Avis : The Green Hornet - Page 10

Michel Gondry sort de sa zone de confort en nous proposant un film de super-héros à la fois kitch et décomplexé. L'humour y est omniprésent, ainsi que les clichés habituels pour ce type de réalisation (le duo complémentaire, le méchant à l'accent russe, la poupée blonde...). The Green Hornet souffre cependant de son manque de charisme (en comparaison aux autres films fantastiques du genre) et de son manque de folie (pas assez WTF, comme ont pu l'être Scott Pilgrim ou Kick Ass). Ce qui en fait un long métrage assez moyen malgré l'enthousiasme de ses acteurs et la sincérité de son réalisateur.

Un petit blockbuster de commande pour Michel Gondry qui se débrouille plutôt bien ce film le remake de la série tv avec Bruce Lee a l'époque lorsqu'il était jeune et aussi l'adaptation d'un célèbre comics books américain très connu là-bas mais méconnu en dehors de leur pays et chez nous. le film a une outrance sympathique,c'est visuellement plutôt réussi , avec des scènes d'action, avec un coté comics pardonne assez mal l'incrédibilité, sont ultra-bourrine, mais le héros est insupportable et suffisant. et puis les scènes comiques sont extrêmement mal écrites en même temps ça ne m'étonne pas de la peur de l'acteur principal du film qui s'est permis d'écrire le scénario aussi et cela se sent car le scénario est faible et avec un humour extrêmement lourdingue et pas drôle surtout pour ce genre de film ce n'est pas c'est humour là qu'il faut mettre dans les films de super-héros et d'arts martiaux mais bon je ne suis pas étonné par Seth Rogen . le reste du casting quant à lui est bon et l'histoire essaie de nous accrocher elle y parvient parfois mais pas toujours ce qui est dommage et qui représente un vrai frein à cette histoire en plus de certain passage inutile,. bref un peu plus d'une heure et demie pour passer le temps on va dire et c'est tout pas grand chose de plus en effet ce qui est vraiment très dommage car il aurait eu de quoi faire largement mieux avec cette histoire pour en faire un gros film de qualité.

Adapté de la série culte (1966-1967) qui a révélé Bruce Lee ce film est d'abord le joujou du duo Seth Rogen et Evan Goldberg, tous deux scénaristes/producteurs qui sont déjà connus pour des comédies comme "SuperGrave" ou "Delire Express". Le plus étonnant est sans doute le choix du réalisateur en la personne du frenchy Michel Gondry. Malheureusement le style et la personnalité du réalisateur est ici comme étouffé. On aurait aimé un côté Cartoon encore plus assumé, une intrigue moins cousu de fil blanc. Le film est donc bancal mais ça reste un film où fun, action et humour font un mélange loin d'être désagréable.

Un nouveau film de Michel Gondry est toujours attendu avec impatience. Mais les amoureux de Eternal sunshine ou La science des rêves risquent, comme moi, d'être déçus. On est loin de la poésie et de la touche Gondry dont on a l'habitude. Certes, techniquement c'est plutôt bien fait. Tous les ingrédients sont là. Mais la mayonnaise ne prend pas. C'est long, avec beaucoup de baisses de régime. Pourtant cela commence bien. Jusqu'aux premiers méfaits du fameux frelon. Après c'est de moins en moins drôle et l'on s'ennuie même légèrement pendant les presque deux heures de projection. Le plus grand motif de satisfaction vient des acteurs. Sauf Cameron Diaz, actrice très surestimée , qui a passé l'âge et le physique de jouer les jeunes premières et dont le rôle ne sert pas à grand chose finalement. Un peu comme Gwyneth Paltrow dans Iron Man. Seth Rogen est très à l'aise en super héros qui ne l'est pas vraiment (il est aussi co-scénariste). Le rôle lui va bien (il est très sexy avec ses 20k en moins perdus pour l'occasion...je m'égare...). Pour son premier rôle depuis son triomphe dans Inglourious Basterds on retrouve avec plaisir Christoph Waltz. Encore dans la peau du méchant de service, attention de ne pas se laisser enfermer là-dedans, mais il le fait tellement bien. Il m'a semblé reconnaitre James Franco dans la scène d'ouverture mais son nom n'apparait nulle part...Dernière précision, la 3D n'apporte vraiment rien. Autant le voir en 2D. Le seul film en 3D vraiment réussi depuis l'apparition de la technique est la pub Orangina réalisée par David Litchi vue avant le film !!!...
En résumé, petite déception donc pour ce nouveau Gondry. Ça se laisse regarder sans déplaisir mais sans grand plaisir non plus. Une grosse machinerie typiquement hollywoodienne où le réalisateur français semble avoir un peu perdu son âme mais où, sans aucun doute, il a du s'amuser comme un petit fou. Nous, beaucoup moins...

