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    Ennio
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    Benjamin Braddock
    Benjamin Braddock

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    En plus de découvrir le début de carrière d'Ennio Morricone en tant qu'arrangeur de variétés italiennes, le film retrace évidemment l'ensemble de ses bandes originales de la trilogie du dollar jusqu'à Djando unchained.
    Un film orchestré d'une main de maître, une véritable sucrerie cinéphile.
    À voir et revoir absolument !
    Corbett
    Corbett

    24 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Génial documentaire sur le plus grand génie de la musique de film et l'un des plus grands musiciens du XXème siècle.
    J'ai pleuré pendant ce film tant d'émotions surgissent en revoyant les extraits de tous ces films qu'on a adoré : Les westerns de Léone, Il était une fois l’Amérique,Le clan des siciliens, Le professionnel, Mission etc
    ça donne envie de revoir tous ces films et surtout on est ébahi devant le génie de ce grand monsieur, sa manière de composer, qui a créé quand même la BO de plus de 500 films...
    Margot1812
    Margot1812

    28 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un documentaire incroyable, des images et sons qui font rêver. On en apprend beaucoup sur l'Hommes qu'était le Maestro. Je recommande vivement !
    mmeffr
    mmeffr

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un magnifique hommage au plus grand compositeur de musique de films ayant jamais existé ! La force de ce documentaire réside dans les images des films sur lesquels le maestro a travaillé, c'est un régal de redécouvrir tous ces extraits de films et de musiques cultes sur grand écran.
    Le documentaire est également très complet, et peut même faire découvrir certaines compositions moins connues mais magnifiques d'Ennio !
    Marius P
    Marius P

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    ProdigiEux documeNtaire qui rend hommage au taleNt IncOmmensurable de l'artiste ! Que de frissons...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 284 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Durant plus de 2h30, ce documentaire retrace le parcours passionnant et extrêmement riche de l’un des plus important compositeur & musicien du XXème siècle. A l’âge de 8ans, Ennio Morricone se rêvait médecin, finalement son père en décidera autrement, il sera trompettiste (comme lui).

    Giuseppe Tornatore est un fin connaisseur d’Ennio et pour cause, ils ont collaboré ensemble pendant plus de 25ans. Un tournage qui aura duré 5ans durant lesquelles le réalisateur est allé à la rencontre de musiciens & cinéastes qui ont tous travaillés aux côtés d’Ennio (Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Quentin Tarantino, Clint Eastwood, Kar-Wai Wong, Oliver Stone, Terrence Malick, Hans Zimmer, John Williams, Bruce Springsteen, Quincy Jones, Roland Joffé, Enzo G. Castellari ou encore Zucchero).

    Il en résulte une interview passionnante à travers laquelle Ennio se dévoile et revient sur son enfance, son expérience auprès de la RAI, son intégration au sein de la formation musicale "Nuova Consonanza" (spécialisée dans la musique avant-gardiste & contemporaine), ses nombreuses participations auprès de chanteurs italiens avec qui il s’occupait des arrangements, sans oublier bien évidemment ses remarquables compositions pour des cinéastes aussi bien italiens, européens ou encore américains.

    De sa toute première bande-originale avec Mission ultra-secrète (1961) en passant par les westerns qui le révèleront auprès du monde entier (et où, pour certains films, il composera sous le pseudonyme de "Dan Savio"). Le véritable électrochoc pour les spectateurs du monde entier, ce sera sa première participation sur un film de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars - 1964), c’est avec ce film qu’il se fera un nom et une renommée internationale.

    On y apprend que pour Goffredo Petrassi (son professeur) faire de la musique commerciale (et par conséquence, des musiques de films), cela équivalait à de la prostitution. A ses débuts, il était très mal vu par ses pairs, il aura leur reconnaissance que très tardivement. On y apprend aussi (heureux hasard) qu’Ennio Morricone & Sergio Leone étaient dans la classe lorsqu’ils étaient enfant.

    Le documentaire s’avère particulièrement savoureux lorsque l’on découvre quelques secrets de fabrication des plus célèbres compositions d’Ennio, notamment avec ...et pour quelques dollars de plus (1965) et le célèbre sifflement, Le Bon, la brute, le truand (1966) et le cri du coyote, Il était une fois en Amérique (1984) et la musique concrète ou la musique en direct sur le plateau pour immerger au mieux ses comédiens, ou encore Pereira prétend (1995) et ses boîtes de conserve.

