Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
christophe D10
11 abonnés
518 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 5 juin 2023
Encore un film qui oublie que quelque soit le thème, quelque soit le message que l’on veut faire passer, les gens voient des films d’abord pour se distraire… Malheureusement ce n’est pas vraiment le cas ici, avec une mise en scène peu attrayante, qui ennuie assez vite…
Sujet profond mais traité à travers les clichés parisiano-parisien. Les dialogues sont creux, ce qui a le mérite d'être raccord avec le jeu d'acteurs. J'attends encore l'explication concernant le choix du titre.
De Mia Hansen-Løve je n’ai aimé que L’avenir et pas du tout ses autres films. Mais celui-là avait de bons échos et puis Léa Seydoux est remontée dans mon estime depuis France. Tout est assez banale dans ce récit. La vie normale de gens normaux. Des quotidiens qui pourraient nous arriver à tous. Une amitié qui se transforme en amour, le deuil d’un père qui est encore vivant…Le tout est bien amené. On s’attache assez vite au personnage joué par Seydoux. Elle s’en sort une fois de leu très bien ici. Le reste du casting est impeccable. Melvil Poupaud, Pascal Greggory ou encore Nicole Garcia sont impeccables. Au final un beau film, simple et juste, sur la vie qui passe avec ses hauts et ses bas. Une belle surprise.
J’ai trouvé le rythme du film assez agréable. Mais je l’ai trouvé plutôt sans saveur. Classique. Rien d’original sur la vieillesse et surtout peu d’empathie. Je crois que l’histoire du couple parasite un peu l’histoire de cet homme malade
Une femme écartelée entre un amour naissant et la maladie dégénérescente de son père. Portée par la lumineuse Léa Seydoux, une chronique sensible et délicate, ternie par un rythme mollasson. 2,75
Je ne connaissais pas le cinéma de la cinéaste Mia Hansen-Love, je découvre "Un beau matin" qui est une œuvre pleine de vivacités et d'émotions qui m'a fait versé quelques larmes vers la fin !! J'avais un peu peur au début avec une mise en scène qui me semblait trop propre mais en avançant, on est absorbé par l'histoire, celle d'une traductrice trentenaire qui élève seule sa fille qui a un père qui a la maladie d'Alzheimer changeant souvent de lieux hospitalières et un amour avec un homme qui lui a une femme qui apprendra leur relation. Mia Hansen-Love amène beaucoup de sensibilités à ses personnages, notamment la personnage principale incarné par la sublime Léa Seydoux entouré du charmant Melvil Poupaud, du bouleversant Pascal Greggory, de Nicole Garcia ou la fillette excellente. La réalisation prend de l'ampleur au fil du récit au niveau de la qualité des images à l'écran. C'est le premier long métrage que j'ai vu de Mia Hansen-Love et il me tarde de jeter un œil à sa filmographie passée et future.
Une romance sous couvert de drame familial assez classique et sans surprise. Parfois plat et parfois cherchant le sentimental à tout prix, le film ne trouve son vrai message. Un peu trop feutré et propre pour parfaitement convaincre à l’image de Léa Seydoux qui ne rentre pas à 100% dans son personnage.
Ce film, qui se laisse regarder un peu comme un documentaire, est le portrait d’une jeune femme typique d’aujourd’hui : divorcée avec un enfant, elle cherche l’âme sœur tout en s’occupant, avec sa famille, d’un père gravement malade. Pour l’âme sœur, elle ne trouve qu’un homme marié avec son cortège de difficultés. Question boulot, elle est ce qu’on appellerait d’une classe moyenne, étant traductrice. Les acteurs sont excellents, en particulier Pascal Greggory jouant le rôle du père. Léa Seydoux est montrée en « classe moyenne », plutôt mal fagotée et peu maquillée, tout cela donnant une grande crédibilité à l’ensemble, bien que la prestation de Melvil Poupaud m’ait parue un cran en dessous des autres. Bref, un cru à voir, et les amateurs de scènes crues seront comblées avec Léa Seydoux, toujours à l’aise dans ce type de scène. Pas génial mais filmé avec sensibilité et application, et il n’y a pas de « message » trop souvent agaçant dans d’autres films. On est tout de même loin du cinéma de vrai divertissement que je préfère, à l’ancienne.
J'ai malgré moi été pris d'un élégant ennui. Les clichés abondent dans ce scénario trop attendu et écrit d'avance qui se déroule dans une famille tellement bourgeoise et parisienne. Certes les acteurs sont bons mais ils jouent leur partition sans surprise. J'ai espéré une surprise, en vain.
