Derniers Avis sur Clèves

Film inquiétant.
A 5 minutes du film le gaze male est si fort qu’apres vérification. , dans le mil.
Oui ce film est bien une enieme réalisation d’un homme de 50 ans, qui parle du désir féminin adolescent et prétend maîtriser le sujet. d.ailleurs que veut dire le film si ce n’est légalisons donc la pedocriminalite car toutes les jeunes filles de 15 ans ne veulent qu’une chose, se taper des vieux hommes de 40 ans qui sont leur baby sitter. après tout les jeunes filles de 15 ans n’ont besoin de personnes et connaissent leur désir parfaitement donc arrêtons de diaboliser les rapports entre un homme et une fille mineure.( ce type de film n’a jamais était fait n’est ce pas hum hum lol )

malheureusement et avec un train de retard Rodolphe Tissot, qui n’est pas concerné directement par le sujet, utilise la hook-up culture, qui n’était que le résultat symptomatique des années 2000s et de la pop culture, mais en bon boomer cinématographique, si il regardait les nouvelles générations, il saurait que cette époque a pris la malle et que c’était époque n’était qu’un contre pied au désir de libération des jeunes femmes a l’université pour être indépendant, l’epoque ayant souffert d’une recrudescence de « rape culture » qui était donc excusé par la hookup culture la génération suivante a donc remis en question ces codes, la woke culture s’est développé en réponse à ça les mouvements religieux chez les ados et la morale aussi, mais monsieur Tissot a bloqué sur les années 70 et 2000sJ.encourage le point de vue neo féministe empathique légèrement présent pour compenser le reste.En attendant, ces films finiront par s’essoufler. Cette époque est fini. Bientôt on saura à quel point le cinéma français a longtemps flirter avec des représentations encourageant l’illegalite , parce qu’au final c’est de ça dont il s’agit . Oui les représentations comptent.

Coincée dans sa petite ville natale de Clèves, Solange, une adolescente esseulée, prend conscience des changements de son corps et du pouvoir qu'elle a sur les hommes. Comme on le comprend vite, "Clèves" est un film sur l'éveil sexuel d'une fille qui va connaître toutes les premières fois habituelles qui s'accompagnent de déceptions et de mauvais choix. Rien de nouveau, mais le film devient assez glauque et gênant à partir d'un moment bien précis. Le rapport de Solange avec les hommes aurait pu être plus intéressant s'il avait été mieux traité. Il y a d'ailleurs une remarque intéressante concernant sa relation avec son père qui pourrait être le déclencheur de tout ça. À la place, on a l'impression de voir un vieux fantasme d'homme comme si on passait en revue les différentes catégories d'un site pour adultes. Le regard porté sur la sexualité de cette adolescente est trop masculin. Je ne veux pas rejeter la faute sur Rodolphe Tissot puisque c'est adapté du roman éponyme de Marie Darrieussecq qui n'était vraiment pas fin du tout avec une pornotisation à outrance du récit, mais la mise en scène aurait pu atténuer cette vision des choses. Au final, un film moyen qui ne raconte rien de spécial.

Le récit d’éducation sentimentale assez cru et dérangeant (par moment) mais attachant d’une ado un peu paumée, incarnée par la lumineuse Louisiane Gouverneur. 3,25

