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    Dogville
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    3,6
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    354 critiques spectateurs

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    Trier par :
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    Eric C.
    Eric C.

    201 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Comment l'esprit tordu ou génial d'un réalisateur peut il imaginer un film de 2h30 avec une narration extérieure quasiment monocorde, le décor d'une ville comme seul univers fait de traits placés par terre, de quelques mots écrits à même le sol pour déterminer le nom des lieux et quelques malheureux meubles délabrés placés par ci par là pour identifier les maison de chacun. Car Dogville est un petit hameau perdu au fin fond des montagnes rocheuses d'une Amérique profonde où transpirent l'habitude, l'ennui, la tradition et la bêtise. Voilà l'univers créé et imaginé par Lars Von Trier , cinéaste inclassable, véritable artiste, génie pour les uns, intello fumeux pour les autres. Ce décor, cet unique plateau surréaliste, va se trouver chamboulé par l'arrivée d'une femme belle, pourchassee par des gangsters. La tranquillité et les habitudes de la bourgade vont totalement changer en acceptant de cacher la jeune femme. Cela impliquera de beaux moments de vie balayés par la noirceur et la bassesse de l'âme humaine en fin de film par le comportement des habitants qui comme toujours chez Lars Von Trier aborde le monde des homme avec pessimisme. Une oeuvre choc, originale au possible, Nicole Kidman incroyable, talentueuse, étonnante, et un film qu'il faut voir au moins une fois pour juger l'auteur sans à priori. J'avoue qu'à mon grand étonnement, j'ai aimé.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Alors bien que je n'avais pas apprécié Melancholia, enfin pas plus que ça, je dois dire que Dogville est le deuxième film du réalisateur qui me laisse sur le cul, ce qui forcément me pousse à voir incessamment sous peu le reste de sa carrière mais aussi à revoir celui qui m'a paru quelque peu mois intéressant que ce que j'ai pu voir ensuite. Dogville c'est une claque phénoménale, sans concession, en fait je dois avouer avoir trouver différents défaut au film mais je ne peut être qu'éblouit par le discours de Trier, déjà dans Antichrist c'était du lourd mais là il réitère. Parfaitement nietzschien et hobbesien il nous montre la structuration d'une groupe social, évidemment rien de plus vrai, mais le film va beaucoup plus loin que ça et je dois dire que la fin m'a pas mal déboussolé, elle est assez énigmatique, vraiment ouverte, intelligente, brillante et ça mériterait une analyse approfondie. Pour un certain aspect brechtien mais que je ne vois pas tant comme une distanciation, le film m'a plu, et c'est là où j'aime beaucoup Trier, c'est que c'est un type avec certaines références évidentes, mais il les réinvesties à sa sauce le tout avec une certaine maestria en développant un discours incisif et personnel sur le sujet qu'il traite. Du coup, certes le film souffre de certaines longueurs, surtout au début vu comme il met du temps à démarrer et d'une écriture quelque peu simpliste et caricaturale, souvent prévisible mais qui du coup corrobore magnifiquement le propos, du coup difficile de lui en vouloir sachant que Trier n'a jamais été très subtil. Bref, un sacré film, coup de poing, avec une bonne dose de provocation intelligente comme on lui connait !
    Karim A.
    Karim A.

    40 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Le film se passe sur la spoiler: surface d"un court de tennis on voit tout le monde en même temps, et on accroche par la simplicité du décor, et l'histoire d'une femme a qui faut pas faire d"histoire.
    _domimi_
    _domimi_

