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    Un beau matin
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    HomoLibris
    HomoLibris

    22 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2022
    La réalisatrice embarque le spectateur dans deux histoires parallèles : d'une part, les rapports père-fille à l'aune d'une maladie dégénérative (syndrome de Benson, cousin d'Alzheimer), maladie d'autant plus accablante que le père était prof de philo et grand lecteur ; et, d'autre part, un triangle amoureux classique : la fille tombe amoureuse d'un homme marié qui peine à quitter sa femme, mais refuse de larguer la maîtresse. Hélas, les deux histoires sont traitées de manières très inégales : l'une entraîne le spectateur, alors que l'autre l'ennuie prodigieusement, d'autant que Melvil Poupaud s'implique de façon minimaliste. Heureusement, les autres acteurs s'investissent plus !.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Que ceux qui avaient un peu perdu Mia Hansen-Løve dans Bergman Island se rassurent, l'on retrouve la cinéaste sensible et gracieuse du Père de mes enfants dans Un beau matin, une merveille d'équilibre entre la tristesse et le bonheur que distille parfois simultanément la vie. Depuis ses débuts, la réalisatrice puise dans des éléments personnels et intimes de sa sphère privée, tout en les frottant au plaisir de la fiction. Ainsi, Un beau matin évoque la maladie de son père de manière aussi directe que pudique mais avec la volonté farouche de ne pas uniquement le caractériser par son affaiblissement chronique, en évoquant aussi, par petites touches, celui qu'il a été avant, dans toute son humanité. La question de la transmission est également très présente dans le film, lequel donne de la place à 4 générations de femmes. Au côté d'un Pascal Greggory remarquable, qui a évité, autant que faire se peut, d'être dans la "performance", Léa Seydoux trouve l'un de ses rôles les plus marquants, où elle excelle notamment dans les scènes à émotion, en composant à la fois une mère, une fille et une amante. Le casting, complété par Nicole Garcia et Melvil Poupaud, parfaits, rend la partition de la cinéaste délicate et poignante. Mais ce qui rend ce film si brillant et touchant en même temps, est une qualité déjà évidente dans plusieurs films précédents de Mia Hansen-Løve, et qu'elle partage avec Mikhaël Hers, par exemple, à savoir la gestion des temporalités avec des ellipses douces comme de la soie. Point besoin d'avoir une mise en scène voyante pour faire passer des sentiments complexes et contrastés, la réalisatrice y parvient par des scènes courtes et un montage d'une absolue fluidité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2022
    Sandra (Léa Seydoux) est interprète trilingue français-anglais-allemand. Elle élève seule sa fille. Son père, Georg Kinsler (Pascal Greggory), ancien professeur de philo, est atteint d'une maladie dégénérative rare, le syndrome de Benson, qui rend impossible son maintien à domicile. Avec sa mère (Nicole Garcia) et sa sœur, Sandra va devoir organiser son placement en EHPAD et disposer de son impressionnante bibliothèque.

    Qu'une réalisatrice aussi sensible que Mia Hansen-Løve ("L'Avenir" avec Isabelle Huppert, Maya, Bergman Island sans doute son film le plus abouti à ce jour) ait décidé d'évoquer la fin de vie d'un être cher avait tout pour séduire, même si le sujet est devenu ces temps derniers au cinéma un marronnier ("Tout s'est bien passé", "Falling", "Supernova", "The Father"...). Sa bande-annonce m'avait donné l'eau à la bouche.

    J'ai hélas été déçu. Pour trois raisons.

    La première tient à Léa Seydoux. Sans aller jusqu'à provoquer la réaction épidermique que suscite une certaine actrice, son jeu est décidément très pauvre et je m'interroge sur son talent. Si en plus, elle accepte de s'enlaidir dans un jean hideux et avec une coupe à la garçonne, on passe la mesure.

