Avis : La Fiancée du poète - Page 2

Excellent film : avec sa grâce inimitable, Yolande yodle une merveilleuse mélodie, fidèle à ses partitions de conteuse. Par petites touches mineures pleines d'humour et de douceur, elle brosse un portrait social où conventions, choix de vie ou accidents de parcours, amours éternels et jeunes pousses en devenir sont traités en mode majeur. Cet appareillage de caractères forme ici un mélange extrêmement savoureux, tendre et festif. Comme une famille.
Avec Yolande Moreau et les excellents comédiens qui l'accompagnent, il y a un je ne sais quoi qui imprègne les brumes de la Meuse d'un lointain parfum de Bagdad Café.

Un film beaucoup trop perché pour moi je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à regarder ce film malgré les nombreux bons acteurs et une Yolande appliquée. Pour ma part je me suis plutôt ennuyé, et l’humour ne m’a pas atteint et l’histoire ne m’a pas conquise. Gadebois nous montre juste qu’encore une fois il peut jouer tout les rôles et que c’est vraiment un grand acteur. Yolande nous a habituée à mieux, comme si les gens originaux, suffisaient et amenaient suffisamment pour faire un film intéressant..

"La Fiancée du poète" est un film que j'ai bien apprécié. Une histoire plutôt sympa mais j'aurais bien voulu voir un peu plus d'intrigue ou encore un peu de bouleversement. Après les personnages sont attachants, les acteurs sont convaincants et j'aurais bien aimé un peu plus de décors.

Film sans intérêt on s'endort. Une absence de rythme et une histoire compliquée a suivre. C'est particulièrement mauvais. L'histoire est vraiment pas intéressante et on se demande où veut en venir le réalisateur. Bref grosse déception malgré l'actrice principale qui est plutôt bonne actrice mais on s'assoupit très facilement après 20 minutes.

Film magnifique ! A la fois drôle, émouvant et poétique ! Un casting exceptionnel !
Yolande Moreau, réalisatrice, scénariste et comédienne brille par son talent et nous rappelle toujours qu'il est essentiel de laisser toujours place à l'enfant qui est en nous

Yolande Moreau comme jamais!
Non seulement c'est une actrice immense
Et exceptionnelle mais c'est une cinéaste inouïe! Je recommande chaudement

En tant que réalisatrice, Yolande Moreau prend son temps : un film tous les 10 ans, c'est son rythme. A propos de "Henri", son film précédent, j'avais écrit il y a 10 ans: "Yolande Moreau est une réalisatrice prometteuse qui, espérons le, n’attendra pas 9 ans pour venir nous présenter une de ces histoires tendres et décalées dont elle semble avoir le secret". Ce n'est pas 9 ans que Yolande a attendus, ce sont 10 années et, malheureusement, "La fiancée du poète", film qui, certes, raconte une histoire pouvant être qualifiée de tendre et de décalée, s'avère malgré tout plutôt décevant. Ce n'est pas la faute des personnages : Mireille, qui revient occuper la maison familiale de Monthermé, dans les Ardennes françaises, au bord de la Meuse, une femme complètement désabusée, qui est passée par la case prison pour trafic de drogue, qui n'a jamais réussi à oublier son amour de jeunesse, un plombier qui se faisait passer pour un poète afin de la séduire, une femme que le père Benoit, le curé du coin, va arriver à convaincre de prendre des locataires, afin de remplir son cœur, son esprit et son porte-monnaie, peu rempli par son travail comme cantinière aux Beaux-Arts de Charleville et par son trafic de cigarettes. Des locataires dans cette maison dont le jardin abrite un faux cerf, elle va en prendre 3, qui, tous les 3, vont s'avérer être de véritables "faussaires" : Cyril, étudiant aux Beaux-Arts, qui excelle dans la confection de vrais-faux tableaux de maîtres ; Bernard, un jardinier qui aime se travestir en femme ; Elvis, qui se prétend américain et chanteur de country alors qu'il est turc et sans-papiers. Ce n'est pas la faute des interprètes : rien à redire sur Yolande Moreau (Mireille), Thomas Guy (Cyril), Grégory Gadebois (Bernard), Estéban (Elvis), Sergi Lopez (l'amour de jeunesse qui réapparait) William Sheller en prêtre qui promène ses toutous en laisse le long de la Meuse et qui, en catimini, croyant être seul, joue du Abba sur l'orgue de l'église. Mais alors, qu'est-ce qui ne va pas, finalement ? Eh bien, c'est la réalisation : à vouloir rendre son film le plus poétique possible (après tout, Monthermé, Charleville, on pense forcément à Arthur Rimbaud, dont on voit d'ailleurs un poster le représentant dans la chambre de jeune fille de Mireille), Yoland Moreau a fait de cette œuvre sur la tricherie un film qui cherche laborieusement à se montrer loufoque et décalé et dans lequel, malgré quelques (trop rares) belles séquences, la platitude le dispute trop souvent à la mièvrerie.