    Ennio Morricone évoque aussi son travail sur bien d’autres longs-métrages (la liste est longue), voici pêle-mêle quelques titres cités : Le Clan Des Siciliens (1969), 1900 (1976), Les Moissons du ciel (1978), Mission (1986) et sa musique primitive à laquelle il ajoutera un motet (chant d'église), Les Incorruptibles (1987) pour lequel il sera nommé à l’Oscar de la meilleure musique, Cinema Paradiso (1988), U-Turn (1997) ou encore Les Huit Salopards (2015) pour lequel il obtiendra son second Oscar (après un Oscar d’honneur en 2007).

    Vous l’aurez compris, on a affaire ici à un documentaire extrêmement riche et qui a le mérite d’avoir été réalisé de son vivant (bien souvent, les documentaires sont composés exclusivement d’images d’archives et divers entretiens), permettant d’avoir Ennio face camera qui se livre sans fausse pudeur sur son travail de maestro. C’est didactique, enivrant (à la fin, on n’a qu’une envie, se replonger dans la filmo de Leone ou de réécouter les plus grandes compositions d’Ennio). Captivant & enthousiasmant, on n’en perd pas une miette tant le film s’avère être une mine d’informations sur le génie qu’il était.

    Ennio Morricone nous a quitté il y a maintenant 2ans, en juillet 2020 à l’âge de 91ans. Il laisse derrière lui des générations entières de cinéphiles qui n’auront eu de cesse d’aduler son travail et ses partitions. Il aura composé plus de 500 musiques de films, aussi bien pour le cinéma que pour la télévision. Il laisse définitivement son empreinte dans l’Histoire de la musique et du cinéma.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Ennio Morricone est mort en 2020 au terme d’une longue carrière. Giuseppe Tornatore – dont il signa la musique de "Cinema Paradiso" – avait commencé à tourner un documentaire à sa gloire.

    Sa réalisation n’a rien de bien original : il s’agit d’une longue succession d’interviews et d’images d’archives qui retrace chronologiquement la longue carrière du maestro. Il pourrait même avoir un défaut rédhibitoire : sa durée – deux heures et trente-six minutes – qui risque d’en lasser plus d’un et qui est sans doute la conséquence de la fusion de trois épisodes de cinquante-deux minutes chacun plus adapté au format télévisuel.

    Mais, même si ce documentaire ne brille guère par son originalité, son sujet est tellement enthousiasmant qu’on ne peut qu’en être fasciné.
    Ennio Morricone est en effet un immense musicien qui a donné à la musique de film, un art longtemps mineur, ses lettres de noblesse. Formé au Conservatoire, dans l’ombre des plus grands maîtres de la musique contemporaine italienne qui ne voyaient pas d’un bon œil ses choix de carrière, Morricone aurait pu suivre le parcours orthodoxe d’un musicien académique. Les hasards de la vie en décidèrent autrement.
    Il commence par écrire des arrangements pour des vedettes de variété avant de se tourner vers le cinéma. Sa collaboration avec Sergio Leone le rend célèbre. Les musiques de "Pour une poignée de dollars", "Le Bon, la Brute et le Truand" ou "Il était une fois dans l’ouest" sont d’une originalité telle qu’elle rencontre un succès immédiat. Ennio Morricone refuse la facilité de la « mélodie »‘ pour toutes sortes d’expérimentations. Ses partitions, d’une foisonnante richesse, entrelacent les thèmes, multiplient les contrepoints. C’est peut-être celle de "Mission" (1986) qui est la plus riche, dont le documentaire analyse finement la construction sophistiquée, dont on en comprend toujours pas aujourd’hui qu’elle n’ait pas été récompensée par un Oscar (l’Académie se rattrapera en lui décernant en 2007 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière).

