Avis : Adieu Paris - Page 5

Un film catastrophique alors que j'adore Edouard Baer, malgré sa fainéantise rattrapée par un talent naturel... rien de tout ça ici, les acteurs sont si mal dirigés, les dialogues indigents, je n'ai pas réussi à tenir au delà de 45mn. Mention spéciale à Arditi : je n'étais pas fan, mais alors là c'est terminé, plus jamais un film ou une pièce avec lui...

Edouard Bear est un gage de qualité quant à un humour intelligent et souvent grinçant.

Que dire de ce ADIEU PARIS ? Bravo M. Bear, film réussi.
Une distribution de haute voltige dans laquelle les comédiens sont tous épatants voire attendrissants selon leur registre : drôle, grincheux, poète, tendre, agressif...
De la subtilité, de la délicatesse, de l'intelligence qui nous font réfléchir au temps qui s'égrène inéluctablement et ce qu’on en fait.

Film très émouvant ... la vieillesse qu'on n'a pas envie de voir en face , la séduction et le charme qui nous échappent , les amitiés qui se délitent , la relation avec ses parents âgés . Les acteurs sont épatants , big up a Poolvorde en interprète de Charlebois ...

J'attendais ce film depuis son annonce... Je n'ai pas été déçue ! Un casting incroyable en proie au désespoir face au temps qui passe, et à la nostalgie du bon vieux temps. On passe un excellent moment en compagnie de tous ces acteurs. Merci Édouard Baer !

Excessivement indigeste.
Comment Édouard Baer a-t-il pu faire ça ? Habituellement fin, décalé, drôle .... là c'est tout l'inverse. Une succession de scènes, tout 3e degré qu'elles soient, qui sont tellement pénibles et mal jouées (le ponpon à Arditi, insupportablement arditiesque) que l'on a qu'une envie c'est qu'elles s'arrêtent. En sachant pertinemment que ça ne va pas être le cas. On comprend très vite dans quelle galère on est entré dès l'apparition du personnage joué par Isabelle Nanty : mauvais texte, mauvaise mise en scène. Mal dirigé.
Je crains qu'il y ait un manque d'humilité flagrant dans tout cela.

Mélancomédie

Evidemment, réunir – par ordre alphabétique – Pierre Arditi, Edouard Baer, Jackie Berroyer, François Damiens, Gérard Depardieu, Bernard Le Coq, Bernard Murat, Benoit Poelvoorde, Daniel Prévost et Jean-François Stévenin, sur un même écran, c’est plus qu’alléchant… C’est royal. Mais parfois, le menu est trompeur. Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris », des trésors nationaux, des chefs-d'œuvre en péril. Un rituel bien rodé... Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté. Huit vieux amis qui se détestent et qui s’aiment. Et soudain un intrus... 96 minutes pour virtuoses, pendant lesquelles chacun va y aller de son grand numéro de cabotinage… inévitable. A couper le souffle ? Non, ennuyeux parce que complètement vain.
Pour son 4ème long-métrage, Edouard Baer, - qui a écrit et réalisé le film -, avait envie sans doute de filmer une bascule du temps, la fin d’une époque, pas seulement sur les acteurs mais sur certains personnages de la vie sociale parisienne, cette vie de bistrot chère à la capitale. Personnellement, je suis passé à côté de ce rendez-vous des vieilles gloires, car ce qui est montré là, n’est pas l’image que je me fais de l’amitié vraie. Je ne partage pas cette façon de s’aimer tout en se détestant avec ces hommes d’une totale mauvaise foi qui se gueulent dessus pendant une heure et demie. Et puis, le style happening permanent cher à Baer est épuisant. Même si la nostalgie hantée par la vieillesse et la mort est omniprésente, les mots d’auteur fusent, et on sent la fascination du scénariste pour les vieux excentriques. Le problème, c’est qu’il a bien du mal à nous la faire partager. On est submergé par la cruauté du propos et par l’aigreur générale qui plane sur ce repas de vieux potes au point de le rendre indigeste. Et Dieu sait que j’aime les acteurs, qui, en plus, sont tous excellents. C’est le propos général où le pathétique prend trop rapidement le pas sur tout le plaisir qu’on aurait dû trouver devant cet incroyable casting réuni pour un dîner qui oublie d’être savoureux.
A part l’acteur japonais Yoshi Oida, - dont je n’ai pas bien compris le rôle – d’ailleurs, il a l’air aussi ahuri que moi -, la gente féminine, pourtant superbement représentée par Isabelle Nanty, Ludivine Sagnier, Léa Drucker et Sigrid Bouaziz, se contente de passer les plats… vous me direz pour un huis-clos dans un bistrot, y’a une logique. Une belle idée tout de même pour conclure ce dîner de cons – mais les cons ne sont pas à table, mais dans la salle -, la chanson de Charlebois Ordinaire, éructée par Poelvoorde et qui ajoute un point d’orgue tragique à ce portrait vénéneux d’une génération qui disparaît. Grosse déception !

