Mon compte
    Pacifiction - Tourment sur les îles
    Note moyenne
    2,7
    1204 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pacifiction - Tourment sur les îles ?

    184 critiques spectateurs

    5
    28 critiques
    4
    28 critiques
    3
    16 critiques
    2
    26 critiques
    1
    45 critiques
    0
    41 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Mes plus anciens lecteurs savent la force de mon ressentiment envers Albert Serra, depuis une séance calamiteuse du Chant des oiseaux, durant laquelle j'ai cru mourir d'ennui.
    Mais n'étant pas enferré dans mes certitudes, et immergé que j'étais dans l'atmosphère émoliente d'un dernier jour à Cannes, j'ai décidé de me farcir Pacifiction en rattrapage, le dernier jour du Festival 2022.
    Mal m'en a pris : j'ai revécu les mêmes sentiments qui m'avaient assailli lors de ma première expérience avec Serra. L'impression constante que le réalisateur joue avec mes nerfs, qu'il se moque complètement de mon plaisir et qu'il n'est conduit que par les errances de son imagination souffreteuse.
    C'est peu dire que le film peine à remplir les 2h45 qu'il vole à la vie de ses spectateurs. Chaque plan pourrait durer 2 fois moins, 10 fois moins, ou pourquoi pas 10 fois plus que sa durée actuelle : cela ne changerait rien à ce que le film raconte, ou plutôt ne raconte pas.
    Car en réalité l'oeuvre de Serra est probablement plus proche de l'art contemporain que du cinéma. La narration y est inexistante, et le peu d'intérêt qu'on trouve à suivre les indigentes pérégrinations de Magimel réside dans une atmosphère qu'on pourra qualifier de psychédélisme éthéré, ou de spleen queer tropico-kitsch, façon Mandico sous léxomyl.
    Dans ce brouet arty sans queue ni tête, on ne sait pas dire ce qui est le plus terrible : la banalité éculée d'un fantasme politique de pacotille, l'esthétique de brochure publicitaire, l'ambiance mal digérée de film d'espionnage ou les effluves malsaines d'un néo-colonialisme dont le deuxième degré n'est pas avéré.
    A éviter.
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Premier long-métrage contemporain d'Albert Serra, Pacifiction ne fera évidemment pas l'unanimité après du public, s'étirant sur près de 3 heures, avec l'impression qu'il aurait pu en faire le double sans que cela change quoique ce soit, alors que resserré sur 90 minutes, il aurait peut-être réussi à envoûter un plus large auditoire (cet avis est strictement personnel). Au bout d'un certain moment, si l'on n'est pas sensible plus que cela à la "magie" de la mise en scène du cinéaste espagnol, il est inévitable de céder à un ennui poli (nésie), en dépit de quelques fulgurances et de passages assortis d'une ironie et d'un humour bienvenus. Il est attachant, pourtant, ce représentant ultramarin de la France, bien introduit dans la population locale et très à l'aise dans le relationnel avec des individus plus ou moins douteux (Tahiti louche ?). Et Benoît Magimel est impérial de bout en bout, dominant largement une distribution dans laquelle on peut se demander quel est l'intérêt d'avoir fait appel à Sergi Lopez pour ne rien à avoir à lui faire jouer. Les pérégrinations de ce Haut-Commissaire de la République, qui enquête sur une éventuelle reprise des essais nucléaires dans la région, ressemblent d'une certaine façon à celles du personnage de consul de France, imaginé dans une série de romans par Jean-Christophe Rufin. A ceci près que les livres de ce dernier n'ont de seule prétention que celle d'amuser, sans jouer au grand auteur.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Il est bien normal que Pacifiction clive à ce point les avis sur ce site. La durée du film, son rythme, la ténuité de son récit, l'anachronisme de son thème (des essais nucléaires en 2022) lui attirent les foudres, sans doute légitimes, des spectateurs allergiques à ce type d'expériences. Pour compenser, la production ou le distributeur fait écrire des fausses critiques (probablement) avec 5 étoiles à la clé. On ne peut que recommander de bien se renseigner avant de payer sa place et d'entrer dans la salle, car oui, il s'agit d'une expérience de cinéma aussi exigeante qu'un Apichatpong Weerasethacul, un Andreï Tarkovski, un Bela Tarr. Certains souffriront... et c'est bien désagréable de se sentir piégé dans une salle de cinéma face à un film qui ne plaît pas.
    Mais bon, pour ceux qui aiment Apichatpong Weerasethacul, Andreï Tarkovski ou Bela Tarr, Pacifiction est une expérience rare et profonde. Rare car il sera peut-être le plus grand film montrant la Polynésie française et ses ambiances si particulières. Lors des avant-premières, Albert Serra raconte comment le tournage sur place a donné lieu à toute une exploration de l'archipel, quitte à ajouter des scènes absolument pas prévues dans le scénario initial, telle la scène de surf, très impressionnante. Profonde car, même s'il s'en défend, Albert Serra réalise un film éminemment politique, et politique comme rarement. En suivant un représentant local de l'État qui cherche à la fois à satisfaire les intérêts de ses interlocuteurs et à répondre aux attentes de la population, le cinéaste affronte les deux aspects de la politique comme pratique politicienne (stratégie, arrangements, combines, etc.) et comme recherche du bien pour la cité. Le personnage joué par Benoît Magimel dialogue avec tous, circule partout : les hôtels, les boîtes de nuit, les compétitions sportives, les bases de l'armée, les villes, les campagnes, diverses îles, etc. comme pour dire que la politique et le politique innervent toute la société. Et cette figure locale se retrouve confronter à des enjeux géo-politiques internationaux, portant le politique à une autre échelle et montrant comment dans notre monde actuel, les grandes puissances s'affrontent partout, jusqu'au fin-fond de l'océan pacifique.
    En cela, Pacifiction restera sans doute comme un témoignage monumental du monde comme il va en 2020-2022. Monumental car la forme choisie l'est. La mise en scène, ample, décrit les paysages polynésiens, au travers d'un trajet en avion ou d'une compétition de surf dont les rouleaux furent parmi les plus puissants de la décennie. Elle traque aussi les ambiances des hôtels actifs ou abandonnés, des bars, des résidences de commis de l'État, des soirées graveleuses, en des jeux de couleurs et de lumière presque iréels. Monumental aussi par le mystère qui entoure certaines scènes, comme ce dialogue avec des Tahitiens dont la moitié seulement est traduite en un protocole complètement incohérent (et assumé comme tel) et spoiler: comme la fin aux propos tout aussi énigmatiques
    . Benoît Magimel participe de cette étrangeté en un jeu décalé qui, comme l'explique le cinéaste lors des avant-premières, tient au fait qu'il ne disposait pas vraiment d'un scénario, ne savait rien du sens des scènes, était dirigé phrase après phrase par des directives évanescentes qu'on lui soufflait via une oreillette. Ici, on est clairement dans le registre de l'art contemporain ou du théâtre contemporain, pas si fréquents en salles grand public. Accompagné de seconds rôles parfaitement castés, Magimel signe là l'une de ses plus grandes performances, en une seconde partie de carrière toujours aussi convaincante.

