Avis : Gangs of New York - Page 10

Gangs Of New-York de Martin Scorsese est un chef d'oeuvre comme on en voit de moins en moins sur les écrans de cinéma depuis quelques décennies déjà.
Bourré de violence, son film n'en est pas moins une très belle restitution de l'histoire de New-York dans des faits quasiment méconnus.
Quant à Daniel Day Lewis, il écrase Léonardo DiCaprio avec sa prestation de boucher sadique avide de violence et de haine raciale.
Martin Scorsese est un artiste et il est étrange que ses films aient souvent un succès mitigé alors qu'ils valent bien mieux que du Spielberg, Lucas, Shyamalan,... Enfin bref, c'est la dure loi du cinéma !!!

Du très bon Scorsese. A ma connaissance le seul film qui aborde sérieusement les tensions entre WASP et immigrants catholiques sur la Côte Est des Etats-Unis au XIX° siècle, une page méconnue de l'histoire américaine. Style filmique magistral, grand casting, personnages hauts en couleur. Mélange d'action violente et de lyrisme héroïque, décors réalistes et sincérité historique.
Bill le Boucher est un méchant intéressant, car Vallon lui vouerait presque un certain respect, bien que ce dernier ait tué son père. Les différentes communautés ethniques et religieuses du film se cotoient dans le tumulte d'une Amérique encore culturellement vierge, où même dans les balbutiements de la New York contemporaine, les attitudes viriles du Far West n'étaient guère loin. La New York multiculturelle d'aujourd'hui est née dans la rue, dans cette allégresse violente que Scorsese a tenu à reproduire.
A voir plusieurs fois pour bien comprendre sa vision.

Excellent, Scorsese rend un scénario simple très profond avec beaucoup de réflexion. Je suis personnellement fasciné par la ville du New-York moderne mais j'ai eu plaisir à découvrir l'ancien New-York ! Les décors sont absolument hallucinants, le casting est convaincant... Un très bon film !

En général,ce genre de film à tout pour me déplaire mais je suis bien obligé de reconnaître que celui-ci en met plein la vue. Sa force visuelle est incontestable et avec la bande son qui fait un malheur, nous nous retrouvons dans un opéra de feu et de sang. Le méchant chef boucher est indiscutablement terrifiant ,tant que sa scélératesse finale envers l'homme au bâton à cicatrices n'étonne personne. Le jeune Amsterdam Vallon est dans ces conditions un peu léger pour le rôle et c'est fort dommage. L'acteur n'y est pour rien,il a été mal choisi de même que l'héroïne pas assez mise en valeur à mon goût,Scorsese à indiscutablement du talent,il est sans doute aussi un peu fou par moment et c'est bien à cela que l'on reconnaît son cinéma,Il n'a peur de rien et ose tout,C'est exactement ce que demande le jeune public actuel.
Gangs of New-york est un beau spectacle peut être même le plus beau de son auteur,

Le seul et unique film du "grand" Scorsese que j'ai vu jusqu'à présent.Verdict: pas mal ... En fait, on sent que ce film a beaucoup de potentiel. La période historique est riche, et évoque bien sûr l'Amérique d'aujourd'hui: les thèmes de l'immigration, des minorités en Amérique, sont abordés. Le scénario est riche, complexe, les personnages, très nombreux: Scorsese n'a visiblement pas choisi la facilité. Il s'attache à nous montrer tous les aspects de cette époque pittoresque, avec, en particulier, les fameux "gangs". Ce qui manque terriblement à ce film est la psychologie: le personnage principal, Amsterdam, est charimsatique, mais on ne devine presque rien sur ses buts, sa motivation. De même, "Bill le Boucher" est difficilement oubliable, mais ses buts politiques sont assez flous. Il est donc assez énervant de voir Amsterdam rester les trois quarts du film aux côtés de son pire ennemi, sans avoir la moindre petite idée de sa motivation. Quelques séquences "choc" sont réalisées ça et là, afin de montrer l'injustice des politiques anti-immigrés et anti-minorités, mais ne sont pas assez exploitées. Autre défaut de taille: la musique! Bien que composée par Howard Shore (le Seigneur des Anneaux), les mélodies successives sont d'une banalité affligeante. Les airs de fête foraine ne correspondent en effet pas du tout à l'ambiance sombre que le film devrait avoir. Pourtant, Gangs of New York reste passionnant du début à la fin de ses quelques 2h50. Malgré quelques longueurs et quelques clichés, cette fresque historique, dense, prenante, et réalisée avec talent, ne peut que susciter l'intérêt. C'est lorsqu'il tente de prendre une dimension épique que le film pêche: la psychologie a tellement peu été développée, que le combat, louable, que défend le film (anti racisme et pro-immigration), laisse à peu près indifférend. la musique, banale, comme je l'ai expliqué, n'aide pas le film dans ce sens là. Et, surtout, le final, complètement raté, plombe le côté héroïque du film. Alors qu'on s'attendait à une scène grandiose, Scorsese nous livre une un final embrouillé, peu compréhensible, où se mêlent combats de gangs, massacres des noirs, et répressions par les soldats. Le combat final que l'on attendait ne vient pas. Et on ne comprend pas non plus où veut en venir la morale du film vers la fin, où l'on voit tous les membres des gangs enterrés côte à côte. Bref, un film à voir, mais, quand on sait qu'il a pris vingt ans (!) à être réalisé, on se dit que ce Gangs of New York aurait pu être bien meilleur.

