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    La Fiancée du poète
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    164 critiques spectateurs

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    S5Clem
    S5Clem

    67 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Hyper fan de l'univers très humain de Yolande Moreau mais là ça ne prend pas. C'est lent, ne raconte rien, c'est pas super bien incarné malgré le très bon casting. Franchement déçu
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2023

           A réserver aux amoureux de Yolande Moreau. Mais tout le monde aime Yolande Moreau, avec ses airs de vieille petite fille! Il y a 15 ans -Séraphine, où le grand public l'avait vraiment découverte- elle avait déjà l'air d'une vieille petite fille... Dans ce rôle où elle attache ses cheveux blonds en chignon lâche, quelques mèches libres encadrant son visage, elle a quelque chose de.... Brigitte Bardot.
               Son film est à son image, assez foutraque, fantaisiste et poétique, un peu anar, mais anar gentil, hein, pas de ceux qui mettent des bombes!
            Surprise en préliminaire: qu'est ce que c'est beau, la Meuse! Inattendu, non? Quand on dit Charleville.... on ne pense pas tout de suite tourisme, n'est ce pas? Pourtant les paysages dans lesquels Yolande Moreau inscrit son histoire, collines boisées à perte de vue, et au milieu de berges verdoyantes, la Meuse coulant, majestueuse, paisible... sont magnifiques.
             Mireille, donc, revient à son village, quitté il y a bien longtemps, pour squatter la grande maison familiale laissée à l'abandon.
               Sa vie a été un champ de ruines, comme elle le dit au vieux curé rencontré, le père Benoit, un curé très.... compréhensif! Surprise encore, c'est William Sheller, tout vieux, tout rabougri, et tellement petit! Avec une voix bizarre, scandée, qui n'a rien à voir avec sa voix chantée.     
               Elle a fait de la prison, Mireille, parce que, voilà, elle était amoureuse d'un grand poète appelé André Pieyre de Mandiargues (??????) qui l'a poussée à faire des bêtises. Vous comprendrez plus tard....
               Que lui reste t-il? une soeur, mais bien bourgeoise et bien moralisatrice (Anne Benoit) et dans un petit rôle, un beau-frère plus compréhensif (François Morel) Vous rencontrerez aussi Sergi Lopez. Ils sont tous épatants.
             Obligée de travailler à la cantine des Beaux Arts de Charleville, elle va prendre quelques locataires dans cette grande maison -pas piqués des hannetons, les locataires. Un jardinier spoiler: qui adore mettre des perruques bouclées et des robes
    , vous imaginiez Grégory Gadebois dans ce rôle? c'est la surprise finale... Un étudiant des Beaux Arts spoiler: très doué pour faire des faux
     (Thomas Guy), et un guitariste yankee spoiler: qui est en fait un réfugié politique turc
    ... (Esteban)  
             Roulez jeunesse...

     
     
    Annick D
    Annick D

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    quel havre de paix ce film dans cette période troublée. Si chacun pouvait accepter les autres, leurs différences, leur maladresse dans le respect et la bienveillance! Ca fait du bien de se laisser aller dans la poésie de l'univers de Yolande Moreau
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    41 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 décembre 2023
    Qu’est ce qui cloche dans La Fiancée du poète ? Eh bien le très grand écart entre la volonté de simplicité, de modestie du projet, et sa réalisation.
    On sent bien l’idée : personnages atypiques et attachants, bien sûr cabossés de la vie ; regard ému sur la modestie des artistes du dimanche, casting légèrement décalé ( pas de grosse tête d’affiche); petit voyage hors du temps empreint de poésie. Ok on voit l’idée et le thème central, l’usurpation, la contrefaçon.
    Au final que voit on ? Une trop grande accumulation de personnages décalés, haut en couleur, barrés, tous réunis par la réalisatrice pour leur personnalité de faussaires ( y compris le curé du village ). À chaque nouvel arrivant on se demande quel va bien être sa marginalité. Déjà cette volonté d afficher une originalité systématique fait tiquer; et la forme n’arrange rien. Tout est surabondant : d’abord le parcours du personnage principal peu crédible, fille de grande bourgeoisie provinciale qui fait un tour par la case prison pour finalement retourner au pays et ouvrir sa maison aux faussaires de passage; ensuite le dernier personnage, celui du faux poète auquel on ne croit jamais; mais surtout le narcissisme et la complaisance des situations et des plans : yolande( quasiment de tous les plans) effondrée dans sa robe de chambres à fleurs sur un fauteuil sous la pluie , yolande au banjo, yolande peinte et magnifiée par un de ses locataires etc etc Le film perd peu à peu pied avec la réalité sans pour autant nous emmener vers la poésie ou l’imaginaire, et on finit à fond de cale dans un bateau qui comme le film s’enfonce dans le brouillard et la gnangnanterie sans laisser de trace. Dommage car le casting est ingénieux et tous ces comédiens en pâmoison devant leur réalisatrice sont excellents. Mais on note au passage que le seul personnage féminin du film à part Yolande est résolument antipathique.
    On n’est jamais aussi bien servi que par soi même ?
    Alain D.
    Alain D.

