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DamienReloaded
21 abonnés
58 critiques
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2,5
Publiée le 15 août 2022
Scott Derickson est un réalisateur frustrant. Souvent, ses films brillent par une idée intéressante, quelque chose qui laisse présager d'une ambiance malsaine et très vite...on se rend compte que le metteur en scène calme le jeu et ne lâche jamais réellement les chevaux. Plus que jamais, il en est de même ici. Il faut dire que mettre en scène le meurtre d'enfants et d'ados par un maniaque, oblige à un traitement soft, sous peine de voir le film franchir le cap de l'interdit -18 ans. Au final, le film évite volontiers l'aspect tapageur, mais peine à créer une véritable thriller psychologique malsain. La faute à des personnages lisses et déjà-vu dans le septième art, et à des longueurs maladroites. Un spectacle frustrant.
Sans effets tapageurs, ce thriller d'épouvante parvient à rendre une atmosphère angoissante tout en jouant habilement sur le côté teen movie. Un film qui, tout en étant distrayant, aborde des thèmes aussi sombres que divers : maltraitance, alcoolisme, pédophilie, mal-être adolescent, amitié... Une bonne surprise.
Pitch original et bonne interprétation. Par Contre, le terme "horreur" pour le choix de catégorie est un peu exagéré. Je mettrais plus volontiers thriller. Cela a failli me rebuter car je ne suis pas fan d'horreur. Seules les étoiles données m'ont convaincue. Je ne regrette en rien. Très bon THRILLER donc...
c'est glauque ce film Black Phone.. je m'attendais pas à quelque chose .. mais c'est plutôt bien réussi.. j'ai eu quelques frayeurs et quand sa se produit c'est bon signe.. la lumière est sombre assez souvent.. on sent la poussière et le côté sale de l'histoire.. l'ambiance sinistre donne quelques tensions .. la caméra reste figé bien souvent pour nous montrer les émotions.. l'ambiance est dérangeante et on a envie de voir jusqu'au bout ce qui va se passer.. un bon film a voir avec Popcorn.
A mi chemin entre le film fantastique et le film d'horreur. L'ambiance s'installe rapidement et on est très vite intrigué par le personnage de l'Attrapeur. Ethan Hawke est flippant. Dommage que son personnage ne soit pas développé et que la fin soit si bâclée.
Un film d'horreur qui, même si sa réalisation est assez classique et ne réinvente pas roue, possède une fin joussive et cohérente avec la mise en place
Avec The Black Phone, Scott Derrickson continue son exploration d’une horreur vintage, format Super 8, pour cette fois mobiliser non plus le sens de la vue mais celui de l’ouïe : un téléphone noir prétendument cassé par le ravisseur, au fil électrique coupé, qui permet à l’enfant captif de communiquer avec des prédécesseurs moins soucieux de l’aider que de l’utiliser comme bras armé de leur vengeance. Le film heurte par la brutalité avec laquelle il représente la jeunesse : les scènes de harcèlement et de règlement de comptes font couler le sang et brisent des membres, les trottoirs et cours de récréation mutent en salles de spectacle dans lesquelles se réunit un public nombreux comme venu au cirque, les insultes obscènes se multiplient entre deux prières… Comme chez Stephen King, l’enfant se définit par un rapport au monde violent avec ceux de son âge ainsi qu’avec son entourage direct, à savoir sa famille. Le Mal, habilement interprété par un Ethan Hawke masqué, se révèle peu à peu allégorie d’un sadisme parental, et l’enfermement un déplacement vectoriel de la lutte entre les générations, jusqu’au triomphe de l’une d’elles. Souvenir de The Hole (2009), où Joe Dante plongeait également un adolescent dans un dédale mental surréaliste conduisant ce dernier à vaincre son père. Le long métrage se distingue du tout-venant des productions d’épouvante actuelles par un rythme lancinant et une opacité scénaristique qui tend d’abord à nous laisser insatisfaits avant de brillamment faire converger ses fils narratifs. Truffé d’illusions et de fausses pistes, il construit un mystère qui n’apparaît jamais artificiel parce qu’il s’attache à ses personnages et qu’il feint de découvrir les situations en même temps qu’eux ; il s’appuie notamment sur la dynamique frère-sœur qui demeure à l’écran en dépit de leur éloignement respectif. Religion et surnaturel cohabitent de façon inextricables pour conjurer toute entreprise d’explication psychologisante : les motivations du démon masqué sont inconnues, de même que sa relation avec un frère qui vit sous le même toit que lui. Le discours officiel des adultes, qu’il s’agisse de la police ou du personnel administratif du lycée, se voit privé de son, recouvert par la musique de Mark Korven, suivant l’idée que de tels propos sont stéréotypés et qu’ils n’apportent rien à ce récit souterrain. La seule communication qui vaille relève du fantastique, mobilise la voix de revenants qui guident Finney dans un labyrinthe immobile au terme duquel il aura appris à utiliser sa force. Une œuvre d’initiation mémorable, preuve de l’importance de Scott Derrickson dans le paysage fantastique contemporain.
Moi, j'ai très très peur des films d'horreur (des films d'esprit) et la je pensais ne pas aimer le film et avoir peur.
Mais pas du tout ! Ce film est un chef d'oeuvre.
C'est l'histoire d'un homme qui enlève des enfants et les enfermes et séquestre dans une pièce dans lequel se trouve un téléphone noir. Ce téléphone reçois des appels d'enfants victimes de cette homme et donne des conseils à celui qui si trouve.
