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    Pacifiction - Tourment sur les îles
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    185 critiques spectateurs

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    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2022
    En fait, dès le début, on a l'impression de voir un documentaire creux au possible mais non ... il s'agit bien d'un "film " de 2h45 en plus ! mais alors, linéaire, ennuyeux au possible où il ne se passe absolument rien, aves des invraisemblances comme l'amiral qui est tout le temps ivre en public et de nombreuses scènes hyper longues absolument vides de sens souvent accompagnées d'une musique nullissime, comme par exemple la scène nous montrant la DJ aux commandes dans la boîte tenue par Sergi Lopez .... Même Magimel ne réussit pas à stopper la fuite de nombreux spectateurs en cours de séance à laquelle je me suis accrochée pendant les 2h45 pour, comme on dit, voir comment cela finit, mais bon.... ne faites pas comme moi EVITEZ !!
    Matt
    Matt

    2 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2023
    holala quel purge ennui abyssal malgre la prestation de benoit magimel que j adore
    le seul interet du film ce sont les séquences filmées de surf a teehupoo
    le reste a fuir gagné 3 h de votre vie en évitant ce navet
    cinono1
    cinono1

    259 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2023
    Les qualités du film sont immenses, la photographie magnifie la beauté initiale des lieux, la sensation que les choses arrivent en temps réel, que le réalisateur a une vision profonde d'un monde et d'une organisation qu'il dépeint tantot par un réalisme et un sens du détail , tantot par des métaphores. Enfin l'interprétation de Benoît Magimel en haut fonctionnaire dans un mélange de suavité et d'inquiétude touche au grand art. On peut ergoter sur la longueur du film, le peu de rebondissements narratifs et quelques passages étranges mais ce film sur la fin d'un monde, et même s'il est parfois difficile et a divisé, est incroyablement riche et mérite bien les éloges qu'il a reçu
    S5Clem
    S5Clem

    67 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2023
    Une véritable masterclass, incomparable à quoi que ce soit d'autre. Un film/docu sur le micmac des colonies françaises et de ses autorités représentantes qui ne plaira clairement pas à tout le monde. Reste uniquement les 10/20% d'audimat qui cherche quelque chose de particulier à vivre en tant que réelle expérience cinématographique. Et c'est ici toute la réussite de ce film. Dans son naturel, ses hésitations, sa lenteur et ses improvisations, il nous transporte dans cette réalité des magouilles politico-judiciaires et ses jeux de faux-semblants outre-Atlantique. Toutes ces belles colonies qui servent encore à assouvir sous drapeau Bleu-Blanc-Rouge les plus bas instincts de nos hauts dignitaires brocardés spoiler: (ici le test d'armes atomiques à proximité des populations malgré les retombés radioactives, cancers et autres problèmes qui y sont liés).
    Une fin aussi inéluctable que la réalité du système qui nous entoure. Magistralement orchestré, excellement réalisé, et sublimement interprété. D'une extrême subtilité, franchement une partition superbement maîtrisé
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2023
    On sent dès le début que ça prend une tournure descriptive et assez lente de ces terres lointaines... cela ne fait que de confirmer sur la longueur étonnante de ce film où il ne se passe strictement rien, Magimel tiendra la longueur mais ne compensera pas la visite de ses îles de Polynésie. Merci pour la visite, on y découvre également ses habitants, merci seulement si on oublie qu il existe un scénario ... on peut également oublier ce réalisateur assez expérimental surtout contre un ticket de cinéma ; il n en vaut pas le détour sur grand écran.
    Djifunk
    Djifunk

    26 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Un film complètement pas construit a été ma prière impression. Les scènes se succèdent sans réel lien et les personnages apparaissent comme ils disparaissent. Certes Benoît Magimel est convaincant dans ce rôle de haut commissaire mais il ne peut supporter 2h40 de quasi improvisation scénaristique avec une intrigue à peine exploitée d' essais nucléaires. Les images sont belles mais se répètent. Bref un film largement évitable.
    D Vives
    D Vives

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Ennuyeux. Pas d'action. Très long. Jeu narcissique des acteurs. Cela ressemble à un documentaire. Les côtés intéressants sont noyés dans la durée du film (2h45).
    BERNARD GOLDBERG
    BERNARD GOLDBERG

