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    Nitram
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    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Il existe des films puissants, pesants, désagréables et au final impressionnants : Nitram fait partie de ceux-ci.

    L'idéal est de voir le film de Kurzel sans en connaître la teneur, mais je suppose qu'il sera bien difficile d'y parvenir ici tant la presse présente le film comme le portrait du jeune homme qui a commis l'irréparable.

    Si on supporte donc la pesanteur inhérente au film, on ne peut qu'être bluffé par le jeu exceptionnellement sensible de l'acteur Caleb Landry Jones (justement récompensé par le prix d'interprétation à Cannes), la maîtrise de la mise en scène et l'habileté de l'écriture.

    On sort rincé du film, perplexe sur la nature des sentiments éprouvés, entre admiration pour la construction du film, respect pour les performances et la pudeur de la caméra (les scènes de fin) et dégoûté par l'impression de gâchis et d'impuissance qui suinte de cette histoire montrée dans toute sa sèche vérité.

    Du cinéma à l'os.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Après Le gang Kelly, avec Nitram, Justin Kurzel revient au cinéma qui l'a fait connaître et apprécier avec Les crimes de Snowtown, avant de s'égarer quelque peu dans des productions internationales ambitieuses et boursouflées. Nitram raconte la vie d'un jeune homme aux allures de surfeur, dont la tête ne tourne pas vraiment rond, sans que l'on présume que cela puisse mener à une tragédie. Les Australiens ont moyennement apprécié que l'on mette ainsi avant la personnalité d'un individu à l'origine d'un événement traumatisant pour tout le pays, au milieu des années 90 (Wikipédia, pour plus d'informations). Qu'est-ce qui peut amener un homme dérangé, ce diable de Tasmanie, à commettre un acte barbare, telle est la question à laquelle le film ne prétend évidemment pas répondre mais qui explique au moins comment ce fut possible, à commencer par la législation très légère à l'époque sur l'achat d'armes à feu. Nitram est en tous cas plus que correctement réalisé et superbement interprété, notamment par Caleb Landry Jones, un acteur Texan qui s'est fondu de manière impressionnante dans son personnage (Prix d'interprétation mérité à Cannes) mais aussi par Essie Davis et Judy Davis, fascinante dans le rôle de la mère de l'anti-héros. Nitram vient s'ajouter à la longue liste des films australiens inquiétants,, qui va de Pique-nique à Hanging Rock à Animal Kingdom (par exemple), sans pouvoir prétendre rejoindre le haut du panier mais dans la bonne moyenne, tout de même.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Pas facile de proposer un long-métrage sur une tuerie de masse comme celle qui a eu lieu en 1996 à Port Arthur en Tasmanie (Australie).
    L'idée est ici de suivre l'auteur de ce massacre (Martin "Nitram" Bryant) dans les quelques mois qui ont précédé son geste fou, et de tenter de "comprendre" quel cheminement personnel avait bien pu l'amener à cette horreur.
    Dès le début du film, on réalise que ce garçon est malsain et totalement toxique dans ses rapports avec les autres, il a d'ailleurs un traitement médicamenteux à vie permettant de le stabiliser.
    Ce drame est donc ultra pesant, l'acteur Caleb Landry Jones est impressionnant de froideur et de nocivité dans le rôle de ce personnage complexe et tourmenté de l'intérieur.
    La réalisation est également à la hauteur de cette tragédie, avec un style sec, tranchant, épuré, et pudique quant à la boucherie finale.
    Fétide et assez dérangeant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Il semble que le réalisateur ait voulu être au plus près de la réalité des faits mais en se focalisant sur le cheminement de Martin Bryant/Nitram plutôt que sur les tueries elles-mêmes, puis en portant une réflexion sur la législation des armes. Dans un premier temps on peut se demander pourquoi le récit détourne ou change un peu le cours des événements comme par exemple le fait qu'en vrai Nitram vend la ferme et que sa mère a obtenu la tutelle peu de temps après l'héritage, ou pourquoi occulté le fait que ce jeune homme avait un QI très inférieur à la moyenne ?! Mais heureusement, les personnages sont parfaitement croqués, les liens unissant la famille sont assez complexes pour enrichir une histoire déjà déchirante, et surtout, quelle quator d'acteurs ! Quatre performances remarquables avec en point d'orgue peut-être le déjeuner de présentation. Pour ce qui concerne les armes on s'interroge vite sur la facilité d'achat mais le film survole tout de même le sujet qui est rattrapé facilement à la fin. Un bon moment à défaut de convaincre sur tous les plans.
    Site : Selenie
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Dans l'esprit d'un «Elephant», le réalisateur des «Crimes de Snowtown» et de «Assassin's Creed» revient sur la plus grande tuerie de masse perpétrée en Australie, et signe son film le plus abouti.