Le film est vraiment bien, on ne s'ennuie du début à la fin. Tous les acteurs jouent et on tous une importance ! L'histoire est bien et le jeu d'acteur d'Ethan Hawke est vraiment bien surtout que le personnage est difficile à interpréter.
Donc vraiment bien ! Je conseille si vous aimez les films triller et suspense.
film sans intérêt sauf pour les gamins à peine sortis du berceau on est très loin d' un vrai film qui vous prends aux tripes de bout en bout comme SAW !
Quelques années après son excellent « Sinister », le réalisateur Scott Derrickson revient sur le devant de la scène « fantastique », avec un délicieux petit chef-d’œuvre. Il nous confronte cette fois à un tueur en série, qui enlève des enfants dans une petite ville du fin fond des États-Unis. La dernière victime en date se retrouve donc enfermée, seule et terrifiée, dans le sous-sol de son kidnappeur. De manière inattendue, alors qu'il cherche désespérément un moyen de fuir, un antique et mystérieux téléphone se met à sonner. A partir de là, l'ambiance devient de plus en plus lourde... de plus en plus angoissante... au fur et à mesure que les appels se multiplient. Comme à son habitude, le cinéaste préfère installer un climat d'angoisse plutôt que d'inonder son scénario de scènes sanguinolentes. On y gagne indiscutablement en profondeur, ce qui n'enlève rien aux délicieux frissons tant attendus par les amateurs du genre. Il faut également saluer une reconstitution impeccable des années 1970 et une gestion inattaquable des jeunes acteurs. A ce titre, la relation fusionnelle « frère-soeur » des deux personnages principaux fonctionne à merveille et apporte beaucoup à cette œuvre hyper tendue et pourtant attachante. Une pure réussite !
J'ai toujours aimé les Teen movie horror des années 80 et Black Phone nous transporte bien dans cette atmosphère eighties américaine (à la E.T ...). Black phone n'est pas un film d’horreur et ne fait pas peur, un peu trop lisse, trop sage, on pourrait presque penser qu'il a été raboté pour le visualiser en famille. Cependant, après l’enlèvement, la tension monte crescendo , tres gentiment, le Fantastique s'en mêle, quelques incohérences mais la réalisation est de qualité tout comme le jeu des acteurs. On s'attend à plus à vrai dire, on reste un peu sur sa faim, c'est dommage. Quelques scenes plus incisives auraient donnés un peu plu d’intérêt et de relief à ce film. Grosse surprise dans la bande son...le morceau " On the run" de Pink Floyd !!!!
Scott Derrickson possède dans sa filmographie de solides références en matière d'épouvante/horreur. Il situe ici son action dans le Denver des années 70 et cela donne du cachet au film. Le jeune Finney va se faire enlever et séquestrer par un tueur qui n'en est pas à son coup d'essai. Cela donne lieu à un film assez flippant à mesure que le téléphone sonne et que les allées et venues du geôlier se succèdent. Dommage que la morale de ce "Black Phone" reste assez basique, prônant la violence pour répondre à la violence dès le début du film. Sinon, ce n'est pas désagréable et ça tient la route au niveau de la tension. Frissons garantis.
Dans la même veine que les romans de Stephen King, nous voilà avec une adaptation d'un roman mais de Joe Hill. Le film ce met petit à petit dans le rythme qui cie très bien en évitant de balancer tout et tout de suite. La base d'un kidnapping d'un ado par un fou est certes classique mais le film est efficace avec cette originalité de ce téléphone (qui ne devrait pas fonctionner) avec qui le gamin à des conversations avec les enfants qui ont été enlevé avant lui. Cela donne un peu de stress quand il tente avec leur aide de s'échapper et on ce demande si cette fois-ci sera la bonne etc... Après la subtilité étant d'être un mixe de thriller et d'épouvante sans abusé avec ce dernier sinon le gamin aurait pas été beau à voir. Ethan Hawke joue très bien ce psychopathe sans en faire des caisses et la fratrie ce trouvent très bien. Bref un film dont on a envie de lire le roman car bon film = très bon roman. Ayant vu parfois le massacre des King au ciné, ici cela... sonne juste...^^
Polar surnaturel. Film de fantôme. Film de torture psychopathe. Chronique désabusé sur l'enfance abusé. Une mise en place machiavélique, qui malmène autant le héros principal que le spectateur. Et au final, une œuvre sombre, soft et élégante, à voir et à revoir, aussi discrète que marquante. Un parcours balisé de A à Z. Et pourtant du mystère. Encore du mystère. Et toujours du mystère. Que des personnages instantanément attachant, aussi lumineux que plein de noirceur. Graphiquement gentillet, mais tout de même raisonnablement violent, flippant et bien malsain. Jusqu'au bout, un scénario angoissant et malin, au puzzle d'une orfèvrerie implacable, qui monte tranquillement en pression jusqu'à l'inéluctable. Et coté mise en scène et direction artistique, c'est juste parfait d'immersion et de fascination, avec un p'tit sous texte social d'une époque pas si révolue que ça. Bref, une savoureuse série B d'auteur pas si morne, avec juste ce qu'il faut de caractère et de prétention. Je crois que je viens de voir un chouette nouveau classique, au pitch, aux mécaniques et aux stéréotypes pourtant éculé. 3.5/5 de la jolie réinvention popcorn réussi ^^