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    Une vie démente
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    56 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Peut-on écrire une comédie autour de la démence sémantique, autrement dit Alzheimer, la réponse est bien évidemment oui mais cela demande une bonne dose de délicatesse pour trouver un équilibre entre le rire et le drame qui se joue, inexorable. On peut toujours faire confiance au cinéma belge en la matière et le duo de réalisateurs d'Une vie démente, Ann Sirot et Raphaël Balboni, a su parfaitement aller assez loin dans le loufoque de certaines situations, sans jamais attenter à la dignité humaine, tout au contraire, mais sans insister non plus dans un pathos vite mouché dès qu'il montre le bout de son nez. Le personnage principal, la malade donc, est pleine de vitalité et mène la danse face à son fils et sa compagne, bien obligés de suivre le rythme malgré leurs inquiétudes et leur chagrin. La vie a changé pour ces trois-là et chamboulé leur quotidien mais elle continue et le message a beau ne pas être révolutionnaire, il est mis en images et en paroles avec une bienveillance et un sens de l'ironie très pertinents, qui se voient jusqu'aux compositions graphiques imaginées en guise de décor. La caractérisation de chaque protagoniste, y compris l'aide-soignant, est très précise et chargée de tendresse et de moquerie gentiment goguenarde. Ajoutons que les deux réalisateurs semblent maîtriser parfaitement l'art du montage, très efficace, et les ellipses temporelles jusqu'à un dénouement naturel, apaisé et à mille lieux de ce que proposent en général les films américains quand il s'agit de traiter de sujets aussi graves.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Alex et Noémie, la trentaine heureuse, forment un couple amoureux (et réciproquement). Mais alors qu’ils sont sur le point de concevoir un enfant, l’état de santé de Suzanne, la mère d’Alex, se détériore brutalement. Cette sexagénaire hyperactive, directrice d’une galerie d’art à Bruxelles, perd gentiment la tête. Le diagnostic tombe : Alzheimer. Sa dépendance de plus en plus inquiétante oblige son fils et sa belle-fille à suspendre leurs projets et à mettre leurs vies entre parenthèses.

    La fin de vie, écrivais-je le mois dernier dans ma critique de "Tout s’est bien passé", est décidément à la mode. On ne compte plus les films récents qui lui sont consacrés : "The Father", "Falling", "Supernova"… Si je n’avais pas de scrupule à me répéter, j’écrirais la même chose au sujet de ce film belge. Mais bien sûr, je n’en ferais rien.

    "Une vie démente" est un joli titre pour un joli film. Un titre qui renvoie à la démence sénile qui frappe Suzanne, la mère d’Alex ; mais un titre joyeux qui fait écho à la vie bien remplie de cette sexagénaire extravertie.

    "Une vie démente" prend le parti revendiqué de la comédie. Un genre qui pourrait surprendre sinon déranger pour traiter le sujet, ô combien plombant, de la démence d’une mère et des difficultés de l’accompagner.

    Pour autant, ce film signé par un couple de jeunes réalisateurs belges ne verse pas dans l’humour potache. Au contraire, il prend le parti original d’un onirisme décalé, dont son affiche témoigne : à plusieurs reprises, à cause des costumes qu’ils portent et des arrières-plans devant lesquels ils sont filmés, les acteurs semblent comme noyés dans les décors. Métaphore évidente de la maladie d’Alzheimer dans laquelle ils se noient, impuissants. Parce que l’action se déroule en Belgique, on pense évidemment au surréalisme de Magritte.

    La magie opère dès la première scène, désopilante et juste. Elle perdure pendant la première moitié du film qui ne cesse de nous surprendre grâce notamment au jeu de Jo Deseure qui interprète Suzanne. La seconde moitié est moins réussie, qui fait un peu du surplace et n’a pas le cran de se frotter à la conclusion inéluctable du déclin de la malade.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Leurs plans sont chamboulés quand la mère d’Alex, Suzanne, adopte un comportement de plus en plus farfelu. Entre l’enfant désiré et l’enfant que Suzanne redevient, tout s’emmêle.

    C’est une réalisation du duo Raphaël Balboni et Ann Sirot qui ont fait toutes leur œuvre ensemble. Ils ont écrit le scénario ensemble.

    J’ai trouvé qu'Une vie démente est une excellente comédie dramatique.