    La deuxième tient à la romance qui s'esquisse avec Clément (Melvil Poupaud), un astrophysicien ou un cosmo-chimiste qui n'a pour seul défaut que celui d'être marié et d'avoir beaucoup de mal à se détacher de sa femme. Outre que les atermoiements du bellâtre donnent le tournis (un jour je reste, l'autre je pars), cette histoire d'amour nous détourne du sujet du film : la sénilité de Georg et sa mort inéluctable.

    La troisième tient précisément à la façon dont ce sujet-là est traité. Aucun blâme à adresser à Pascal Greggory dont la richesse et la finesse du jeu éclatent dans son incroyable interprétation, le regard vide, la démarche hésitante et le sourire aux lèvres du vieillard bienveillant qui, au lieu de râler sur son sort, s'excuse du tracas qu'il cause à ses proches et leur est reconnaissant du temps qu'ils lui consacrent. Mais une critique au scénario faiblard qui ne raconte pas grand chose des difficultés à trouver un établissement accueillant et de la culpabilité qui ronge ses proches à l'y abandonner. Point aveugle du récit : le décès inéluctable de Georg que le scénario n'a pas su comment traiter et que, lâchement, il préfère éviter en s'achevant avant terme en queue de poisson par un happy end aussi frustrant qu'improbable.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2022
    La cinéaste fait des promesses et par définition on veut qu'elles soient tenues. Première déception, car si Léa Seydoux se fait plus mère de famille lambda que vamp sexy la réalisatrice n'hésite pourtant pas à la dénuder et donc, en pleine hypocrisie, la cinéaste met en scène des passages qui mettent en valeur un certain érotisme. Enfin, le but de la cinéaste était d'effectuer un parallèle bonheur/amour face à la tristesse/deuil mais là aussi la réalisatrice ne va pas au bout de son idée avec une histoire d'amour loin d'être en pleine béatitude, l'histoire d'amour s'avère un peut trop chaotique pour apporter ce bonheur et ce plaisir qui "compenserait" la mélancolie et la tristesse dues à la maladie dégénérative du père. Mia Hansen-Love signe un drame émouvant, on aurait tout de même aimé une légèreté plus appuyée quand l'amour frappe. Un bon moment qui va justement vous la donner, la mélancolie...
    Site : Selenie
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    C’est un film sur des enfants qui doivent prendre leurs responsabilités. Mais des enfants de tous âges, qui revivent leur passage à l’âge adulte, qui grandissent de nouveau.

    Entre la mise en scène simple et réfléchie, les dialogues subtils et chargés, et les comédiens impeccables, difficile de ne pas se laisser emporter.

    Pascal Greggory est mille fois convaincant. Melvil Poupaud est trop fort.

    Le film aborde énormément de sujets autour d’un thème central, et c’est toujours logique, évident, construit mais sans être attendu.

    Il surprend beaucoup. Déjà parce que Léa Seydoux joue bien, mais aussi parce qu’avec ses airs de drame, il sait être drôle, évasif, léger. Il inverse les rôles.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Dans "Un beau matin", Mia Hansen-Løve fait preuve, une fois de plus, d’une grande aptitude à raconter les relations familiales et les amours contrariés. Sur un sujet qu’on peut qualifier de lourd, avec une vieillesse qui se passe très mal, avec des passages dans des hôpitaux et des Ephads, elle arrive à donner une certaine légèreté à son film. Elle arrive aussi à dégager une grande émotion sans pour autant tomber dans le pathos. Il faut dire qu’elle est bien aidée par une distribution de très haut niveau, avec, en particulier, Pascal Gregory, d’une impressionnante justesse dans le rôle très délicat de Georg, un septuagénaire atteint par une maladie neurovégétative qui entraine chez lui une perte progressive de la vision et de ses facultés intellectuelles au point qu'il ne peut plus lire alors que les livres ont toujours été sa grande passion . Léa Seydoux s’avère excellente dans le rôle de Sandra,sa fille, une femme intelligente et brillante dans son travail, mais mal fagotée, pas vraiment glamour, autant dire aux antipodes de ses rôles habituels. Quant à Melvil Poupaud qui joue Clément, une ancienne connaissance de Sandra devenue son amant, et Nicole Garcia dans le rôle de Françoise, l'ex-femme de Georg, il et elle sont à leur meilleur niveau. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-un-beau-matin/
    oooooooooo
    oooooooooo