    Le documentaire verse souvent dans l’hagiographie. Mais le génie de Morricone était si grand, son œuvre si impressionnante, qu’on pardonne volontiers à "Ennio" ses excès.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2022
    S’il ne fallait citer qu’UN seul compositeur de musiques de films connus par le grand public à travers le monde, la réponse serait très certainement assez unanime : Ennio Morricone ! Auteur d’environ 500 bande originale en 56 ans de carrière (soit une moyenne de presque 9 longs-métrages par an !), il a clairement marqué l’Histoire du Cinéma et celle de la Musique par sa patte à la fois identifiable et extrêmement variée.
    Ennio est donc un documentaire pouvant intéresser un public très divers. Giuseppe Tornatore (cinéaste dont tous les films, à l’exception de son premier, furent composés par le maestro italien), signe une œuvre retraçant la vie et la carrière de Morricone de façon chronologique. On y découvre donc la formation du musicien (on y apprend notamment que c’est son père qui l’a poussé à s’intéresser à cet art) et son travail pour la télévision. En outre, les non-spécialistes pourront y découvrir que Morricone poursuivait, en parallèle de sa carrière cinématographique, un travail dans une musique plus expérimentale. Le cinéaste souligne également bien l’aspect novateur du travail du compositeur dans la musique de film et l’apport de ce versant expérimental de son travail. On est même surpris de découvrir que Morricone n’aimait pas certains morceaux qui ont pourtant marqué tout le monde (Pour une poignée de dollars par exemple) et qu’il se fiait donc, à partir d’une certaine période, au jugement de sa femme pour savoir ce qui était bon ou pas.
    Le documentaire est ainsi une source de renseignements non négligeables (au moins pour le non-spécialiste) mais offre également un plaisir pour tout cinéphile. En effet, Tornatore multiplie les interviews de grands noms du Cinéma (Clint Eastwood, Dario Argento, Quentin Tarantino, John Williams, Oliver Stone…) et d’artistes musicaux moins ancrés dans la musique de films comme Bruce Springsteen ou Quincy Jones mais le cinéaste a eu la chance de pouvoir tourner ce film avant le décès d’Ennio Morricone. Le long-métrage est donc narré en grande partie par l’interview du maestro lui-même. De plus, il est impossible de ne pas ressentir des émotions lorsque l’on est cinéphile en redécouvrant sur grand écran les images de grands classiques uniquement vus à la télévision par une grande partie du public (Il était une fois dans l’Ouest par exemple) et qui sont surtout accompagnées par des musiques légendaires.
    Même si on sera inévitablement déçu de ne pas voir évoqués certains films et morceaux mémorables (aucune présence des films avec Jean-Paul Belmondo comme Peur sur la ville ou Le Professionnel par exemple) et s’il n’est donc pas un documentaire spécialement innovant, Ennio est avant tout une lettre d’amour d’un cinéaste à son compositeur attitré et sans lequel il ne posséderait peut-être pas la même notoriété (il est indéniable que Cinema Paradiso a beaucoup profité de sa sublime bande originale) et un moment de pur plaisir pour tout amateur du 7ème Art.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2022
    Voilà un long biopic, qui mérite grandement le grand écran, et dont on aurait envie à la fin qu'il continue encore et toujours.
    Pourtant le démarrage est lent, à l'image de l'enfance et de l'éducation musicale classique du jeune Ennio, aux cotés de son papa trompettiste. Pourtant, on n'échappe pas à l'accumulation de commentaires élogieux, propres au genre. Mais heureusement, Tornatore sait aller chercher l'essentiel et la complexité de ce pur génie, qui a su allier de solides bases musicales sans renier son immense créativité (y compris dans la musique moderne et la chanson de variété).
    Il fait partie de ces rares personnes qui auront fait évoluer la musique comme un élément essentiel des grands films. Jamais complaisant, il savait saisir l'essence de chaque réalisateur pour lui proposer "sa" solution. Et quand il décompose certaines de ces plus célèbres morceaux, on s'aperçoit qu'il a su ajouter harmonieusement un mélodie simple à un air traditionnel folklorique et y ajouter avec un son incongru qui devient instantanément sa marque de fabrique.
    Joueur d'échecs, il recommençait à chaque fois une nouvelle partie face à la page blanche, faisait écouter le résultat à sa femme avant d'oser l'envoyer au commanditaire!
    Même les cinéphiles apprendront énormément sur Morricone, et pas seulement que Leone faisait passer ses airs sur le plateau pendant le tournage.
    Hollywood reconnaitra très tardivement ce génie ( après six nominations et un oscar d'honneur de rattrapage). Hélas, Kubrick et lui ne finaliseront pas l'idée d'une collaboration pour Shining.
    Romain jusqu'au bout des ongles, il se dévoile, et son intérieur est à l'image du bouillonnement constant de son cerveau.
    Les larmes aux yeux, on écoute religieusement Sacco et Vanzetti, ou le thème de Deborah dans Il était une fois l'Amérique.
    Alors qu'à l'écran Jacques Perrin revisite la salle fermée et poussiéreuse du Cinema Paradiso, qu'il fréquentait enfant. La boucle est bouclée.
    Ennio aimait aussi mettre de longs silences entre les notes.
    Prodigieux.
    Cinéma aout 22
    rvrichou
    rvrichou

