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    Pacifiction - Tourment sur les îles
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    Estelle
    Estelle

    1 abonné Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Interminable... cinéma expérimental. Un réalisateur qui se fait plaisir ... de belles images et bien joué. Mais je ne recommande pas ce film. Trop long, il ne se passe pas grand chose en 2h45...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 835 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Albert Serra offre un film merveilleux. Entre le côté thriller paranoïaque, où le héros doit enquêter pour savoir si sa hiérarchie lui ment, le fait que ça se passe en Polynésie avec un spectre colonial et Benoît Magimel qui a sans doute hérité de son meilleur rôle, c'est un régal de chaque instant. Parce qu'on va suivre ce mec pendant quasiment trois heures dire qu'il représente l’État français, tout en s'apercevant bien qu'il est totalement inutile. On suit un mec qui ne sert à rien. Il n'arrête rien, il n'arrive à rien, il ne peut rien, il est juste là à se prendre au sérieux dans son costume blanc.
    C'est ce qui fait que le film n'est pas dénué d'humour, on voit bien que ce type est ridicule au possible à se prendre au sérieux alors qu'il raconte n'importe quoi. Et quelle bonne idée d'avoir fait improviser les acteurs, la conversation a un air plus naturel, mais surtout on voit bien que les déclarations sont vides, que c'est maladroit. Il y a un sentiment unique en écoutant les dialogues du film. On sent vraiment le mec, un peu fier de lui-même, qui essaye d'habiller le vide avec des belles paroles. L'hommage à l'auteur en visite sur l'île est génial pour ça. Le type est en roue libre et en plein discours d'hommage il se met à parler de ce qu'il écrit lui.

    Et en même temps, ce type est placé dans un contexte qu'il ne maîtrise pas, qu'il ne comprend pas, il n'a aucune utilité, ce qui rend toute sa vanité d'autant plus grotesque et ce qui le rend intéressant, parce que qu'est-ce-qu'il se passe lorsqu'il se rend compte de sa propre impuissance ?

    Il devient parano. Il ne sait plus en qui il peut faire confiance, il scrute l'horizon un peu au hasard dans l'espoir d'apercevoir le fameux sous-marin qui serait le signe de la reprise de l'activité nucléaire de la France en Polynésie. Et ce mec qui est censé être un peu le chef sur cette île, il n'a rien à disposition, pas vraiment d'hommes ou de matériel, il mène son enquête en parfait amateur, ce qui ne fait que renforcer son impuissance. Factuellement de ce qu'on voit à l'écran, ses signes de puissance c'est sa bagnole, son costume et c'est un peu tout. C'est quelqu'un qui ne peut pas grand chose.

    Il y a donc un côté totalement fascinant à suivre ce type en train de sombrer dans la paranoïa, tout en répandant la rumeur du retour des essais nucléaires en en parle à tout le monde. Il n'y a rien qui va dans son attitude.

    Serra se fait également plaisir avec les personnages secondaires, notamment l'Amiral qui est fabuleux, je retiendrai deux scènes avec lui, celle où il explique à un militant indépendantiste que lorsqu'ils tireront la bombe, les ennemis de la France se diront : regardez ce qu'ils peuvent faire à leur propre population, imaginez ce qu'ils peuvent nous faire à nous. Le mec est bourré, il ne tient presque pas debout. Et l'autre c'est lorsque Magimel essaye de lui tirer les vers du nez et que l'Amiral ne dit rien, il a l’œil vitreux, défoncé à je ne sais quoi, et il sourit, comme s'il se réjouissait. Totalement délirant !
    Et de manière générale tous les acteurs sont formidables et on peut quand même citer Pahoa Mahagafanau qui est clairement la révélation du film.

    L'impression d'étrangeté du film est renforcée par le côté microcosme, il rencontre et voit toujours les mêmes personnes, il est toujours dans les mêmes lieux, quasiment toujours dans la même boîte de nuit. ça renforce l'idée de cloisonnement sur l'île. Le seul moment où il semble y avoir un peu de vie en dehors des gens gravitant autour de Magimel c'est lors de la séquence de surf où on voit des gens participer à un rassemblement sportif au large. Séquence hallucinante, je ne sais pas si c'est moi qui suis facilement impressionnable où si ça l'est vraiment... Mais voir les vagues fondre sur les bateaux, ça fait quelque chose...

