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    Nitram
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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    334 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2022
    Ce film relate l’histoire réelle d’un jeune australien dépresssif qui se terminera par le massacre à Port Arthur en Australie, de 35 personnes en 1996. A la suite de ce fait divers tragique, l’Australie légiférera le port d’armes dans ce pays. Le film démontre bien la personnalité de ce jeune homme, superbement bien interprété, avec son coté imprévisible et hyperactif pour son entourage. C’est bien réalisé quoiqu’un peu trop long.

    Bernard CORIC
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Nitram est le surnom donné à un jeune australien différent. Avec ses long cheveux blonds et sa gaucherie, il parait tendre et délicat. Mais pourtant, ce jeune homme cache folie et colère derrière un visage d’ange. Après une rencontre surprenante, il va s’apaiser. Mais ce ne sera que provisoire. Il va ensuite vivre la descente aux enfers… Joli récit, qui montre la dangerosité des armes à feu. La photographie et la réalisation de ce film sont sublimes.
    Regine C.C
    Regine C.C

    29 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2022
    Biopic d'un tueur de masse australien. Portrait d'un ange exterminateur qui était né avec un pétard à la main. Enfant, il passe dans une émission sur les enfants brûlés à la suite d'un accident de pétard et annonce qu'il n'a pas l'intention d'en rester là. Je ne suis pas psychologue mais probablement qu'à ce stade, une action préventive aurait sans doute été possible. Puis on le retrouve jeune adulte, marginal, négligé, toujours des pétards à la main, face à des parents vieillissants complètement dépassés. Si la mère a décidé de se désintéresser du problème, le père lui témoigne encore une certaine empathie. De même qu'une ancienne actrice à qui il a offert ses services et qui lui redonne une certaine humanité par l'affection qu'elle lui témoigne. On comprend que l'issue finale ne sera pas tant dans sa vie constituée d'échecs successifs et de désirs inassouvis mais dans la mort accidentelle de son amie mais surtout celle de son père qui s'est suicidé et dont il rend responsable la société.
    Le prix d'interprétation masculine reçu par l'acteur semble amplement mérité.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    294 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Nitram est un film qui dérange au delà du fait divers qu’il relate avec une précision chirurgicale et hautement humaniste.
    La tuerie de Port-Arthur s’est déroule du 28 au 29 avril 1996 à Port Arthur, en Tasmanie. Il s'agit d'une fusillade à grande échelle dans laquelle 35 personnes sont tuées et 23 sont blessées.
    L’auteur Martin Bryant (d’où le nom du film NITRAM) est un enfant proie très jeune à de fortes frustrations dues en partie à un milieu familial souffrant. Une mère castratrice et un père à tendance dépressive. Retiré du milieu scolaire après avoir amené des feux d’artifices dans son école, l’enfant connaîtra une longue descente aux enfers sous camisole chimique et sans aucun suivi psychiatrique.
    Le film sans excuser son geste atroce nous propose une autre lecture des faits et démontre également les complicités dues à un système de vente d’armes peu regardant sur les profils des acheteurs (Martin parviendra à se procurer un nombre important d’armes sous camisole chimique et sans qu’une seule fois l’armurier s’inquiète des raisons).
    Le succès du film tient à ses acteurs, en premier lieu Caleb Landry Jones, tour à tour touchant et effrayant et qui soutient la comparaison avec le regretté Philip Seymour Hoffman. Quant à sa mère, elle est interprétée par Judy Davis l’inoubliable flic du thrillar Arborigène « Mystery Road ».
    Le choix de filmer hors champ l’exécution des victimes est une autre preuve de l’intelligence et la subtilité du réalisateur.
    Un très beau film assurément.
    Jipéhel
    Jipéhel