Vu le 25/01/2024.
Que dire sur ce film dont j'avais entendu tout et son contraire?
D'une part qu'on s'ennuie ferme car il ne se passe pas grand chose, on suit la vie de Solange, une nana qui habite en Haute-Savoie dans un village paumé, avec des parents en plein divorce et un doute sur l’intérêt de sa vie. Les dialogues sont assez médiocres, notamment celui entre Solange et Arnaud (Aymeric Fougeron) au début d'u film, c’est d'une nullité abyssale
D'autre part, que ce film met fortement mal à l'aise en exhibant ainsi la vie sexuelle d'une ado qui s'ennuie à mourir. Quel est le message du réalisateur? franchement? Que toutes les ados de 15 ans n'ont qu'une idée en tête? se faire troncher par le premier tocard venu rencontré dans une soirée? spoiler: Que si la demoiselle a ses règles, ben c’est pas grave, le gars passe par derrière, ben oui, ce serait dommage de respecter l'autre... Qu'ensuite comme on s'ennuie à mourir, on va se taper un mec qui a 20 ans de plus? et qu'ensuite on tombe enceinte mais on évite surtout de raconter la vérité à sa mère une nana complètement paumée qui dit qu'elle sera là pour sa fille en cas de gros souci et qui justement n'est pas là quand il fallait parce qu'elle pensait plus à sa petite dépression perso?
Et le père dans tous ça? on fait des gamins et on ne s'en occupe pas?
Bref, ce film a produit en moins un fort sentiment de dégout. Bon à la base, l'actrice Louisiane Gouverneur joue une ado de 15 ans alors qu'elle en a 20. Et celui qui joue son petit ami Arnaud, il a tout le prototype du parfait pourri, bellâtre devant mais qui veut tirer son coup à tout prix et par tout les moyens. J'ose espérer que toutes les nanas ne sont pas aussi stupides et soumises que Solange parce que sinon, bonjour l'avenir...
Un film qui aurait pu être interdit aux moins de 16 ans tant certaines scènes sont crues même si tout n’est pas montré. Je suis sans doute un peu vieux jeu mais je ressors choqué de ce film, j'ai le même age que Vincent Deniard (qui joue Vittoz) mais je comprends pas comment une mère peut laisser sa fille a la garde d'un mec célibataire de 40 balais, ça me dépasse tout ça

“Cleves” de Rodolphe Tissot est un film plein de potentiel, certes avec des moyens parfois un peu réduits, on le sent notamment lors des scènes dans les lieux publics : boîte de nuit, salle de concert, soirée chez des amies, il manque du monde et du bruit de fond. Mais cela reste du détail car j’ai trouvé certains plans très beaux, notamment Solange (Louisiane Gouverneur) dont la finesse des traits du visage rayonnent à l’écran.
Les mecs de 16/18 ans sont très caricaturaux, même si je l’admet, l'âge bête porte bien son nom, mais ça n’arrange pas la vision de la séduction à cet âge. Le coup de la guitare de la part de Arnaud (Aymeric Fougeron) en plus de son discours philosophique sur la pornographie avant de passer à l’acte a fini de m’achever.

La goutte de trop, spoiler: c’est la grossesse subite de Solange
qui ajoute du pathos au film alors qu’il n’a pas lieu d’être et que je suis dans un autre “mood”. Plus dans un but de prévention auprès des des jeunes qui regardent ce film ? Cela change au tout cas l’arc narratif et la profondeur du film autour de l’émancipation et du désir. Également, la relation sexuée entre Guillaume et Solange (tirée du livre ?) qui casse la dynamique et l’aspect paternaliste de Guillaume, je suppose que le but était de casser justement cette image, mais dans ma tête dès le départ, cette relation était immuable. Également, la disparition à l’écran du père de Solange (Alexandre Steiger) en plein milieu de film : “Il est mort dans un crash d’avion” dit Solange, c’était donc vrai ? Voilà quelques défauts qui font que j’ai moins apprécié le film pour ce qu’il est, car la première heure est pleine de découverte et de désir. La seconde sonne un peu plus comme du n’importe quoi ( spoiler: à la manière du cerveau adolescent à se chercher lui-même ?
). Également, voir les belles montagnes et maisons en pierre de la Haute-Savoie me touchent, car étant natif de cette belle région, j’ai plaisir à voir ces plans. J’ai également beaucoup aimé le personnage de Guillaume (Vincent Deniard), plutôt nonchalant au départ, c’est un nounours qu’il faut apprendre à brosser dans le sens du poil.

Illusions et désenchantements d'une future femme en devenir, entre éveil à la sexualité et émancipation adolescente, un film assez réaliste et prometteur !

Je le note 3/5 en raison de la justesse du jeu des comédiens. On y croit.
Mais je suis sortie du visionnage avec une envie de vomir.. Le sujet traité est montré avec les mœurs actuelles. Et là..n'étant pourtant pas vieille, je suis tombée de ma chaise.
Une gosse de 15 ans perdue, absolument pas encadrée par ses parents, va se laisser entraîner à explorer sa sexualité.
Le père lui même a côté de ses pompes va même encourager sa fille à "baiser" pour reprendre ses mots.
Ça m'a choqué littéralement.. N'ayant ni cadre, ni limite, ni conscience de quelconques normes morales, l'adolescente va rencontrer un garçon fan de pornographie. Ce dernier, persuadé que les films X sont la réalité va au bout de 20 min lui imposer, comme ci c' était normal, des actes sales pour une première fois.
Elle pleure. Elle pleure dans les bras de son oncle célibataire de 35 ans, sympa comme tout.
La jeune fille se focalise sur le sexe pur. Sur le désir. Et délaissée par son boyfriend, va charmer à coup de reins son oncle.
Dégoûtant. C'est malaisant au possible. Et la chute n'en sera que plus tragique.
À même pas 16 ans.. On assiste à un sucuide psychologique au nom de la liberté sexuelle.

