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    Cessez-le-feu
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    3,4
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    131 critiques spectateurs

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    Fabien S.
    Fabien S.

    457 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Un très bon film sur le trautisme de la première guerre mondiale avec Romain Duris. Un très beau drame.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Romain Duris incarne un homme ayant participé aux batailles dans les tranchées lors de la Première Guerre Mondiale. En 1923, après avoir passé plusieurs années en Afrique, il revient en France où vivent sa mère et son frère, ce dernier ayant aussi participé à la guerre et ne se trouvant plus en capacité de parler.
    Ce film parle du contexte qui a suivi l'après-guerre, centré principalement sur les traumatismes vécus par les soldats. Plus généralement, la vie quotidienne en France à ce moment-là est esquissée, dépeignant également le manque de reconnaissance auquel ces anciens combattants faisaient face. De ce fait, l'ambiance est logiquement pesante. Les relations entre personnages sont développées et crédibles, l'histoire de Romain Duris étant complétée par quelques flash-back relatifs à l'Afrique. J'ai trouvé l'histoire finalement bien construite mais austère au vu de son sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Je trouve ce film banalisant, un ennui qui me vient à l''esprit pour un scénario se basant trop sur la dramaturgie, trop faible pour conclusion, la mise en scène est nulle.
    Craoux
    Craoux

    19 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Malgré une entrée en matière bien-bien longuette (Duris alias Georges exilé en Afrique ... c'est quoi là ! on est en mode docu ? quel apport véritable au sens du film ?), j'ai été plus attendri par les personnages et leurs fêlures (Gadebois est vraiment un superbe acteur) que par l'histoire qui zigzague tant on se demande où le réalisateur du film veut bien nous emmener ! Soit. Je vous rassure, j'ai quand même bien capté - quelle horrible scène plus déclamatoire que ressentie que celle que nous sort Duris - que le film souhaitait aborder la question du traumatisme vécu dans leur chair par les poilus survivants, de retour des tranchées de 14-18. Bon. Et après ? ....la réalisation ne nous aide pas vraiment à nous émouvoir. L'amour pourra aider les êtres à se reconstruire - pas tous - et une nouvelle vie est promise au héros à Saïgon. Bien. Et après ? ... sans réalisation digne de ce nom, la narration tombe (mon ressenti) un peu à plat.
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    La Grande Guerre - qu'on n'appelait pas encore la Première - a levé son lourd tribut sur les Laffont, une famille de notables provinciaux. Jean, le benjamin, est porté comme tant d'autres disparu. Marcel, le cadet, a perdu l'usage de la parole. Georges l'aîné est parti pendant quatre années en AOF, se livrer à la contrebande de main d’œuvre et d'objets d'art, pour oublier l'enfer de Verdun.
    Quand Georges rentre finalement en métropole en 1923, il peine à y retrouver sa place, entre sa mère écrasée par le chagrin, son frère muré dans le silence, et la belle professeure de signes de celui-ci.

    "Cessez-le feu" n'est pas un film sur la Première guerre mondiale, mais sur les traumatismes qu'elle a causés. Le sujet est souvent traité pour les guerres les plus récentes : la guerre du Vietnam ("The Deer Hunter"), la guerre du Liban ("Valse avec Bachir"), la guerre d'Irak ("Of Men and War", "Un jour dans la vie de Billy Lynn"). Il ne l'avait guère été pour la Première guerre mondiale parce que ses syndromes (PTSD en anglais : post traumatic stress disorder) ne seraient pas diagnostiqués avant la seconde moitié du siècle.

    Le mérite en revient au scénario original écrit par Emmanuel Courcol, qui signe à près de soixante ans un premier film tout en délicatesse après avoir longtemps travaillé avec Philippe Lioret ("Welcome", "L’Équipier", "Welcome"). On est dans le cinéma français dans ce qu'il a de meilleur, dans ce qu'il a aussi de plus conventionnel : une reconstitution historique fidèle (mention spéciale à la toute première scène, véritable plongée dans l'enfer des tranchées), une direction d'acteurs parfaite (on peine à distinguer qui de Romain Duris, de Céline Salette et de Grégory Gadebois est le meilleur), une mise en scène irréprochable.

