années 1950. Ce film, sorti en 1990, respire la nostalgie et c’est là sa plus grande qualité. A travers les yeux d’une petite fille, on suit une histoire dramatique (le divorce de ses parents) accompagnée de ses premiers émois amoureux, des bêtises de ses cousins. Les différents acteurs adultes (Nathalie Baye, Richard Berry, Zabou Breitman, Jean-Pierre Bacri, Vincent Lindon, etc.) offrent une prestation juste et sensible. Bref, un long-métrage attachant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Fortement inspiré de la propre vie de Diane Kurys et de la séparation de ses parents dans les années 50, La Baule-les-Pins est un film de vacances qui se déroule au cœur du mois d’août sur la côte atlantique. Mais sous ses airs d’œuvre d’été, douce et ensoleillée, ce long-métrage sorti en 1990 et se déroulant en 1958 est bien plus grave qu’il y paraît de prime abord. Porté aussi bien par des acteurs confirmés que par de tout jeunes comédiens – tous superbes – ce film sur l’enfance est d’abord et surtout tout une chronique sur la fin de l’enfance, matérialisée par le surgissement soudain de la violence des adultes, et en particulier de celles des hommes. spoiler: Dans une scène particulièrement dure qui vient bousculer l’ambiance douce-amère du film, la brutalité dont fait preuve le mari (Richard Berry) à l’encontre de sa femme (Nathalie Baye) lorsque celle-ci lui annonce qu’elle le quitte est proprement glaçante.
    Une séquence de violence conjugale qui fait tristement écho à l’actualité. À la fois rétro et diablement contemporain.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Drame familial de la séparation (où le père s’en prend plein la poire), qu’on situe d’entrée à la fin des années 50 grâce à la chanson Twilight Time du générique chantée par les Platters. C’est surtout un prétexte à une intrusion convaincante dans le monde de l’enfance et de la pré-adolescence, cher à la metteure en scène. Bien qu’un peu brouillon, l’ensemble est attachant, alternant scènes amusantes (le jurement) et dures (disputes des parents, abandon du chien confié à la gouvernante, son rôle ingrat...).
    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2021
    Diane Kuris signe une jolie chronique familiale à la fois tendre et un peu triste. On y suit les vacances de deux familles à la Baule à la fin des années 50. Une des familles est en crise en raison du divorce imminent des parents. Le casting est épatant et on éprouve beaucoup de sympathie pour les personnages.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2021
    Vacances au bord de l’océan à la Baule pour une famille ou plutôt deux (maris et enfants de deux sœurs) se retrouvant alors qu’un des deux couples est en pleine séparation.
    Rien de bien neuf pour Diane Kurys depuis 1977 et son film phare « Diabolo menthe », elle traite ici de son sujet de prédilection, le divorce ; mais dans la société encore très patriarcale des 50’s. Avec un ton très convenu et une réalisation sans grand charme, le ton est juste de bout en bout aussi bien lorsqu’elle aborde la difficulté pour les femmes de l’époque de s’émanciper ou de la naissance des premiers émois amoureux chez les très jeunes adolescents. Son histoire sans guère d’aspérités reste agréable à suivre et ce grâce en partie à un casting trois étoiles : Bacri, Baye, Berry, Zabou jouant tous des personnages attachants.
    Un bon moment, surtout qu’il nous a permis d’avoir une pensée pour un de nos acteurs fétiches décédé le jour même ; l’excellent Jean-Pierre Bacri. Le lendemain, nous enchainions avec « Un air de famille » avant d’en programmer d’autres les jours qui viennent.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2021
    La Baule-les-Pins croise deux points de vue sur le divorce, celui de l’adulte et celui de l’enfant, pour mieux composer une œuvre fiévreuse sur le désir et l’initiation sexuelle qui se rejoue à l’identique, comme captée dans un miroir, de la mère à la fille. Le fait d’avoir accès au journal intime qu’écrit Frédérique, sous la forme d’une voix off, nous place d’entrée de jeu aux côtés du féminin : nous suivons essentiellement des femmes ou des filles qui évoluent en réaction aux hommes, tantôt pour les fuir – le mari violent, le gardien volubile et intrusif, l’ami de la famille qui s’amuse à perdre le contrôle de son véhicule, frôlant l’accident – tantôt pour les suivre – l’amant des sables – mais jamais pour s’épanouir avec eux. Ce qui ressort du long métrage est peut-être cette communication difficile entre les sexes, liée à des divergences naturelles et sociétales ; aussi la thématique du divorce est-elle son cœur battant, comme droit légitime pour une femme à sortir de la souffrance pour retrouver goût à la vie. D’excellents acteurs campent des personnages tout à la fois simples et complexes, dont la véracité atteste la justesse d’écriture dont fait preuve Diane Kurys. Un regard critique porté sur les rituels de famille, fanés sous le soleil ardent de l’amour auquel rien ne saurait résister ; une lente destruction très bien mise en scène, dans la continuité du vénéneux Coup de foudre (1983).
    Leo de Seine
    Leo de Seine

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2021
    Un film qui se laisse regarder, en particulier pour Nathalie Baye, toujours aussi juste dans son jeu. spoiler: Sinon histoire banale qui se passe dans les années 50 où il faut bien l'avouer on s'ennuie un peu.
    andreasy
    andreasy

    5 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2021
    Un film bien tendre, qui entremêle amour et désamour, rire et tristesse dans un décor de rêve. On passe du rire aux larmes et l'émotion est présente tout du long. Et ce d'autant qu'on aura connu soi même ce type de vacances dans les années 50/60 (clubs de plage, concours de château ; le tout patronné bien souvent par des vedettes de passage : Jean Nohain, Lucien Jeunesse.....).
    Quel dommage que les rôles de Jean Pierre Bacri et de Bénureau soient aussi caricaturaux, l'un en bauf' odieux beaucoup trop appuyé pour être crédible, il en rajoute des tonnes et l'autre en proprio maniaque lui aussi dans l'excès. Un peu plus de sobriété à l'un comme à l'autre leur aurait mieux convenu.
    Nathalie Baye est lumineuse à souhait et les enfants sont juste épatants.
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