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    Rouge
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    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2021
    C’est un thriller écologique très intéressant et rondement mené que propose Farid Bentoumi avec « Rouge ». Le film est court, il n’y a pas de longueurs et surtout, on y reviendra, il bénéficie d’un scénario intelligent et complexe, ce qui n’est pas la moindre des qualités. Même si Farid Bentoumi peut user ici ou là de quelques « effets de manches » un peu usés, spoiler: comme la musique qui devient de plus en plus forte au fur et à mesure que le plan large dévoile l’étendue du scandale (la scène du lac)
    , tout cela relève du péché véniel. C’est proprement réalisé, le rythme est soutenu : le film fait 90 minutes et pourtant en 90 mn il y a beaucoup à expliquer beaucoup de problématiques à exposer, beaucoup de nuances à apporter. Le film part bille en tête et ne relâche pas pression jusqu’à la dernière image. Le long-métrage est porté par Zita Hanrot, qui fait très bien le job en faisant passer dans son regard dans ses attitudes, toute la difficulté morale dans laquelle son personnage se retrouve. A ses côté, l’impeccable Sami Bouajila est toujours aussi fin, aussi subtil, aussi sobre dans son interprétation. Ce qui est intéressant surtout, c’est que ces deux comédiens sont l‘incarnation de deux immigrations. La génération du père, qui a fait son chemin par le travail, en baissant le regard, en acceptant de se taire et de faire profil bas, et celle de sa fille, qui au contraire trouve légitime de se battre, de regarder dans les yeux et de tenir tête. Son statut de fille d’immigrée, elle l’a digéré, elle ne se pose plus cette problématique que se posait ses parents, elle est chez elle dans cette vallée alpine. Ces deux générations de l’immigration qui s’aiment profondément mais qui ne se comprenne pas toujours, loin s’en faut, ils sont parfaitement incarnés par le duo Bouajila/Henrot. A leur côtés, de seconds rôles qui ne sont pas là juste comme faire valoir : Céline Salette notamment. journaliste-militante, qui utilise Nour comme sa source et dont on se demande un bon moment si elle ne la manipule pas un tout petit peu sur les bords, dans le genre « La fin justifie les moyens ». Et puis on notera la participation d’Olivier Gourmet en patron, qui fait toujours impeccablement ce qu’on lui donne à faire même quand il n’a que quelques minutes ou quelques scènes pour s’exprimer. Mais aussi bons acteurs soient-ils, s’ils n’ont pas un scénario solide sur lequel s’appuyer cela ne sert pas à grand-chose. Et là, on est heureusement surpris par l’absence de manichéisme du film. Un thriller écolo que le scandale des boues rouges, sur le papier, ça sent les gentils écolos contre les méchants patrons pollueurs. Le film montre bien comme tout est imbriqué : la position de père de Nour est de loin la plus complexe. Il est délégué syndical, à priori la santé de ses collègues devait grandement le préoccuper. spoiler: Et pourtant, ce type qui va coller des affiches pour le député vert du coin dissimule les accidents, ferme les yeux sur les visites médicales qu’on ne fait pas parce qu’il sait très bien que si l’usine est réellement contrôlée (et pas par une commission fantoche comme c’est le cas), elle fermera et laissera sur le carreau des centaines d’employés et leur famille qui ne retrouveront pas de boulot de sitôt. Pour lui, l’écologie c’est un luxe que le monde ouvrier ne peut s’offrir.
    C’est un discours que j’ai déjà entendu dans ma propre famille, et que je peux parfaitement comprendre. Les politiques, les employés, tout le monde a intérêt à ce que l’usine continue de tourner, et pour cela ils mettent leurs scrupules dans leur poche et leur mouchoir dessus. De l’autre côté, le militantisme écologique n’a pas non plus toujours le beau rôle. Emma, la journaliste, utilise Nour autant qu’elle peut sans réellement comprendre la situation impossible dans laquelle elle la met, ou alors elle minimise la situation, voire s’en désintéresse. Les autres, ceux qu’elle lui présente (Greenpeace ou quelque chose dans le genre) c’est encore pire, spoiler: quand ils exigent d’elle qu’elle se mette physiquement en danger pour servir leur cause
    . Le film montre bien aussi que tout écolo qu’on est, on trouve toujours plus radical que soit : spoiler: le petit ami d’Emma n’hésitant pas une seconde à franchir la ligne jaune de la légalité.