    86 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Probablement le plus beau film de madame Hansen-love. Pour raison probablement, parce que le plus personnel Celui qui se plonge au plus loin dans le champ de l'intime. Pascal Gregory, magnifique et déchirant. Léa Sédoux à son meilleur, toute aussi émouvante. Et monsieur Poupaud solaire malgré lui entre deux nuages.
    Trois réalisatrices (Zlotowski, WInocour) coup sur coup qui touchent au meilleur. Qui font honneur à un cinéma français qui dérivait un peu.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    Un beau matin est un film délicat et qui nous montre Paris magnifiquement. On y suit Sandra, jouée par Léa Seydoux qui s’occupe de son papa malade. Elle fréquente durant la même période un vieil ami. Tendre, juste, bouleversant. Un vrai régal.
    Jylg
    Jylg

    32 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2022
    Ou comment se passe la vie des parents de malades dépendants. Ce film vaut un documentaire sur la question. Pascal Greggory y est criant de vérité, et Léa Seydoux très naturelle dans sa double souffrance, filiale et amoureuse... pour faire réfléchir.
    JoCOU
    JoCOU

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Entre ceux, quasiment tous ! qui se sentent obligés de nous faire le "pitch" à la façon ampoulée d'un critique littéraire de grand magazine parisien, alors qu'on a évidemment déjà lu de quoi il en retournait, et ceux qui prêtent des intentions à la réalisatrice, intentions ratées en l'occurrence, selon leur science perso, dur de s'y retrouver... Au lieu de se laisser simplement porter par l'histoire !
    L'histoire simple d'une jeune femme qui doit gérer des amours à des stades différents, et des générations différentes. Amour évidemment inconditionnel pour sa fille, attendri pour sa grand-mère centenaire, en pointillé pour une mère distante, contrit pour un père à la santé déclinante, porteur d'espoirs régulièrement déçus pour Clément. Mener de front tout ça, pour accepter de faire enfin le deuil d'un père qui s'éloigne peu à peu, et enfin pouvoir laisser place à celui représente l'avenir, la vie, son droit à vivre ENFIN pour elle. Le reste n'est que littérature pour critique de grand magazine parisien !
    Je me suis laissé happer par l'histoire. Certes parigo-parisienne un peu bobo comme le cinéma français nous en inflige souvent, mais belle tranche de vie, bien mise en scène, LA vie, quoi ! Fin prévisible, mais là n'est évidemment pas l'important: le Bonheur n'est pas au bout du chemin. Le Bonheur EST le chemin !
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Le père de son enfant ("Linn") est mort (un amour de jeunesse, sans doute) - voilà "Sandra" (Kinsler), traductrice (anglais, allemand) de son état, en jachère sensuelle et amoureuse, qui se cherche un avenir... La scénariste-réalisatrice (Mia Hansen-Løve) sait la mettre, par hasard, en contact avec "Clément", un ami perdu de vue du défunt, puits de science et baroudeur - avec un physique agréable qui plus est, ce qui ne gâte rien. L'élu de son coeur (Melvil Poupaud) étant marié, cela permet quelques rebondissements scénaristiques de ce chef. Mais le coeur des tourments de la séduisante (à un nez près) trentenaire (Léa Seydoux - volontiers dénudée...) est familial : son père (Pascal Greggory, souvent guetté par la surcharge...), brillant universitaire germanologue (d'ailleurs né à Vienne) est atteint d'une maladie neurodégénérative rare, qui l'enfonce en accéléré dans la dépendance. MHL consacre ce 8e "long" pour l'essentiel à une "Défense et Illustration" sans concession, ni fioritures, du célèbre "La vieillesse est un naufrage", où ceux qui souffrent le plus sont souvent les proches, plus que les intéressés-mêmes. Mais la vie continue, comme sait l'accepter, "Un beau Matin", Sandra... Moins "recherché" que la plupart de ses opus précédents, et plus convaincant.
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    Ce film correspondait à mon horaire de séance, dommage pour moi quand j'ai vu que la plus mauvaise actrice française était à l'affiche (elles sont 2), le sujet était pas mal et bien dans l'air du temps, encore aurait-il fallu que la réalisatrice sache choisir ces acteurs ce qui n'est hélas pas le cas à part Pascal Grégory tout en retenu et sobriété plein de pudeur, dommage aussi pour Melvil Poupaud plutôt bon acteur