    7 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Malsain, et profondément pessimiste sur le sens de la moralité humaine.
    L. Von Trier fait jouer à plein l'effet catharsis et mets en lumière le comportement grégaire de l'Homme.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    En plus d'être un objet cinématographique tout à fait singulier, "Dogville" confirme que l'esprit de Lars von Trier est bel et bien tordu et que sa façon de saborder ses films est à la fois personnelle, fascinante et incompréhensible. Comment expliquer que le film peut proposer - pendant une heure et demi environ - de la tendresse, de la poésie et une capacité à faire en sorte qu'un décor dépouillé puisse devenir pour le spectateur une vraie ville, et finir par annuler toute cette créativité dans un élan de misanthropie qui ne mérite à vrai dire que peu de considération ? Il est inexplicable de finalement faire de tous les personnages des ordures finies et de ridiculiser la naïveté d'un spectateur sensible qui pensait que la scène de séduction du 4 juillet ou celle où Grace (Nicole Kidman magnifique) ouvre les rideaux devant l'aveugle étaient sincères; il est bête d’appeler son personnage principal de la sorte alors que comme le dit son père à la fin, son trait dominant est l'arrogance; il est insupportable de vomir l'humanité en condamnant tous ses personnages tel un marionnettiste ricanant du haut de sa tour d'ivoire, comme en attestent les nombreux plans en plongée sur une ville minuscule, apparentée à un décor de lego. Dommage donc que la provocation - ô combien puérile - du cinéaste prenne le pas sur un dispositif formel réellement convaincant et sur une entreprise romanesque à première vue ambitieuse et cohérente. Reste une direction d'acteurs inspirée et une mise en scène qui s'accorde parfaitement avec la vision du monde de von Trier, détestable et repoussante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    "...Dogville, un film hybride qui emprunte avec singularité au cinéma, au théâtre et à la littérature...Si on aime le cinéma très intello c'est un véritable bijou. Esthétique et original, il fait partie de mes incontournables..."

    Petit article sur le sujet sur le blog :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Je ne peux pas mettre 5 étoiles car l'absence du décor m'a sincèrement perturbée. Je l'avais loué en DVD à l'époque et quand j'ai compris qu'il n'y aurait que des traces de craies sur le sol dans un studio, j'ai été désappointée. L'histoire est bien par contre. Et Nicole Kidman joue vraiment bien. Je ne sais pas si ce film aurait eu le même impact psychologiquement s'il avait eu un décor réel. Mais malgré tout je me suis laissé prendre au jeu et j'ai passé un (long) bon moment.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Un coup de massue sur la tête. Voila probablement la meilleure façon de décrire Dogville. Lars von Trier (dont c'est mon premier film) est réputé pour ses films transgressifs, mais je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi subtil et pessimiste. Le réalisateur montre l'humanité dans ce qu'elle a de plus bas et sale. C'est profondément violent et dur. La plus belle idée du film est de reprendre certains codes du théâtre. Les décors sont quasi inexistants et les maisons sont délimitées par des traits sur le sol. Ainsi, on peut observer ce que font les villageois même lorsque la caméra ne se concentre pas sur eux, renforçant l'idée que dans un si petit village tout se sait. De plus, les murs entourant le hameau font apparaître Dogville comme un lieu clos où rien n'existe au delà des limites du village. Les décors en disent déjà long sur l'histoire, c'est la première fois que je vois cela au cinéma. Leur présence (ou leur absence, c'est selon) permettent de se focaliser sur les personnages incarnés par une grande palette d'acteurs. Nicole Kidman est au sommet de son art et livre une prestation à fleur de peau qui permet au spectateur de nouer une empathie folle avec son personnage, Grace. Le long-métrage atteint presque les trois heures, pourtant l'histoire file à grande vitesse. Je ne sais pas si c'est les compositions de Vivaldi ou bien la narration parfaite de John Hurt, mais j'ai été absolument captivé par le séjour de Grace à Dogville. Ce dernier s'étale sur plusieurs mois et on a l'occasion de voir l'héroïne éprouver toutes les émotions humaines, et on partage autant ses rires que ses pleurs. C'est très beau. Quelques jours on passé depuis le visionnage mais je ne suis toujours pas complètement revenu de cette expérience. Je pense qu'il s'agit là d'une oeuvre qui marque sur la durée...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Alors... Que dire ? M'attaquant à un Lars Von Trier, je me suis dis "Je vais me régaler".
    La forme est déjà particulièrement intérressante, la découpe en chapitres avec la voix off est très bonne. Ensuite le décors... Simplement génial. De prime abord je vous accorde que c'est étonnant, mais une fois que la symbolique est comprise, c'est tout juste un coup de génie ! L'abscence d'intimité dans un village comme Dogville, l'oppression constante du regard des autres.
    Chaques personnages est génials, des archétype d'une idée. Mr McCay, l'aveugle, est tellement bien inteprêté. Parlant constamment de la lumière... L'ironie du sort... On essait tant bien que mal de rechercher un rayon de lumière afin de s'évader de cette sorte de huit-clos, fascinant et opressant à la fois ...La place de Tom en tant que Gourou est terrible. Nous suivons longuement le fil de sa pensée, afin de pouvoir tout maîtriser, d'être un penseur. On peu voir la décadence que reservent les habitants de Dogville à Grace. La mise en place d'une dictature, l'addiction à la supperficialité. L'inutile devient indispensable, et tout retour en arrière est impossible. Sans parler de la scène du premier viol, choquante et effrayante, du fait de l'abscence de mûre. Tout ceci avec la terrible cloche sonnant chaque heure, demi-heure... Tout est maîtrisé et pensé. Le cadrage avec des plans coupés est très intelligent également.
    La preuve que la racine humaine est la même quelqu'elle soit leur classe sociale.L'ivrogne suiveur, le torcionnaire violent Chuck... Nous avons ici une analyse complête des comportements possibles sous une dictature.
    La fin, quant à elle, est sublime également. La fin de l'humanité. Personne ne peux changer la nature humaine, pas même la jeune utopique Grace.
    Un film monstrueux, maîtrisé à la perfection. Un grand bravo.
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Lars von Trier, on aime ou on n'aime pas. Le réalisateur danois fait partie des rares désireux de s'extirper à tout prix d'une certaine conformité afin de faire parler leur extrême singularité, les situant au summum de la controverse. Avec un univers à la fois complexe, sombre et un brin provocateur, il est d'autant plus clair qu'une telle prestance cinématographique ne peut pas s'adresser à tous et crée à juste titre un bon nombre de détracteurs. A l'instar des super-productions formatées et abusives en effets spéciaux, le fondateur du film dogmatique se différencie de par son vœu de revenir à une sobriété plus expressive, plus authentique, donc plus apte à exprimer les émotions et les enjeux artistiques contemporains.