    À travers un drame psychologique à la tension grandissante, Kurzel dresse le portrait d'un cerveau malade, blessé et instable, et le décortique jusqu'à son point de non-retour.

    Mention spéciale à l'incarnation sans failles de Caleb Landry Jones, très justement récompensé par le Prix d'Interprétation Masculine au dernier Festival de Cannes.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2022
    « D’après une histoire vraie qui a bouleversé l’Australie », nous annonce-t-on dès le début du film. Cette histoire vraie, c’est la tuerie de Port-Arthur, une fusillade qui s’est déroulée le 28 avril 1996 et qui fit 35 morts et 23 blessés. A l’origine de cette fusillade, un homme, Martin Bryant. Alors que, vivant à Los Angeles en 2018, Shaun Grant, le scénariste de "Nitram", déjà très choqué au moment des faits, s’est replongé dans les conséquences de cette tuerie dans son pays suite à deux fusillades de masse qui venaient de se dérouler aux Etats-Unis. A sa grande surprise, il s’est aperçu que, plus de 20 ans après la tuerie de Port-Arthur, la législation australienne concernant les armes à feu s’était relâchée depuis les décisions prises en 1996 suite à cet évènement, que de nombreuses préconisations datant de cette époque n’avaient jamais été appliquées et qu’il y avait en 2018 davantage d’armes à feu en Australie qu’en 1996 !
    Pour répondre à la question qu’il se posait depuis 25 ans, « Qui peut bien commettre une chose pareille ? » et pour tenter de faire comprendre à ses concitoyens, et tout particulièrement à ceux qui sont favorables à la liberté de posséder des armes à feu, le danger qu’il y avait à ne pas contrôler davantage la vente des armes, Shaun Grant a considéré que le moyen le plus efficace était de réaliser un film adoptant le point de vue de l’auteur du massacre, un film qui fasse passer du temps auprès d’un personnage dont on comprendrait très vite qu’il ne devrait pas avoir accès à de telles armes. Comme réalisateur du film, présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, on retrouve un « spécialiste » des tueurs frappadingues, Justin Kurzel, dont le premier long-métrage, Les crimes de Snowtown, déjà scénarisé par Shaun Grant et sorti en 2011, s’était emparé de l’histoire de John Bunting, le plus célèbre des tueurs en série australien.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2022
    C’est une réalisation de Justin Kurzel qui c’était fait connaitre du grand public avec Assassin's Creed. Le scénario a été écrit par Shaun Grant en s’inspirant du drame de Port-Arthur. Nitram a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2021, où Caleb Landry Jones a obtenu le Prix d'interprétation masculine.
    Il y a des drames qui touchent au plus profond des pays durant plusieurs générations. Celle de Port-Arthur en Australie est peu connue en France, surtout qu’il s’est déroulé il y a trente ans. C’est donc avec un regard nouveau qu’on va voir ce qui s’est déroulé dans les années 90 dans ce pays à l’autre bout du monde. Il est venu l’heure d’observer la vie de Martin Bryant dit Nitram. Un jeune homme perturbé que différents événements vont pousser vers le fond.
    Ce film va donc se pencher sur ce solitaire. Son manque d’empathie sociale l’empêche de se construire une vie. C’est passionnant de le voir évoluer dans un monde lui étant hostile. Son comportement n’a pas de limites, car il ne se rend pas compte des normes sociales. Nitram ne verra aucun inconvenant de donner des pétards à des enfants pour s’amuser un bon coup. Ce côté instable va mettre de l'inattendue. À chaque instant, on se doute que la poudre peut exploser. L’aspect est véritablement dramatique. Bien qu’on soit de son point de vue, il est difficile de se mettre dans sa tête, en revanche, on arrive à comprendre la vision de son entourage. Que ce soient ses parents désespérés par son comportement, ou celui d’Helen ayant beaucoup d’affection pour lui. L'évolution de ces différents rapports sociaux est donc intéressante.
    Les événements vont mener Nitram sur une pente glissante. La montée en puissance est des plus prenantes. Chacune de ses prises de tête va permettre de voir sa violence potentielle. Son attitude en devient glaçante par le peu d’humanité dont il fait preuve. Cela explique la fin qui laissera sans voix. Ce final magistral donne une tout autre envergure à ce drame. Une seconde lecture sera même profitable une fois que l’on connaît le tableau entier. On aura d’ailleurs l’information des répercussions de cet événement dramatique sur la vie quotidienne en Australie. Cela donne d’autant plus d’impact.
    Si le résultat est si puissant, c’est en grande partie dû à la performance mémorable de Caleb Landry Jones. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a obtenu le Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2021. Ce rôle est digne des plus grands. Il est en effet des plus difficiles d’interpréter la folie pure, et il le fait parfaitement. L’Américain est tout de même bien entouré avec la talentueuse Essie Davis vue l’an dernier dans Milla, Judy Davis et l’incontournable Anthony LaPaglia connu grâce à la série FBI : portés disparus.
    Isabel I.
    Isabel I.