    L'autre truc impressionnant, c'est bien entendu la photographie du film, ces couleurs, le côté un peu brumeux, je ne sais pas si j'ai vu beaucoup de gens avoir un rendu similaire à part peut-être Mandico ou Terayama. Il y a un rendu rêve éveillé qui me plait beaucoup et ça rend chaque plan sur la jungle absolument surréaliste.

    Forcément ça participe totalement au côté paranoïaque du film... Qu'est-ce-qui est vraiment réel ? Mais en même temps on s'en fout un peu, savoir s'il y en a vraiment ou non n'a aucune espèce d'importance... Serra choisit d'y répondre (séquence assez délirante elle aussi), il aurait pu ne pas le faire, ça aurait été pareil. J'aurais bien repris 2h de Magimel errant sur l'île, essayant de se convaincre de son importance...

    J'adore ce côté totalement hors du temps... Et Serra n'est pas à son coup d'essai, il aime les films lents et contemplatifs, où le temps s'étire. Réussir à faire perdre la notion du temps au spectateur, qu'il ne sache pas s'il a vu 1h ou 3h de film, qu'il ne sache pas s'il est au début ou à la fin, parce que de toutes façons cette intrigue n'aura pas réellement de résolution, c'est fascinant.

    Bref c'est un film admirable, qui propose réellement quelque chose de neuf et d'inédit et qui le fait magnifiquement bien.
    Philippe TEILLON
    Philippe TEILLON

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Si vous envisagez de voir ce film ne vous fiez pas à la bande-annonce qui n'est absolument pas le reflet de l'atmosphère que l'on va retrouver pendant 2 heures 45.
    Là où l'on attend du rythme on a de la langueur et de la longueur.
    On a le droit d'aimer ou de détester mais pas d'être trompé par un teaser trop MARKETING qui va faire beaucoup de déçus.
    Si vous avez aimé la critique de la presse, prenez le temps de lire celle du public...
    Bonpublic
    Bonpublic

    17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    J'attendais énormement de ce film aprés avoir écouté une émission à la radio, ambiance lancinante, Benoît Magimel magnétique , longueur exeptionnelle du film (prés de 3 heures) tout ca m'a donné l'eau à la bouche!
    Pshiiiit !comme a dit Chirac un jour, mon dieu quel déception.
    En gros ce film n'est pas monté, c'est une succession de plans la plupart du temps sans queue ni tête.
    Un portrait du consul général de Tahiti qui aurait pu être fait par France 3 et qui serait passé aux infos sur une durée de 3 minutes sauf que là ca dure 160 minutes! Quelle purge!
    Benoît Magimel en roue libre qui improvise plutôt pas mal d'ailleurs bien qu'il se "Depardieuise" physiquement...
    Les autres "acteurs"? Sergi Lopez -le seul connu- doit dire un seul mot dans le film, je ne me souviens plus si c'est "bonjour" ou "d'accord".
    L'actrice transgenre Pahoa Mahagafanau est plutôt touchante. Pour le reste ils ont pris des gens dans la rue et basta.
    L'amiral... no comment, aussi ridicule, mauvais qu'improbable, erreur de casting.
    Des séquence tellement mal mis en scène que s'en est génant de médiocrité.
    On dit que le réalisateur travail "à l'oreille" sans regarder les plans (je confirme) pour trouver le justesse des dialogues; je lui apprends aujourd'hui qu'il est malentendant (personne ne lui a peut être fait remarqué).
    Trés trés décu, attendre la fin est un supplice aprés déja deux heures passées a chercher ou est le film.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Le film se mérite. Une première heure qui fait craindre le pire puis un métrage à la fois envoûtant par son récit et sublime par son esthétisme. Benoît Magimel trouve un autre grand rôle de maturité.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Voilà plusieurs films que j'ai trouvé la clef de lecture des films d'Albert Serra, qui peuvent paraître hermétiques. On comprend qu'il s'agit de luttes afin d'obtenir des informations classées défense, concernant des essais nucléaires. Benoît Magimel arrive à cacher ce qu'il pense et ce qu'il sait éventuellement. Son ambiguïté est extraordinaire. La tension règne souvent, on soupçonne tout le monde et la paranoïa s'installe. C'est très bien filmé y compris les scènes de vagues, avec souvent trois caméras. J'ai trouvé le film puissant, un film que je ne suis pas près d'oublier.
    saile
    saile