    89 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2022
    Vous aimez le cinema ? Vous aimez la musique ? Ne vous privez pas de des deux heures et demie de jouissance! Un travail énorme, un montage exceptionnel pour un résultat à la hauteur de ce talentueux compositeur.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Dans ce documentaire magnifique, Ennio revit du pupitre à son bureau en rendant hommage au cinéma du monde entier. C’est à la fois l’histoire du septième art de plus d’un demi-siècle, une symphonie inachevée, et le portrait d’un homme juste et bon, humble et perspicace, qui souhaitait simplement que l’on ne lui marche pas sur les pieds. Ce que raconte dans les grandes largeurs ( 2 h 35 mn ) Giuseppe Tornatore en suivant film après film ( les extraits pullulent ) la progression d’un compositeur qui à l’origine estimait son travail mineur et sans intérêt vis-à-vis de ses collègues de la musique classique. Néanmoins en poursuivant son écriture , il entendait sans les jouer des notes qu'il allait triturer, inventant des sonorités et des arpèges d’ordinaire sagement rangés sur leurs portées. De nombreux réalisateurs du monde entier témoignent de leur collaboration fructueuse avec le maître à qui on ne dictait rien. Sinon l’homme tournait les talons.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    La musique d'Ennio Morricone aura, et continuera encore à bercer nos vies de cinéphiles. Il aura réussi le grand écart entre l'avant-garde et le populaire, le profane et le sacré, sans toujours avoir eu la reconnaissance qu'il méritait. Ou alors tardivement, il remportera son 1er Oscar à 87 ans! Classique dans sa forme alternant interviews (avec un joli casting) et images d'archives, ce bon documentaire n'évite pas l'hagiographie mais si quelqu'un mérite bien le terme de génie c'est bien "Il maestro"
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2022
    Giuseppe Tornatore collabore avec Ennio MORRICONE (1928-2020) depuis son 2e film, « Cinema Paradiso » c’est-à-dire depuis 33 ans, ce qui lui a permis de filmer le compositeur dans son appartement, plein de livres, de papiers et de partitions, égrenant ses souvenirs avec une mémoire phénoménale. Cette interview constitue la colonne vertébrale du documentaire, à laquelle le réalisateur ajoute, d’une part, les interviews de ceux qui ont côtoyé le musicien, réalisateurs (Sergio Leone bien sûr, Terrence Malick, Brian de Palma, Bernardo Bertolucci, Dario Argento, Gillo Pontecorvo, Roland Joffé, Oliver Stone), compositeurs (John Williams, Hans Zimmer, Quincy Jones), chanteurs (Bruce Springsteen), acteurs (Clint Eastwood) et d’autre part, des extraits de films et de concerts dirigés par Ennio Morricone, le tout avec un montage images et son remarquable et d’une grande fluidité, le rendant passionnant. Le réalisateur ne se contente pas de juxtaposer une liste de films, parmi les 500 sur lesquels a travaillé le musicien, de 1960 (sous le pseudonyme de Dan Salvio) à 2016. On y découvre son enfance (souhait d’être médecin mais devenant trompettiste comme son père, à 11 ans), ses débuts (comme arrangeur chez la maison de disques RCA Italiana), son mariage en 1956 avec Maria qui sera toujours son meilleur soutien et conseiller, son côté « schizophrène » et/ou caméléon : il possède un don pour la mélodie avec incorporation de techniques classiques comme le contrepoint [superposition de lignes mélodiques différentes, qui remonte au Moyen-Age avec la musique polyphonique et dont Jean-Sébastien Bach (1685-1750) en a été un des maîtres] ; il s’inspire même de musiciens classiques : dans « Et pour quelques dollars de plus » (1965) de Sergio Leone, il introduit un extrait de « La Toccata et fugue en ré mineur, BWV 565 » de Jean-Sébastien Bach. Dans « Des oiseaux petits et gros » (1966) de Pier Paolo Pasolini, il