    Encore une fois, le côté « Le fin justifie les moyens et tans pis pour les conséquences » est mis en valeur de façon assez édifiante par le scénario. Dans cette histoire de pollution industrielle, tout est totalement imbriqué : scandale écologique, chômage de masse, crise économique, c’est un casse-tête chinois sans solution. Et cette imbrication de problématique se retrouve dans la famille de Nour, dont la sœur épouse le numéro 2 de l’usine, une usine qui fait vivre toute sa famille et lui a probablement permis de faire ses études médicales. « Rouge » est un film qui ne manque pas de qualités. Même si il n’a pas la puissance de « Dark Waters » (la thématique étant très similaire, impossible de ne pas y penser), si par moment il peut paraitre un petit peu timide (timoré diront les écolos convaincus, peut-être), il a le mérité de poser avec acuité un problème compliqué sans jamais édulcorer quoi que ce soit, sans jamais céder à la facilité ni aux raccourcis. Comme quoi on peut faire du cinéma qui est à la fois engagé et subtil.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Un thriller écologique que j'ai beaucoup aimé signé par le réalisateur Farid Bentoumi !! Une infirmière est embauché dans une usine grace à son père haut gradé mais au fil de son travail dans les visites médicaux, elle se rend compte que les employés ne sont pas en règles niveaux sanitaires et une journaliste qui enquète sur cette industrie que celle ci cache une vérité écologique. La jeune femme s'interroge , donne un coup de main à la journaliste car plusieurs choses l'interpelle mais hésite par rapport à sa famille qui vit comme salariées de cette société. Le cinéaste Farid Bentoumi signe une oeuvre captivante et humaine avec une mise en scène maitrisée, un scénario bien fouillé réservant ses lots d'émotions puis de très bons comédiens impliqués dans leurs roles respectifs comme Zita Hanrot, Sami Bouajila, Céline Sallette ou Olivier Gourmet en second plan. Un long métrage inspiré de faits réels que je conseille.
    dejihem
    dejihem

    121 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Très bon film, d'excellente facture avec un scénario et bien équilibré. C'est presque un film fait pour les dossiers de l'écran, mais c'est solide, épique et tout sauf manichéen.
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Un thriller de bonne facture, porté par deux acteurs (Zita Hanrot et Sami Bouajila) à l'incontestable talent.
    Si le sujet est digne d'intérêt, son traitement manque néanmoins d'ambition. Tombant promptement dans l'émotion, il n'invite qu'à susciter l'approbation sans tomber dans toute forme de réelle polémique. Et rate sa cible.
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2021
    Excellent scénario qui entremêle relations familiales et paternelles et dossier écologico-industrirel et servi par des acteurs investis avec en tête Zita Hanrot et le toujours parfait Sami Bouajila. La réalisation est efficace et les seconds rôles très bons avec notamment Olivier Gourmet. Léger bémol : le dénouement est un peu rapide et la précision psychologique des relations du début du film fait défaut à la fin. Rouge reste néanmoins un film de grande qualité et qui a le mérite de traiter un sujet rare dans le cinéma français : l'écologie et les scandales industriels plus habituels dans le cinéma americain.
    benitoberlon
    benitoberlon

    45 abonnés 968 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Le scénario est louable, mais tout cela est très vite expédié et finalement caricatural. Dommage car le casting est bon, mais le reste est au final assez décevant; Reste la fabuleuse Zita Hanrot et l'excellent Sami Bouajila qui font ce qu'ils peuvent
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2023
    Un bon long-métrage tiré de fait réel, qui devrait plaire à toute parti politique. C'est une bonne petite réalisation avec notre commissaire Broussard dans un grand rôle de pollueur. 4 étoiles d'encouragement. ----août 2023----
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2021
    Après une expérience traumatisante aux urgences d’un grand hôpital, Nour Hamadi (Zita Hanrot) trouve un poste d’infirmière chez Arkalu, l’usine chimique où son père (Sami Bouajila) travaille depuis des dizaines d’années. Elle y fait des découvertes alarmantes sur la santé des ouvriers. Lorsqu’elle tire la sonnette d’alarme, elle se fait rabrouer par son père qui, sa vie durant, s’est battu pour protéger l’emploi de ses camarades et par le directeur de l’entreprise (Olivier Gourmet) qui craint que ces révélations ne remettent en cause les autorisations administratives dont elle bénéficie. Auprès de Emma (Céline Sallette), une journaliste militante engagée pour la défense de l’environnement, Nour trouvera peut-être le courage de rendre publiques les informations qu’elles possèdent au risque de trahir la confiance de son père.

