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Ykarpathakis157
3 395 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 17 mai 2021
Je réécris ma critiques en mode télégraphique pour ne pas être censuré comme je l'avais étais pour Démineurs. Des clichés déterrés par des scénaristes médiocres pour en faire un festin autour de l'histoire réelle d'un accident réel où l'héroïsme était aussi réel que possible. Des acteurs fades dans une histoire fade et qui n'avait pas besoin d'être romancée. Kathryn Bigelow réalisatrice surestimée par les medias...
Quelle déception! Aprés Démineurs et avec de tels acteurs et autant de moyens, je m'attendais à un bon film mais outre l'impression de déja vu, il y a pour moi une grossiere erreur de casting et Harrison Ford est peu crédible en commandant dur et auroritaire. De plus il y a trop de longueurs inutiles et les péripéties sont trop attendues y compris les volte face finaux des deux acteurs principaux.
Des bons acteurs, une bonne réalisation, etc... Mais tout est surjoué ! La musique est mielleuse, ça en devient presque insupportable. La réalisation est elle aussi un peu trop accentuée, gros plans sur les personnages, etc... On a un bon travelling avant vers un gros plan sur Lian Neeson, et sur Harisson Ford pour nous présenter leur personnage. Mais bon ça, ça passe, c'est même plutôt pas mal. Les dialogues sont un peu " capilotractés " comme dirait ma prof. Ca joue trop la carte de l'émotion. Dommage, l'histoire, l'action se suffisait à elle-même. Un sacré gâchis donc, et ce dès l'écriture du scénar, qui était pourtant pas loin d'un très bon truc.
Le film tire parti seulement de son casting avec deux poids lourd du cinéma Hollywoodien que sont Harisson Ford et Liam Neesson. En dehors de cela l'intrigue est absolument basique et terriblement ennuyeuse pour un film de sous marin. On plonge, on réussit dans un premier temps la mission pour laquelle on a plongé, puis finalement alors que tout va bien il y a une avarie, ici nucléaire et forcément ca se passe mal. A éviter sobre. bourré ca passe.
Un fait réel remodelé par les Américains. Cela donne un film d’action bien fait mais avec une caricature grossière du communisme pur et dur et une psychologie simplifiée comme un poste de commandement russe. On connaît l’humanisme de ce régime mais s’en gaussait aussi mal fait perdre toute crédibilité à l’histoire, pourtant basée sur des faits authentiques, réédités plus tard avec le Koursk (K141). Si Liam Neeson peut passer pour un soviet, Harrison Ford en bolchevik pur et dur est carrément ridicule, même s’il roule très honorablement les rrr. Un film bien moyen avec un suspense bien mou.
Un film de sous-marin, plus intéressant sur le plan historique que dramatique, qui malgré quelques bonnes scènes d’action, échoue à installer une véritable tension.
Une ambiance clairement étouffante pour ce film pro-soviétique (non, c'est une blague) de Bigelow. Toutefois le face à face Harrison Ford- Liam Neeson ne tient pas ses promesses, tout comme le film entier qui est franchement trop long.
Si les films se déroulant dans un sous-marin sont inévitablement un peu limités en matière d'enjeux et de possibilités scénaristiques, il faut souvent leur reconnaître un sacré tour de force technique pour tourner dans un tel décor, anxiogène au possible pour les protagonistes comme les spectateurs. En ayant vu très peu, je ne saurais vraiment faire de comparaisons, ce qui n'empêche pas quelques commentaires généraux. D'abord, voir Hollywood produire un film narrant une histoire russe avec (presque) exclusivement des protagonistes russes, c'est franchement rare et à saluer, tout comme la présence de Kathryn Bigelow à la réalisation, celle-ci faisant une nouvelle fois preuve d'un savoir-faire et d'une maîtrise très largement à la hauteur de ses prestigieux homologues masculins. Pouvant s'appuyer sur un rythme relativement soutenu, le résultat est solide, réaliste et suffisamment immersif pour que l'on plonge un minimum avec eux, l' « affrontement » assez subtil entre deux acteurs aussi emblématiques qu'Harrison Ford et Liam Neeson apportant un enjeu supplémentaire intéressant. Malheureusement, vous écrire que « K-19 » me restera en mémoire serait mentir. En définitive, on se rend compte que le contexte soviétique ne change pas franchement la donne d'un point de vue formel et dramaturgique, ressemblant en grande partie à ce a déjà pu être fait. Alors c'est vrai : cela permet de voir qu'en définitive, américains et russes se ressemblent en beaucoup de points quant à leur état d'esprit et une vision très patriotique (certaines divergences restant manifestes), mais de l'autre ça ne permet pas une réelle identité, donnant presque l'impression que le fameux sous-marin pourrait être yankee sans que l'on voie réellement la différence (bon, OK, j'exagère un peu). Au moins nous évite t-on les accents ridicules histoire de faire plus authentique, souvent le meilleur moyen de couler un film... Bigelow n'a pas non plus peur d'en faire dans la dignité exacerbée, notamment dans les dernières minutes, mais cette histoire, restée secrète très longtemps, demeure intéressante à suivre, faite dans les règles de l'art sans être trop consensuel non plus (le danger des radiations nucléaires est évoqué frontalement) : un divertissement « hollywoodien » de qualité, à qui il manque un peu de personnalité et de singularité pour en faire une vraie réussite.
