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gizmo129
75 abonnés
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3,0
Publiée le 16 novembre 2021
Bruce Willis crispe la mâchoire et fusille tout le monde du regard, les nigérians vont souffrir ! Les larmes du soleil racontent l'histoire d'une troupe d'élite de l'armée américaine qui doit secourir une médecin en plein cœur d'un territoire en proie à une guerre civile dans la jungle. Si le film offre des moments de guerre dont l'intensité est grandissante, le film se veut aussi larmoyant comme son titre nous l'indiquait. Sur ce dernier point, le film cherche trop à nous émouvoir pour que cela soit sincère, pire le film fait peut être preuve parfois de racisme et surtout d'auto-congratulations vis à vis de l'américanisme triomphant et porteur de messages d'humanité.
L'horreur de la guerre au Nigeria dans toute sa splendeur. Des pratiques barbares. Une mission dérisoire face à l'ampleur de la tâche. L'entêtement d'une femme qui met tout un escadron à risque. Des morts, des blessés, des mutilés. Rien n'est épargné au spectateur qui se retrouve plongé au cœur de la jungle dans une chasse à l'homme haletante. Les images sont prenantes, mais choquantes. À réserver à un public averti.
Un solide film de guerre emmené par un Bruce Willis très convaicant. Un commande est chargé d'exfiltrer un médecin dans un pays africain secoué par un coup d'état. Mais le médecin refuse de quitter ses patients. Et voilà le commando obligé d'escorter un groupe de civil dans un pays hostile. Pris en chasse par un colonel sadique, Bruce Willis et ses hommes vont devoir faire preuve d'un courage énorme pour essayer d'atteindre la frontière. Le périple réservera son lot d'embuches. Le film a le mérite de dénoncer les génocides qui se sont déroulés dans certains pays africains. Les scènes de combat sont impressionnantes et très bien filmées par Antoine Fuqua.
Un bon petit film de guerre au message un peu simpliste, les bons GI qui viennent aider des chrétiens persécutés par des islamistes, dans un Nigeria ravagé par la guerre. De l'action des combats, Bruce Wilis toujours très bon, et Monica Belluci un peu perdue mais qui tient bien son rôle. Un bon moment pour un film d'action correct;
Encore un film US à la seule gloire de son département de la défense. L’intro est un peu molle mais Antoine Fuqua dynamise rapidement sa mise en scène pour nous garder éveillé. Caricatural à mort, « les Larmes du Soleil » se regarde mais ne marque(ra) pas les esprits pour autant.
Antoine Fuqua avait fait illusion le temps d’un film. Lorsqu’il eût réalisé Training Day, on a pensé qu’il avait céssé de pondre des nanars rythmiquement survitaminés, faiblards du scénario, et dégoulinants de mélo. Hélas il remet ça avec « Larmes Du Soleil ». Le choix d’une Monica Bellucci, en fuite depuis plusieurs jours dans la jungle, crottée, dégoulinant de sueur, mais arborrant tout de même discrets mais visibles lipstick et fond de teint, sont à l’image du film : relou. Et ce n’est pas les ressorts dramatiques qui le sont, au contraire ! La mission, les péripéties dans la fuite, l’ultime rebondissemen en rapport avec la découverte de la taupe, tous ces faits sont fort intéressants, quoique peu originaux. Mais ce qui décrédibilise totalement l’ensemble, c’est l’excès de pathos sirupeux contenu dans des scènes interminables, décrivant les massacres, qui s’accumulent, sans jamais apporter quoique ce soit d’un point de vue dramatique. C’est aussi le côté ostentatoire des violons, et de l’extrême nunucherie de certaines répliques guerrières, et des dialogues soulignant les deux idylles. A faire pleurer le Soleil!