Seule l'intervention délicieusement inattendue de William Sheller en curé apporte un peu de lumière dans un film malheureusement terne, quelle que soit la sympathie que l'on porte aux différents protagonistes

Malgré ma tendresse pour la réalisatrice, cette fois-ci, franchement ce n'est pas bon. Le scénario est poussif, il n'y a aucun de rythme. Yolande Moreau se caricature de manière inhabituellement complaisante et ne parvient cette fois-ci ni à émouvoir, ni à faire rire, ni même sourire. Les acteurs semblent plaqués dans leur rôle, jusqu'au pauvre Sergi Lopez dont les dialogues saugrenus ne laissent pas de place à son talent coutumier. Seules exceptions : Grégory Gadebois, et le formidable William Scheller que l'on découvre avec bonheur.

« On a besoin du mensonge pour se consoler, pour rêver... » Le début de "La fiancée du poète" ressemble presque à une blague avec sous le même toit une ancienne taularde, un cow-boy, un étudiant aux beaux-arts et un jardinier qui ne sont pas forcément honnêtes les uns envers les autres, mais peu importe, car ils se sont bien trouvés. Une histoire de faux-semblants et de mensonges qui est pourtant très authentique et naturelle. Si Yolande Moreau a réussi quelque chose avec ce film, c'est bien d'avoir créé une famille recomposée attendrissante avec des membres qui, au-delà de leur caractère singulier, notamment Grégory Gadebois et Estéban dont la première apparition est amusante, sont des personnes au grand cœur. Ils sont finalement à l'image du film à savoir décalé et attachant. C'est simple, il n'y a rien de spécial, mais ça fonctionne. Un joli petit film à la fois tendre, poétique et amusant.

Yolande Moreau est une grande artiste.
Primo, il faut dire que le scénario a reçu le prix Valois du meilleur scénario.
Secundo, un choix extrêmement pertinent des interprètes, dans des jeux à la fois sobres et décalés.
Quel bonheur de marier comédie sociale et réalisme politique, dans un entrelacs de culture, tourné dans la Meuse, près de Charleville-Mézière.
Il y a du Kusturica dans ce film, j'en ai vraiment eu les larmes aux yeux.

Bon petit film très gai et plein d'humour avec un côté un peu poétique, très belles interprétations

Vu en avant première hier en présence de la réalisatrice.
Yolande Moreau en parle comme étant un conte. C'est poétique, parfois drôle, et ne pas rater Grégory Gadebois dans merveilleuse composition.

"On n'est pas sérieux quand on a 17 ans "
Yolande Moreau nous offre ici un film plein de poésie, accueillant des personnages inattendus et légèrement décalés pour ne pas dire totalement déjantés
On peut ne pas aimer mais si on achète un billet pour ce film, ce n'est pas pour voir de l'attendu et du conventionnel.

Mireille retrouve sa maison familiale après une longue période loin de son village. Pour subvenir aux frais d’entretien, elle décide de louer des chambres et s’entoure de trois personnalités hautes en couleur. L’histoire aurait pu être intéressante mais le scénario est très faible et les dialogues inintéressants… Yolande Moreau nous avait habitué à plus de folie et d’originalité…