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Magnifique film. Belle mise en scène, Magimel formidable ainsi que les autres acteurs et ceci dans un paysage à couper le souffle.
    JB D
    JB D

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2023
    Une caméra glisse lentement dans le couchant rose de la Polynésie, en un long travelling sur des containers internationaux. Cette fabuleuse entrée en matière est déjà engourdie d’un rythme de tropiques ensorcelantes, comme si l’image s’abandonnait dans le plaisir de la couleur. Beaucoup à dire sur « Pacifiction », sans trop savoir comment ; peut-être par les couleurs justement, par la lumière. Etrange rencontre de l’île, de la colonie, de la langue, avec un cinéaste européen qui n’a eu de cesse de filmer des états transitoires, entre l’extase et la catatonie. Serra est le filmeur de ce qui s’apprête à mourir, ou à s’évanouir. Ode à la fin de quelque chose, la ballade dans la pampa d’un Don Quichotte réinventé dans « Honor de cavalleria » (son premier film, et certainement l’un des plus beaux du cinéma européen des années 2000), attestait déjà d’un regard éclatant et d’une attention à la matière, au transport des images. Tourné dans un numérique archaïque repassé sur pellicule, « Honor de cavalleria » était cette sorte de rêve de cinéma fait de silence, d’éternelles marches dans les blés, d’assoupissements. Et puis la langue surgissait soudain au bout d’une heure, comme une fonction primitive.

    Cette insouciance à l’oeuvre s’est noircie avec plusieurs films radicaux et plus ou moins aimables ; et « Pacifiction » offre enfin un retour vers les vertiges de l’image, vers la mollesse, la lenteur, l’engourdissement, dont il semble faire l’éloge. Ce qui flamboie dans le plan, ce sont les pièges de la carte postale (ce roman-photo de l’exotisme colonial), les couchers de soleil, le plaisir que l’on ne peut réfréner à tomber dans le cliché, car ce bonheur-là est inévitable : il est une matière naturelle, propagée, environnante. Serra, en alchimiste inspiré, n’en a pas peur. Il s’en sert pour peindre un tableau qui ne cherche pas Gauguin mais tout un mythe sur les planqués de la République, déambulant en roue libre dans les sortilèges des Terres lointaines : en ça le film prend le parti magnifique d’une secrète comédie, d’un cinéma muté outre-mer. Serra créé pour cela un personnage inoubliable, un fantoche divaguant dans le rose et le vert, et lui met en bouche la langue si familière et secrète des gens d’importance. En Haut-Commissaire de la République, Magimel campe une figure invisible au cinéma, à laquelle on dédie enfin le parler : parler mécanique, fait d’arrangements, de courbettes et de flagornerie - une langue qui brasse de l’air, ne disant rien tout en se faisant parfaitement comprendre. Langue belle et triste car elle a contaminé l’île, et ce faisant la langue des hommes, originelle.

    Et pourtant qu’est-ce donc qui nous fait suivre et comprendre, derrière la mascarade, ce personnage de mauvais roman de gare? Qu’est-ce donc qui hypnotise et rend à la langue diplomatique une beauté sauvage, la sonorité presque lumineuse d’un psaume? C’est une langue explorée comme un terrain fictionnel, tout en décalage. Là est la fiction du titre, qui ne ment pas sur son aspect ludique. Mais ce qu’il y a de drôle ici est un rire du « malgré soi », une sorte d’accident ; on se prête à sourire ou à rire face à ce personnage qui échappe aux définitions, parce que nous ne serons jamais lui. C’est en ça un pur personnage de cinéma : il est d’un réel qui n’existe pas, et on ne peut rien projeter en lui, sur lui. Il n’est ni bon ni mal, et sa fonction politique n’a aucune emprise sur les relations entre les hommes, les femmes, et surtout Shana, travestie d’une beauté sculpturale de laquelle il s’entoure comme une alliée platonique - ou bien n’est-elle que son reflet dans l’eau.