On s'accordera tous pour dire que Daniel Day-Lewis et DiCaprio sont le principal atout du film. L'esthétique du film est également très réussie mais mine de rien on s'ennuie un peu au bout d'un moment. C'est intéressant de voir New York dans son origine, ce monde d'immigrés qui est aujourd'hui à l'origine de toute la culture américaine. Par contre ce n'est pas un film historique pour autant ce qui m'a un peu laissé sur ma faim. On se laisse prendre dans l'ambiance, dans l'univers, c'est violent juste comme il faut et l'histoire avec Diaz ramène la note de féminité qui allège le tout.
Un bon moment, mais rien d'exceptionnel non plus !

Une fresque majestueuse que nous a offert Martin Scorsese en 2002. C'est un réalisateur qui aime New York et ce chef d'oeuvre perpétue son histoire d'amour avec sa ville de cœur car il a passé toute son enfance dans un quartier italo-américain, proche des quartiers des « five points », symbole de l'émergence des gangs en Amérique, dont le film met en évidence durant près de 3 heures passionnantes et rocambolesques..
Ce film raconte une page de l'Histoire des Etats-Unis : spoiler: la naissance de la ville de New York, sur fond de corruption et de conflits
. Le quartier des « five points » demeure un univers très belliqueux, spoiler: où toute une patrie s'est associée avec
Amsterdam Vallon ( L. DiCaprio ) pour venger la mort de son père, commise par le machiavélique Bill le Boucher ( D. Day-Lewis)..
Martin Scorsese a mis 20 ans pour concrétiser ce projet hors-norme. Doté d'un budget pharamineux de 97 millions de $, les décors, tellement grandioses et représentatifs du New York des années 1960 (les rues, les ports, les maisons,...), ont tous été construits en Italie par Dante Ferretti ( 3 Oscars à la clé ) dans les célèbres studios italiens Cinecitta..
A chaque film de Martin Scorsese, le spectateur est toujours frappé par la qualité de sa réalisation dont il a la patte experte et recherchée pour mettre en image des scènes violentes avec un langage souvent grossier, sous la plume d'un scénario réfléchi, intense et brillant. Sa mise en scène n'en est que plus belle également, accompagnée d'un casting « cinq étoiles » autour de plusieurs milliers de figurants..
Pour ce film, Martin Scorsese marque sa première collaboration avec Leonardo Dicaprio, devenu l'un de ses acteurs fétiches (à 4 reprises). Il y incarne donc Amsterdam Vallon, un homme épris de vengeance mais pas uniquement. L'acteur joue à merveille ce héros ambivalent, capable de le rendre plus humain qu'en apparence pour cacher son sentiment de vengeance qui va le hanter jusqu'au bout dans un final épique et sanglant. Il connaîtra sa vraie nature avec l'arrivée de Jenny dans sa vie, interprétée par la superbe Cameron Diaz, dans un registre bien différent qu'à l'habituel mais dont on reconnaît une nouvelle fois son talent d'actrice..
A leurs côtés se cache le fanatique Daniel Day-Lewis. Avec ses décors et les costumes conçus d'une main de maître par Sandy Powell ( « Shakespeare in Love », « Aviator », « Victoria : Les jeunes années d'une reine »... ), les acteurs pouvaient s'imprégner de l'époque et donc les aider à rentrer dans leurs personnages, ce qui est coutume pour cet acteur de renom. Il a apporté un travail remarquable pour camper Bill le Boucher, tellement terrifiant et inquiétant que chaque plan reste un moment saisissant et craintif chez le spectateur, au même titre que les autres protagonistes du film..
En un mot, ce film est une leçon de cinéma à l'état pur. Tout y est : décors majestueux, grosse distribution, superbe réalisation, scénario excellent, acteurs inspirés et charismatiques à l'image du méchant (peut-être l'un des plus grands de toute l'histoire du cinéma), moments poignants et inoubliables,etc... Bravo Martin Scorsese, le drame historique te correspond si bien...

Très très long, voila à quoi s'attendre en regardant le film. Il faut vraiment connaitre et aimer l'époque raconter. Ce n'est pas mon cas car je n'y connais pas grand chose et sa ne m’intéresse pas plus que sa mais les reconstitutions sont vraiment incroyable. Encore une fois DiCaprio livre une belle interprétation. L'histoire dans sont ensemble est bien mais c'est très long quand on est pas pris à 100%

Une bonne note car le film les vaux encore faut il accrocher chose pas facile quand on connais pas grand chose à l’histoire de l'Amérique. La dernière scène montrant l'évolution de New York est parfaite.