    Ce film va se baser sur une thématique très forte avec un homme voyant sa mère sombrer dans la maladie. Elle commence à perdre la mémoire et avoir un comportement incohérent. C’est d’autant plus difficile de voir cela pour lui qu’avant cette femme était une source de vie. On est tous attaché à notre mère, et il est vrai que voir cela touche au plus profond. La dureté de la maladie va nous toucher de plein fouet. Voir une personne pétillante devenir un “poids”. Cette situation est d’ailleurs beaucoup travaillée dans des plans très esthétique. Il y a des jeux de couleurs afin de symboliser les sentiments de chacun.

    Une vie démente va beaucoup s’axer sur les conséquences de cela sur la famille. Vous vous en doutez, cela ne va pas être anodin. Du moment où son cas commence à s’aggraver, cela va causer une pression constante sur son fils. Et forcément par basculement sur son couple. Il y a une véritable volonté de ce dernier de protéger sa mère. Cela va être une priorité et il va en oublier tout le reste, même sa femme. C’est émouvant de le voir se débattre comme il peut. J’ai été profondément touché.



    Il faut dire qu'Alex est très attachant. On le voit se déchirer sous nos yeux tentant de tout faire. Seulement c’est impossible, nous ne sommes que des êtres humains. On ressent sa tristesse de le voir perdre le contrôle tout en se voilant un peu la face. L’apport de Noémie est crucial. Dans toutes les conversations qu’ils auront, on peut donner à la fois tord et raison à chacun d’eux. Il y a une véritable intensité durant l’heure et demie qu’on partage avec eux.

    Je voulais saluer le jeu remarquable des acteurs. Peu connu du grand public, l’acteur Belge Jean Le Peltier sort une performance des plus remarquables. On avait pu le remarquer dans un rôle secondaire dans le très bon Mon légionnaire cette année. Il est excellemment accompagné par Lucie Debay. Pour la petite anecdote, elle avait aussi un rôle secondaire dans Mon légionnaire. Comment ne pas souligner Jo Deseure et sa performance en tant que malade perdant la raison. Elle met une force incroyable dans son personnage.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    330 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Ce film belge est pour moi une vraie réussite. Le trio d’actrices et acteurs peu connu est absolument merveilleux de naturel et leur manière de jouer leur rôle respectif sonne vraiment juste.
    Le scénario basé sur un thème dramatique manie l’humour avec juste ce qu’il faut sans trahir la gravité de ce drame. Ce film nous fait réfléchir aussi sur la difficulté à gérer ce genre de situation.

    Bernard CORIC
    Yaga
    Yaga

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Ce film est très réussi. J'adore le décalage entre le fond et la forme. Très beau film. On rit autant que l'on pleure. Belle surprise en ce qui concerne les acteurs que je ne connaissais pas.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    Tres épatée par ce film qui traite d’un sujet delicat … avec délicatesse. Il y a la bonne distance avec le sujet, une vraie mise en scène, une esthétique très réussie et un casting impeccable. Même quand l’heure est grave on ne tombe jamais dans le pathos mais les dégâts de la sénilité ne sont pas non plus éludés. Il y a du charme, de l’humour et cette bonhomie belge qui nous manque tant à nous Français.
    Félix Demargne
    Félix Demargne

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Un film d'une fraîcheur tendre à voir absolument !
    Si ce film aborde un sujet difficile et s'en empare pour en rire, il évite le film à thème ou leçon et offre une petite ode à la vie très réussie. Les registres visuels variés, les scènes tout en finesse et humour portées par des acteurs excellents, font de ce film une bonne bouffée d'air. La mère est inoubliable mais le fils, la belle fille, et le garde malade viennent lui servir un beau plateau. Bref, à ne pas rater !
    Jean
    Jean

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Au fond, on attendait tous un film traitant de ce sujet et de cette façon ; on pleure, on rit, on en ressort différent !
    Courez-y !
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    145 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Comment s'occuper d'un parent atteint de la maladie d'Alzheimer? J'ai des réserves sur The Father mais le film de Florian Zeller sur le même sujet est plus intéressant et inventif que ce premier long belge dont la partie comique tombe à plat et l'écriture reste limitée.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2022
    Loin d'être une comédie, le film traite admirablement du problème d'Alzheimer d'une façon réaliste..
    Antoine du Besset
    Antoine du Besset