    Bref, il est normal, légitime et attendu qu'un tel opus cinématographique heurte les attentes de spectateurs loin d'un tel cinéma. Pour d'autres, ce film est la preuve vivante que le cinéma le plus ambitieux, le plus exigeant n'a pas disparu et que l'art sert aussi à traduire, en des formes parfois ouvertes et énigmatiques, l'état du monde.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Le nouveau film signé Albert Serra est encore une proposition étonnante. Un film de 2H45 porté par Benoît Magimel. La durée peut repousser et les craintes sont confirmées au fil du film. Il ne se passe littéralement rien. 2H45 de rien, de vide, d’ennui intersidéral. On ne retient donc de ce film que d’avoir perdu presque trois heures. Et de penser à éviter le prochain film de ce réalisateur habitué aux réalisations désagréables…
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Des dialogues interminables et inintéressants
    Des monologue interminables et inintéressants
    Des silences interminables et inintéressants (y compris 15 minutes en fin de film)
    Un argument captieux (un essai nucléaire en 2025)
    non, on ne s'ennuie pas à Tahiti, peuplé de rérés (si l'on en croit le film)
    C'est dans ce film que l'on s'ennuie
    Yves G.
    Yves G.

    1 288 abonnés 3 295 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Le haut-commissaire en Polynésie française, M. De Roller (Benoît Magimel) sillonne Tahiti et les îles avoisinantes à la rencontre de la population pour faire le clair sur une rumeur persistante : la reprise imminente des essais nucléaires.

    Albert Serra est un réalisateur inclassable du cinéma européen. Ses précédents films, dont l’affèterie revendiquée m’avait rebuté ("La Mort de Louis XIV", "Liberté") emprunté leurs sujets à l’histoire et se déroulaient en Europe. Changement radical avec ce tournage en Polynésie française et cette histoire censée se dérouler de nos jours.

