Darren Aronofsky revient avec un huit clos plutôt simple adapté d'une pièce de théâtre et ça se sent. Effectivement la mise en scène est plutôt sympa mais une réalisation quand même très simple. Brendan Fraser est excellent et Sadie Sink aussi joue très bien. Ce que l'on retiendra du film, ce sera le scénario qui est très touchant, effectivement on s'attache aux personnage principal, on le comprend, on a de la peine pour lui mais il est finalement désespèrant. Les prothèses sont absolument incroyable et la transformation de Brendan Fraser est absolument incroyable. Une fin très bonne et touchante.
Glauque de chez Glauque À 75 ans je n’ai jamais vu au cinéma un tel étalage de vulgarité , de cruauté et d’indécence Sous couvert de regard bienveillant vis à vis d’un homme devenu obèse qui a tout raté dans sa vie sur le plan familial,on demande au spectateur d’accepter et de comprendre une situation qu’il a de lui même provoquée Je plains cet homme mais était il vraiment utile d’en faire un film aussi glauque
Belle performance de Brendan Fraser, on ne peut le nier mais au fond, est-ce qu'il y avait tant à donner ou à démontrer ? Les personnages secondaires sont tous insupportables en plus d'être égocentriques à l'excès, ce qui leur fait perdre toute crédibilité. Ils apparaissent et repartent comme dans une simple pièce de théâtre. Le film est tire-larme mais l'émotion n'est pas dans le jeu des acteurs, juste dans le scénario. Ce qui fait qu'au bout d'un moment, on commence à trouver le temps long. On ne se situe pas forcement dans le temps non plus. Le final est beau mais tellement attendu. Ce sont les mêmes qui apprécieront...
Drame en huit clos pour ce "gros" moribond qui semble au stade terminal. Au delà de la maladie de ce personnage très bien interprété, des thématiques autour de la mort, de la famille, de la solitude sont abordées de manière touchantes
Résumé à la con : Le crépuscule d’un gars aussi fan de Croziflette que de Littérature
L’avis cool : En abordant THE WHALE comme le genre de drames hallucinés qui font le sel de son oeuvre, la vision morbide de Darren Aronofsky est au top de sa forme glauque. Au sein de cet appartement qui transpire l’encrassement, il déploie une véritable montée en puissance et installe une urgence jusqu’à nous projetter dans une extraordinaire explosion finale.
L’avis cool x2, : La magie du film tient finalement à peu de choses : l’intelligence d’une construction minimaliste façon huis clos d’une sobriété folle et des personnages très attachants incarnés par des acteurs au sommet de leur art sans jamais tomber dans le performatif. Bien que tous soient excellents, Brendan Fraser en complète synergie, crève l'écran et livre une performance rare. Un film implacable à découvrir absolument!
Si tu veux continuer à te faire fracasser le crâne par Aronofsky: - REQUIEM FOR A DREAM, 2001 - Darren Aronofsky - THE WRESTLER, 2009 - Darren Aronofsky
J'ai toujours pensé que le vrai talent était de soulever les cœurs et les âmes en racontant des histoires simples et ordinaires. Le défi n'étant pas à portée de tout le monde certains réalisateurs se croient obligés d'empiler les themes tendancieux pour briller sur le sujet et cacher leur manque dambition, voir leur paresse sur le fond et la forme. The whale est un condensé de sujets glauco-tendances pour bobos en manque de voyeurisme et en manque de charité chrétienne. Poisseux, nauséeux, avec des personnages tous aussi détestables les uns que les autres. Il réussi peut être à susciter l'empathie et tirer quelques larmes aux personnes peu exigeantes mais pas chez ceux qui cherche de la nouveauté et du sens. Aucun des sujets abordé n'est traité en profondeur, on reste continuellement en surface et on fini par couler. Pour la performance de l'acteur, on l'aura compris hollywood confond toujours latex et talent...une transformation physique si ultime soit elle ne fait pas le jeu de l'acteur. S'il n'est pas mauvais, j'ai personnellement eu du mal à voir du géni sous toute cette masse immobile la plupart du temps...comme on ne voit que ses yeux, le fait qu'ils soient continuellement noyés de larmes semble faire le job à l'unanimité sans que j'y sois conviée. Je regrette vraiment le manque de respect du réalisateur sur des thèmes qui, dans la réalité, sont réellement source de grandes souffrances et de grand conflits interieurs. Il n'a pas su saisir les enjeux de ces sujets et n'en détient visiblement pas les codes. Bref rien ne va jamais au bout, tout est tout juste effleuré...on se satisfait de peu et enfermés dans son salon on attend que finissent l'enchaînement de scènes toutes aussi convenues les unes que les autres. Ce film parle d'oser mais il n'ose jamais. En gros il vaut mieux un très bon pâté qu'un foie gras à la recette bâclée. Par pitié arrêtez de penser qu'un sujet polémique suffit à faire un bon film et vous epargne une vraie réflexion.