Près de 20 ans (!) après l'avoir découvert, je revisionne "K-19", fraichement accueilli par la critique à sa sortie, et froidement par le box office. Et je dois dire que je l'ai moins apprécié qu'alors. Sans doute car le film réchauffe de nombreux clichés du film de sous-marin que j'ai vus entre-temps. La sempiternelle confrontation entre le commandant et le second qui aurait pu/du être commandant ("Running Silent Running Deep", "U-571", "Crimson Tide" pour ne citer qu'eux). Les scènes de descente et de crispation autour d'un cadran ("Das Boot"). Et j'en passe. Pour autant, il s'agit d'un divertissement honorable, tant sur le fond que la forme. Il fait découvrir un accident nucléaire longtemps caché par l'URSS. Une perte de réfrigérant primaire au sein de l'un des réacteurs du K-19, le premier sous-marin nucléaire soviétique lanceur d'engins, en 1961. Et les actions d'un équipage valeureux, qui a réussi à empêcher une fusion du coeur en palliant l'absence de système de sauvegarde. Par contre, si vous avez un minimum de connaissances scientifiques sur le sujet, bouchez-vous les oreilles, car pratiquement chaque réplique technique est une aberration. Jusqu'à vendre un risque d'explosion thermonucléaire (!?) pour créer un suspense artificiel ! Néanmoins, Kathryn Bigelow sait gérer son affaire et filmer en huis-clos. Elle montre frontalement les séquelles de l'irradiation à des doses astronomiques. Et elle s'appuie sur quelques personnages forts, et surtout de très bons comédiens, s'il on fait abstraction des répliques clamées en anglais avec un accent russe. Dont évidemment l'opposition entre Harrison Ford et Liam Neeson. Au passage, les noms ont été changés, mais le personnage de Liam Neeson est basé sur Vasily Arkhipov. Qui a bien servi lors de l'accident du K-19, et qui est devenu célèbre pour avoir refuser de tirer un torpille nucléaire en pleine crise de Cuba, alors que son sous-marin se faisait grenader par les Américains ! Qualifié aujourd'hui "d'homme qui sauva le monde", il aurait bien mérité un biopic. Enfin je rêve, "K-19" ayant probablement coulé au box office car trop russo-centré...
Rejetté, ce film K-19 de Bigelow reflète pourtant une situation de crise célèbre, un fait divers longtemps tenu secret et une vision au travers des ennemis de l'époque de la guerre froide montre une volonté de dédiaboliser les soviétiques et cela à juste titre. Un engagement qui a été reproché à Bigelow et qui pourtant nous livre un excellent thriller/action/histoire avec des acteurs excellents en mettant l'accent sur la dangerosité du nucléaire, le dévouement et le sacrifice d'hommes restés anonymes qui nous ont tous sauvés. Un film à réhabiliter!
Avec "K19", sorti en 2002, Kathryn Bigelow entre si l'on peut dire dans l'histoire en devenant la première femme à obtenir un budget de cent millions de dollars. Un fait notable malgré un résultat assez moyen. Ici la cinéaste délaisse le champ de l'action pour le huis-clos et le film catastrophe en racontant l'histoire de ce sous marin miné en plein contexte de paranoïa nucléaire. Sur le plan formel, aucun souci : la cinéaste gère son sujet, sait faire grimper la tension si bien qu'on ne voit pas le temps passer. Le problème de "K19" vient plutôt du fond proprement dit. Il faut dire que le long-métrage reposait sur une idée ô combien casse-gueule : des Américains jouant des Russes. Sur ce point, c'est un échec complet. Harrison Ford et Liam Neeson sont incapables de se décentrer quelque peu et ce n'est pas une polka dansée en pleine mer qui arrangera les choses. Du pathos, des caricatures, un ton parfois pompeux : tout cela donne un ensemble assez désincarné, ne figurant pas au rang de ses plus convaincantes réussites.
Les films de sous-marins j'adore ça, les meilleurs étant pour moi "Das boot" et "A la poursuite d'octobre rouge". Avec "K19" on est dans le haut du panier. Kathryn Bigelow nous propose une réalisation très dynamique et efficace, même si elle en fait parfois un peu trop, et l'histoire est prenante de bout en bout. Curieusement ce sont quelques éléments de scénario vers la fin qui m'ont laissé un peu sceptique, tant des retournements de situations, d'alliances, de revirements moraux et psychologiques, semblent soudains et peu naturels, comme s'il fallait que spoiler: le personnage d'Harrison Ford n'aille finalement pas à l'encontre de l'image positive habituelle de l'acteur . On pourra aussi être un peu agacé par la toute fin un peu trop longue et démonstrative, mais bon, si "K19" n'est pas un chef-d'œuvre à la "Das boot", il n'en est pas moins un blockbuster américain de qualité, maitrisé, prenant, tout en étant sérieux.