    44 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Funambulisme

    Justin Kurzel s’est inspiré du massacre de Port-Arthur perpétré par Martin Bryant du 28 au 29 avril 1996 en Tasmanie. Au cours de cette fusillade, 35 personnes ont été tuées et 23 ont été blessées. En Australie dans le milieu des années 90, Nitram vit chez ses parents, où le temps s’écoule entre solitude et frustration. Alors qu'il propose ses services comme jardinier, il rencontre Helen, une héritière marginale qui vit seule avec ses animaux. Ensemble, ils se construisent une vie à part. Quand Helen disparaît tragiquement, la colère et la solitude de Nitram ressurgissent. Commence alors une longue descente qui va le mener au pire. 110 minutes pour l’autopsie d’une descente aux enfers dominée par une question : Qui peut bien commettre une chose pareille ? Vingt-cinq ans plus tard, cette même question reste en tête pour tous ceux qui ont vécu cette époque.
    D’où le choix du scénariste d’adopter le point de vue du tueur. Il explique : Je voulais que le public, et en particulier ceux qui sont favorables au port d’armes, passe un moment avec un personnage qui ne devrait de toute évidence pas avoir accès a des armes à feu. Mais le danger était de faire preuve d’empathie avec un tueur de masse. Aussi le film est-il en permanence sur le fil ? Dans son premier long-métrage, Les Crimes de Snowtown, sorti en 2011, le réalisateur australien suivait déjà un tueur en série qui s’immisçait dans une famille dont les enfants étaient victimes d’inceste et de pédophilie. Dans les deux cas, la question est la même : pourquoi ces jeunes hommes cherchent-ils des réponses dans une violence si extrême ? J’ai cherché à sonder la noirceur pour y trouver une vérité et pour comprendre l’inouï, déclare-t-il. Il ne faut jamais oublier.
    On attendait la sortie de ce drame depuis des mois, non seulement pour son sujet mais surtout pour la prestation extraordinaire de Caleb Landry Jones en état de grâce et qui a reçu le Prix d’Interprétation à Cannes en 2021. Il est fort bien entouré par Essie Davis, Judy Davis et Anthony LaPaglia. On pense évidemment au Bowling for Columbine de Michael Moore, l’art du cinéma n’est pas vraiment au rendez-vous, mais qu’importe, l’importance du sujet et la prestation des comédiens et comédiennes emportent tout. Aucun sensationnalisme, mais de l’intelligence à revendre et de l’émotion qui submerge le spectateur. Dur et frontal mais essentiel.
    Daniele
    Daniele

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Décevant. Très bons interprètes, drame tiré d'un fait divers terrible mais le film ne tient que par le risque permanent que représente la personnalité schizoïde du personnage.
    Peut-être aussi sur une série un peu facile
    d'hypothèses sur les facteurs déclenchant les crises.
    (Que personne ne soit attachant n'est pas le problème, "Bruno Reidal" l'a montré en constituant un grand film).
    Sosa
    Sosa

    7 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    De ce que j'ai pu lire le réalisateur à une fascination pour les tueurs de masse, ici pendant tout le film il nous montre un homme avec l'intelligence d'un gamin de 8 ans et il le montre comme un être faible, isolé et mal aimé, puis il tue des gens sans que l'on est d'explication sur ses motivations, la souffrance engendre la souffrance ?
    Adèle C.
    Adèle C.

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2022
    Un film dur mais fort, porté par un casting exceptionnel et une cinématographie de talent. Le deuxième visionnage a eu encore plus d'impact.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    J'ai aimé ce film


    Surtout quand on sait qu'il s'inspire d'une histoire vraie. Intéressante la relation avec la riche héritière des moments suspendus.. On se demande si elle était "normale" aussi. À voir
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Quelle maladie mentale ronge Nitram (« Martin » lu à l’envers) pour qu’il soit rendu à ce point indésirable aux yeux de la société ? Adulte dans son corps mais resté enfant dans sa tête, Martin souffre assurément d’une déficience intellectuelle qui le rend incapable de gagner sa vie et le contraint à vivre immanquablement au crochet de ses parents. Une sorte de Tanguy tasmanien qui passe ses journées à manipuler dangereusement des feux d’artifice et dont la frustration de ne pas pouvoir devenir un Australien comme les autres, capable de surfer entre les vagues sous le regard admiratif des jolies filles du coin, va aller crescendo tout au long du film.
    L’une des forces de « Nitram » réside justement dans le rythme que lui imprègne son réalisateur. Lent au départ, le film accélère progressivement jusqu’au dénouement final. Les premières minutes permettent au spectateur de cerner le personnage de Martin, grand gamin hébergé dans le cocon familial qui cautionne toutes ses bêtises jusqu’au jour où il décide de s’en éloigner pour aller s’installer dans la grande demeure d’Helen à qui il est venu proposer ses services et dont il devient à la fois l’homme à tout-faire et le compagnon. Avec la disparation tragique de celle-ci le rythme accélère et le film devient biopic : la prospérité matérielle à laquelle Martin accède en tant qu’héritier naturel d’Helen va certes lui permettre d’exacerber ses envies de consommation mais va surtout l’attirer irrémédiablement vers les armes à feu. Dès lors que Martin commence à se constituer un véritable arsenal, il devient évident qu’il ne se contentera pas de tirer sur de simples boules à neige ou sur des cartons à pizza…
    La fluidité de la construction du film est par ailleurs agrémentée par le choix délibéré de Justin Kurzel de ne pas s’attarder sur ce qui pourrait apparaitre comme les faits marquants du récit. La décision de Martin de quitter le cocon familial, l’accident dont est victime Helen ou le suicide du père devenu dépressif sont traités comme des non-événements dont Justin Kurzel analyse surtout les conséquences sur le comportement et la psychologie du personnage de Martin. Le départ d’Helen accroit son isolement, la disparition de son père nourrit sa soif de vengeance et son désir de justice qui l’amènent à perpétrer le carnage final. Aucune image de violence n’est montrée lors des dernières scènes du film. La bande-son parle d’elle-même. En revanche, la séquence au cours de laquelle Martin acquiert des armes sans licence dans un magasin spécialisé s’étire en longueur comme un moyen d’ajouter un ressort supplémentaire à cet engrenage menant à la violence.
    L’alternance de plans serrés et de plans d’ensemble est un autre des atouts qu’utilise Justin Kurzel permettant au spectateur de mieux s’imprégner de la personnalité détraquée du personnage central.
    Le film doit également à la performance de son acteur principal, Caleb Landry Jones, acteur texan vu entre autres dans des seconds rôles chez les frères Coen et Jim Jarmusch et qui a su s’immiscer rapidement dans cet environnement culturel nouveau pour lui que constitue l’Australie des années 1990. Sa crinière blonde ondulée crève l’écran. Son personnage tout en retenue cache une personnalité énigmatique dont on craint l’explosion des frustrations à chaque instant du film. On ne reste pas non plus insensible à la prestation de Judy Davis en mère nonchalante incapable d’exprimer la moindre émotion et qui le résume très bien lors d’une simple réplique : « ce n’est pas parce que je ne pleure pas que je ne suis pas triste intérieurement ». Parmi les seconds rôles, on retiendra celui d’Essie Davis qui interprète une Helen vivant hors du temps dans sa vaste demeure à l’allure victorienne. Pour un peu, on croirait retrouver l’atmosphère de l’Angleterre du 19e siècle au travers de certaines scènes.
    Il y a in fine plusieurs manières de regarder « Nitram » : sous l’angle d’un drame familial, sous celui de la dépression et de la fragilité mentale ou sous celui du nécessaire contrôle des armes à feu. C’est ce dernier aspect que le réalisateur décide de mettre en exergue à travers un ultime message sur l’inefficacité des lois prises par l’Australie en la matière. Mais chacun tirera probablement une leçon différente de ce film qui nous arrive des Antipodes.
    LARSEN
    LARSEN