Mon dieu quelle lourdeur... Film pachydermique et démonstratif dans lequel on sent à chaque minute le clin d'oeil aux Oscars. Tire-larme, glauque et surtout cousu fil de blanc. Une certaine idée du pire du ciné indépendant américain.
Un huis clos sans grand intérêt, certes les effets spéciaux et la performance d'acteur sont remarquables. Mais le scénario sonne creux, déjà vu, certe l'épilogue est touchant, mais au fond, c'est simplement un beau clip, on sort les violons pour faire pleurer dans les chaumières. On peut donner un oscar pour la performance de Fraser, mais pour le reste. Il n'y a pas grand chose à sauver de ce film. Dommage.
Après le très bon « requiem for a dream », Darren Arofnosky nous revient avec un huit clos, « The Whale » traduit par la baleine.
Dès les premières secondes, le titre prend du sens avec un personnage principal, Charlie souffrant d’obésité morbide. Durant les deux heures, on se sent enfermé avec lui, notamment grâce au format du film. La réalisation est réalisée avec soin (grain de l’image, sons tels que le souffle de Charlie par exemple, le format carré…)
Seul bémol : le réalisateur cherche à faire comprendre la pénibilité pour les obèses a se mouvoir, et cela a tendance à casser le rythme du film et à rendre les scènes longues, mais on pardonnera au vu de la réussite générale.
Un film profond et plein de poésie qui aborde de nombreux sujets, avec des personnages bien travaillés qui feront verser une larme aux plus émotifs de la salle.
Un huis clos qui aurait dû le rester. Bon, en matière d'obésité, ils s'y connaissent, nos amis américains. Mais les dialogues sont si redondants qu'ils en deviennent... obèses.
Je n'ai pas accroché à ce film pathos qui parle de sincérité mais ne l'ai pas lui-même. Le final et sa musique emphatique n'ont fait que confirmer mon désaveu.
La performance de Brendan Fraser est à louer, mais l'histoire autour ne m'a pas touché. L'ensemble est théâtral, on ne connaît pas et on ne comprend pas les motivations des personnages. Aronofsky injecte ses obsessions religieuses et filme la douleur, mais cela conduit à une certaine artificialite, et une complaisance qui ne sert aucun propos
Aronofsky est un cinéaste clivant qui n'a jamais eu peur d'aller trop loin, de dépasser les limites du bon goût et de la bienséance. Avec The whale, il livre une œuvre obscène d'un voyeurisme qu'on pourrait juger putassier mais porté par la performance impeccable de Brendan Fraser qui n'en fait jamais trop malgré les excès d'un scénario qui tombe, par moments, dans les travers du mauvais mélo. The whale est un film qui dérange mais qui, sans doute, de peur de sombrer dans la surenchère se rattache à des conventions cinématographiques très hollywoodienne avec un pesant discours sur la foi et le pardon et une fin à la lisière du happy end qui frise le ridicule. Sur la question du corps meurtri et souffrant, motif que le réalisateur aime traité dans son œuvre, le film regorge de séquences fortes et violentes qui auraient peut-être méritées d'être d'avantages interroger. La violence de la représentation du corps obèse, perçu comme répugnant, est traité de manière abrupt et peut potentiellement mette mal à l'aise. Aronofsky filmé tout ça en huis-clos sans tomber dans le piège du théâtre filmé bien que sa mise en scène soit ici peu inspirée. Bref, un film semi raté ou semi réussi qui doit beaucoup à son acteur principal.