    « Un thriller écologique haletant » nous annonce l’affiche de "Rouge", le deuxième long métrage de Farid Bentoumi, tourné, comme le premier, "Good Luck Algeria", en Isère. C’est sans doute un peu excessif. Si "Rouge" marche sur les brisées de "Dark Waters" en racontant, comme lui, l’enquête menée sur les pratiques polluantes de l’industrie chimique (les faits sont inspirés de la pollution aux boues rouges de l’usine Alteo de Gardanne dans le parc national des Calanques), il n’en a ni l’âpreté ni la rigueur.

    "Rouge" n’en constitue pas moins un film solide et convaincant qui tresse intelligemment deux trames narratives.
    D’un côté le film politique qui fait fonds sur deux sujets à la mode : la défense de l’environnement – avec laquelle je suis évidemment d’accord – et la dénonciation de la corruption des grands groupes industriels – dont la démagogie et le simplisme m’inspirent quelques réserves. Ces deux sujets sont portés par la lanceuse d’alerte interprétée par Zita Hanrot (César du meilleur espoir féminin en 2016 pour son rôle dans "Fatima"), une figure éminemment dramaturgique dont le cinéma s’est logiquement emparé depuis quelques années : scandale du Mediator ("La Fille de Brest") ou affaire Clearstream ("L’Enquête").
    De l’autre, "Rouge" est un drame familial dont les deux personnages principaux sont une fille et son père, dont l’amour réciproque sera douloureusement remis en cause par leurs loyautés et leurs éthiques respectives. Avoir placé son héroïne dans cette situation familiale là est une sacrée bonne idée du scénariste qui souligne le dilemme auquel les lanceurs d’alerte sont confrontés : révéler la vérité, oui, mais au risque de s’aliéner non seulement ses collègues de travail mais aussi ses proches.

    On peut certes reprocher à "Rouge" son académisme, les lieux communs qu’il ne manque pas d’aligner. Mais c’est faire un procès bien sévère à ce film juste et efficace, interprété par un quatuor d’acteurs parmi les plus affûtés du cinéma français contemporain.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 192 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Tiré de faits réels, “Rouge” est un thriller qui s’inspire du scandale de l’usine Alteo de Gardanne qui rejette de l’arsenic et du métal dans la fosse de Cassidaigne dans les Bouches-du-Rhône. Zita Hanrot incarne ici Nour, une infirmière recrutée dans l’usine chimique où travaille son père. Peu à peu, elle se rend compte que les employés sont nombreux à avoir des problèmes de santé qui pourraient être liés à l’usine. En parallèle, une journaliste mène l’enquête sur sa gestion des déchets. Seules contre tous, les deux femmes investissent et découvrent des dossiers médicaux trafiqués et en apprennent davantage sur les rejets polluants. Dans une mise en scène très sobre, Farid Bentoumi réalise un film vérité passionnant en opposant écologie et économie avec finesse grâce à une chronologie menée sous tension. La tragédie familiale est d’ailleurs un moteur fort dans la construction de l’intrigue qui affecte nos émotions face aux différents points de vue des protagonistes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    756 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2022
    Une jeune femme se fait embaucher comme infirmière dans l usine chimique où son père est représentant syndical. Rapidement elle va se rendre compte que l’usine n’est pas aussi propre que ses dirigeants le prétendent et que pour conserver les emplois tout le monde s’arrange avec sa morale. Rouge est l’occasion d’une formidable opposition entre Zita Hanrot et Sami Bouajila tout deux d’une justesse et d’une sincérité remarquable (les seconds rôles sont aussi excellents). Le film se pose constamment la question de ce qui est acceptable ou non, d’ou est la limite de l’engagement ou du renoncement. Alors oui on devine rapidement par quels chemins Rouge va passer et comment il va se terminer mais c’est tellement bien tenu que cela reste une réussite.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    " Rouge" inspirée de fait réels est un thriller social de bonne facture . En effet même si il manque un petit quelque chose à ce film, l'histoire est captivante décrivant une société ou la profitabilité et la richesse des entreprises ont pris le pas sur la santé des salariés quitte à mettre leurs vies en danger dans un scénario qui joue avec nos nerfs au fil du temps avec la bonne composition de Zita Hanrot, Sami Bouajila et Céline Sallette.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2021
