Préquel à "Army of the dead" de Zack Snider, cette épopée bancaire, un brin comique et très aventurière fut une sacré surprise sur le plan narratif tant le récit est digne d'un roman de Dan Brown. Une quête de coffres fort suréquiper, surprotéger et dessiner tel des œuvres d'arts mystiques ou l'on découvre nos héros,
sa meneuse parfaitement incarnée par Nathalie Emmanuel ("Fast and Furious 8 et 9") et l'intello, maniaque et caractériellement "intéressant" mais tant essentiel Matthias Schweighöfer à la manœuvre des ouvertures. Un duo qui se rapproche au fur et à mesure, qu'on apprécie grandement et qui part si facilement sur la romance. Sur les rôles secondaires, Ruby O. Fee, Stuart Martin et Guz Khan complètent le groupe mais ne sont pas aussi marquer dans le récit même si le personnage de Ruby à des conséquences. Nos 2 derniers compagnons ne servent pas spécialement, l'un est le bourrin, baraquer de service et le second, l'informaticien frôlant la figuration par ci par là.
Le scénario dans son ensemble est d'une assez belle facilité, égal à son grand frère, sans les zombies, il apporte tout d'même un grand élan vers l'histoire, le policier et la romance.
Les grands points forts du film resteront évidement le jeu du duo principal, mais également et surtout, la fabuleuse qualité numérique des séquences d'ouvertures des coffres, d'une précision extrême, chirurgicale aux limites de l'orfèvrerie, son braqueur, poète de chaque instants, nous offre de sublimes instants. A cela s'ajoute Hans Zimmer, la baguette à la main, performe d'une partition ultime pour toutes les scènes clés dont celles-ci. Hommage direct à la saga "Robert Langdon" dans l'épique instant de grâce. Un récit simple, un policier français jouer par Jonathan Cohen avec une pointe de surenchère sur le jeu
, Netflix nous offre ici ou là, un très bon préquel bien plus basé sur l'univers de "La Casa de Papel" que sur l'univers des morts dont Mr Snyder en est l'un des experts modernes.