Mon compte
    The Whale
    Note moyenne
    4,1
    5584 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Whale ?

    432 critiques spectateurs

    5
    129 critiques
    4
    150 critiques
    3
    80 critiques
    2
    40 critiques
    1
    17 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2023
    En effet, écrit par Samuel D. Hunter qui adapte sa pièce de théâtre, The Whale est un huis-clos poisseux. Durant les deux heures que durent le long-métrage, nous ne quitterons pas les murs de cet appartement de l'Idaho où évolue ce Brendan Fraser alourdi de prothèses bluffantes. Un choix étonnant pour Darren Aronofsky, cinéaste de l'esbrouffe visuelle et narrative, que de se contraindre à ces quatres murs et à purger de son cadre tout effet de style.
    Le format se resserre, l'image se fait terne (le même directeur photo - Matthew Libatique - et les mêmes teintes que pour Mother !), la mise en scène se pose: Aronofsky se recentre sur ses personnages. Et quel casting ! Si nous avons déjà évoqué l'acteur principal, il est entouré de la géniale (et énervante) Sadie Sink découverte dans Stranger Things mais aussi de Hong Chau (Inherent Vice, Downsizing...), jouant une infirmière à domicile hilarante.
    Car oui, malgré son pitch peu engageant et claustrophobe, The Whale est une véritable comédie dramatique, qui si elle évoque des sujets souvent lourds (dépression, hyperphagie...), sait manier l'humour avec une finesse rafraichissante. Une finesse qui se retrouve dans la mise en scène, certes parfois redondante (le film fait assurément quelques dizaines de minutes de trop), mais qui offre de beaux mouvements de caméra et des jeux d'arrière-plan intéressants.
    Si l'imagerie déployée par le film n'est pas toujours très subtile (l'extérieur constamment pluvieux et terne jusqu'au plan final où le soleil se lève enfin...), impossible de ne pas se faire cueillir par l'émotion lorsque apparaissent les crédits finaux
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Darren Aronofsky utilise Brandon Fraser en homme détruit par la mort de son compagnon et ayant engendré une boulimie et une obésité morbide. Celui-ci joue de manière remarquable et mérite un oscar pour sa transformation physique. Aronofsky nous immerge dans une ambiance sombre avec lumière tamisée, Charlie est reclus chez lui en raison de sa grande difficulté à se déplacer, il doit utiliser des ustensiles pour prendre des objets. Ce film est un huis clos saisissant nous plongeant dans la noirceur d'un homme qui se voit comme dégoûtant aux yeux des autres alors qu'il a beaucoup d'empathie, est positif et a un grand coeur. Un film réussi mais auquel je reprocherais tout de mêmes quelques redondances, certains passages nous rapportant toujours le même genre de dialogue. Le plus grand mérite revient tout de même à Brandon Fraser qui livre une performance d'acteur exceptionnel.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    "The whale" le nouveau film de Darren Aronofsky explore une nouvelle facette de l'auto destruction après "Requiem for a dream" ou "black swan".
    Le film vaut également le détour pour la performance de Brendan Fraser (habitué dernièrement aux Disney) méconnaissable en super obèse assigné à résidence par sa maladie.
    L'acteur est nommé pour l'Oscar ce qui est assez logique 🙂
    Ce film adapté d'une pièce de théâtre suit les derniers jours de Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.
    Le film entrelace avec plus ou moins de bonheur plusieurs récits parallèles autour entre autre des ravages des sectes religieuses ( "New Life" dans le film) et de l'explosion d'une cellule familiale après le coming out homosexuel de Charlie.
    Darren Aronofsky ne nous épargne aucun détail sur le corps et les difficultés à survivre de Charlie tout en nous faisant comprendre par petite touche les raisons de sa prise de poids.
    La fin du film peut paraître un peu métaphysique dans sa démonstration finale mais l'ensemble reste tout de même touchant et dérangeant, patte du réalisateur depuis ses premiers films.
    ebp
    ebp

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Scénario faible, réalisation misérable
    Les personnages vont tour à tour jouer chacun une scène émouvante où ils révèlent leur faille secrète et une scène de colère. Mais ça peut être dans l'ordre inverse. C'est lassant et sans intérêt.
    Hugros et Fathys
    Hugros et Fathys

    8 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2023
    The whale réalisé par Darren Aronofsky raconte l'histoire de Charlie, professeur d'anglais atteint d'obésité morbide reclus chez lui, tentant de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.

    Une fois de plus Aronofsky pond un oeuf pourri. Pour résumer ce long métrage je dirais : deux heures d'ennui. J'ai été voir ce film pour vérifier si Brendan Fraser mérite son oscar, spolier : non. Excusez moi mais n'importe qui peut imiter une personne en surpoids avec une fausse prothèse.