    La langue comme outil de communication qui permet de rester en équilibre au-dessus du vide : derrière la grotesque pantomime d’un pouvoir de petit veilleur, se cache l’ombre d’un homme, sa solitude, son besoin de rester éveillé. La sieste est un poison fatal pour l’homme seul. Le sens du parler est déconnecté du réel mais nous l’entendons, comme rarement au cinéma ; beauté du vocable, des façons de dire et de se mouvoir avec les mots, et quelque part, réalité de la langue parce qu’elle est enfin entendue en tant que sujet. La solitude, bien sûr, est le thème qui donne au discours une force si particulière, et au film tout son mystère et son enveloppe de fin du monde - le prétexte paranoïaque d’une possible reprise des essais nucléaires sur l’archipel donnant au récit le contrechamp invisible d’une terreur historique et d’un éternel retour au chaos.

    « Pacifiction » s’offre comme une machine à fantasmes, un miroir aux alouettes jetant des flammes intermittentes ; on se perd à aimer ce personnage impossible que l’on croirait sorti d’un dessin moqueur. Les images du chef opérateur Artur Tort se donnent comme des quêtes d’absolus noyées dans la torpeur d’un alcool à la pause méridienne. Le film a cette beauté secrète des mondes lointains, antiques, témoin désespéré d’un paradis perdu, d’une Nature fourvoyée par la mécanique des hommes. Mais au milieu vit une utopie, qui est la poésie du regard. Le rhum et la sueur ne sont plus qu’un, et le vertige de l’alcool/de l’image une seule et même idée. La longue nuit qui s’impose petit à petit permet de refermer le monde sur ses personnages, pris dans l’hallucination collective d’une éternité tropicale, ahurissante. Génial plan final où, partant du hors-bord en mer, la caméra glisse sur le remou rapide de l’eau, qu’une lampe de signalisation éclaire d’un rouge cru. D’un coup, on croirait voir le Styx s’ouvrir vers les enfers. Coup de génie, le nouveau film d’Albert Serra rappelle que le cinéma est définitivement une affaire de (tristes) tropiques.
    ffred
    ffred

    1 514 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2023
    D’Albert Serra j’avais adoré La mort de Louis XIV. Pacification, tourment sur les îles en est bien loin mais les deux films ont quelques points communs. Une lenteur assumée, une ambiance, une fascination. La mise en scène est magnifique, le scénario on ne peut plus mystérieux. Les deux alliés nous offrent quelque chose d’envoutant, de surréaliste et de poétique. A tel point que j’ai pensé parfois à du David Lynch. Tous les personnages sont énigmatiques. Du haut-commissaire de la république, Benoît Magimel magistral, au tenancier du bar glauque du coin, Sergi Lopez, toujours impeccable, en passant par une jeune femme, Pahoa Mahagafanau, dont on ne comprend jamais vraiment qu’elle est sa place dans cette histoire. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment d’intrigue. Le récit s’étire mollement dans un environnement aussi moite que nébuleux, sur fond d’espionnage des grandes puissances et de reprise des essais nucléaires. Il ne faut pas essayer de trop comprendre et juste se laisser porter. Techniquement, c’est superbe. Les images sont magnifiques et un soin particulier a été apporté au son. On en ressort aussi hypnotisé que séduit et envouté. Le réalisateur espagnol nous gratifie une fois de plus d’un film difficile d’accès, de ceux qui se méritent. J’ai donc adoré et n’ai pas vu passé les 2h45 vues d’une seule traite. Une expérience sensuelle et sensorielle qui en fait l’un des meilleurs films de l’an passé. Superbe et fascinant.
    Audrey L
    Audrey L