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    On a parfois tendance à l’oublier dans cette ère de films produits à la chaîne, mais le cinéma se peut souvent expérience transcendantale. Se satisfaisant souvent à une compréhension de surface, du petit clin d’œil au twist, de l’étonnement à la prise à la gorge, le spectateur est une proie facile capable d’arrêter réflexion et de donner pleine acceptation à des œuvres sans unicité pour peu qu’elles lui offrent un instant de répit dans une longue vie trop complexe au bord d’un gouffre semblant infini. Il faut tout comprendre, tout ressentir, ne pas laisser place à la confusion et à l’hésitation mais suivre une ligne directrice et rassurante.

    C’est en ce sens que Pacifiction semble sauveur d’un cinéma de sorcier dont son réalisateur Albert Serra est avec Apichatpong Weerasethakul le plus grand des représentants actuels. « Rien ne m’intéresse sauf l’image » dit-il en entretien et l’image est ici mouvement, texture, sensualité et sensorialité. Car Pacificition est l’inverse d’un film lointain et stérile, qui imposerait sa virtuosité sans impliquer, fier de soi égoïste dans ses envies. C’est un film cœur, un film coton dans la plus grande tradition d’un cinéma souvent asiatique de Tsai Ming-Liang à Mamoru Oshii. Un cinéma injectant ses vibrations, sa mélancolie et sa force directement dans les os de son public pour les amener dans une transe à la fois abrasive et ouateuse, qui n’esquive pas le gouffre mais le regarde et y hurle. Pacifiction en est de ceux-là et sa beauté presque anachronique en est le premier épanchement.

    Anachronie déjà des décors, plongés dans une Tahiti fantasmée et morcelée dont il ne reste qu’une image (encore) et dont toute la substance se retrouve polluée par les altérations extérieures à son essence. Si le film embrasse cette texture tiki sortie des années soixante, c’est pour mieux révéler l’absurdité de ces lieux de paradis vidés de leur substance par leur érotisation des mains mêmes de ceux qui sont censés la diriger et la maîtriser (incroyable Pahoa Mahagafanau). Anachronie ensuite des situations et des problématiques, Serra ressuscitant un imaginaire politique désuet, entre préfets de blanc vêtus et paranoïa du nucléaire. « On va pas revenir en 95 » dit Matahi dans ce qui est l’un des pics de tension du film, et pourtant le film se plaît à explorer ce passé fantasmé, digne d’un film de James Bond, avec son exotisme primaire, ses séductions faciles et ses méchants mystérieux à l’accent indescriptible. Il en désosse la tangibilité pour se farder de cette esthétique, de ces images (!) et de ces particularités, transposant à la menace un mirage et à la quête du personnage un éveil psychédélique dans une dernière heure à la puissance d’évocation digne des meilleures séquences des meilleurs films de David Lynch. Anachronie enfin de sa lumière, ce coucher de soleil permanent, qui ne faiblit que pour faire tomber les ténèbres sur les personnages et leurs désirs. On se croirait parfois dans un film de l’ancien Terrence Malick, cette golden hour rappelant l’or des Moissons du Ciel, dans un jusqu’au boutisme visuel aux bords du kitch qui ne saurait jamais pourtant y plonger sans son plein consentement.