La force émotionnelle dégagée par Gangs of New York, provient sans doute de sa mise en scène impeccablement ouvragée, de la confrontation entre deux légendes du cinéma, Daniel Day Lewis et Leonardo DiCaprio. Le personnage de ce dernier cherche à se frayer un chemin dans l'épaisse broussaille que forment les Five Points de New York, autrefois points stratégiques, dont les gangs se disputaient la propriété par le biais d'effroyables combats. Bien décidé à tuer l'assassin de son père, Amsterdam devra se soulever contre un système corrompu et impitoyable. Alléchant. Scorsese, en vieux loup de mer, s'empare de son sujet, en le maniant avec dextérité, et parvient de cette manière à ne pas focaliser uniquement son récit sur une simple histoire de vengeance, mais bien du conflit qui a fait s'entre déchirer la population de ce qui va devenir une des villes les plus influentes au monde. Le duel entre les deux têtes d'affiche est absolument magnifique, entre la jeunesse et la fougue du jeu de DiCaprio, et la démence de Day Lewis. L'acteur irlandais est tout bonnement possédé, capable tout aussi bien de glacer de le sang d'un seul cri victorieux, que d'inspirer de la pitié quand il se confit à son jeune associé. La qualité des interprétations, la proximité de la caméra face à une violence crue, la patte de Scorsese ( qui fait preuve de modernité, ne se repliant pas sur les bases de ses films d'antan, mais bien en rajeunissant son style pour une toute nouvelle génération de cinéphile ), l'image presque hypnotique, rendent cette fresque barbare un classique du cinéma américain. Une réflexion moralisatrice sur les querelles et sur leurs naissances.

Il aura fallu plus de vingt ans pour que Martin Scorsese puisse adapter le roman éponyme d’Herbert Asbury dans lequel il a su trouver les bases scénaristiques qui lui permirent de mêler dans une fresque historique de grande envergure les thématiques récurrente de son œuvre, à savoir la violence inhérente à la ville de New York, le sort d’hommes livrés à eux-mêmes et la relation que peuvent entretenir la criminalité et la religion. Avec pour argument principal la volonté de défendre que la société américaine trouve ses origines dans des affrontements urbains interraciaux, les fraudes électorales et la haine xénophobe, loin des grands idéaux des pères fondateurs ou des clichés bucoliques d’une conquête de l’ouest se faisant à la même époque, le scénario réussit à se placer dans une reconstitution historique parfaitement réussie. Mais la petite histoirenous faisant suivre la quête de vengeance du personnage d’Amsterdam sur Bill le Boucher, respectivement incarnés par un Léonardo DiCaprio assez posé et un Daniel Day Lewis plus impressionnant que jamais, ne remplit pas, et c’est là le gros point faible du film, ses promesses en matière d’émotions, du fait d’un choix assumé du réalisateur de se plier aux codes du blockbuster en privilégiant chaque fois que faire se peut le spectaculaire au romantique et le violent au bouleversant. A cœur de ses splendides décors construits au cœur des mythiques studios italiens de la Cinecitta, ce beau moment de cinéma nous confirme au moins que, même s’il maitrise bien mieux les sujets contemporains, Scorsese sait donner grâce aux histoires qui lui tiennent à cœur.

Encore un film de Gangsters de Martin Scorsese, mais cette fois-ci au milieu du XIXème siècle ! Et on s'y croirait tant les grands moyens ont été mis pour reconstituer le New York de l'époque : costumes, décors, c'est assez sublime. D'entrée de jeu on est lancé dans le grand bain (de sang - quoique les premiers coups de hache semblent être en plastique...) aux notes d'une musique... surprenante... Je n'ai pas adhéré à ce premier grand combat. C'est d'ailleurs le soucis de "Gangs of New York", de nombreux détails viennent entacher son tableau (cailloux en plastique lors de lancers sur policiers, quelques défauts de montage, musique finale pas terrible, etc...). Pour le reste, c'est un grand film, notamment en son coeur, avec des scènes d'une violence mémorable, d'autres d'une grande justesse (dialogue au petit matin entre Léo et Dani), mais surtout grâce à une distribution 5 étoiles (Daniel Day-Lewis est effrayant), et un rythme très soutenu. Du grand spectacle sur fond de vengeance.

Une fresque historique totalement contrôlée par Martin Scorsese dans laquelle les acteurs Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis et Cameron Diaz s'en sortent à merveille! Les décors sont hallucinants, la reconstitution parfaite et la BO magnifique (la chanson de U2 est juste sublime). Merci M. Scorsese, vous êtes grand, très grand!

Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.

J'ai adoré ce film!
Franchement,je trouve que l'ambiance de ces années est très bien respectée et en plus Scorsese a ajouté une touche d'originalité et franchement le résultat est génial,juste une petite déception pour la bataille finale,je m'attendais un combat épique mais en fait on voit juste un petit combat,mais à part ça ce film est un chef d’œuvre.

Un excellent film superbement réalisé avec une histoire tirée d'évenements réels. Je conseille de se renseigner préalablement pour connaître un tout petit peu l'histoire des USA (et surtout de NY pour mieux comprendre la situation initiale du film et la question de la présence des gangs et quartiers dans la ville. Ainsi, il n'en devient que plus intéressant !