    Les personnages sont ennuyeux, et la relation père-fille est atrocement malsaine, selon moi sa fille, spoiler: cette racaille mal éduquée mérite clairement d'avoir été abandonnée
    . Je ne comprend pas pourquoi faire un film aussi long sur le quotidien d’une personne en surpoids qui ne montre pas de volonté pour y palier, il ne fait que manger donc ça veut dire qu'il veut le rester.

    Il n'y a pas de morale dans film, au contraire il ferait presque l’éloge de cette maladie, alors que celle-ci devrait être stoppée. Notre société est vraiment en déclin.

    Fathys
    Vince L
    Vince L

    13 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Si vous avez envie de sortir déprimé c'est gagné.
    J'ai souffert, et ma copine aussi.
    Bref, à éviter
    themiscorsica
    themiscorsica

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    Je sors du film ébranlée en larmes. Je n'arrivais pas à imaginer que c'était un film. J'ai mis plusieurs minutes à stopper mes larmes et à les contenir. ACTEUR EXCEPTIONNEL. histoire dramatique qui renvoie à une part cachée de nous-même.
    Ava T
    Ava T

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2023
    Je me suis terriblement ennuyé. Du théâtre filmé, c'est souvent raté et c'est encore le cas ici. Ça dure près de deux heures, avec une fin grotesque.
    Evitez.
    Severine R.
    Severine R.

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Je suis passée à côté, je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour le héros, et sans cela bah le film est long et sans émotions. J'ai bien aimé le rôle de la fille et de l'infirmière c'est tout. Je comprends bien que le principe du film est d'avoir un sentiment de dégoût sur ce que s'inflige le héros mais j'ai pas trouvé la réalisation réussie, c'est ultra attendu.
    Sarah Cossettini
    Sarah Cossettini

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Grandiose. Cette ambiance vieille caméra style super 8, la caractérisation des personnages, l'actorat, le scénario, le maquillage et j'en passe. Un pur chef d'oeuvre, n'hésitez pas.
    .MaX.
    .MaX.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Extrêmement déçue par ce film et surprise de l'engouement qu'il suscite chez certain.e.s... Et quelle tristesse d'observer un réalisateur de plus qui caricature son cinéma ! Impossible pour moi de conseiller ce film alors que j'ai beaucoup aimé les premiers films d'Aronofsky.
    Certes l'histoire est poignante et une mine d'or pour explorer, dans le cadre d'un huis-clos théâtral, la problématique de la dépression sévère et de l'hyperphagie boulémique, du deuil, de la famille, la solitude, l'image de soi etc... mais les choix de réalisation ne sont ni au service de l'histoire, ni au service des personnages malheureusement.

    En quoi était-ce nécessaire de mettre en scène une personne souffrant d'obésité morbide pour disséquer sa souffrance, pour observer avec une forme de curiosité malsaine la destruction d'un homme qui a tout mis en œuvre pour se punir, disparaître tellement spoiler: il s'en voulait d'avoir quitté son épouse et abandonné sa fille, de n'avoir pas réussi à sauvé son compagnon souffrant de dépression
    ?

    J'ai été très gênée par ce choix de traiter la souffrance de cet homme par le biais de son obésité morbide. Clairement Aronofsky n'est pas un allié des personnes grosses et n'a pas dû s'interroger une seule seconde sur l'impact d'un tel fllm. Bien que le film nous pousse à penser le coût et l'énergie nécessaire pour se mouvoir, faire les moindres gestes de la vie quotidienne, était-il nécessaire d'avoir l'impression d'être dans un film d'action où la moindre action telle spoiler: qu'essayer de ramasser quelque chose, manger ou s'énerver était source de danger(s), voir d'une potentielle mort ?
    Qu'est-ce que cela apporte à l'histoire ? Ce film présente sans aucune finesse et empathie réelle le chemin, l'histoire de vie de personnes souffrant d'obésité morbide. Je m'interroge sur une forme de curiosité mal placée/voyeurisme et quid de la représentation d'une personne grosse en castant un acteur qui a porté une "fat suit".

    Toutefois la seule chose qui mérite d'être louée dans ce film, c'est l'engagement et la prestation des acteur.ices et notamment de Hong Chau. Je sais que le film se base sur une pièce mais il aurait été intéressant de prendre quelques libertés pour par exemple développer la relation qui lie le personnage principal à son infirmière/ spoiler: ex belle-soeur
    . Je pourrais également me pencher sur le portrait caricatural de sa fille ado avec qui le personnage principal essaie de renouer le contact ou encore me pencher sur la dernière scène du film qui ruine la fin de l'histoire. Mais la seule conclusion à retenir est la suivante : personnellement je déconseille ce film !
    Hugo Plr
    Hugo Plr

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2023
    Film d'une rare intensité où l'émotion nous saisie progressivement jusqu'à la scène finale.
    Interprétation magistral de Brendan Fraser .
    Du grand Aronofsky .
    Jean-Pierre Legros
    Jean-Pierre Legros

    18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2023
    Un huis clos avec 200kgs d'empathie, ça dégouline un peu trop de bons sentiments… Terriblement convenu.
    Albert
    Albert

