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Freaks101
127 abonnés
619 critiques
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3,0
Publiée le 4 avril 2011
Les films de simplets ça n’a jamais été mon truc, d’autant plus que dans le cas présent le neuneu en question est accro à la télévision. Au moins le film possède une certaine ironie, notre sympathique idiot arrivant à berner la haute société, les médias et la politique par son « bon sens » et sa simplicité. Il agit comme un révélateur des tares de ces milieux : frustrations, avidité, mensonges… Dernier grand rôle pour Peter Sellers, que l'onn sent très investis, Shirley Mac Laine quant à elle à droit à une scène mémorable.
Ce qui distingue un grand film d'un bon film c'est que le premier traverse le temps sans encombre. C'est largement le cas de Bienvenue Mister Chance qui est sans doute le meilleur rôle de Peter Sellers. C'est une fable dans laquelle on marche de bout en bout jusqu'au dénouement final qui nous laisse amusé et stupéfait.
Chef d'œuvre, personnage déroutant ce "Chance gardener" !!! Quasi surnaturel ! Pas d'existence, sachant palrer aux grandds de ce monde comme nul autre ! Désarmant de simplicité et dénonçant la bêtise des classes aisées tout en montrant ce qui se passe dans les bas quartiers... C'est autant un film social que poétique ! Shirley Mclane est géniale et sa nuit d'amour avec Chance d'une surprenante inventivité ! J'adore ce film ! On est dérouté par ce phénomène, une sorte de Bartleby du cinéma. Le jardinnier des conscience qui finira sans doute sur les plus hautes marches ! Hein Bobby ! A voir et revoir !
Un demeuré aux allures de gentleman parvient - évidemment malgré lui - à se faire passer pour un prodige d’intelligence et de sagacité. Vieille peur des humains : et si celui que je prends pour un imbécile l’était finalement moins que moi ? Le propos rejoint par instants celui de Rain Man (autre question : le fou est-il finalement plus adapté que moi ?), avec moins de caricature facile toutefois, et donc plus de vraisemblance... Mais on reste tout de même avec un drôle de petit goût amer devant ce curieux passe-passe. À trop vouloir jouer les malins... Le traitement cinématographique de cette fable est sans reproche et sans surprise. À voir, ne serait-ce que pour la face ahurie de Peter Sellers...
Le caractère hautement improbable de l’histoire amène à considérer ce film comme une fable, un conte filmé. La dernière scène quant à elle ouvre l’interprétation et suggère que le personnage principal est un ange ou un fantôme. Le message du film n’est pas très explicite mais semble être comme dans l’autre film d’Hal Ashby, Harold et Maude, un message optimiste résumé par la dernière réplique « La Vie est un état d’esprit ». On pourrait aussi voir le film comme une satire du monde politique mais dans ce cas le film est encore moins réussi… Peter Sellers est très crédible dans le rôle du simplet bienfaisant et trouve une partenaire à sa hauteur avec Shirley McLaine. Mais malgré son sujet intéressant le film peine à l’être réellement, l’attitude et les réactions de ce Mr.Chance finissent par être assez agaçantes. La rythme très lent et la mise en scène très statique renforce le côté un peu trop lourd du film. Bref, Being There est un film particulier mais pas vraiment convaincant, je l’aurais souhaité plus explicite.
Faux film classique, "Being There" s'avère être, sous ses apparences de drame, une comédie noire déroutante et assez exigeante pour le spectateur. Bien que probablement trop long et un brin trop répétitif, le film suggère beaucoup de choses sur le monde des médias et le monde politique et les relations que ces deux univers entretiennent. "Being There" est donc une satire bien plus cynique que son personnage complètement naïf pourrait le faire penser. Il faut par ailleurs tout le talent de Peter Sellers pour rendre supportable, et d'une certaine façon, humain, un personnage aussi horripilant. Si le film comporte quelques (rares) scènes comiques assez drôles (une scène "d'amour" totalement surréaliste entre un Sellers gymnaste et un Shirley MacLaine... déchaînée), il reste également mémorable pour sa séquence d'ouverture au monde extérieur sur fond de "Also Sprach Zarathustra" revisité à la sauce funk : comme dans "2001", cette musique vient symboliser l'accès à la connaissance. Et il reste le dernier plan, mythique, de Sellers marchant sur l'eau... malheureusement gâché par un générique bêtisier désavoué par l'acteur lui-même. Si "Being There" est un film marquant, c'est pour son histoire et son acteur. Il est en revanche très dommage que Hal Ashby ne dispose ici d'aucun sens du rythme : le film demeure au final souvent ennuyeux.
