Avis : Les Trois Mousquetaires: D'Artagnan - Page 10

Énorme déception : aucun souffle, à l'image de la musique du film ou du manque de charme de la pseudo-histoire d'amour entre D'Artagnan et la bonne... D'un ennui abyssal, il n'en restera rien. Le réalisateur est passé à côté, le manque de talent est flagrant.

Avis mitigé
Alléchée par les interwiews et la publicité :
Je trouve que le film manque de panache, notamment Dartagnan.
Heureusement que Vincent Cassel est là.
Eva green en style famille Adams
Même Constance est décevante
bien fade.
Dommage avec un tel budget le film aurait dû être 10 fois plus palpitant
Mauvais casting

Ouawwww ! Quel film ! Les décors, scènes de l'époque sont magnifiques ! L'action est présente et on s'ennuie jamais ! J'attends le 2 avec impatience !!!!

Ici, pas de Mousquetaires d'opérette façon Hollywood, maquillés et habillés comme des danseuses du carnaval de Rio.
Ici les Mousquetaires du Roy tirent des rapières épaisses et lourdes, ici ça sent la poudre et le crottin, la sueur et le sang.
Décors et costumes somptueux mais réalistes, belle image sépia. L'action ne traine guère, on ne voit pas passer le temps, et ça c'est le plus beau des compliments.

Juste une catastrophe industrielle ! Encore un échec patent de la "politique Pathé" menée par Jérôme Seydoux, qui devrait prendre enfin sa retraite avant de couler définitivement sa boîte.

Un super moment ,on sort du cinéma dans un autre monde .
J'ai tout aimé.
Les acteurs, les décors ,enfin toute l'ambiance, même si on connaît, on accroche à l'intrigue.
J'ai hâte de suite.
Un super moment de cinéma.

Des mousquetaires clochards sans uniforme, un roi a qu'il manque le faste d'une tenue royale des scenes de combat trop rapide. Une grosse déception.

Immersion en 1627

Après les poussifs – mais à succès – Papa ou Maman et le contestable Eiffel, Martin Bourboulon se lance dans la fresque historico-littéraire en adaptant le plus célèbre roman du toujours jeune Alexandre Dumas. Ce n’est certes pas le 1er à se lancer dans les aventures de D’Artagnan, de ses amis, de Milady de la Bonacieux. Depuis les débuts du cinéma et Méliès lui – même, 30 adaptations ont suivi – sans compter L’étroit Mousquetaire, la plaisante parodie de Max Linder -, allant des très classiques signés par Georges Sidney – avec Lana Turner et Gene Kelly -, André Hunebelle ou encore Bernard Borderie, jusqu’aux baroques Zorro et les trois Mousquetaires ou les pochades comme Le 4 Charlots Mousquetaires. Côté pitch, on fait évidemment dans le très classique : Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France. 120 minutes et 60 millions d’euros plus tard, on n’est pas déçus, mais pas surpris non plus. De la bel ouvrage, du cousu main et de l’aventure plein les yeux… bref du cinéma ! Epique, romanesque, grandiose, crasseux, sanglant… du film de cape et d’épée comme on n’avait plus vu depuis bien longtemps.
De toute évidence, Bourboulon et ses scénaristes - Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte, qui adapteront bientôt un autre roman d'Alexandre Dumas : Le Comte de Monte-Cristo, avec Pierre Niney dans le rôle-titre -, ont cherché à reprendre contact avec les grands films d’aventure, où il est question à la fois de trajectoires individuelles et d'Histoire avec un grand H. On a tous en mémoire la trame des Trois Mousquetaires, leur sens de l’honneur et de la fraternité. Bon, bien sûr, il s’agit, comme on dit maintenant, d’une « relecture » du chef d’œuvre de Dumas. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on connaît la somme que représentent les romans ? Alors, certains ergoteront sur ce qui manque ou sur ce qui est inventé… Tant pis pour les pisse-froid ! La réalisation emporte tout, en particulier les scènes de combat, le plus souvent tournées en plans-séquences ce qui nous plonge au cœur de l’action. Le soin apporté aux décors, aux accessoires, aux costumes, aux maquillages – il y aurait des César techniques dans l’air que ça ne m’étonnerait qu’à moitié -, le tout magnifié par un montage virtuose, une magnifique photographie et sublimé par une très belle musique originale. Donc on ne s’ennuie pas un seul instant, on connaît par cœur et c’est pourtant palpitant et puis on a droit à un casting de génie, qui s’est le moins qu’on puisse dire, a mouillé la chemise dans ces aventures qui sentent bon l’Histoire avec un grand H.
Les 3 qui, comme on le sait sont 4, sont incarnés par François Civil, Vincent Cassel, Pio Marmaï, et Romain Duris, épatants et aussi convaincus que convaincants, portés par des dialogues ciselés par des orfèvres de la langue. Et quand on lit le reste de la distribution avec Louis Garrel, Eva Green, Lina Khoudri, Vicky Krips, Marc Barbé, Eric Ruf, on s’esbaudit et on a bien raison. C’est du nanan. Comme il se doit, c’est manichéen à souhait, les bons sont très bons, les méchants très méchants, les complots s’enchaînent aux coups bas et aux trahisons, on se perd volontiers dans ce dédale scénaristique voulu par Dumas lui-même, mais c’est un régal. On a hâte d’être en décembre procain pour découvrir le 2ème volet : Les Trois Mousquetaires: Milady

Du panache, honneur et bravoure ! Louis Garrel hilarant en Louis XIIII, François Civil touchant et séduisant D'Artagnan, Vincent Cassel charismatique Athos, Romain Durisj élégant Aramis, Pio Marmai Porthos bon vivant, Eva Green en Milady, vénéneuse et mystérieuse ! Une adaptation intelligente, du grand cinéma, que du bonheur ! Vivement la suite ! Et quel bonheur de voir une salle pleine à craquer !

la seule chose a retenir sont les décors de beaux châteaux , le reste est a oublier rapidement.. et il y aurait un suite!!