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    Un film très sensible et juste sur la démence et l'accompagnement des aidants. On rit, on est au bord des larmes, on est pris ! Je recommande vivement. Bravo aux réalisateurs et aux acteurs
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    La moindre des choses est de reconnaître à « Une vie démente » de tenter quelque chose de nouveau et osé sur un sujet sensible et qui ne peut souffrir d’approximation : en l’occurrence traiter de la maladie d’Alzheimer (ou démence sémantique) sous l’angle de la légèreté, presque sous forme d’une comédie. En faisant ce choix, le duo de scénaristes et réalisateurs belges se lance dans un pari risqué et qui aurait vite pu mettre mal à l’aise, froisser les spectateurs touchés de près ou de loin par cette maladie ou tout simplement se rater. En effet, l’équilibre précaire entre le rire sincère et le ridicule voire la moquerie ne tenait qu’à un fil. Et bien il faut avouer que de ce côté-là, ce long-métrage original ne déçoit pas, même si tout cela reste juste sympathique plus que mémorable.



    Les œuvre sur cette maladie sont plutôt rares et si on se souvient de « The Father » cette année ou de « Still Alice » qui avait valu à Julianne Moore l’Oscar de la meilleure actrice il y a quelques années, la plupart se dirigeaient vers une tonalité triste et dramatique. Certains ont essayé également le thriller (« Remember ») mais c’est bien la première fois que l’on voit une comédie dont le sujet principal est celui-là. On n’est pas non plus dans un film à l’humour lourd ou grivois ni même dans une comédie populaire encrassée dans la gaudriole et le rire beauf. Non, « Une vie démente » reste dans le sérail du film d’auteur et si la légèreté est bien là, le rire est tout de même rare. On sourit davantage, mais toujours avec les personnages et non de la malade. Celle-ci est d’ailleurs incarnée par une Jo Deseure plus vraie que nature, à tel point qu’on a l’impression parfois de regarder un documentaire sur les prémices de cette maladie.



    En s’affranchissant de tout tabou sur le sujet, le tragique de la situation est totalement fondu dans une forme de détachement et un côté presque burlesque. « Une vie démente » est entrecoupé de scènes face caméra où les personnages principaux s’expriment face à un tiers invisible (banquier, médecin, ...) et où ils peuvent exprimer leur ressenti. Ces vignettes amusantes où le décor se fond dans les costumes des personnages font parfois penser à du Wes Anderson version plat pays. L’improvisation dans certaines scènes se ressent néanmoins mais ajoute au sentiment de véracité qui parcourt ce long-métrage. Parfois absurde mais toujours sincère et doté de beaucoup de cœur, ce film à la tonalité inédite charme la plupart du temps mais n’en demeure pas moins anecdotique et parfois un peu redondant. On se met à la place de l’entourage du malade certes, on s’amuse gentiment de ces facéties mais « Une vie démente » ne propose rien de plus et sera vite oublié.



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    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Dans un couple, avoir le père ou la mère d’un des membres souffrir de démence sémantique n’est pas chose facile et les répercussions que cet état de fait peut avoir sur la vie du couple ne sont pas toujours très joyeuses. Le couple formé par Ann Sirot et Raphaël Balboni connait cette situation mais il a pourtant choisi d’utiliser le rire pour accompagner ce drame et force est de reconnaître que ce couple drame/comédie fonctionne très bien. Une raison parmi d’autres : la grande qualité de l’interprétation.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    vu en avant première UNE VIE DEMENTE un très bon premier film de deux belges, qui rappelle que oui, on peut rire de tout, y compris de la maladie. Et visuellement, leur créativité dans les décors et les costumes rappelle celle du Cirque invisible de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin dans les années 90. Inattendu, très réaliste, et servi par une actrice absolument parfaite dans le ton aigre-doux de cette tragi-comédie, voilà un film plus léger que Se souvenir des belles choses mais aussi percutant dans sa franchise et son humanité. Un bol d'air et une méthode de travailler intéressante avec les acteurs. Bravo pour cette page de bravoure. Cinéma. novembre 21
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    "Une vie démente" assez bien accueilli par la critique est une tragi comédie belge qui finit par émouvoir . En effet ce film en partie auto biographique (les réalisateurs se sont inspirées de leurs souvenirs) aborde un sujet difficile: la démence mentale d'une manière drôle et pleine de grâce avec ses pointes émotions qui bouleverse avec des comédiens épatants (mention spéciale à Jo Deseure), ce fut une bonne surprise pour moi.
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