Derniers Avis : Dogville - Page 22

après avoir vu un tel film comment ne peut on pas tomber en adoration devant la merveilleuse Nicole Kidman et le talent très probable de Lars Von Tier. Ce film tellement vrai et tellement horrible est à voir et à revoir.

Dogville est le film hors norme d'un cinéaste exceptionnel.
C'est l'antithèse ou l'antidote de Breaking the waves. Théâtre ? Oui, mais alors un théâtre où le spectateur se déplace, caméra à l'épaule, avec les acteurs filmés en gros plans ou sur plusieurs niveaux.
La vision personnelle des Etats-Unis de Lars von Trier, commencée avec Dancer in the Dark, se précise dans l'Amérique profonde de Dogville, un si petit monde à l'apparence de "Loft" transparent dont le spectateur peut enfin - c'est l'acte ultime du voyeur télévore - contempler les captifs à travers les murs.
Novateur dans sa forme dépouillée et d'une richesse intense dans la palette des sentiments contrastés qu'il met à jour aussi bien sur l'écran que dans la salle, ce film s'inscrit dans l'histoire du cinéma contemporain.
Que Nicole Kidman (Grace) obtienne le prix d'interprétation féminine ou que Dogville soit choisi conne grand prix du jury ou prix spécial du jury à Cannes n'est plus alors que simple anecdote.

Une mise en scène culottée à laquelle il faut un peu de temps pour s'habituer, surtout quand on sait que le film va durer 3h! Avec le jeu des acteurs, la mise en scène fait précisément l'intérêt du film. Pas la peine de crier au chef d'oeuvre pour autant! Le sujet en lui-même n'est pas exceptionnel et globalement le film est un peu longuet même si on finit par bien rentrer dans l'histoire. A voir par ceux qui aiment l'originalité et qui n'ont pas peur d'assister à une pièce de théatre de 3h!

Ca commence comme une comédie de moeurs, ça continue sur les chemins du drame dans toute sa splendeur, pour s'achever magistralement dans la tragédie... Un exercice de style brillant, qui révèle une Nicole Kidman, complètement différente et pourtant toujours aussi talentueuse, entourée d'un casting impressionant. Le film, bercé par une voix off terriblement ironique, montre la cruauté et la bassesse dans toute sa splendeur, il montre le déséspoir incarné, et son ultime issue...Sublime

Ce film est simplement le plus mauvais film que j'ai jamais vu... Meme la brillante Nicole Kidman n'a rienpu pour sauver ce film minable

Je ne voulais pas voir ce film, et heureusement on m'y a traîné de force, car Dogville est peut-être la surprise de l'année. Déjà on ne retrouve pas l'ambiance glauque des autres Lars Von Trier, la lumière est toujours superbes, la plupart du temps jaune dorée. Ensuite il y a Nicole Kidman, fabuleuse, fragile, belle, comme d'habitude, et même mieux. Enfin, et c'est sûrement le plus important, il y a l'histoire, comment une ville apparemment sympathique peut se transformer en nid de serpents à sonnette tous plus méchants les uns que les autres. Et c'est là que l'absence de décor et la mise en scène théatrale prend tout son sens, puisqu'il s'agit avant tout d'étudier des rapports humains (?), sans artifice pour cacher telle ou telle réaction (d'où l'absence des murs, par exemple). C'est là un constat sinistre et desabusé sur la nature humaine que le réalisateur nous laisse-là, mais néanmoins, en y réfléchissant, tout à fait réaliste. Et n'ayez pas peur de la durée du film (3h), on ne s'ennuie pas un instant.

Lent... à déprimer. Les décors ridicules de carton-pâte nuisent à l'intérêt de l'ensemble. Une Kidman femme-fatale transformée en paysanne écrouée par un Lars Von Trier certainement sadique (nous mettre mal à l'aise : le but du cinéaste). Un extrême (soumission complète contre protection) entraîne un autre extrême (humiliation totale, supportée dans l'abnégation) et enfin un ultime autre (la vengeance par l'extermination d'un village).
Métaphore du processus de génocide ? Apologie de la vengeance justicière ? Un film résolument malsain.

Incroyable ! Comme la plupart des autres spectateurs on est un peu rebutés au premier abord par l'absence de décor réel. Et puis on s'habitue, on se laisse prendre très vite à l'histoire. Et voilà une histoire qui montre avec clairvoyance la vérité de l'Homme, la cruauté, la monstruosité dont il peut faire preuve (ce qui est souvent le cas).
Il suffit d'avoir un petit peu connu la vie et la banal méchanceté (pas toujours voulue) des autres pour comprendre que c'est un film terriblement fort et vrai.
Chapeau!

Ce film est nul. Il n'y a rien d'autre de censé à dire. Si aller au cinéma, c'est se faire ch.... alors allez-y... Le plus triste dans ce navet c'est la brillante interprétation de Nicole Kidman, la seule qualité de cette oeuvre.