    Avec Dogville, Lars von Trier ne peut pas être plus clair. Constituer un décor des plus minimalistes en installant quelques meubles ici et là au beau milieu d'une scène, et tracer au sol des lignes à la craie dans le but de simuler des situations, c'est du jamais vu. D'ailleurs, il y a de quoi être effaré à l'idée de voir inscrit au sol "groseillier" ou "chien" pour dire qu'à ces endroits, il y a un groseillier et un chien, tout comme ces portes imaginaires que les acteurs font semblant d'ouvrir et de fermer, avec le bruitage représentatif. En clair, il ne faut même pas deux secondes pour comprendre que Lars von Trier excelle dans son genre et cloue le bec à tous en s'inspirant de divers concepts théâtraux pour livrer une chronique à rallonge.

    A l'inverse, le décor étant minimaliste au possible, le casting, lui, est très remarqué. Le spectateur assiste à l'arrivée d'une femme dans la petite ville de Dogville et accueillie par une troupe d'environ dix personnes, dix archétypes distincts, allégories de l'identité de cette bourgade. Grâce à son décor, le réalisateur laisse liberté totale à ses stars. Nicole Kidman, toute en douceur et fragilité, règne en reine et livre un prestation fascinante de complexité et de naïveté. Cette fois-ci, Lars von Trier ne mise pas sur des prestations lyriques exhibitionnistes et extrapolées. Nous sommes bien loin des hurlements de Björk ou de la déchéance progressive d'Emily Watson. Non, le réalisateur favorise cette fois la subtilité et le sous-entendu, afin de bâtir une interprétation propre au spectateur et susciter une véritable empathie envers le principal protagoniste. Là est l'authentique force de Dogville.