Alors qu'un magnat de la presse décède, son fils insouciant a une prise de conscience et décide de combattre le crime à sa manière. Cinéaste d'habitude très original et personnel, Michel Gondry livre ici un film de commande, où sa patte n'est jamais visible. Néanmoins, "The Green Hornet" se démarque des films habituels de superhéros, avec un humour très présent et des scènes d'action souvent délirantes. Après, le personnage principal de lourdaud abruti et prétentieux, incarné par Seth Rogen, est tantôt amusant, tantôt irritant. Cependant, Christopher Walz joue avec aisance un mafieux cruel qui ne paye pas de mine (même si l'acteur est quelques peu sous-employé). Un blockbuster divertissant.

Gondry a réussi là une belle adaptation à la mode états-unienne qui bouge et séduit par ses gadgets incroyable. Entre les clins d'oeil à Bruce Lee (qui jouait Kato dans la série originelle), le perso du Frelon vert qui est à la limite de l'anti-héros et le côté kitschouille, on prend un gros plaisir à suivre les aventures sans pour autant voir débarquer une pléthore de suites....

Film sympathique à l'histoire formaté mais relativement marrant. Le tandem Seth Rogen/Jay Chou fonctionne bien et fait oublier les facilités scénaristiques. Les fans de Gondry seront certainement destabilisés puisque la patte si spécifique du réalisateur brille par son absence. « The Green  Hornet » rempli sa fonction première qui est de divertir mais on peut on regretter le manque d'ambition autour de ce projet a priori intéressant.

Un bon film d'aventure américain, sorte de film de super héros, mais avec une dose d'humour et de satire, où l'on retrouve bien la patte de Michel Gondry, cinéaste qui aime le fantastique. Beaucoup d'action , coupé de gags assez efficace. De bons acteurs avec Jay Chou détonnant ,ultra dynamique , et la très belle Cameron Diaz toujours charmeuse.

Adaptation d’une série TV oublié de tous (sauf de quelques aficionados de Bruce Lee qui jouait le rôle du bondissant Kato), "The Green Hornet" (que les distributeurs ont refusé de rebaptiser "Le Frelon Vert"… sans doute pour ne pas effrayer le jeune public) avait de quoi laissé dubitatif sur la papier. Un pitch pas franchement original (un patron de presse s’improvise justicier masqué, épaulé par son fidèle serviteur, afin de combattre le crime), un univers particulièrement has-been et, surtout, la présence de Michel Gondry, réalisateur plus habitués aux œuvres intimistes et oniriques qu’aux blockbusters hollywoodiens, aux manettes alors que ce genre de productions est en général réservées aux yes-man dociles. C’est pourtant grâce au réalisateur français que le film sort son épingle du jeu. En refusant de prendre son histoire au sérieux et en distillant un second degré permanent tant au niveau des personnages que de son intrigue (pas si basique que ça) et de sa mise en scène, Gondry réussit à éviter le piège de la série B ridicule auquel "The Green Hornet" semblait pourtant promis. La galerie de personnages secondaires est tout simplement savoureuse et bénéficie du recul et du détachement de leur interprète, à commencer par Cameron Diaz, qui fait de la secrétaire du héros le véritable cerveau de la bande, et Christopher Waltz merveilleux en méchant soucieux de paraître effrayant malgré un nom et un accent risible. On appréciera aussi les caméos amusants de l’éclectique James Franco et du revenant Edward Furlong. Question fidélité au matériau d’origine, les fans retrouveront avec plaisir les costumes des héros, la terrible Black Beauty (la voiture truffée de gadgets) et les scènes de combats avec lesquelles le réalisateur s’est fait plaisir. Malheureusement, le film souffre d’un défaut majeur : son personnage principal Britt Reid (campé par un Seth Rogen passablement amaigri et également scénariste). Alors qu’il souffrait d’un certain manque d’intérêt dans la série originale (surtout face à son remuant complice), il se transforme ici en une espèce de tête à claques égocentrique et immature qui ne sait pas aligner 2 phrases sans balancer une grossièreté. Un parti-pris scénaristique qui s’explique sans doute par une volonté d’apporter de l’épaisseur au personnage mais qui a été poussé trop loin, au point d’empêcher tout sentiment d’empathie du spectateur pour ce faux ado attardé. A l’inverse, le personnage de Kato (Jay Chou épatant) est un modèle de classe et de fun. Inventeur de génie, expert en arts martiaux, à la fois distingué et modeste tout en étant envieux et cachottier, il est incontestablement le véritable héros du film et devrait rassembler les suffrages des spectateurs. Au final, "The Green Hornet" a su assumer ses origines kitsch tout en en jouant avec talent. Ce qui en fait la vraie bonne surprise de ce début d’année 2011, surprise d’autant plus étonnante qu’elle ne doit rien à son insupportable héros. Un vrai film de réalisateur quoi….