    4 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Ce qui est triste (en dehors du scénario et de l'ambiance du film) c'est qu'on sent l'éxpérience du réalisateur parce que
    visuellement c'est maitrisé mais c'est la tout le drame ! A cause de ce soucis du détail, on se dit qu'il va se passer quelque chose et rien c'est littéralement
    spoiler: 2h sur un homme en surpoids qui a une vie horriblement malsaine , alors oui on a par moments de la peine pour lui et en même temps non
    . En tout cas si ce film a pour but de combattre la grossophobie c'est ridicule. Il n'y a rien de glorieux à détruire sa santé et sa vie contrairement à ceux que nous dit la mode du body positivisme. Je ne vous conseille pas ce film.
    En conclusion je dirai que c'est honteux de faire un film comme ça quand on a les moyens et l'exposition que des gens
    doués n'auront jamais. Si nous appelons ce genre de films des "chefs d'oeuvres alors effectivement l'humanité est condamné à devenir des "whale" solitaires et sans gouts ni standards (comme les américains dans Wall E) !
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2023
    Darren Aronofsky est un cinéaste qui accorde autant d’importance au corps qu’à l’esprit, une habitude qui s’est confirmée au fil de sa carrière (Requiem for à Dream, Black Swan, Mother!). Le détour par le fantastique ne l’a pas toujours aidé (The Fountain, Noé), car l’enfant de Brooklyn manie mieux le style visuel de la psyché que celui d’un décor numérique. Toutefois, il reconnaîtra qu’il sait bien s’entourer. De grosses têtes d’affiche à l’appui ou bien récupèrent des outsiders pour leur offrir la rédemption qu’ils méritent, le défi est plus que raisonnable. C’est en tout cas le gros point commun que partage ce dernier film avec son « The Wrestler », réhabilitant ainsi Mickey Rourke auprès de sa fille. Mais quand bien même, la pièce du Samuel d. Hunter a su conquérir le cœur du cinéaste, le plus difficile reste de prouver l’efficacité de l’adaptation.

    Charlie vit seul et enseigne à distance des cours, où il prône l’honnêteté. Au diable le fond et au diable le cynisme, il est à la recherche de la perle rare, une dissertation capable de toucher son âme. Le hic, c’est qu’il est emprisonné d’une enveloppe graisseuse, l’empêchant ainsi de se dévoiler à ses élèves. Il est dépendant de cette obésité, qui le cloue dans son canapé. Chaque mouvement le fait de plus en plus agoniser, que ce soit pour ses tâches rudimentaires à domicile ou tant que son cœur bat encore. C’est acté, il ne lui reste plus longtemps à vivre dans ces conditions. Nous pourrions alors discuter les motifs du « fat suit », mais ce serait surtout une erreur de passer à côté du comédien qui le porte. De « George de la jungle » à « La Momie », Brendan Fraser a connu mille péripéties avant de retrouver un premier rôle sur grand écran.

    Il n’est plus l’aventurier d’autrefois, séduisant et musclé, c’est d’ailleurs tout le contraire. Ce dernier remonte donc par le fond et a pour ambition de donner vie au monstre du récit, une baleine hors de l’eau, plongée dans une culpabilité qui conditionne son état de santé. Il ne mange pas pour vivre, mais pour expier ses péchés, pour se donner la mort qu’il semble avoir accepté. Pas de bol pour lui, son infirmière Liz (Hong Chau) entrave son sabotage. De même, un jeune garçon perdu (Ty Simpkins) vient dessiner un chemin de croix. Tout le monde se donne rendez-vous dans l’antre de la bête, pas plus affamée qu’une autre, pour combler un certain vide dans leur vie respective. Et alors qu’Aronofsky analyse la dépression mentale de son sujet à coup de pathos, bien appuyé, le nœud de toute cette affaire bascule dans la relation tendue entre Charlie et sa fille, Ellie (Sadie Sink), une adolescente aussi vulgaire que turbulente.

    Chacun y montre sa détresse, avec les armes qui leur son propre. Tout les ramène ainsi à combattre leur traumatisme, mais ce sont finalement les dialogues explicatifs qui écraseront l’empathie envers le héros. La composition de Rob Simonsen se glissait pourtant subtilement dans la narration, qui offre l’élan nécessaire aux personnages, afin qu’ils se rapprochent les uns des autres. Malheureusement, la cruauté que l’on met au service du récit n’est pas toujours pertinente. Ellie se voit comme Achab, pourchassant une baleine par obsession ou rédemption, mais « The Whale » ne voit pas cette opposition du même regard. Ce huis clos paraît trop artificiel pour qu’on en accepte les coutures, trop visibles et trop morbides, mais qui raviront sans doute les aficionados du metteur en scène, qui peut néanmoins compter sur l’optimisme de son comédien, enfin prêt à prendre sa revanche sur sa vie et sa carrière.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top