Derniers Avis sur Maternal

C'est un joli film mais qui se rapproche plus d'un documentaire. Je me suis ennuyée malheureusement. Je trouve que les personnages n'ont pas du tout évolué au cours du film, c'est dommage.

J'ai immédiatement été happée par cet entrelacs de liens et de sentiments maternels et ne me suis jamais ennuyée... une très belle histoire, simple, émouvante, avec des actrices pleines de grâce ...!

Sœur Paola arrive d’Italie pour achever son noviciat dans une communauté de religieuses italiennes à Buenos-Aires (Argentine) qui hébergent des mères célibataires et éduquent leurs enfants. Elle va côtoyer Luciana (blonde, en rébellion continuelle, mère de Nina, 3 ans, spoiler: qu’elle délaisse au profit de son père
) et Fatima (brune, mère de Michael et enceinte). Un moyen métrage (le film dure 1h39) ou un documentaire [comme le film philippin « Baby factory » (2011) d’Eduardo W. Roy Jr et Almon L. Derla] auraient suffi car le film est trop long, lent, soporifique par moment, avec un scénario convenu, avec peu d’enjeu dramatique et dont la fin est prévisible. Le passé de Fatima et Luciana n’est pas développé ainsi que celui de Paola d’où un regard extérieur, distancié du spectateur.

Plongée dans l’intimité d’un foyer pour filles-mères tenu par des religieuses en Argentine. Une chronique sensible qui flirte un peu trop avec le documentaire, et manque d’intensité dramatique.

Ce film est magnifiquement interprété. Il nous montre ce qu'est le véritable amour. Les actrices sont belles et surprenantes par leur finesse de jeu. J'ai adoré !

Maura Delpero nous emmène dans un foyer de jeunes femmes enceintes géré par des Soeurs. Le film met du temps à prendre son envol, la première partie se contentant de retranscrire la vie et les tensions entre ces femmes (adolescentes pour certaines). Heureusement, cette oeuvre prend une tout autre tournure lorsque Paola (en fin de formation pour être Soeur) va poser la question au spectateur de savoir où se situe la limite à ne pas franchir dans la relation avec un enfant délaissé. Un film ordinaire qui va prendre une tournure inattendue. A voir.

Que c'est longuet, lancinant, le film ressasse ,se traîne et on reste sur sa faim. Autrement beau jeu d'acteurs, images sensibles, personnages ajustés, tout est juste.

On se croirait en 1960… mais cela se passe dans l’Argentine d’aujourd’hui où l’avortement reste interdit. Et c’est bien la première force de ce film, ouvrir nos yeux sur un sujet qui nous semble éloigné. Un sujet profond, douloureux, humain.
Les trois jeunes femmes sont remarquables dans leurs rôles respectifs et donnent beaucoup de vérité au film.
Le montage est assez réussi, il parvient à ébranler nos interprétations et sentiments au fur et à mesure que l’histoire avance : Des sœurs apparemment rigides mais au fond réalistes et ouvertes... Une jeune Paola presque sainte mais non sans ambiguïté… Une mère bien trop jeune pour être maman, encore adolescente au fond… mais qui saura affirmer sa maternité le moment venu. On pourrait en ajouter encore !

Très beau film sur le thème des rapports entre le maternel et le religieux, qui évite à fois le sentimentalisme et l'écueil du métrage à thèse. Une merveille d'epure et se sensibilité.

Pas mal ce film argentin - italien. On montre le contraste entre la vie des bonne sœurs et la vie des mère célibataire en difficulté, un film plutôt tendre et bienveillant.

La maternité...ou plutôt l’instinct maternelle vu au travers de 3 jeunes femmes ....sans jugement de valeur , dans une Argentine de 2020 ....être modernisme et pauvreté....bien filmé et touchant....

