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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 février 2019
Pour faire simple, disons que Avant que j'oublie est un grand chef-d'oeuvre et que La Chatte à deux têtes, qui le précède, est presque aussi bien. Un très grand film, donc, totalement unique, original, libre. Nolot est une voix unique dans le cinéma français. La Chatte... parle de sexe, d'amour, de solitude. C'est d'un désespoir certain et pourtant ce n'est pas déprimant. C'est beau, chaque phrase résonne pour qui a dépassé 40 ans. En le voyant, on a plusieurs fois envie de s'écrier "C'est ça, la vie, c'est exactement ça". J'ai tellement à dire sur ce film que j'ai adoré... Jacques, à quand le prochain ?
La seule femme dans la salle est partie au bout d'une demi-heure, c'est peut-être un signe ! En fait on peut résumer en disant qu'il s'agit de deux heures de la vie contemporaine d'un cinéma porno à Paris (sans doute le dernier). C'est sûrement intéressant pour ceux qui n'y sont jamais entré (sous entendu, ça ne leur fera rien regretter !). C'est filmé à la française ... vous m'avez compris. Est-ce que la part de pornographie non suggérée (essentiellement homosexuelle) était indispensable, je n'ai pas la réponse. Le scénario par contre, avec ses dialogues et son sentiment de vécu, est plutôt bien foutu, et il faut dire que sans lui, le film tomberait dans le glauque graveleux pur et dur. Bref, mise à part quelques lenteurs et un travelling final bien mal monté, un film original mais très ciblé. Les acteurs sont plus vrais que nature, à se demander si ... Le 6/20, c'est pour l'originalité, jamais vu un truc comme ça dans notre cinéma national ! Pas conseillé en dessous de 16 ans.
Vu en salle à sa sortie et revu en DVD. Le culot du réalisateur, J. Nolot, de par ce qu’il montre (le sexe furtif masculin dans une salle de cinéma porno), mérite respect. D’un point de vue purement cinématographique, l’originalité du dispositif est intéressante. Filmer le public d’un cinéma pendant une projection, sur la durée d’un film, est une forme de mise en abîme que je n’avais encore jamais vu. L’aspect autobiographique (même romancé), le témoignage sur la hantise du Sida, la famille, le temps qui passe… est émouvant. Nolot parvient à garder une forme de pudeur, à éviter la pathos. Seul bémol, l’histoire de séduction à trois (avec la caissière et le jeune projectionniste) n’est pas très crédible. Un film attachant, qu‘on peut rattacher à l‘ensemble du cinéma d‘auteur inspiré par le porno (Vecchiali, Breillat, Bonello…).
Un ton original et sarcastique pour ce deuxième long métrage de Jacques Nolot. On appréciera le décalage à la Vecchiali (celui de "Change pas de main" et de "Encore") ainsi qu'un appréciable humour pince-sans-rire gay friendly. Dénouement jubilatoire. Charmant bien que dérangeant le confort du spectateur.
Un film à prendre au second degré; Au delà du sexe ce film est une reflexion sur les relations amoureuses, sur la maladie, sur la mort. Les travestis oeuvrant dans le cinéma sont tristes et drôles à la fois. Finalement cette salle glauque est une micro société où se cotoient jeunes et moins jeunes, hétéros et homos, blancs et noirs. La note autobiographique du réalisateur Jacques Nolot, également acteur dans le film, ajoute à l'émotion.
Un cinéma porno est le cadre d’une histoire d’amour et d’une multitude de rencontres…
Pendant 90min, Jacques Nolot (qui officie ici en tant que réalisateur, scénariste et acteur) filme le ballet incessant des spectateurs qui vont et viennent dans ce petit cinéma de quartier de la Place Clichy, dans un vieux cinéma diffusant en continu des films porno. Le film se divise en deux univers bien distincts, il y a le haut, l’accueil avec la caissière, représentant le monde extérieur, puis le bas, le sous-sol, la salle de projection où les lumières tamisées invitent les spectateurs à laisser libre court à leurs fantasmes.
Le temps d'un après-midi, le réalisateur nous entraîne dans les aléas d’un cinéma porno avec toute la faune qui la fréquente (homos, hétéros, trans, voyeurs, ...), venues se libérer de leurs pulsions, frustrations ou tout simplement pour mater.
La Chatte à deux têtes (2002) invite les spectateurs au coeur d’un huis clos charnel (et redondant) à travers lequel le réalisateur met en lumière ce que les profanes ne savent pas, à savoir que les salles de cinéma X qui diffusaient des films pornos hétéros étaient bien souvent un prétexte pour servir de lieu de rencontres aux homosexuels.
Bien que lent, ce film, qui nous plonge dans l'atmosphère surrannée et sordide d'un ancien cinéma porno, se regarde sans ennui aucun. Les dialogues sonnent justes, les personnages sont parfois cocasses, parfois déroutants. Certes bizarre, crédible et bien mené.
Toute l'histoire se passe à l'intérieur d'un cinéma porno ... l'idée est plutôt séduisante et originale même si je ne peux pas m'empêcher de faire un petit parallèle avec "Simone Barbès ou la vertu" de Marie Claude Treilhou. Un brin provocateur et subversif. "La Chatte a deux tête" est un petit bijou, un film jouissif sur le choix de notre orientation sexuelle. C'est un film qui pourra en rebutter plus d'un .. mais il vraiment efficace et décapant ...
L'idée de base se révèle très originale et subversive : filmer des protagonistes dans et à l'extérieur d'un cinéma porno... Relativement peu de scènes de sexe en définitive mais une vision plutôt cynique et critique de la société à travers des transsexuels vivant mal leur situation ou des clients peinant à assumer leurs choix sexuels... En tant que spectateur, on se délecte de se trouver dans la position de voyeur d'un tel spectacle... Efficace...
le film le plus nul et ennuyant que j'ai jamais vu, on passe son temps à regarder sa montre pour voir dans combien de temps le suplice va finir. Il faut peut-être une ouverture d'esprit que je n'ai pas pour comprendre ce film Il n'y a pas d'histoire.
Assez nauséabon comme film... même si les scènes extérieurs tranchent vraiment avec le reste et sont quelques fois touchantes, les scènes dans le cinéma sont vraiment longues et répétitives : un supplice... Le réalisateur va trop loin dans sa démarche et finit plus par agacer que par convaincre du bien-fondé de sa démarche.