    506 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Une très belle histoire, coécrite et joliment mise en scène par Yolande Moreau. Avec " La Fiancée du poète", son troisième film, elle nous propose une comédie nostalgique empreinte d'une douce langueur el de belles notes d'humour. L'inoubliable interprète de "Séraphine" et de " Louise-Michel", est comme toujours formidable dans le rôle principal de Mireille.
    Yolande Moreau nous offre une BO élégante, de belles images sur des décors chaleureux des bords de Meuse, et des personnages attachants. De jolis rôles pour Grégory Gadebois le jardinier, un William Sheller hilarant dans son personnage de prêtre, et bien sur Sergi López le poète, qui arrive un peu tard, mais laisse un belle empreinte dans cette histoire.
    Le pitch : Après 40 ans d'absence, Mireille revient sur ses terres dans sa maison natale. Pour subvenir à l'entretien de ce château, Mireille travaille à la cantine des "Beaux Arts" de Charleville où elle va rencontrer des gens, sans toutefois revoir son ex fiancé : le poète.
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2024
    Que de chemin parcouru par la lunaire Yolande Moreau depuis "Les Deschiens" Elle se met en scène ici pour sa troisième réalisation dans la peau d'une femme revenant sur les lieux de son passé. Pour cela, elle va tenter de l'oublier au contact d'une bande de joyeux drilles. Ce film contient un doux parfum de nostalgie mais aussi une bonne dose d'humour. Yolande Moreau est lumineuse, aussi bien quand elle évoque ses fêlures, que quand elle pousse la chansonnette. Sans artifice, l'ensemble dégage un humanisme bienvenu ainsi que l'acceptation des excentricités des uns et des autres dans ce récit sur l'amour et le vivre ensemble.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    Il y eu à la fin des années 60, la Fiancée du pirate, de Nelly Kaplan, fameuse fantaisie pleine d'entrain libertaire avec une Bernadette Laffont au zénith de son charme…J’avais adoré !! Et arrive la Fiancée du poète de et avec Yolande Moreau …et j’ai adoré !!! pas tout à fait la même histoire, mais est-ce un clin d’œil au film de 69, que Yolande Moreau ait placé un pirate dans sa troupe de branquignoles ?? « Ma vie est un champ de ruines » soupire Mireille (Yolande Moreau) à l’automne de sa vie…Seule, sans le sou, passée par la case prison, bien que titulaire d’une licence de lettres modernes, amoureuse de peinture et de poésie, Mireille s'accommode de son travail de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville Mézière tout en vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes… Mais voilà qu’elle hérite de la maison de ses parents, un charmant manoir quelque peu délabré en bord de Meuse. Les trois locataires qui se présentent sont comme elle plus ou moins à la dérive, et truqueurs patentés : Elvis (Estéban) un faux rockeur américain qui est en fait un turc au style tzigane, Cyril (Thomas Guy) un jeune peintre faussaire plutôt doué étudiant aux Beaux-Arts et Bernard ( Grégory Gadebois, savoureux) authentique jardinier à la ville le jour et travesti honteux la nuit …C’est un curé des plus loufoques, le père Benoit ( William Sheller dont c’est la première apparition à l’écran) qui a aiguillé ces huluberlus vers Mireille…l’arche de Noé ne serait pas complète sans la réapparition de Fernando (Sergi Lopes) authentique plombier qui jadis a séduit Mireille en se faisant passer pour le poète André-Pierre de Mandiargues à qui il empruntait les mots de la séduction…Tous les personnages de « La Fiancée du poète » "trichent", mais pour des raisons différentes. "Est-ce un film sur les faussaires, avec faux mariage, fausses identités, faux tableaux ? Ou un vrai film d’amour et d’amitié ? Chacun mis face à ses artifices, reprend goût à la vie et aux autres…la poésie, la musique, la peinture ont tombé le masque et s’expriment librement…C’est tout simplement savoureux ...c’est un film dégagé de toute pesanteur, inventif et pas moment féérique…Il n’y a pas de vie perdue ou ratée…et on finit par le croire …et les images sont belles, notamment les échappées sur cette élégante boucle de la Meuse où se love la maison…
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    « La fiancée du poète » (2023) est le troisième long-métrage de Yolande Moreau. Elle y incarne Mireille, une femme d’âge mûr, rêvant depuis son enfance de peinture et de poésie. Après avoir purgé 3 ans de prison et être partie dans le sud, elle revient 40 ans plus tard chez elle à Monthermé tout près de Charleville-Mézières. Bien qu’ayant une licence de Lettres, elle est serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts et arrondit ses mois grâce à des petits larcins et un trafic de cigarettes de contrebande. N'ayant pas les moyens d'entretenir la grande maison familiale sur les bords brumeux de la Meuse dont elle a hérité, elle décide de prendre 3 locataires : Cyril (Thomas Guy) un étudiant en Art / copiant des toiles de maître ; Bernard (Grégory Gadebois) un jardiner municipal / reine de la tulipe et Elvis (Estéban) un cow-boy musicien / réfugié politique… La vie s’organise pour cette petite communauté de bras cassés – de cabossés de la vie - quand surgit Fernando, le grand amour de jeunesse de Mireille, un poète catalan / plombier magnifiquement interprété par Sergi López.
    Un film de 1 h 43 qui a un peu de mal à démarrer mais avec des éléments cocasses qui en perturbent le rythme : un truculent prêtre interprété par William Sheller (méconnaissable âgé de 76 ans !) ; un repas chez sa sœur bourgeoise dont le mari est bien sûr François Morel ; la scène filmée tel un film muet avec des cartons pour les dialogues lors de la vente d’un faux tableau à un riche collectionneur (Philippe Duquesne des Deschiens également)…
    Un film décalé pour ne pas dire déjanté qui dégage une grande douceur baignée de naïveté et de nostalgie mais où chacun essaie finalement de vivre librement ses rêves.
    Patricia D.
    Patricia D.