Ai vu "Maternal" le premier film de la réalisatrice italienne Maura Delpero. Thème autour de la maternité très intéressant mais hélas le scénario aborde trop de sujets différents en peu de temps et donc à tendance à s'éparpiller empêchant le spectateur de s'attacher aux personnages. Paola une jeune Soeur italienne arrive dans un foyer catholique à Bueno Aires qui recueille de jeunes mères mineures, spoiler: elle va très vite développer un instinct maternel que n'éprouve pas du tout les adolescentes.
Maura Delpero a fait le choix de distribuer les rôles des religieuses à des actrices professionnelles et ceux des adolescentes à de vraies adolescentes rencontrées dans un vrai foyer du même genre, ce qui donne une belle énergie. Mais le montage trop binaire faisant évoluer les deux mondes soit en parallèle soit en stricte opposition donne une distance un peu chirurgicale avec le sujet... mais quel est exactement le sujet ? L'expérience spoiler: et les doutes
de Soeur Paola ? La vie du foyer ? La rivalité entre les deux mondes ? L'amitié entre Fatima et Luciana (deux adolescentes) ? Le scénario est très factuel et n'évolue jamais vraiment laissant les personnages dans leur cadre initial pour la plupart d'entre eux. Maura Delpero sait manier sa caméra et diriger ses actrices indéniablement. Un premier film prometteur mais qui ne laisse jamais son spectateur en empathie avec les personnages ce qui est très dommageable pour une telle thématique.

Un beau film - dense et réaliste sur la confrontation entre la maternité souffrante ou révoltée et la vocation religieuse en construction.

Paola, une jeune moniale italienne, arrive dans la banlieue de Buenos Aires pour travailler dans un foyer religieux qui accueille des adolescentes et leurs bébés. Parmi celles ci, Luciana et Fatima présentent deux profils bien différents. Luciana, volontiers rebelle, est dans le conflit permanent avec les bonnes sœurs. Fatima au contraire, plus introvertie, accepte sans s'en plaindre les règles du foyer.
Quand Luciana disparaît, laissant derrière elle sa petite fille de quatre ans, sœur Paola assure la garde de l'enfant et développe des sentiments très forts qui entrent en conflit avec sa vocation religieuse.

"Maternal" est le titre anglais choisi par les distributeurs français d'un film italien tourné en Argentine dont le titre espagnol original, "Hogar", désigne le foyer entre les quatre murs duquel ses personnages sont cloîtrés. Son action se déroule dans un pays dont on sait, si on a vu l'été dernier le documentaire "Femmes d'Argentine", qu'il n'autorise pas l'IVG et où, par conséquent, les filles-mères sont nombreuses, dans une situations sociale souvent fragile.

La jeune réalisatrice italienne avait enseigné dans de telles institutions. Son expérience lui a inspiré ce film qui flirte parfois avec le documentaire. Deux univers y sont confrontés : d'un côté celui des religieuses, toutes très âgées à l'exception de Paola, toutes d'une angélique patience dont on ne sait si elle résulte de leur immense bonté intérieure ou de leur lassitude éprouvée face à l'ingratitude du monde. De l'autre côté, des adolescentes chahuteuses propulsées trop tôt dans un rôle de mère qu'elles ne sont guère capables d'assumer.

"Maternal" interroge la maternité, comment des jeunes femmes tombées enceintes sans l'avoir voulu parviennent à l'accepter, comment des religieuses doivent y renoncer après leurs vœux. Le film, tout en silence et en non-dits, ne verse jamais dans le manichéisme ni dans le moralisme. Il réussit à nous toucher ; mais sa pudeur peut-être excessive bride l'émotion qu'on aurait aimé laisser couler plus intensément.

Film bouleversant qui nous montre de trop jeunes mamans isolées avec leurs enfants, probablement « issues de milieux défavorisés »; comme on dit !!!
Les voilà abritées et protégées, dans un établissement régit par des religieuses…..

Certes la façon de s’exprimer est assez différente et la sérénité des religieuses n’a d’égale que la violence verbale et le parler « cru » de ces filles que la vie et souvent les hommes, ont malmené.
Les hommes absents de l’écran, sont souvent les responsables de la détresse de ces jeunes femmes.
Luciana est révoltée et malgré son amour pour sa fille, est toujours prête à « péter les plombs ».
Son amie Fatima plus raisonnable ne parvient pas à l’apaiser.
Emplie de "bonnes intentions" la soeur Paola en l’absence de la mère Luciana, s’attache plus que de raison, à sa petite fille!
La qualité du récit, le tact et la délicatesse de la réalisatrice nous touchent et la qualité des comédiennes contribue à faire de ce film, une réussite.