Écœurant.

J'ai lu quelques critiques qui evoquaient la clarté avec laquelle avait été abordée le sujet. Et quelle clarté ! Pour qui veut voir une mineure à l'œuvre dans des scènes de sexe sans filtre, oui c'est formidable, c'est limpide ! Ce que c'est en réalité ? C'est un film qui ne raconte rien, qui ne porte aucune histoire, aucun propos, un film vide qui fait preuve d'un voyeurisme indécent, malaisant. C'est un film où le personnage principal (une mineure donc) est réduite à l'état d'objet lubrique, c'est un film où les hommes sont dépeints comme des chiens assoiffés de sexe. C'est aussi un film où la notion de consentement semble être passée par la fenêtre, avec l'accord tacite de tous manifestement.

C'est aussi un film où l'on perçoit l'œil torve du réalisateur derrière sa caméra, chose suffisamment rare pour être notée, et qui rend le visionnage encore plus déplaisant, nauséeux.

Alors, oui, si les sites interdits aux moins de 18 ans ne vous suffisent pas, si le darknet n'est pas à votre portée c'est une suggestion idéale pour satisfaire vos pulsions les plus sombres. En revanche, pour ceux qui ont quand même un brin de lucidité, de conscience, d'amour propre, passez votre chemin, ce film n'est pas nécessaire, il n'est pas nécessaire au cinéma, il n'est pas nécessaire à la société.

Je ne rêve pas chaque jour de films qui dénoncent l'inceste ou la pédocriminalité, je ne suis pas une féministe furieuse, ce que je suis en revanche c'est une femme, un être humain qui aimerait qu'on ne se serve pas de l'art cinématographique comme excuse pour faire l'apologie de ses images mentales les plus tordues.

Quant aux spectateurs qui adoubent ce film, qu'est-il arrivé à votre esprit ? Monsieur le réalisateur, quel était votre message ?

J'ai mis 1 parce que j'ai quand même l'espoir ténu que dans cet état de crispation dans lequel je suis fut le but de la manœuvre, et si c'est le cas, c'est réussi. Ça n'enlève cependant pas tout ce que j'ai dit plus haut.

Je suis une grande admiratrice des livres de Marie Darrieussecq et spécialement de Clèves, qui a fait écho en moi. Les scénaristes, malgré le changement de lieu et d'époque, parviennent à restituer l'ambivalence des personnages, en particulier Solange, dont la sexualité libérée en choquera plus d'un. Ses expériences malheureuses, dans la fameuse zone grise du consentement, face à des hommes qui lui imposent leur désir, et son humour noir salvateur sont également fidèles au roman. Seul bémol : le livre est encore plus cruel, les scénaristes choisissant spoiler: d'adoucir les personnages masculins et en particulier de "sauver" le jeune Arnaud dans la dernière partie du récit.
4,5/5

La tempête libidinale et les idéaux adolescents sont ici concentrés et diffractés. Le spectre à observer est passionnant tant il dissèque avec puissance cet âge charnière : l'adolescent, cet être plus tout à fait enfant, ni tout à fait adulte. Et c'est toute notre société ici qui se crystalise au travers de cet âge pivot. Un film courageux et intelligent. Bravo !

Ce téléfilm de type « coming of age » réalisé par un homme mais pensé et scénarisé par des femmes, conte l’histoire de Solange, une jeune fille habitant dans un petit village de Haute-Savoie, qui va découvrir ses premiers émois amoureux et pratiquer ses premières expériences sexuelles l’été de ses quinze ans. Cru, émouvant mais aussi dramatique, ce produit télé met surtout en avant tout le talent de Louisiane Gouverneur, l’actrice principale, étonnante de fraîcheur et de spontanéité, tout comme il nous rappellera avec nostalgie nos premières fois avec leurs causes mais aussi leurs conséquences, qu’elles soient positives comme négatives mais en tout cas essentielles car elles nous construisent. Un très bon téléfilm qui aurait largement pu être diffusé au cinéma tant il est de qualité et rappelle un peu les œuvres de Catherine Breillat !