    Le cinéma n’a pas souvent filmé la Polynésie française, depuis "Les Révoltés du Bounty" qui a laissé sur place Marlon Brando qui y prit femme et y acheta un atoll. De mémoire, je ne pourrais guère citer que "Gauguin", tourné aux Marquises sur les lieux mêmes des dernières années du peintre de Pont-Aven, dans un décor plus vénéneux que paradisiaque.
    "Pacifiction" présente l’immense attrait de donner à voir des paysages magnifiques : l’île de Moorea telle qu’on la voit depuis les quais de Papeete, les rouleaux intimidants de Teahupoo qui attirent les surfeurs du monde entier (et où les épreuves de surf de Paris2024 seront curieusement délocalisées). Mais c’est bien là, de mon point de vue, le seul attrait d’un film qui m’a laissé sur le bord du chemin.

    Pourtant, Jacques Mandelbaum du "Monde" le tient pour un chef d’oeuvre et déjà deux de mes amies de la blogosphère, qui comme moi s’y sont ruées dès sa sortie, ne tarissent pas d’éloges. Ils n’ont pas tort de vanter la composition de Benoît Magimel et de souligner combien l’atmosphère du film est envoutante.

    Pour me laisser envouter, encore aurait-il fallu que je me laisse embarquer. Ce ne fut pas possible. La faute à mon rationalisme à deux sous et mon besoin d’un minimum crédibilité.

    Qu’Albert Serra ait voulu écrire une satire du pouvoir – à supposer que ce fut son objectif ce dont rien ne permet d’être certain – il en avait le droit. Qu’il ait voulu pour ce faire donner le rôle principal de "Pacifiction" au représentant de l’Etat en Polynésie française – qui, dans cette collectivité d’outre-mer, porte le titre de haut-commissaire alors qu’il porte celui de préfet dans les cent-un départements de métropole et d’outre-mer – pourquoi pas ? Mais cela suppose au minimum que le personnage interprété par Benoît Magimel de rentrer dans le costume sinon dans l’uniforme préfectoral.

    J’ose à peine imaginer l’effarement de l’actuel haut-commissaire à Papeete, ou de son prédécesseur que j’ai eu la chance de connaître, ainsi que de tous les sous-préfets qui l’entourent devant ce film ! Comment imaginer qu’un préfet traîne dans une Mercedes aux plaques rouges en costume blanc de souteneur marseillais dans des boites de nuit interlope au bras d’un Mahu ? L’agenda d’un préfet est surchargé. Il passe la plupart de ses journées en réunion à son bureau et se déplace dans son département selon un protocole millimétré, avec plusieurs collaborateurs et les autres services de l’Etat. Il n’a pas le temps ni la liberté de traîner dans les bars louches. Comment oser lui faire tenir devant des élus locaux sur le ministre et sur le Président les propos qu’on met dans sa bouche ? Comment penser un seul instant qu’il ne soit pas au courant d’un éventuel, et abracadabrantesque, projet de reprise des essais nucléaires qu’un amiral – qui porte la casquette et les galons d’un capitaine de vaisseau – lui cacherait à partir d’un sous-marin mystérieusement caché au large ?

    On me dira que j’ergote. On aura peut-être raison. J’aurais dû lâcher prise, ne pas m’arrêter à ses détails administratifs pour me laisser envouter. Il l’aurait fallu pour supporter ce film obèse de près de trois heures qui aurait pu durer le double ou la moitié sans que rien ne change dans l’ersatz d’histoire qu’il esquisse.
    Jolatruite
    Jolatruite

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Attention pour profiter au maximum de ce film il est conseillé de prendre avec soi des mots croisés, des sudokus ou du matériel de tricot.
    Ceci dit, le mieux reste tout simplement de ne pas aller le voir, c'est long, c'est lent, c'est chiant. Hormis le côté esthétique du film le reste est sans intérêt.
    Joce2012
    Joce2012

    175 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Film sans aucun intérêt, il ne se passe rien, plans de cinéma qui ne se suivent pas, heureusement de belles photos de Tahiti, des longueurs à n’en plus finir, à éviter
    Allo Ciné
    Allo Ciné