    Pacifiction ne peut cependant pas être un film rétrograde et plongé dans la nostalgie confortable d’une époque fantasmée où le cinéma aurait été plus art qu’industrie – la référence aux films d’espionnage allant à l’opposé de ce snobisme. S’il s’incarne autant dans une vision passéiste c’est avant tout pour rappeler que c’est une fiction du temps réel, et que ces questionnements sociaux, esthétiques et artistiques sont aussi ceux d’aujourd’hui, loin des yeux et des critiques. Serait-ce si absurde que de telles magouilles se passent dans ces territoires éloignés ? Serait-ce si absurde que la France s’épanche si cruellement dans ses territoires post-coloniaux ? Ne méritons pas du beau en réponse à la cruauté des fonds verts et des cinéastes modernes que la porosité de l’image n’intéresse plus ? Rien n’incarne autant cette tension que Benoît Magimel, qui livre sans aucun doute une des performances les plus fortes de sa longue et méritante carrière. Il y a-t-il corps plus formidable dans le cinéma français d’aujourd’hui ? Gueule cassée au charme irrésistible d’ancien modèle sur le retour, ancré dans le sol, puissant et d’une sûreté de soi en perpétuel combat avec sa fragilité indépassable. Ce rôle de maire de dessin animé, à la fois surpuissant et incapable de comprendre son entourage, sur-présent et fantomatique, habité et vide est ce qu’un acteur français a campé de mieux depuis des années.

    Comme son titre en fusion nouvelle de deux mots, Pacifiction crée un cinéma inédit devant nous en mêlant ce que l’on connait déjà. Il ne s’agit pas de simplement remanier des thèmes connus, mais de les transmuter par leurs différences et leurs points de rapprochement. On pourrait qualifier Pacifiction de rencontre entre le Weerasethekul psychédélique de Tropical Malady et le De Palma paranoïaque de Blow Out, mais ce serait affadir sa puissance novatrice et alchimique.

    Il y a une scène vers la fin du film qui réunit l’essence de cet entre-deux. Dans une boîte de nuit inquiétante, remplie de soldats à demi-nus prêts à faire exploser des torpilles nucléaires, leur chef est au comptoir, ivre. La musique y est lourde, puissante, angoissante, la lumière bleutée donne au tout une puissance de cauchemar dans une dernière heure ou la logique scénaristique a disparue pour laisser place une sensorialité pure. Sans prévenir le spectateur ou les personnages, la musique change, laissant place à une sortie de variété des années 50. Le colonel se met alors à danser seul, puissance éthérée par l’alcool, dans une parenthèse mi-comique mi-horrifique. Une minute plus tard, la musique s’arrête et le martèlement électronique reprend, sans plus de raison scénaristique ou métaphorique. Cette rupture choque, questionne, martèle, crispe ou perturbe, le film se rend alors autre à lui-même, dans une confusion poétique, créant des étincelles par son propre illogisme. Par la comparaison avec ce qui la précède et lui suit, cette séquence impose un malaise qu’elle n’aurait jamais pu amener seule tout comme elle renforce l’oppression sensorielle qui suit.

    Pacifiction est un film aussi maîtrisé qu’imprévisible, sa réalisation modèle ne puisant que plus de puissance dans la surprise perpétuelle de son déroulé. Quelque part entre l’artifice et le sauvage, entre le cinéma vérité et la (paci)fiction la plus opaque et écrite, entre le signe et son signifiant. En sublimant ainsi l’absurdité et la fausseté de l’image et en l’habitant par l’incarnation si forte de ses acteurs, Albert Serra lui redonne une mystique. C’est un film rare qui croit autant dans le médium cinéma que dans ses spectateurs, qui croit en lui comme en nous, qui croit que le cinéma n’est ni mort ni malade et cherche encore et encore à le réinventer. Pacifiction est à la fois miracle et sidération, créateur d'une nouvelle forme d’expression et de sensations que la salle de cinéma (et donc la vie) n’avait encore jamais porté.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    112 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Une proposition non dénuée de charme mais pas aussi passionnante que je l’aurai aimée.
    On pense à « lost in translation », un film sur l’ennui où on s’ennuyait ferme quand même!!
    Je m’attendais à un film foutraque et absurde mais plus vénéneux.
    On aime benoit magimel et il est parfait dans ce rôle de petit potentat qui semble s’engluer dans ce paradis en vase clos , shooté par l’ennui, la suffisance, la mauvaise conscience continentale.on aurait adoré que leos carax ou Abel Ferrara soit au manettes pour nous faire un vrai bad trip!
    Pas inintéressant mais il faut dire ce qui est! On s’y ennuie quand même beaucoup!!
    Casper2020
    Casper2020