Intense, violent, émouvant, voilà trois adjectifs qui qualifient bien, selon moi, cet excellent film d'action. Je l'ai vraiment préféré à « La chute du faucon noir » auquel il est souvent comparé dans les critiques. Plus d'humanité dans cette péripétie guerrière. Le revirement du lieutenant campé par Bruce Willis montre qu'un soldat ne peut répondre aux ordres sans réfléchir et sans tenir compte du danger ambiant. Si les scènes de massacres sont éprouvantes, elle ne sont, hélas pas imaginaires, quand on voit le génocide du Rwanda. Cette fiction nous fait voir ce qui se passe en Afrique, comment des tribus surarmées par les Occidentaux, s'entretuent dans l'indifférence mondiale. Le fait que les USA apparaissent comme capable de venir à bout d'une armée de rebelles en quelques minutes ne m'a pas gêné dans le sens où c'est effectivement sans doute le cas dans la réalité. Par contre, j'ai trouvé peu crédible les discussions entre soldats alors qu'il y a une nécessité expresse de prendre la fuite ou l'attitude de docteur qui ne semble pas comprendre l'urgence et le danger d'être massacrée avec ses malades.
Il est super bien réalisé un très bon film avec beaucoup de moyens, enfin un film qui relate les réalités africaines, pays d'omerta, il parait très réaliste, les humanitaires et les militaires faces à l'humanisme. Un e dure réalité.
Un film de guerre de bonne qualité avec un Bruce Willis au sommet de son art ! Monica Bellucci est un peu moins convaincante, ce n'est pas le genre de film dans lequel je la préfère. La bande originale de Hans Zimmer permet de faire monter l'émotion comme il faut et quand il faut.
Réalisé deux ans après les attentats du World Trade Center et juste avant l'intervention américaine en Irak, le parti pris d'Antoine Fuqua est net et sans appel : Les larmes du soleil est une réalisation qui prête caution à l'interventionnisme américain, à la mission civilisatrice de l'oncle Sam en pays hostile où les populations africaines sont jugées primaires et les musulmans dépeints sous des traits barbares et entretiennent une haine vis-à-vis des occidentaux et du christianisme. Une fois cette ligne directrice prêtant à l'amalgame et au jugement hâtif identifiée, certains rebondissements deviennent tout à fait prévisibles. Néanmoins, il s'agit avant tout d'un film de guerre et d'action où les scènes clé sont très efficaces. De plus, on ne peut retirer à Fuqua une certaine habileté à décrire l'horreur ainsi qu'un talent certain pour créer une ambiance oppressante dans la jungle. Les scènes de combat sont globalement efficaces. Alors que je m'attendais au contraire, les GI's ne sont pas encore trop (même si ...) héroïsés et l'on a le plaisir de ne pas retrouver de personnage type Rambo dans les rangs américains. Bruce Willis m'est apparu très impliqué et réellement à son aise dans un personnage qui j'en suis certain lui a fortement plu, à l'instar de Cole Hauser. A l'inverse, je me suis parfois demandé ce que Monica Bellucci faisait là. Au final il s'agit donc d'un film très contrasté, où le talent du réalisateur me semble gâché par un parti pris idéologique qui lui impose un carcan narratif réduisant considérablement sa liberté artistique.
Nullissime et même révoltant de A à Z. Bourin, irréfléchis, excessivement Pro-américain et par fainéantise trop manichéen. Ce genre de film, qui traite de sujet extrêmement grave avec tant de non-chalence est aussi inefficace que ridicule.
Un film très long au scénario des plus basiques et aux personnages pas assez écrits qui cède parfois par excès de patriotisme (les motivations de Waters). Bruce Willis fait du Bruce Willis et Monica Bellucci pleure beaucoup. Mais, le final est grandiose et la BO est pas mal du tout !
Antoine Fuqua avait déjà prouvé qu'il était un très bon directeur d'acteur avec son précédent film Training Day. Les Larmes du Soleil ne fait pas exception. Bruce Willis, Monica Bellucci et tous les seconds rôles sont décidément à l'aise, très convaincants. A côté de cela, le cinéaste nous offre une histoire intéressante, avec un réel objectif humanitaire, sur fond des décors naturels souvent dépaysants. Un film qui se regarde et s'apprécie.