Alors là, Nicole Kidman me déçoit beaucoup.
Ce n'est même pas un film, c'est du théâtre. Je n'ai regardé que les 10 min avant de le rendre. Le décor au début est original (on peut pas dire que le film soit revenu très chèr à tourner). Mais, au fil de l'histoire, on aurait cru que ce décor... évolurait. Eh bien non.
L'histoire est plate, morne, et la voix du narrateur devient de plus en plus gênante.
L'intérêt de voir ce film est surtout de voir Nicole Kidman, il faut dire que sans elle, le film serait encore plus nul.
Bref, ce film convient à ceux qui aiment le théâtre et qui n'ont pas peur de passer une mauvaise soirée.

Jamais je n'ai quitté une salle de cinéma, mais là c'est vraiment pas passé loin: j'attendais que le film évolue mais ça n'est jamais arrivé.
Les décors absents, les mouvements de caméras désagréables et les zooms incessants en font une réalisation plus que médiocre, puisque n'apportant rien au film et n'étant pas expliqué par celui-ci, sauf peut etre pour plaire à une "élite cinéphile" dont apparemment je ne fais pas partie.

Quant au film lui meme, il aborde un coté psychologique relativement commun au cinéma, la nature humaine. Sans poser de nouvelles questions, sans orienter vers un point de vue original, je ne vois vraiment pas ce qu'apporte ce film, dans le sens où je n'ai pas l'impression d'avoir acquis quelquechose en le regardant. Cela ne vole d'apres moi pas tres haut et n'apporte rien.
Tout le temps, j'ai attendu quelquechose d'original qui expliquerait l'existence de ce film mais je n'ai toutefois jamais rien trouvé.

Ce soit-disant chef d'oeuvre restera pour moi l'un des grands mysteres du cinéma.

Film nauséeux, manichéen et manipulateur, réalisé par un Lars Von Trier roublard qui nous refait le coup de la fille au coeur d'or malmené par la cruauté des hommes. Le parti pris de mise en scène est creux et prétentieux. Le scénario est incroyablement répétitif : Kidman se fait violer quinze fois, et humilier cent cinquante pour qu'on comprenne bien sa désillusion. L'actrice est beaucoup trop glamour pour nous faire croire à son personnage de grande fille trop généreuse. On atteint de sommets de n'importe quoi quand elle éclate en sanglots alors qu'on détruit sa collection de nains de jardin. Quant à l'épilogue, il est moralement très douteux. Non, vraiment, un cauchemar...

C'est le premier film de Lars von Trier que je vois. Juste de quoi me donner d'immenses regrets de n'avoir pas vu les autres... L'absence de décor est un peu déroutante au début. Mais ça ne dure pas. Tant les personnages monopolisent l'attention. Je viens de découvrir un cinéaste prodigieux! Le regard que sa caméra porte sur les habitants de ce hameau m'a touché au plus profond de mon être. La narration est un chef d'oeuvre de poésie. Certaines des scènes confinent à la perfection et à la magie absolues (notamment celle ou Grace ouvre les rideaux dans la maison de Jack Mckay ou celle où elle est étendue dans le camion, sous la bâche, tentant sans rien y voir de s'échapper...) Le scénario, le découpage et la fluidité de l'histoire sont extraordinaires et devraient être prises comme modèle dans les écoles de cinéma! Je crois que jamais, dans aucun film, je n'ai à ce point été proche de la démarche que von Trier utilise pour nous décrire ses personnages. Un chef-d'oeuvre de savoir faire et de sensibilité... Quand aux comédiens, qu'en dire ? Tous à la hauteur de leur metteur en scène, avec une mention spéciale à Ben Gazzara, que j'ai trouvé magistral dans son rôle. Et puis, gardons le meilleur pour la fin... Nicole Kidman administre ici une preuve supplémentaire de son phénoménal talent. Elle que j'ai adorée dans "The Hours", au point d'aller l'admirer sept fois dans ce rôle, incarne une Grace qui ne pouvait être affublée d'aucun autre prénom! Je ne sais pas s'il y a une relation de cause à effet, mais je trouve que depuis qu'elle est à nouveau célibataire, sa carrière et le choix de ses films ont pris un tournant radical et salutaire. Au point qu'on peut désormais prétendre qu'elle est, ni plus ni moins, que la meilleure actrice du monde... Elle seule, j'en suis persuadé, pouvait apporter à ce chef-d'oeuvre, le petit plus nécessaire à ce qu'il devienne un des plus beaux films de toute l'histoire du cinéma !...

Un chef-d'oeuvre !! Après la première demi-heure, où, je l'avoue, j'ai eu du mal à accrocher, l'intrigue commence enfin à vous tenir et ne vous lâche plus. Tous les acteurs sans exception sont excellents et la reine Nicole Kidman est fabuleuse, touchante de vérité. Courez-y et n'en perdez pas une miette.

Lars Von Trier n'est pas loin du coup de maître. Pour bousculer les mentalités au moyen de nombreux thèmes issus de la moralité, le cinéaste s'impose tel un agitateur de conscience(s) qui assume totalement son point de vue très inspiré (la narration, en totale focalisation zéro, le montre très bien). En plus de rester fidèle à son fameux dogme, Lars Von Trier plante également un décor surprenant voire déconcertant au début, mais qui s'avère très vite judicieux et totalement en phase avec la démonstration qu'il entreprend. Dogville est un film qui donne matière à réflexions et possède cette particularité d'être à la fois si rigide, implacable et frelaté, mais aussi maléable, maniable et libérateur.