Une œuvre sensuelle sur l'adolescence dans la lignée des Virgins Suicides, mais à la française. Sans tabou et un regard réaliste sur la jeunesse. En revanche une actrice un peu trop âgée par rapport au personnage de roman. Une actrice magnifique au service d'une œuvre originale.

On peut se questionner sur les motivations du réalisateur Rodolphe Tissot, qui est un homme. La première scène de sexe est écœurante, et j'ai failli arrêter le film. Et puis mon angle a changé, car l'histoire et les personnages sont beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît - et ils décrivent une réalité crue qu'on peut nier mais qui existe bel et bien dans les premiers rapports avec les garçons, moi-même je m'y suis reconnue, même si je n'en avais pas envie. La jeune fille m'a émue. A la fin, la sensation d'avoir vu un des films les plus justes et les plus nuancés sur l'adolescence.

Un beau film érotique qualitatif. L’homme est fort démuni face à la beauté juvénile. L’affiche rend hommage clairement à Lolita de Kubrick. Fait penser aux films de Rohmer, mais en plus putassier bien sûr. Le film arrive à créer une ambiance intemporelle comme Rohmer. Les scènes sexuelle sont filmées avec sensualité. L’actrice principale a un certain charisme et une plastique intéressante, on sent que le réalisateur l’aime et veut la mettre en valeur. On aurait pu se dispenser d’indiquer dans le synopsis que la jeune fille avait 15 ans, on voit bien que l’actrice a plus de 20 ans, et heureusement ! C’est malaisant de vouloir absolument que la jeune fille soit très jeune. Sur le thème du film on est sur celui de la femme-enfant, on sent qu’elle va faire souffrir les hommes « l'homme tue et la femme rend fou ».

Une petite pépite que ce film indépendant, d’une liberté de ton rare dans le cinéma contemporain. Il aurait vraiment mérité une sortie en salle. Il rappelle par certains côtés la liberté de pensée des années 70’s, et aborde le sujet délicat de l’adolescence d’une jeune fille de 15 ans qui découvre sa féminité puis désire développer sa sexualité, sous une angle personnel , original, et très libertaire . On est loin des discours du politiquement correct contemporain sur le consentement et la passivité des jeunes filles. Ici au contraire l’héroïne est pro-active, volontaire et veut contrôler sa destinée et vivre sa sexualité naissante, selon ses envies. Pour atteindre son but elle manipule certains hommes autour d’elle ; des copains, jeunes de son âge ou des hommes plus mûrs. Mais en essayant à chaque fois de garder la main sur son destin, tout en privilégiant son plaisir et la réalité de l’orgasme féminin qu’elle découvre. Il y a des scènes vraiment superbes et rares au cinéma, comme le prologue avec une l’héroïne plus jeune, jouée par une autre actrice, qui a ses premières règles, c’est la première fois que cela est montré au cinéma, avec autant de pudeur, de délicatesse mais aussi de manière réaliste .Sa découverte du plaisir seule dans sa salle de bain est aussi une grand réussite , parfaitement filmé, très cru , très juste aussi. Tout le cheminent de la jeune fille, qui se cherche , sa montée à « la ville » Grenoble , le drame qui affleure et le final sont de toute beauté. On est ému, c’est juste, c’est une liberté de ton exceptionnel , qui nous bouscule. Bien sûr la jeune actrice Lousiane Gouverneur est formidable , toute en délicatesse, en fragilité mais sans complexe. Il y a aussi l’acteur principal Vincent Déniard , gros nounours , un peu pataud, voisin confident, qui deviendra un peu plus, il joue parfaitement bien et c’est un tel contraste avec la fragilité de Lousiane ( qui rappelle d’ailleurs l’excellente actrice israélienne de Unorthodox : Shira Haas ). Une belle réalisation aussi, de Rodolphe Tissot, avec par exemple cette jolie scène naturaliste de baignade collective et festive au Lac d’Annecy, accompagnée par une très bonne chanson d’ Odezenne, un bijou, à revoir. Bien sûr le film est inspiré du roman de Marie Darrieussec , que je connaissais pas , mais que je vais m’empresser de lire .