introduit un thème composé par Girolamo Frescobaldi (1583-1643). Il a aussi une passion pour la musique contemporaine et expérimentale, à tel point que Stanley Kubrick voulait qu’il en compose une pour « Orange mécanique » (1971) mais il était occupé par « Il était une fois la révolution » (1971) de Sergio Leone ». Pour « Mission » (1986) de Roland Joffé, il ne voulait pas composer de musique mais le réalisateur l’a convaincu et il l’a écrite en 2 mois avec introduction d’un motet (chant religieux à plusieurs voix) ; malheureusement, Il n’obtient pas l’Oscar de la meilleure musique, octroyé à Herbie Hancock pour « Autour de minuit » (1986) de Bertrand Tavernier. Il fait preuve d’une grande modestie, humilité et sensibilité (à l’évocation de certains souvenirs) avec un sentiment de déclassement (quand il remplace son père, qui n’est plus à la hauteur, pour nourrir sa famille), de culpabilité car ne composant pas de la musique « sérieuse ». Son professeur de musique, Goffredo Petrassi (1904-2003), grande référence musicale de l’époque, assimilait la composition de musique de films à de la prostitution pour un musicien (bien qu’il ait, lui-même, écrite celle de « Riz amer » (1949) de Giuseppe de Santis]. Il avouera, plus tard, s’être trompé. Parmi les nombreux couples réalisateurs-musiciens [Bernard Herrmann (1911-1975) et Alfred Hitchcock, Nino Rota (1911-1979) et Federico Fellini, John Williams (1932- ) et Steven Spielberg (ainsi que George Lucas), Hans Zimmer (1957- ) et Christopher Nolan], Ennio Morricone et Sergio Leone (ils sont allés ensemble à l’école) ont leurs places ; pourtant, ils n’ont fait que 6 films ensemble (sur 8) et ce « couple » mythique ne doit pas faire oublier que Morricone a, non seulement composé pour de très nombreux réalisateurs italiens mais aussi français (5 films avec Henri Verneuil) et américains [dès 1966 avec « La bible » de John Huston]. Malgré 5 nominations aux Oscars (de 1979 à 2000), cela n’est qu’en 2007 qu’il reçoit, des mains de Clint Eastwood, un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière (à 79 ans) et le dédie à sa femme Maria. Il en reçoit un autre en 2016 pour « Les huit salopards » (2015) de Quentin Tarantino. Et Morricone de conclure, qu’il a voulu arrêter la musique de films tous les 10 ans, souhait auquel il a renoncé maintenant.
    Laurent A.
    Laurent A.

    31 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2022
    C'est un véritable documentaire qui pourrait figurer au programme d'Arte et non un film au sens classique du terme, le fait qu'il figure en programmation dans les salles tient bien entendu de la nature de la biographie de ce compositeur hors pair dont les musiques nous ont ému au gré des petits chefs d'œuvres du 7 art qu'il a su si brillamment illustrer et accompagner de son génie musical. Le film retrace toute la biographie du personnage, des débuts dans la chanson avec les rythmiques novatrices pour l'époque jusqu'aux films de Sergio Leone (dont il avait été camarade de classe !), Brian de Palma, Roland Joffé etc.On est touché par tous les extraits de film mais pour tout dire la fin est vraiment ratée, trop d'emphase tue l'art, la fin met trop l'accent, sur fond de musiques tonitruantes, sur comment est apprécié Ennio Morricone par ses contemporains, c'est trop pour les oreilles et à force de louanges on fini par décrocher, bref, je suis parti avant soulagé de plus de deux heures dont les dernières minutes s'appesantissaient et s'étiraient comme si elles devaient durer encore des heures, vraiment un peu trop longuet, c'est dommage.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un grand film sur un grand compositeur peut être le plus grand, de la bande originale pour une poignée de dollars à les huits salopard. bravo maestro.
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