    Maintenir l'attention du spectateur pendant environ trois heures avec, visuellement, le strict minimum est un challenge fort délicat tant il ne concerne qu'une infime partie de personnes. Mais il serait fort inadéquat de discréditer l'ambition folle de Lars von Trier tant son film fait part d'originalité. Le réalisateur livre une chronique sociologique avant-gardiste, au propos d'une rare puissance sur l'atrocité de l'Homme. Expérimental et abstrait, Dogville est unique et fait partie de ces œuvres auxquelles le ressenti du spectateur ne peut se partager et s'identifier tant il lui est propre. La longueur du film peut s'avérer difficile à supporter mais je garantis que le ressenti final est digne d'un grand chef d'œuvre du septième art. D'ailleurs, nul ne pourra cacher une certaine déplaisance à l'idée de ne pouvoir rédiger correctement son ressenti tant il envahit l'esprit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 août 2014
    Apparemment, le meilleur film de sa filmographie, il me devait de le regarder. N'ayant vu que ses films les plus récent (Melancholia, Anti-Christ et Nymphomaniac) je ne jugerai que par rapport à ceux-ci. Et je peux admettre qu'il est vraiment dans les bons. Le problème majeur, que tout le monde semble avoir remarqué, est qu'on est frustré (SPOIL) d'apprendre que tout le film se passe dans une salle avec des bandes blanches qui délimitent les murs des maisons avec quelques meubles. Et quelques faux buissons, montagnes, etc font vivre la petite ville de Dogville. Mais ce stratagème se révèle astucieux, utile et surtout très intelligent. Car finalement le réalisateur mise tout sur le jeu de ses acteurs pour faire vivre ce film et à l'air des écrans verts, et tout ce qui nous permet de déformer un visage humain, ici on joue sur l'aspect brut, théâtrale et le bon jeu. Et c'est un pari réussi! On s'y croirait presque! Les personnages imitant le geste d'ouvrir une porte, de ne pas voir au delà des murs. Il y a la bande sonore qui est d'une grande aide. On entend le vent, le bruit des graviers et la solitude qui émane de Dogville. Cette ville fait penser à celle de "Silent Hill" car perdue, avec des protagonistes très singuliers qui peuvent nous paraître sympathique mais qui ont en fait un lourd dessein dans leur tête. Le film est réussi sur le message à passer, qui est l'acceptation d'une étrangère et venant de Grace de laisser une chance à autrui. Mais le fait d'avoir trop donner sans donner de limites la perdra. Un inconvénient est certaines scènes qui tirent en longueur, et sans doute la déception quand j'ai vu comment on allait voir ce film durant les trois prochaines heures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Si le film met un petit quart d'heure a démarrer, on lui en tiendra pas compte tant le film est sublime. Calme et puissant, montant crescendo, avec cette idée de mise en scène absolument magnifique, les acteurs se font plaisir a jouer comme au théâtre et nous font plaisir par la même occasion. Très grand film pour Lars Von Trier, qui sera ni le premier, ni le dernier.
    Vinceralmetaladicted
    Vinceralmetaladicted

    30 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Dogville et un film qui premièrement pourra marquer de par son esthétique plutôt surprenant. On pourra penser que ce décors minimaliste aux allures de pièces de théâtre est une ruse pour faire moins de dépense, mais très vite on se rendra compte qu'il s'y dégage un réel enjeux: ce village est avant tout un lieux où les gens sont relativement proches, et les éléments schématisés au sol perdent à la fin toute leur importance (mis à part Moses).
    Au delà du visuel singulier, on a également une histoire assez bien creusée, et on se rend compte que on est loin d'avoir un scénario faible. L'histoire prend fin sur des extrêmes qui, de par la narration voix-off (qui est en fait le fil directeur du spectateur), arrive à convaincre.
    Enfin c'est un film assez symbolique qui fait réfléchir sur la condition humaine et la nature de celui-ci, et on a, au fur et à mesure que le drame avance, des visions complètement différentes qui finiront (comme ça a été mon cas) par une compréhension de cette position extrême que prend Grace.
    Ce qu'il y a de bien dans Dogville, c'est qu'on ne nous laisse pas le privilège de prendre partis pour un camp ou pour l'autre, et il est presque impossible d'y arriver d'ailleurs.
    Enfin bref, un film qui fait réfléchir, dont on a rien à reprocher techniquement (et même si j'ai personnellement repéré quelques lenteurs, je n'ai pas pu m'empêché de me dire qu'il aurait été moins bien en étant plus rapide).
    Chef-d'oeuvre 20/20
    lastachille
    lastachille

    28 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2014
    Ce film est une perle rare! de part son histoire très noir et dur, qui au début commence par une certaine innocence et qui prend différentes tournures très innattendues, et puis surtout son décors façon scéne de théatre! Et oui on fait souvent des décors avec des éclairages en spot sur celle qu'on veut montrer le plus ou le moi! Et ça c'est un bijou, il faut ABSOLUMENT le voir une fois dans ça vie!
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Le génie expérimentale de Lars Von Trier explore avec "Dogville" les enjeux des décors, dont l'absence semble oubliée pour mettre en avant le jeu d'acteur et le scénario.
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