    29 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Hésitations, avant d'aller voir ce film.  appréhensions ... pas envie d'assister à un massacre, tuerie de masse...
    Erreur de ma part,  si la violence est omniprésente elle n'est que suggérée , psychologique. La réalisation respecte une forme de pudeur dans la vision du drame.
    C'est un climat de tension, de souffrance, un suspence mental.
    L'acteur n'est  que sensibilité exacerbée , révoltes enfouies et folie morbide. Le personnage semble voir trouvé son double dans la peau de Caleb Landry Jones.
    Qui aurait pu  protéger Nitram ?
    Qui aurait pu protéger les victimes?
    Qui  sont les fautifs ?
    Une réponse unique ne sera jamais suffisante.
    La société
    Certes la vente  d'armes en quasi libre service est  souvent mise en accusation, bien entendu.  N'oublions pas aussi  le manque de soins psychologiques voir  psychiatriques précoces et adaptés.
    L'entourage, la famille... Des parents fragiles dans le dénie.
    Maltraitance collective et  privée.
    Sans opportunisme, ce n'est pourtant  pas sans rappeler la fusillade meurtrière récente à Uvalde aux Etats Unis ... Salvador Ramos doit il devenir un anti héros de film comme Nitram pour que la loi sur les armes change?
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Décidément je n'arriverai jamais à adhérer pleinement au cinéma de Kurzel que je trouve trop psychologisant et qui réutilise toujours les mêmes tics du cinéma indépendant. Sa vision des white trash est assez stéréotypée et la dernière partie du film qui se voudrait glaçante n'a strictement aucune puissance, n'est pas Gus Van Sant qui veut. Néanmoins le film est habité par Caleb Landry Jones qui livre une impressionnante interprétation et confére à son personnage une grande profondeur. Les seconds rôles, Judy Davies en tête, sont eux aussi remarquables de justesse et le film leur doit beaucoup. Si l'ensemble est esthétiquement soigné et l'interprétation convaincante, il manque au film une certaine profondeur notamment dans son approche des relations entre les personnages. Pas un grand film mais une œuvre assez singulière.
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Le film donne l’impression de vouloir cerner un personnage. On garde cette impression presque jusqu’à la fin. Puis ça change de registre en voulant en faire un réquisitoire contre les armes à feu (notamment par les commentaires sans fin dans le générique de fin, comme si c’était l’essentiel). Ce changement de cap s’avère désagréable, car on était presque convaincu d’avoir tout compris du personnage —c’est-à-dire d’être effrayé par un être qui n’est pas fini, dont les réactions font vraiment peur (même quand elles semblent venir de bons sentiments), et dont il est fou d’en attendre quelque chose. Il aurait fallu que l’auteur s’écarte de la réalité connue pour rechercher une réalité inconnue et vraisemblable —ç’aurait été suffisant —afin de partager un message fort sur les raisons possibles de la situation. Là, on sort de ce film archi-déprimé, sans la moindre émotion, et un peu agacé. L'auteur ne se mouille pas. Ce n’est pas le cinéma qu’on préfère. On retrouve néanmoins avec plaisir (mais pas tant que ça) l’acteur principal Anthony LaPaglia de la série « FBI : Portés disparus » —pas tant que ça, parce que son rôle est aux antipodes de celui qu’on l'aimait voir jouer. On retrouve évidemment l’acteur palmé à Cannes pour ce rôle, Caleb Lancry Jones (vu dans Get Out), dont il faut bien rappeler le nom —il faut reconnaître que le film a fait du bon travail pour rendre ce personnage détestable, sale, gras, pitoyable —à moins que ce ne soit vraiment le talent de cet acteur. C’est effectivement une réussite de ne pas avoir omis un seul détail pour le rendre ainsi (que ce soit physique, intellectuel, moral, sentimental, sexuel). C’est un film d’horreur. A.G.
    sebou36
    sebou36