    65 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    A sa sortie de prison, Mireille retrouve la grande maison familiale dont elle a hérité le long de la Meuse. La maison est grandement défraichie et, pour la remettre en état, elle s'entoure de trois colocataires, avant de retrouver et d'héberger à son tour son grand amour de jeunesse. Le groupe finit par former une petite communauté décalée et bienveillante, dont chaque membre est un faussaire à sa manière.
    L'univers et le ton de La fiancée du poète sont singuliers et uniques. On est invité·e dans la belle demeure de Yolande Moreau qui nous reçoit en alternant bonhomie et mélancolie, musique et poésie. Les images et la photo sont magnifiques : les Ardennes n'ont jamais été aussi accueillantes. On suit les aventures du groupe avec un sourire aux lèvres, attendri·e par l'évidence de ce mode de vie résolument marginal.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    61 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2024
    Yolande Moreau nous entraîne dans une aventure cinématographique riche en émotions avec "La Fiancée du Poète", une œuvre où l'amour, l'art et la redécouverte de soi s'entremêlent de manière envoûtante. Sous la direction talentueuse de Moreau et porté par des performances exceptionnelles de Sergi López, Grégory Gadebois et la réalisatrice elle-même, le film explore les méandres de l'existence de Mireille, une âme en quête perpétuelle de beauté.

    Mireille, incarnée avec une profondeur touchante par Yolande Moreau, jongle entre sa vie de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville et ses passions ardentes pour la peinture et la poésie. Lorsqu'elle hérite de la majestueuse maison familiale des bords de la Meuse, les défis financiers surgissent, la forçant à prendre une décision audacieuse : accueillir trois locataires. Ces hommes, interprétés avec brio par Sergi López et Grégory Gadebois, s'immiscent dans sa vie, apportant avec eux des dynamiques uniques qui perturbent la quiétude de Mireille, tout en la préparant inconsciemment au retour de son amour de jeunesse, le poète.

    Le scénario complexe et délicieusement tissé de Yolande Moreau explore les intrications des relations humaines, de l'art comme exutoire créatif et de la recherche personnelle. Mireille devient une héroïne complexe, à la fois fragile et puissante, dévoilant sa véritable essence à mesure que l'histoire progresse.

    Les performances de Sergi López et Grégory Gadebois ajoutent des couches de subtilité au récit, créant des interactions mémorables et des moments de tension qui captivent le spectateur. Leur présence énergique et nuancée renforce l'équilibre émotionnel du film, oscillant entre la légèreté et la profondeur.

    La direction artistique offre une esthétique visuelle splendide, capturant la beauté des paysages des bords de la Meuse qui servent de toile de fond à cette histoire poétique. La bande sonore, délicate et émouvante, accompagne chaque scène avec subtilité, intensifiant l'impact émotionnel du film.