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Je n'ai jamais rien vu de tel, ça paraîtra un peu long à certain mais le film imprime le cerveau comme rarement. Des moments d'un esthétisme impressionnant, magimel et les autres acteurs sont exceptionnels, l'histoire est totalement tripée (pas sûr qu'il y ait un scénario à la base), mais c'est à mon sens un film à ne louper sous aucun prétexte.
    RENEE D.
    RENEE D.

    11 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    J'ai apprécié la première heure ! puis j'ai attendu .....la fin !!! ...... c'était interminable !!
    Pourquoi financer un tel film ? 3h 40 d'"ambiance" sans qu'on comprenne trop ce qui se passe et les enjeux ! De quoi lasser un spectateur bienveillant au départ !
    defleppard
    defleppard

    314 abonnés 3 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Pacifiction film de deux heures quarante cinq. Des plans longs sur des instants sans grand intérêt et interminables. Deux étoiles et demie.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Porté par un Benoît Magimel absolument magistral dans son rôle de Haut-commissaire en Polynésie française, Pacifiction est un film incroyable, qui raconte avec une acuité folle et sans être jamais démonstratif quelque chose des territoires marginaux de notre république, mais aussi quelque chose de l’état du monde et des jeux d’influence ayant lieu à des milliers de kilomètres de la métropole, au beau milieu du Pacifique. Superbement mis en scène, nimbé de paysages à la fois sublimes et pleins de mystères, Pacifiction est aussi une fable féroce et souvent drôle sur la fragilité de l’action politique et l’illusion du pouvoir. Des seconds rôles tout à fait remarquables. Seul bémol : 45 minutes de trop sur un film d’une durée… de 2h45.
    Emile C.
    Emile C.

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Un film qui impose une temporalité lente pour nous promener dans les magnifiques paysages insulaires en suivant B. Magimel dans le rôle du représentant de l'Etat. Si l'on accepte d'entrer dans la démarche, les 2h45 passent vite. Une remarquable réussite.
    plucho
    plucho

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 décembre 2022
    Je suis vache, ça ne mérite pas 0,5, c'est super bien joué... Attention, chef d’œuvre ! Oui, mais je me suis fais chier pendant près de 3h quand même, et je suis sûr que j'ai du m'endormir, même si chaque scène est teeeeeeeeeeellement longue qu'on se réveille avant la fin. Bref, Magimel est super, là tout le monde est d'accord. Mais peut-être aurait-il été utile d'avoir un semblant de scénario ? Parce que là, c'est confus, et même si on devine le début du commencement un intrigue, on sent bien que ça ne va pas meubler plus de 5 minutes. Sinon, Tahiti c'est moche, à part SA vague (vachement trop longue quand même), mais je ne sais pas ce qu'on y fume, ça a l'air super fort. L'avantage, c'est qu'il ne va pas passer bien longtemps, à part dans des cinémas d'art et essai pas cher, prévoyez un bon resto après et vous n'aurez pas perdu la soirée ! La bise ;-)
    piat dominique
    piat dominique

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    La bande annonce de ce film m'a tout de suite intéressée.
    Après, en voyant la durée totale, presque trois heures, et les critiques négatives de certains spectateurs, cela m'a refroidie.
    J'ai quand même voulu tenter l'expérience et je suis contente de l'avoir fait.
    Ce film m'a beaucoup plu.
    L'acteur principal est remarquable dans ce rôle et surtout j'ai énormément apprécié l'ambiance envoûtante du film.
    Dès le début, j'ai été embarquée et captivée par le récit.
    Aucun ennui malgré la longueur.
    Il y a du suspense, du mystère et certaines scènes sont même assez drôles.
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