    29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Comme une roue qui se désolidarise de la jante, le personnage solitaire et traumatisé poursuit son parcours marginal erratique et nous entraine obstinément par secousses brutales depuis son chaos mental vers la sourde, froide et implacable issue de son parcours.
    Tout sonne juste dans ce relevé clinique d'une folie individuelle produite par le corps social et la fascination paranoïaque d'un peuple entier pour les armes.
    L'acteur offre ci une performance de premier ordre dans son déséquilibre, difficile de rester inerte devant son mutisme instable et bouillonnant.
    Les personnages secondaires l'entourent avec justesse accablés et sans avoir vraiment de prise.
    Pa Tou
    Pa Tou

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Difficile de ne pas rester bouche bée devant la prestation exceptionnelle de l'acteur principal qui joue juste de bout en bout comme d'ailleurs les autres acteurs dont son père sa mère et Helen. Un film complexe au point de vue psychologie du personnage entre son appartenance à ce monde et ses relations familiales puis amicales entretenues avec son employeur solitaire. Une vraie claque émouvante, un tourbillon de sentiments.
    Nicolas Legrand
    Nicolas Legrand

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2023
    Le sujet pourrait donner dans le vulgaire mais il ne cède à aucun sensationnalisme. Un tour de force qui évite la bestialité moralisatrice et clivante.
    Micka Doouh
    Micka Doouh

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Quel film ! J'ai adoré
    Jeu d'acteur au top
    Mise en scène au top
    Le message véhiculé à travers ce film est clair, en espérant que les choses changent pour de bon...
    Nicothrash
    Nicothrash

    294 abonnés 2 940 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2023
    En 1996 en Tasmanie survint la plus grosse tuerie que l'Australie ait connu, l'œuvre d'un déséquilibré à l'existence marginale. Et c'est sur cet événement que Justin Kurzel revient en nous présentant le point de vue du tueur. Peut-être une tentative d'expliquer l'inexplicable mais surtout une charge virulente contre le port d'armes en Australie. J'ai découvert Caleb Landry Jones dans Dogman, c'est donc tout naturellement que j'ai voulu m'intéresser à ses autres films. Ici il incarne Nitram dans ce drame intimiste et malaisant sur le désœuvrement de l'arrière pays tasmanien et les raisons qui ont amené à ce drame. Encore une fois il est criant de vérité, sa prestation peut même s'avérer pour certains l'unique intérêt du métrage tant il prend la lumière. Pourtant le reste du casting n'est pas en reste avec notamment un étonnant Anthony LaPaglia bien loin de FBI Portés Disparus ... Malgré beaucoup de longueurs voire de lourdeurs, il est bien difficile de décrocher de cette œuvre atypique et édifiante dans laquelle Kurzel a intelligemment évité le sensationnalisme en ne montrant rien de la tuerie en elle-même. Simplement, son métrage veut dire beaucoup et nul doute qu'il réussit sans mal à faire passer ses messages. C'est à voir une fois au moins.
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