    On reste convaincu que Rouge est un film nécessaire, même si l'on ne peut s'empêcher de penser à Erin Brokovich, Dark Waters ou au prochain Minamata en voyant l'histoire de la jeune trublionne qui veut sauver des vies en enquêtant sur les déchets hautement toxiques produits par une usine de métallurgie, et se confronte à une magouille plus grande que prévue. Employés soudoyés, blessures graves passées sous silence, problèmes de santé soignés avec le chéquier... On est d'autant plus choqué et à fleur de peau devant ces pratiques (que le film n'aurait même pas eu besoin de préciser au générique de fin comme étant tirées de faits réels que l'on s'en est douté de suite) que cela continue, avec à présent des couvertures éhontées (ici : Les Verts !). Un comble, on croit à un début de blague de bar, mais non, la plaisanterie est bien triste et réelle : les pollueurs se rachètent une conduite, un logo "propre", une image populaire, en glissant de généreux pots de vins et poignées de mains intéressées - et intéressantes - aux candidats écolos (ripoux, évidemment non représentatifs des "vrais" Verts qui luttent pour démasquer ces beaux-parleurs). Dans leur rôle père-fille entre dualité et complicité fusionnelle, Zita Hanrot et Sami Bouajila étonnent dans le très bon sens du terme, on ne peut que s'attacher à eux, comprendre leurs motivations (même mauvaises, dues à un aveuglement, une auto-persuasion volontaire qui dure depuis des dizaines d'années) et vivre leur calvaire qu'on devine être celui de milliers d'autres travailleurs prenant trop de risques, cachant une vérité qui dérange, contribuant malgré eux à une catastrophe écologique irréversible. Malgré ses airs de déjà-vu, ses ressorts narratifs que l'on devine "un brin" exagérés pour les besoins du scénario (la fin), Rouge se place parfaitement comme un Erin Brokovich à la française, servi par son duo en tête d'affiche excellent, et une intrigue qu'il nous tarde de considérer comme obsolète, et non plus le reflet d'une triste réalité. Employés exploités, Nature piétinée, mensonges éhontés : c'est carton Rouge.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    151 abonnés 2 223 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2021
    Au milieu de tous les films américains très moyens et sans enjeu sortis cet été, cela fait du bien d’avoir un bon film français engagé, basé sur des faits réels, qui vient remonter le niveau. J’avais vu le premier film de Farid Bentoumi en 2016 (« Good Luck Algeria », déjà avec Sami Bouajila) qui avait déjà un contenu intéressant mais, en termes de mise en scène et de scénario, le résultat avec « Rouge » est plus abouti. La double culture du réalisateur n’est pas utilisée ici car le sujet, écologique et de santé publique, concerne tout le monde. Il est traité sur plusieurs plans, politique, professionnel et privé et tout le talent du film est de montrer que tous les plans s’entremêlent, et les conflits d’intérêt, sans manichéisme, montrent toute la difficulté de prendre parti, de faire des choix. Sur un sujet similaire et avec bien des points communs, j’ai trouvé le film mieux bâti, plus facile d’accès et plus rythmé que « Dark Waters » que j’avais vu l’année dernière. Céline Sallette, après les excellents « De Rouille et d’Os », sorti en 2012, « La French », sorti en 2014, et « Corporate », sorti en 2017, se constitue une filmographie de choix sur des sujets forts. Il en est de même pour Zita Hanrot avec « Fatima » (2015), « La Vie Scolaire » (2019) et « Les Hirondelles de Kaboul » (2019). Des actrices qui comptent dans notre Cinéma national.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2022
    Nul besoin de faire dans le sensationnel pour dénoncer le rejet de matières polluantes dans la nature par l’industrie chimique. Au-delà de l’aspect économique, l’intérêt de « Rouge » passe avant tout par le facteur émotionnel qui lie un père, employé émérite de l’entreprise, et sa fille, infirmière fraîchement engagée en quête de vérité. Farid Bentoumi a fait confiance à Zita Hanrot et à Sami Bouajila pour illustrer ce dilemme et il a franchement bien fait. Cependant, marqué par l’évidence, son film reste en deçà des attentes que l’on peut espérer d’un tel sujet.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2021
    Depuis Erin Brokovitch, on en a vu, des films à thèse et « bien-pensants »; Dark waters, récemment
    mais le film est bien construit et crédible……si on admet que la jeune infirmière puisse être aussi libre de ses mouvements, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’usine.
    L’image de l’usine, dans son environnement naturel, le refus de savoir pour mieux conserver son emploi,
    l’indépendance d’esprit de la jeune infirmière, la relation père- fille m’ont intéressés….
    (Sami Bouajila, Zita Henrot)
    À tous ceux qui reprochent « invraisemblance » ou trop « documentaire »; ils me semblent au bord du procès d’intention….

    Une chose est certaine, c’est souvent trop tard qu’on découvre la pollution d’une usine ou d’une industrie pour ses employés, comme pour l’environnement.
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