L'histoire du femme mère célibataire qui doit s'occuper de son père qui perd la tête. Tout est dans le résumé, excepté une histoire d'amour parallèle avec un ami. Le film ne tient que sur les acteurs Gregory prodigieux, Lea Seydoux boudeuse comme toujours et Melvil Poupaud sympathique comme toujours. Pas indispensable
C’est un mal généralisé, une dégénérescence progressive, la vie qui vous écharpe et vous rattrape in ex-extremis pour repartir vers ailleurs, plus profitable. Le film très concret de Mia Hansen-Løve, très réaliste, est une abstraction en soi , quand pour parler de l’intime et de la souffrance, de l’amour et d’indépendance, elle rapporte des impressions évanescentes, filme des situations fugaces, des protagonistes jamais totalement définis. C’est un cinéma paradoxal où la légèreté cueille le malade au seuil de son mal être, où l’amant apaise la tension amoureuse, où l’enfance se joue des grandes personnes qui s’aiment . La roue ainsi ne cesse de tourner nous dit la réalisatrice, qui sait si bien, parler de la vie. Ce quelque chose d’évanescent, si beau, si poétique, hypothétique aussi … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Sandra (Léa Seydoux) vit avec sa petite fille et doit faire face à la maladie dégénératrice de son père (Pascal Greggory). Au hasard d'une promenade, elle va retrouver un vieil ami (Melvil Poupaud), homme marié, qui va vite tomber sous son charme. Film délicat sur la fin de vie d'un côté avec la perte de l'autonomie, et naissance d'une histoire d'amour complexe. Mia Hansen-Love sait diriger ces acteurs talentueux avec brio. L'histoire met un certain temps à démarrer notamment avec les atermoiements autour de cette liaison adultérine, mais ensuite l'émotion est au rendez-vous. Léa Seydoux illumine le film dans ce rôle de femme à la fois forte et fragile dans un jeu d'une rare sobriété chez elle. Un ensemble qui oscille entre tristesse et espoir pour un résultat abouti.
J'ai suivi les affres par lesquels passe Sandra, tiraillée entre la quête de la moins mauvaise des solutions pour accompagner son père (un intellectuel) dans son irréversible perte d'autonomie, et l'espoir d'un nouvel amour qui se présente fortuitement sous les traits d'un ancien ami par ailleurs déjà engagé dans la vie (femme et enfant). Ça vous a semblé long et pesant mon introduction, non ? .. le film m'a fait le même effet. Et que penser de ce triangle amoureux (amant, femme, maîtresse)
Un Beau Matin brosse le beau portrait d’une femme dont le métier, traductrice, résonne avec sa situation personnelle, soit l’écartèlement entre deux hommes, l’un quittant sa vie (son père) là où l’autre y revient à tâtons, passant du statut d’ami à celui d’amant. Il n’est pas anodin que ce dernier soit cosmochimiste, métier qui consiste à étudier les fragments laissés par des poussières de météorites et de comètes ; cette profession installe la métaphore du fragment, que le film adopte comme structure : énumérer, de façon chronologique, les petits signes de vie en croisant l’intime et le familial, croisant les registres sans délaisser un certain comique de situations porté notamment par une mère reconvertie en activiste écologiste. Aussi le récit conjure-t-il tout fatalisme : il privilégie les jeux, depuis les petites voitures du père à la partie de Uno sous le sapin ou celle de Scrabble entamée pendant les vacances, en passant par le cache-cache dans le labyrinthe parisien, qui raccordent les personnages à la fragilité de leur condition qu’ils abordent avec bonne humeur, malgré tout, ainsi qu’à la difficulté de se savoir adultes quand le vacillement d’un père fait d’eux des enfants apeurés. Il dissocie intelligemment le corps et l’âme, représentant le premier par une opposition de mouvements entre le figement de l’ancien et la liberté retrouvée du nouveau, le second par l’appartement du père, lieu mémoriel qu’il faut transmettre aux jeunes générations. Présenter la bibliothèque comme l’âme de Georg constitue la plus belle idée d’un long métrage précis et pudique, quoique trop monotone, qui bénéficie d’une direction d’acteurs remarquable.
Mia Hansen-Love est la jeune cinéaste française la plus prolifique avec huit longs-métrages en quinze ans. Ses films recueillent une presse globalement positive mais ne déchaînent pas les foules, Un beau matin ne fait pas exception à la règle. L’histoire raconte la vie de Sandra, une traductrice belle et discrète, mère d’une fille (Camille Leban Martens), confrontée à la santé préoccupante de son père (Pascal Greggory) et séduite par Clément (Melvil Poupaud), un ami, beau mec, marié et père d’un enfant.
La douceur visuelle avec des travellings et des cadres raffinés éclairés superbement par Denis Lenoir dans un Paris souvent ensoleillé enveloppe les personnages dans un cocon charmant. Pourtant les deux histoires sont douloureuses avec une jeune femme qui derrière une bonne volonté humble accepte mal d’accompagner son père dans son déclin physique et mental et subit les hésitations d’un amant qui refuse d’abandonner trop rapidement sa famille pour vivre une nouvelle aventure amoureuse. Le choix de traiter avec un sourire bienveillant ou quelques larmes les visites chez le père et avec une ironie détachée ou quelques larmes les échanges avec l’amant finit par donner un film désincarné où Sandra souffre en silence. Cette pudeur des sentiments vire à la rétention d’émotions et il faut attendre une scène cruelle dans un ascenseur pour que Sandra manifeste enfin son désespoir.
Le regard triste de Léa Seydoux fait merveille dans ce rôle mélancolique. Pascal Greggory ne semble pas très à l’aise dans un rôle difficile et la monotonie des situations et des répliques ne l'aide pas. Melvil Poupaud est excellent dans un rôle plus facile certes. Davantage que le manque d’émotions, ce qui rend Un Beau matin mineur voire même assez pénible passe par la mère jouée par Nicole Garcia, une femme bourgeoise ravie de raconter avec un sourire fier ses actions militantes et ses gardes à vue de quatre heures (quelle rebelle!) ou prenant un air extrêmement inspiré pour apprendre à sa fille qui semble l’ignorer jusqu'à présent que “la presse regorge d’articles édifiants sur le sujet” des EHPAD privés qui sont “des machines à fric”. Dans quel monde vivent ces personnages?