Le huis clos au cinéma, c’est un pari difficile.. le théâtre aurait convenu pour ce scénario de vieux croûtons qui se retrouvent pour leur dîner annuel. On a beaucoup de mal à entrer dans cette bande.. et pourtant nous aimons tendrement chacun de ces acteurs. Baer se marre certainement beaucoup à ces foutraques facéties, nous moins..il y a un regard un peu salaud sur la vieillesse qui arrive. . Et puis en vérité on s’ennuie un peu.

Un très mauvais film français où Pierre Arditi surjoue beaucoup trop face à Benoit Poelvoorde, Gérard Depardieu, François Damiens, Jackie Berroyer , Daniel Prévost et Bernard LeCoq.

Casting avec des pointures du cinéma français, mais la mayonnaise ne prend pas. Le dîner entre amis est raté. C'est long, les dialogues ne sont pas très inspirés. Édouard Baer s'est planté, ça arrive, petit passage à vide... Il fera mieux la prochaine fois.

Déconcertant. Une kyrielle de très bons acteurs. Pas de scénario précis ? Une réflexion sur l'âge, l'amitié et le vieillissement ? la vanité ? la tendresse. On ne saurait pas raconter ce film mais il se.vit bien.

Je suis allé voir ce film malgré les critiques négatives, et nous en sommes ressortis contents avec ma compagne !
C'est un beau film sur la vieillesse, l'amitié, l'humanité, les déboires de chacun, et les vacheries qu'on s'infligent les uns-les-autres.
Tous les acteurs sont excellents, et on passe un bon moment.

J’ai quitté la salle au milieu de ce navet … Remboursez!!! dialogues plats se voulant prétentieux, situation d’entre-soi pédante sans aucun intérêt ……… comme j’ai perdu quelques euros, fait un aller retour INUTILE , je ne souhaite pas consacrer une minute de plus à ce Grrrrrrrrrr … à éviter voire fuir ! ! !

Tout simplement : Brillant !

Merci à Edouard Baer qui nous montre un monde qui, malheureusement, se perd. Un casting d'exception mené de main de maître

Tous les ingrédients y étaient pour que ce film soit une réussite : le talent de tous ces grands acteurs réunis autour d’une table qui n’était pas ronde pour des personnages qui n’étaient pas chevaleresques.
Ce repas entre artistes grimés de nostalgie, de peur de vieillir frisant la neurasthénie, de colère contre la fatalité inexorable du temps qui passe, me reste un peu sur l’estomac.
J’ai bien cherché l’humour décalé que j’attendais de Edouard Baer qui sait d’habitude nous surprendre, nous faire sourire en gardant cette élégance « so British ». Je me suis ennuyée et pire je me suis assoupie un peu, réveillée par la musique tonitruante du pianiste qui avait tout comme nous, envie de partir…
J’avais l’impression que chaque comédien avait un rôle qui lui collait à la peau, à l’idée que l’on se fait de chacun d’eux dans la vie ou dans leur parcours cinématographique.
La vieillesse est grand naufrage avait dit le Général de Gaulle, c’est un peu l’impression que j’ai eue en regardant ce film.
Les grands « toqués » et étoilés ratent parfois leur recette alors que tout y était. La sauce ne prend pas toujours. Un peu déçue, mais je reviendrai pour une nouvelle réalisation.
Une pensée pour Jean-François Stevenin qui a joué l’un de ses derniers rôles dans ce film, avant de nous quitter en juillet 2021.

Quel terrible ennui ! Pourtant intéressé par une bonne partie du casting, et notamment intrigué par la réalisation d'Édouard Baer, je n'ai pris aucun plaisir à regarder et je me suis même fermement ennuyé. Je ne les ai pas trouvé sympas tous ces vieux râleurs qui au fond ne semblent pas vraiment se porter dans leur cœur. Bref, dommage.