Pauvre Dumas! Des mousquetaires en chapeaux de cow-boy à plumes de faisans; des pistolets à deux coups, des tenues vestimentaires venant de chez Sergio Leone, des duels et des bagarres bâclées, dans la pénombre ou sous la pluie, certains acteurs à la diction approximative, des focales longues tout le temps pour saouler le public, une musique foireuse. Un désastre probablement très cher. Une belle opération commerciale. Il y aura une suite... sans moi.

"Les trois mousquetaires" on connait, que cela soit par le roman de Dumas ou ses nombreuses adaptations cinématographiques et télévisées. Du coup, j’étais plutôt sceptique quant à l’intérêt de cette version de 2023.

Pour être honnête, ce long métrage n'apporte pas grand chose de nouveau si ce n'est dépoussiérer un peu cette histoire. Cela reste pourtant un excellent divertissement et une des meilleures version qu’il m’ait été donné de voir à ce jour. Gros casting déjà mais une réalisation aux petits oignons, beaucoup d’ambition pour une fresque historique de haut vol. Pas une seconde d’ennui. On en prend plein les yeux et les oreilles pour notre plus grand plaisir.

Deux petites réserves toutefois. L’une concerne les antagonistes : le Cardinal et Milady finalement trop peu présent à l’écran et peu travaillés. L’autre concerne l’abus de la shaky cam durant les scènes d’action, rendant ces dernières brouillonnes et indigestes. Cela nous empêche même de profiter pleinement des plans séquences.

Une bonne surprise. J’attendrai la suite avec impatience.

Il m’a personnellement fallu attendre le dénouement sur l’affaire des ferrets de la reine pour que cette nouvelle adaptation de l’œuvre de Alexandre Dumas Père me prenne en chemin. Jusque là , le réalisateur propose une copie quasiment conforme de ce que l’on savait déjà, avec un peu de remise au goût du jour dans la fantaisie du verbe , et l’ironie des propos. Les escarmouches sont honnêtes, mais peu compréhensibles . La singularité des décors poussiéreux m’échappe un peu. L’histoire en elle-même se dévide ( mauvais protestants, bons catholiques … ) sans véritable entrain si ce n’est celui que D’Artagnan met à chaque fois qu’il doit s’acquitter de sa mission. Autour de François Civil , lui aussi très convenable dans le rôle, une kyrielle de bons comédiens s’affairent juste comme il faut avec une distinction particulière pour Louis Garrel en Louis XIII pète-sec et taciturne . Il est presque drôle et libère chaque fois l’espace d’une tonalité singulière.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Le film de cape et d’épée a connu de beaux jours dans le cinéma français mais semble un peu oublié de nos jours ! Pour remettre ce genre au goût du jour, Martin Bourboulon choisit d’adapter une valeur sure de la littérature française : Les Trois Mousquetaires ! Heureusement, le cinéaste adopte une esthétique plus réaliste que celle de la grande période du genre. De même, la première partie, D’Artagnan, choisit donc de prendre quelques libertés avec le roman et modifie quelques éléments pouvant paraître peu crédibles spoiler: (les raisons pour lesquelles D’Artagnan est seul à aller en Angleterre notamment)
. Il ne faut donc pas s’attendre à l’humour un peu lourd de l’adaptation de Richard Lester mais à un film plus sérieux ne se privant pas, pour autant, de moments plus légers. Le cinéaste arrive ainsi à jouer sur différents registres de façon tout à fait adaptée, aidée par la qualité de son impressionnant casting (François Civil, Vincent Cassel, Romais Duris, Pio Marmaï, Eva Green, Louis Garrel, Lyna Khoudri…). On pourra tout de même reprocher certains anachronismes spoiler: (la reprise d’une célèbre phrase de Winston Churchill !)
, le désir d’intégrer des sujets contemporains à une œuvre qui ne les abordait aucunement spoiler: (le choix de faire de Porthos un bisexuel !)
et surtout le choix de filmer les scènes de combats en caméra portée alors que le genre est plus adapté à des plans larges et à mouvements fluides afin de suivre pleinement l’ampleur des combats (le style d’Il faut sauver le soldat Ryan et de Paul Greengrass n’est pas obligatoirement adapté à tous les types de scènes d’action). Toutefois, malgré ces petits reproches, Martin Bourboulon signe une première partie très prenante et regorgeant de rebondissements qui offre un coup de jeune à l’œuvre d’Alexandre Dumas tout en respectant l’esprit et qui surtout donne une grande envie de découvrir la suite ainsi qu’une éventuelle adaptation du Comte de Monte-Cristo du même auteur.

Accumulant les rebondissements dans une intrigue pourtant connue, avec une vigueur égale à ses chorégraphies très originales telle cette séquence nocturne dans les bois; Cette première partie confirme tout le talent de son réalisateur qui redonne vie aux Mousquetaires avec passion, générosité et goût.