A la fois farce et fable sur les médias, Bienvenue Mister Chance est un conte formidablement grinçant, porté par l'excellente interprétation de Peter Sellers (peut-être son meilleur rôle) et bien servi par le ton mi-sarcastique mi tendre d'Hal Ashby. Un film à redécouvrir à l'heure où nos politiciens vont se donner en spectacle dans des émissions confessions et où un personnage semblant sorti d'une télé-réalité, Donald Trump, concourt à l'élection de Président des Etats-Unis. Voir ma critique complète sur mon blog :
Ce rôle de jardinier simplet se retrouvant plongé dans les hautes sphères politiques et devenant malgré lui un très influent conseiller peut paraître absurde sur le papier, mais dans ce "Being There", la prestation touchante de Peter Sellers attache dès le départ le spectateur au film. Certes, celui-ci est assez lent, néanmoins il s'agit d'un portrait au vitriol du rapport médias/politique, portrait pleinement d'actualité et ici plein d'humour grâce à son personnage principal. En somme, un film à voir pour les fans de Peter Sellers, à revoir pour les autres, notamment pour sa scène finale étonnante.
Film à contre-emploi pour Peter Sellers qui tenait à ce rôle depuis longtemps. Un homme simple d’esprit semble avoir toujours vécu dans la maison de son maître en plein New-York s’en en être jamais sorti. A la mort de celui-ci notre quidam est obligé de quitter la demeure qui va être vendue . Il erre alors dans les rues mais le hasard va venir à son secours en provoquant un accident avec la femme d’un riche industriel sur le point de mourir. Notre homme faisant preuve de remarquables dons d’adaptation deviendra indispensable dans sa nouvelle demeure, allant même jusqu’à devenir l’amant de la maîtresse de maison avec la complicité du vieil industriel qui ne jure plus que par lui. Tout ceci nous fait nous interroger sur la réelle naïveté du héros. Nous n’aurons pas de réponse sur le sujet ?. Sellers joue tout en retrait ce qui ne lui va pas si mal et Shirley Mac Laine en femme de milliardaire est exquise.
D'un point de vue artistique,c'est sans doute la meilleure prestation de P.Sellers absolument bluffant en jardinier simple d'esprit qui devient malgré lui conseiller du monde politique.C'est une fable sur le monde contemporain.Bien que le rythme soit lent,c'est un film de qualité,et pour ce rôle il fut nominé aux oscars.Mais je le préfère néanmoins dans des oeuvres plus légères et farfelues.Question de goût!
Dominé par l'interprétation de ce grand génie oublié qu'est Peter Sellers, "Bienvenue mister Chance" est un petit bijou du cinéma américain. N'oublions pas Shirley MacLaine absolument admirable en femme esseulée. Une belle fable sur l'innocence et la perte de cette innocence.
Voilà ce que certains doivent appeler un OFNI! Tout d'abord commençons par Peter Sellers, qui tient le rôle principal et qui nous montre toute la palette de son talent. Rien que pour cette prestation, ce film mérite ses 3 étoiles. Pour le scénario, là, je serai un peu moins enthousiaste. Il est bizarre et semble vouloir nous faire passer un message (des?) message. Mais lequel? Qu'un homme sans connaissance peut très bien faire illusion sur ses lacunes. Que les gens sont parfois (toujours?) trop bête pour s'apercevoir de ses lacune? Que la sagesse d'un homme, sa gentillesse annihile toute animosité envers lui, et en fait une source d'inspiration infinie. Etc... Et au final, vous aurez droit à une surprise; et de taille, croyez moi ;-)! A voir par les amateurs de cinéma dans toutes ses dimensions
Une fable qui assume jusqu'au bout sa naïveté. Après une mise en place poussive, le film gagne peu à peu en densité et l'on se surprend de la modernité d'un discours qui met à nu l'imposture sociale, politique et économique de notre époque. Chance est une véritable page blanche sur laquelle chacun projette ses fantasmes, un personnage absolument opaque et pas spécialement sympathique (l'interprétation en creux de Peter Sellers est assez surprenante). Un révélateur qui fait éclater le verni de nos modes de représentation (que ce soit les fameux experts en politique ou l'illusion amoureuse, tout le monde y prend pour son compte). Ce que le film dit, au fond, c'est qu'en lieu d'échanger et de partager, on ne fait rien d'autre que projeter aveuglément nos désirs sur les autres. Et que ces désirs sont en partie formatés par l'hydre télévisuelle. Le plus étrange est que, derrière ce cynisme forcené, le film (et le personnage de Chance) dégage un vrai sentiment de bienveillance, d'apaisement. Ultime projection ?