    561 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2023
    Belle-île-en-Meeeer, Marie-Galaaaante... Albert Serra usurpe la violence légendaire de Laurent Voulzy pour célébrer le rythme des îles, les coutumes locales, la lutte incessante contre la colonisation moderne (le marchandage des ressources). A ceci près que, comme nous depuis toujours, Albert entend "c'est lourd, c'est lent" au lieu de "Seymour, Ceylan", il a donc mis en pratique. Oui, c'est ultra mou du genou, et très long. Concrètement le bonhomme est capable de vous laisser regarder les vagues qui font des roulis, Magimel pensif qui regarde au dehors, une scène de boîte de nuit où on est mis sur le côté de la conversation (on n'entend que la musique assourdissante, alors on patiente pour savoir ce que les personnages se sont dits), une pluie qui tombe... On va et vient, mentalement, on pioche ce qu'on veut de ce long-métrage de 2h45, on fait parfois sa liste de course (dans les moments où on a lâché l'affaire), on raccroche soudainement sur une image qui nous a tapé dans l’œil (oh la belle photo, avec ce filtre de couleur ! Oh les beaux décors luxuriants !), on se passionne ponctuellement autant que Serra pour quelques coutumes des ilotiers (le dernier garçon de la famille qui devient traditionnellement "une dame", souvent destinée à une carrière dans l'accueil des touristes, on connaissait cela du côté de l'Océan Indien, on a appris grâce à Serra que la pratique est mondiale), bref on a le temps de faire son petit marché dans ce film qui sait pertinemment que sa durée vous forcera à choisir vos moments d'attention, et s'en moque un peu. Magimel, en sosie français du Johnny Depp actuel (Jaunie Dèpe), s'incruste parfaitement dans le paysage, nous fait ressentir toute l'acculturation que voudrait produire son personnage, mais finalement tout ce que ces îles lui apportent en retour, un peu contre son gré. Un rôle à sa hauteur, qu'il transcende comme à son habitude, et qui nous a persuadé d'emblée qu'il lui vaudrait encore un César (le troisième, mais quand on est bon...). La photo se sait belle, entre ces décors qui invitent au voyage et ces filtres de couleurs pétardes qui nous tirent justement du songe, la musique accompagne doucement l'ensemble, et on ne ressort pas vraiment fatigué par la durée de l’œuvre... Car Pacifiction accepte qu'on divague, qu'on vogue nonchalamment sur son scénario comme une barque qu'on aurait oublié d'attacher...
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2023
    Albert Serra livre avec "Pacifiction" un film hypnotique, véritable ovni cinématographique, long de près de 3 heures pour évoquer la reprise des essais nucléaires français dans une ile du Pacifique. Près de 3 heurs pour finalement évoquer le sujet peut-être e n30 minutes, les meilleures du film. Le reste ne semble que gratuit et inutile même si la photographie est vraiment magnifique, loin des clichés touristiques de l'Ile. Et puis, il y a dans le rôle d'un diplomate hors norme un Benoit Magimel incroyablement inspiré et incroyablement présent. Vêtu d'un costume blanc, il traverse le film comme un fantôme et dégage in charisme que l'on voit rarement sur grand écran. Ne le nions pas, c'est surtout pour lui que l'on reste jusqu'au bout de ce film très étonnant mais surtout trop long.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    35 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    C’est très long (2 heures et 45 minutes), et on voit (on sent) le temps s’écouler lentement dans cette Polynésie pluvieuse et sombre.
    On se croit parfois dans un tableau de Gauguin, par la beauté des jeunes hommes, jeunes femmes et non binaires qui traversent l’écran.
    C’est un mélange désenchanté de politique, de décadence, de musique, de danse, d’ambiance glauque, de Marine nationale en virée nocturne et de mégalomanie nucléaire.
    Je suis contente d’avoir vu ce film, qui est un vrai film de cinéma, avec un Benoît Magimel en haut-commissaire de la république en Polynésie française parfaitement crédible et déroutant, mais je ne suis pas certaine de le recommander.
    Antoine
    Antoine

    25 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Idée qui aurait pu être originale, réalisation léchée mais écriture du scénario, des personnages sans substance et dialogues d'un convenu désespérant.
    Patricia D.
    Patricia D.

    65 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    De Roller, interprété par Benoît Magimel, est Haut-Commissaire de la République à Tahiti. Pendant près de trois heures, le film s'étire sur de magnifiques paysages et il ne se passe rien, juste une rumeur de reprise d'essais nucléaires. Et le film est captivant.
    On suit De Roller toujours très à l'aise, avec les populations locales ou un amiral de la marine française, en extérieur ou en discothèque. Benoît Magimel est de toutes les séquences, grandiose et inquiétant, animal et évident, puissant et sensible.
    Ce film est un bijou baroque.
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