    À part nous montrer sa plastique à longueur de film, c'est tout ce que sait faire Léa Seydoux, eh oui de nos jour le piston ça aide bien pour réussir, mais ça ne fait pas tout hélas

    De plus l'on nous montre un Ehpad avec des personnes grabataires qui parlent à peines et avec quelques scènes invraisemblables bref un beau fiasco et du temps de perdu bien dur grosse déception
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2022
    Deux sujets croisés dans ce scénario. D’abord le hasard (la rencontre d’une connaissance perdue de vue) qui va entrainer le personnage principal vers les jeux de l’amour. Une distribution « Les films du Losange », comme marque de fabrique ça parlera aux cinéphiles (oui, oui... Eric Rohmer). Et également, en même temps mais à part, la jeune femme sensible, soucieuse et plus impliquée que le reste de sa famille, confrontée à la prise en charge du père, intellectuel, ancien professeur de haut niveau, rongé par une maladie dégénérative. Vous pouvez couper ou raconter le film à partir de ces deux entrées, s’il y a imbrication, il n’y a toutefois pas interactions. Simplement une opposition entre joie et souffrance (puisque c’est dit dans les secrets de tournage). Le résultat est qu’on ne sache pas trop ce que la réalisatrice voulait développer ou démontrer. C’est ça les films un peu intellos. Il faut faire avec ou passer votre chemin.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Le côté archi- autobiographique des films de Mia Hansen Love m’a toujours dérangée celui-ci ne faisant pas exception à la règle. Le début où à peu près tout le monde joue mal me laissait craindre le pire. Les seances de baisers fougueux itou. Et heureusement ça s’arrange. Même si le degommage d’un Ephad clairement nommé me semble relever d’un méchant règlement de comptes.
    Nul doute que Pascal Gregory recoltera un Cesar sauf si quelqu’un surenchérit dans un role de vieillard malade.
    Au final un film sans doute édifiant pour les quarantenaires dont les parents vieillissent et une forme d’exorcisme de cette épreuve pour MHL elle-même.
    Brol le chat
    Brol le chat

    8 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2022
    Autrice de huit longs-métrages, Mia Hansen-Løve, qu'on avait laissé avec le très réussi Bergman's Island, se prend cette fois les pieds dans le tapis (rouge cannois) et montre malheureusement qu'elle est une réalisatrice-scénariste inégale. Elle balance cette fois-ci une histoire de triangle amoureux classique, le mari qui aime sa maîtresse plus que tout, mais qui ne peut pas quitter son épouse. C'est un stéréotype de genre très fréquent dans le cinéma des années 70, mais on pensait naïvement qu'une réalisatrice née dans les années 80 saurait apporter autre chose à ce type de relation, d'autant plus que la qualité première des films de Hansen-Løve est leur sensibilité aux rapports humains. C'est d'autant plus dommage que cela vient parasiter l'intrigue principale (les rapports père-fille à l'aune d'une maladie dégénérative, inspirée de la propre histoire de la réalisatrice). Celle-ci passe même au second plan et les cinq comédiens principaux bons, voire excellents, ne peuvent rien y faire.
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