    Ce cocktail réussi produit un film élégant qu'on regarde avec intérêt mais qui n'allume aucune étincelle. "Cessez-le-feu" est une mise en bouche avant la sortie de l'adaptation d'"Au revoir là haut", le prix Goncourt de Pierre Lemaître, annoncée pour le 25 octobre 2017.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Il est de ces acteurs qui sont au-dessus du rôle qu'ils interprètent. Romain Duris est d'un charisme hallucinant. Il irradie l'écran. Chaque personnages campés est une prouesse de jeu. Innocent, provocateur, agitateur, ne cherchant pas le bon mot mais la bonne posture. Il est grand, et c'est pas la première fois que je le dit. Que d'éloges, si ce n'est trop. Il fait confiance à un premier film, d'un scénariste confirmé. Emmanuel Courcol livre un récit de ce qui a de plus classique dans sa forme. Un résultat sage (trop?) maîtriser et abouti. La première scène y est pour beaucoup. Elle fait monter les poils et l'émotion en 3 minutes. Cette dernière ne redescendra pas. Un beau discours autour de l'amour fraternel. Un film gracieux et, encore une fois, classique dans sa facture. Mais quand c'est bien fait, on est face à du très bon cinéma.
    Kilian C.
    Kilian C.

    40 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Après une guerre 14-18 traumatisante pour les corps et les esprits, Georges a choisi de fuir son village natal pour partir en Afrique. 5 ans plus tard, il y revient et retrouve sa mère et son frère, Marcel, qui a perdu la parole, hanté par les horreurs vécues pendant la guerre. Un retour qui ne sera pas évident dans une société française qui reste marquée par les traumatismes subis par une partie de sa population. C'est dans ce contexte que Georges va rencontrer Hélène, ancienne infirmière d'un hôpital de guerre et maintenant professeure de langue de signes.

    Film portant avant tout sur le retour compliqué des soldats dans la société française après la première guerre mondiale, Cessez le feu va parvenir directement à nous mettre dans cette ambiance pesante et difficile des tranchées françaises dès les premières images. Un début pesant avec des scènes à la limite du supportable qui permettent de nous donner un avant-goût très court de l'horreur subie par ces hommes.

    Dans une première partie qui va nous donner un aperçu rapide de l'ensemble de la situation avant le retour de Georges, nous allons ainsi passer des tranchées françaises à l'Afrique, en passant par son village natal où nous allons suivre Marcel dans son quotidien avant le retour de son frère. Et c'est cette première partie savamment travaillée qui va permettre d'installer toute l'histoire avec brio et émotion.

    Par la suite, nous allons suivre le retour à la vie française de Georges, ainsi que le travail effectué autour de Marcel pour lui permettre de retrouver la parole et une vie normale. Tout cela entrecoupé de flashs des tranchées et de la vie africaine.

    Cessez-le-feu est donc un film intéressant historiquement parlant et parfaitement maîtrisé qui permet de mettre l'accent sur un élément que l'on a tendance à oublier : le difficile retour des soldats à la vie après la guerre. Un fait qui reste encore vrai aujourd'hui, et ce quelque soit la guerre. Enfin, Romain Duris et Grégory Gadebois sont parfaits dans ce duo de frère.

    Les : Le sujet / La réalisation avec une première partie parfaitement travaillée / Le duo Duris - Gadebois
    Les - : Le déséquilibre entre la seconde partie et la fin
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Un an avant les commémorations de la "grande" guerre, E.Courcol sortait cette honnête protestation contre la folie des hommes, qui présida à la première boucherie industrielle du 20° siècle. Un an après avoir repéré et loupé son film dans les salles, je me suis décidé à le visionner chez moi. Sans doute le passage au petit écran dessert-il un peu le film, tourné pour partie en Afrique dans des extérieurs de pleine nature accrocheurs. Mais je suppose que même en salle, j'aurais ressenti un certain manque de rythme. Si Georges, le personnage que joue Duris, est intéressant mais un poil désincarné, celui que joue Grégory Gadebois m'a vraiment touché, peut-être dans la mesure où son refus de la violence est plus radical. Il dit en voix off un texte qui clôture l'histoire en beauté dans un final très réussi. Quoi qu'il en soit, difficile de ne pas adhérer au propos de ce film généreux, qui évoque le retour à la vie ordinaire de gens ordinaires, après l'enfer.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    164 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2017
    Un premier film élégant qui traite intelligemment d'un sujet rarement vu au cinéma : les traumatismes de guerre et le difficile retour à la vie.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    David B.
    David B.