    9 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2022
    Que dire, les mots me manquent. Après cette séance je suis resté sans pouvoir rien dire et il m'a fallu quelques heures pour parvenir à m'exprimer sur ce film. Je salue l'audace qu'a eu monsieur Serra pour présenter en toute impunité au public 2h45 de cette vaste blague qu'est Pacifiction. Alors que l'histoire (si tant est qu'il y en ait une) semblait prometteuse, j'ai pu assister à presque 3h de vide. Il est très difficile même d'écrire dessus vu le manque de contenu phénoménal qu'il y a. Je suis resté dans la salle par respect mais je n'ai jamais autant eu envie de m'endormir devant un film pour que le temps passe plus vite. Les quelques scènes de la fin se passant en mer plutôt sympathiques ne nous tromperont pas : les 2h30 qui précèdent sont une catastrophe absolue. Alors je mets 1 étoile, non par car j'ai apprécié, mais parce que je pense tout de même à Benoît Magimel qui fait mine de rien un bon personnage quand il joue, et surtout au chef opérateur qui semble être le seul à avoir fait son boulot, qui est remarquable par ailleurs. Après avoir vu ça, on se demande ce qu'a fumé monsieur Frémaux. Quel dommage
    Cool_92
    Cool_92

    243 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2023
    Un film réalisé sous amphétamines. Si long (2h40) pour dire si peu. Du pur cinéma d'auteur, le film est d'une beauté visuelle indéniable mais malgré l'interprétation de Magimel, les longs silences, les longs plans, les discours plats n'apportent rien.
    C'est extrêmement long, répétitif et barbant, cela tient même de la souffrance vers la fin.
    Le film est très souvent gênant : tous ces personnages en discothèque accompagné de transsexuels tahitiens tout au long du film tient de l'absurde. La danse de l'amiral à la fin est l'apogée de ce grand n'importe quoi. Passez votre chemin, il faut être sous acides pour comprendre où le réalisateur veut en venir.
    Thierry B.
    Thierry B.

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Rarement un film aussi long aura été aussi ennuyeux. Le scénario semble totalement absent, même le lieu de tournage n'est pas mis en valeur, le paradis Tahitien est ici montré pratiquement tout le temps sous la pluie... l'ambiance est glauque et confine au ridicule avec des plans hyper longs . Évidemment Benoît Magimel reste un très bon acteur mais on se demande comment il a pu accepter de faire ce navet. Sergi Lopez ne dit presque rien, on filme son regard plusieurs fois... On voit beaucoup la Mercedes blanche de fonction de Magimel, une bonne pub pour la marque. Bref, presque 3 heures à chercher du sens et l'ennui est profond, à éviter!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    La promesse de voir un thriller en Polynésie n'est qu'un gros et treeees long mensonge. Magimel joue bien mais complètement desservi par une intrigue nullisime. Circulez il n'y a rien à voir !
    Hervé L
    Hervé L

    61 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Un film ou tout le monde s'ennuie un scénario sans queue ni tête ou l'on voit un commissaire de la république paranoïaque faire courir des rumeurs et enquêter seul et un amiral idiot danser bêtement en boîte de nuit et clamer qu'il va lancer ses bombes nucléaires. Les acteurs sont nuls et seuls la musique et les paysages sont intéressants
    Ethan HERZ -- DE PRATO
    Ethan HERZ -- DE PRATO

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    J'ai eu l'occasion de voir ce film au festival de Cannes et je vous le déconseille vraiment sauf si vous avez un coussin pour dormir.
    L'idée du film est bonne mais malheureusement très mal représenté.
    De plus je trouve qu'il y a beaucoup de scène qui sont présente pour combler un vide scénaristique et d'autre qui n'ont pas de réel sens dans ce film
    En bref si vous vous ennuyer vraiment et que vous souhaitez dormir pendant la séance je vous le conseille
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    293 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Certains films posent un véritable cas de conscience cinéphile.
    « Pacifiction : Tourment sur les Îles » du réalisateur Cannois-compatible Albert Serra en est un parfait exemple.
    D’une beauté formelle évidente (il a reçu les plus beaux éloges de la presse dite pointue), il témoigne du talent d’un faiseur d’images. Cadrage, photographie, travelling sont parfois renversants mais….parce qu’il y a un mais…un scénario indigne* bourré de cliché (j’ai compris le titre « Pacifiction » comme un demi aveu du manque de crédibilité de l’histoire) et surtout une direction d’acteur qui part en roue libre.
    La plupart des acteurs polynésiens sont amateurs et même si parfois le charme opère à l’écran, à d’autres moments on aurait envie de souffler à l’oreille du réalisateur que trop d’amateurisme nuit au spectateur. Quant à Benoît Magimel j’ai eu l’impression qu’il carburait à la méthadone tout du long.
    Au final une version muette du film m’aurait probablement convenue même si 2h45 m’a semblé une éternité.
    Et vous qu’en avez-vous pensé ?
    *Sur l'île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller, représentant de l'État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d'une population locale d'où la colère peut émerger à tout moment. D'autant plus qu'une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la présence annoncerait une reprise des essais nucléaires français.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top