    "La Fiancée du Poète" se dresse comme une exploration captivante de l'amour sous ses multiples facettes, de la passion artistique comme guide intérieur, et de la capacité infinie de l'être humain à se redécouvrir. Yolande Moreau, en tant que réalisatrice et actrice principale, offre une œuvre sincère et captivante, un hommage vibrant à l'art, à la vie et à la quête éternelle de l'amour.
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    La première demie-heure, MOREAU seule dans sa grande maison délabrée nous endort... Et puis les locataires arrivent, les uns après les autres, et tout s'éclaire. Un univers de branquignols marginaux, sans jugement les uns envers les autres, les têtes dans les étoiles... Et à l'opposé la soeur droite, rigide, dépassée par toutes ces fourberies d'anarchistes incontrôlées.
    Mireille a besoin d'amour, de rêves... Comme nous tous... Et c'est ce qui en fait le charme!
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    82 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    Ai vu le dernier film de Yolande Moreau, "La fiancée du poète". Yolande Moreau n'a pas son égal pour nous plonger dans la poésie avec de tout petits riens. Ce projet peut être vu comme une référence à "Scènes de la vie de Bohème" de Murger. Nous sommes en 2023 et non plus en 1850, pas à Paris mais à Charleville-Mézières, les protagonistes ne sont plus de grands adolescents... Mais la dèche est tout de même le point commun entre ce poète, ce peintre, ce jardiner réunis par une femme désabusée avec des utopies plein la tête... Ces quinquagénaires bien malmenés par les épreuves du quotidien sont plutôt passés à côté de la vie qui est dorénavant derrière eux. Tous entourent Mireille (référence à Mimi de Murger et de Puccini ?) pilier de cette troupe joyeuse malgré les galères qui s'accumulent. Le scénario est inattendu, bindezingue (l'univers des Deschiens n'est jamais loin) émouvant. La mise en place est un peu lente, mais la scénariste-réalisatrice n'avait pas le choix pour bien présenter avec précision chacun des personnage de cette troupe de doux rêveurs. La photographie est somptueuse et la distribution savoureuse. William Sheller est absolument réjouissant en prêtre inattendu, Grégori Gadebois bouleversant dans un rôle casse-gueule dont il ne fait qu'une bouchée, Thomas Guy parfait, Anne Benoit plus vraie que nature en soeur rigide... et bien sûr Yolande Moreau lunaire, enfantine, romanesque, farfelue... sublime à son habitude. C'est un film qui prend le temps de flâner, de s'attarder pour mieux transporter le spectateur loin de l'actualité anxiogène actuelle, vers un pays des rêves possibles, des mirages à portée de main, des chimères réalisables. Un moment de poésie qui nettoie la tête, l'âme et le coeur et qui permet de reprendre espoir en l'humain.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    55 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    Mireille, notre fiancée du poète, est de retour à Charleville-Mézières où elle s’établie dans la maison familiale. Afin d’entretenir la demeure, elle décide de prendre trois locataires dont la rencontre va chambouler leurs vies.

    Yolande Moreau est une actrice que j’affectionne particulièrement pour son côté tendre et loufoque, et elle propose ici un film qui lui ressemble. Elle nous offre ici une fable fantasque à son image, dont le décalage pourra peut-être en laisser sur le bas-côté, mais si comme moi vous acceptez son invitation à rentrer dans son univers, ça fait un bien fou…

    Il y a un côté film choral porté par de vraies gueules de cinéma. Bien sûr en premier lieu Yolande Moreau qui est à la fois délicate et touchante dans ce personnage d’illuminée poétique qui lui va comme un gant. Et que ce soit Gadebois, Esteban, ou Lopez, ils incarnent parfaitement cette bande de marginaux plus décalés les uns que les autres. Sans parler d’un William Sheller, qui pour une première face à la caméra offre de grands moments de comédie.
    Et ça tombe bien, car la force du film n’est pas son histoire, assez classique, mais bien ses personnages, leurs interactions et l’énergie positive qu’ils véhiculent. Elle arrive à tirer des imperfections de ces personnages une sensibilité et une fantaisie qui font naviguer le spectateur entre humour et mélancolie.

    Et même si c’est un peu maladroit par moment, il se dégage une vraie poésie de l’ensemble et je me suis laissé porter par leurs aventures à la fois drôles et touchantes. D’autant plus qu’elle se permet quelques fulgurances de mise en scènes qui fonctionnent à merveille.
    Avec cette parenthèse enchantée, elle ne cherche pas à révolutionner le cinéma, mais elle arrive à nous font passer un bon moment et ressortir de la salle avec le sourire.
    Et rien que pour ça, son film mérite de s’y attarder…

    www.critiquesdunpassionne.fr
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    13 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Quelques moments touchants mais on reste plus dans le souvenir, avec un côté "fin de série" Deschiens. La dérision parfois déplacée n'emporte que rarement quelques sourires ; à la sortie, il ne reste plus qu'une sorte de malaise plus nostalgique que poétique.
    Caro Cinéma
    Caro Cinéma

    14 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Un univers bien particulier avec des personnages attachants. Une histoire fraîche plutôt sympathique sur un ton joyeusement mélancolique. spoiler: Mireille redémarre seule et finit par être entourée...
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