    53 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Contrairement à une certaine presse, je ne pense pas que le film soit complaisant. On suit le quotidien d'une famille de laissés-pour-compte et on voit les ravages engendrés par la défaillance de l'état : aucune prévention face à la détresse humaine, lobby des armes tout-puissants et peu regardants. Bref, c'est l'Amérique à la dérive, le capitalisme dégueulasse qui génère la misère et la violence. Edifiant.
    grey_egg
    grey_egg

    13 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Ultra prévisible, un mec désaxé enchaîne les comportements violents. Comme quoi s'inspirer d'un fait divers réel ne suffit pas...
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    159 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    par le réalisateur de mc beth et de assinsin s credd le film a obtenu plusieurs prix dans différent festivals donc
    Festival de Cannes 2021 : Prix d‘interprétation masculine pour Caleb Landry Jones et Festival international du film de Catalogne 2021 : meilleur réalisateur pour Justin Kurzel et meilleur acteur pour Caleb Landry Jones
    oooooooooo
    oooooooooo

    86 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Voici un film qui contrairement à tous les autres ou presque gagne a être vu en sachant une chose : qu'il s'agit de la retranscription de faits réels (un carton au générique de début m'aurait échappé ?). Car sans cette information fondamentale, on navigue dans des eaux incertaines là où elles devraient être simplement, sèchement, inconfortables. Cet élément en modifie je pense fondamentalement et pour le mieux toute la lecture continue du film dont sinon on tend à pointer qu'il glisse parfois vers l'exercice tant les situations semblent extrêmes.
    Incarnation troublante. Comme l'absence de jugement moral affiché.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2022
    "Nitram" présenté l'an dernier au festival de Cannes est un drame psychologique australien avec des idées intéressante. En effet cette histoire tirées de faits réels (la tuerie de Port-Arthur commise par Martin Bryant en avril 1996) vaut le détour surtout pour la performance éblouissante de Caleb Landry Jones dans la peau d'une personne psychopathe et écorché de la vie (prix d'interprétation l'an dernier au festival de Cannes) ,le réalisateur propose un puissant plaidoyer contre l'usage des armes à feux même si l'ensemble met du temps à décoller et inégal.
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