    39 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Sous-prétexte de retracer la souffrance contenue des cabossés de la guerre 14-18, des non-dits qui les véhiculent dans leur vie d'après guerre, on subit un film d'un profond ennui. La fin est de meilleure facture pour qui a la patience.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Le premier film d’Emmanuel Courcol débute par une séquence ambitieuse dans les tranchées du front de la première Guerre Mondiale. Ces plans réalisés à la grue rendent compte avec intensité et authenticité de la violence physique et psychologique des combats. Les ambitions de cette scène liminaire ne sont pas confirmées tant dans la narration que dans la mise en scène par les segments suivants de Cessez-le-feu. La partie campée en Haute-Volta embarque une intrigue faible. Dans la partie française du film, le scénario privilégie les sentiers battus au détriment de ce qui aurait dû rester son sujet central, le sort des poilus et la gestion de leurs traumatismes durant l’immédiat après-guerre. Les interprétations livrées par Romain Duris, Céline Salette et Grégory Gadebois sont bonnes mais sans surprise car ces acteurs évoluent ici dans les registres que nous leur connaissons. Imparfait et inégal comme nombre de premiers longs-métrages, Cessez-le-feu suscite un certain intérêt qui nous laisse attentifs de la prochaine réalisation d’Emmanuel Courcol.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    24 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Un très beau film, magnifiquement interprété mais je n'ai pas été touché. La partie sur l'Afrique est intéressante mais pas suffisamment développée. La seconde partie, celle du retour du "héros", ronronne beaucoup et manque de rythme. Le traumatisme n'est pas assez fouillé et mis en avant. Le visuel est réussi !
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    C'est un joli film, en douceur, et sensibilité, qui traite de ces gueules cassées, revenues plus ou moins entiers de l'enfer des tranchées de 1914. Ici, on parle plutôt de problèmes psychologiques que mécaniques et physiques, mais ils sont aussi durs à réparer. Chacun essaie de retrouver sa place à sa manière. On suit deux frères, complètement différents, et le 3eme est mort à la guerre. Il ne reste plus que la mère qui ne sait pas comment aider ses fils.
    Pourtant on ne sait pas toujours où on va, sachant qu'on alterne entre des passages en Afrique et d'autres en France. Il aurait peut-être fallu une introduction un peu plus longue.
    mat niro
    mat niro

    295 abonnés 1 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Marcel (Grégory Gadebois) rentre du front sourd et muet après la Grande Guerre tandis que son frère Georges (Romain Duris) et lui, parti vivre en Afrique pour oublier 14/18. Finalement, ce dernier va déçider de rentrer au pays mais les traumatismes de la guerre ne sont jamais loin. Le casting est brillant avec également Céline Sallette et Julie-Marie Parmentier mais le film nous fait parfois sombrer dans l'ennui malgré les superbes paysages africains et quelques séquences fortes. Par contre, Grégory Gadebois est lui, extraordinaire, spoiler: même s'il ne prononce qu'un mot dans le film et la scène finale est grandiose
    (à l'inverse du film qui a quand même le mérite de montrer les stigmates des soldats après l'armistice).
    P.  de Melun
    P. de Melun

    36 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Avec quelques longueurs à l’image du temps qu’il faut pour s’échapper du traumatisme de la guerre et entamer une lente reconstruction, ce film, tout en délicatesse fait état du retour à la vie normale d’un homme qui veut fuir son passé de soldat de la grande guerre puis de ses années en Afrique. Romain Duris interprète remarquablement cet homme abîmé qui a du mal à comprendre ses proches et lutte, cette fois sur un autre champ de bataille, le terrain psychologique. Le trio Duris-Sallette-Gadebois fonctionne plutôt bien et chacun, à leur manière, rende un hommage sincère à ces sacrifiés de l’Histoire. On peut s’ennuyer toutefois car l’ensemble reste un peu morne sans vraiment d’étincelles scénaristiques.
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