Nous n’aurions pas forcément pensé qu’un jour Michel Gondry s’adonnerait au film de commande ; c’est chose faite avec cette adaptation de The Green Hornet. Lion d’être honteux, le projet s’annonçait bancale (série originale molle, histoire basique et fade…). Avouons que le plaisir de jeu de Gondry a toujours sa place mais sur un film de super héros c’était un pari risqué. Pari a demi réussit. Le film se veut autant drôle que jouissif mais hélas également dépourvu de tout enjeu, quelqu’il soit. On s’attarde alors sur le savoir faire de Gondry, beaucoup moins présent que dans ses autres films, qui de ci et par là s’amuse avec l’image. On s’arrête également sur le fait que les effets spéciaux sont très réussis et plus mécaniques que digitaux ce qui pour une fois est a noté et surligné tellement c’est agréable à l’œil et so 80’s !! Ensuite Seth Rogen (producteur, scénariste, acteur) se tire hélas un peu trop la couverture bien que le rôle le suggère. Il dépasse la limite de peu rendant ainsi son personnage plutôt caricatural enlevant un plaisir complet du film. Heureusement les séquences fortes et tape à l’œil sont là et le casting top ( Jay Chou, yes, Christoph Waltz yes yes yes !!). La piqûre se veut intéressante en attendant la prochaine, celle du rappel, un rappel plus piquant dans une histoire plus audacieuse maintenant que l’essentiel est en place.
N.B : la 3D apporte un joli effet de profondeur sur la majorité du film mais reste surtout un argument idiot et mercantile afin d’engranger plus d’argent tant elle est inutile à l’ensemble du film. Like usual.

J'ai vu un film... de super-héros / anti-héros d'un nouveau genre... D'une certaine manière, je l'ai trouvé jubilatoire et très innovant... Pourtant, j'ai eu l'impression de quelques longueurs parfois et de situations répétées notamment dans le confrontation entre Seth Rogen et Jay Chou... D'autant que Seth Rogen est énervant à souhait et son acolyte est brillant et tellement impressionnant. On sent le plaisir total de Michel Gondry qui réalise un film de commande, mais de manière personnel, sur un sujet qu'on a le sentiment d'avoir beaucoup vu... Il y a beaucoup d''humour et de gags qui ponctuent cette aventure improbable... Le principe de la BD est revisité, et est augmenté. Christoph Waltz est le méchant parfait, charismatique, effrayant (quoique...), excessif, et pourtant tellement simple dans son jeu. Malgré les atouts du film, il y a parfois de la redite dans les situations entre Le Frelon Vert et son acolyte l'Hippopotame rouge :)... J'ai beaucoup aimé les trouvailles de la mise en scène (la scène en accéléré dans le garage, les combats qui sont des pures merveilles, et la manière dont la voiture devient un personnage semi-principal :)... Après Seth Rogen en fait des tonnes -c'est le personnage tout de même, et Cameron Diaz ne déploie pas son ressort comique comme dans d'autres films. On passe un bon moment ...

Ce Gondry nouveau ne ternit pas les précédents. Certes le cinéaste ne s’était pas jamais essayé à ce genre particulier qu’est le film d’action à la Batman. Pourtant, il tire parfaitement son épine du jeu, cascades, actions, suspense tout y est. En outre, la loufoquerie spirituelle, l’humour débridé, bref, l’univers Gondrique est présent dans cet intelligent retournement de super loosers en super-héros. Ceci dit, si la « revisitation » du Frelon est absolument parfaite, le traitement de la secrétaire plutôt réussi, la psychologie de Kato semble avoir été quelque peu bâclée. Trop de zones d’ombre affectent le personnage. On s’attendait à un peu de subtilité et de créativité de la part de Gondry à son sujet. D’où vient à Kato son génie créateur ? Comment « atterrit »-il au service de son patron ? Pourquoi la belle secrétaire se détourne t’elle si rapidement de lui ? Gondry ne réussit pas à rééquilibrer le rôle de faire valoir dans lesquels les préjugés raciaux de l’époque avaient confiné Bruce Lee. Même avec de nouveaux talents et encore plus spectaculaires que ceux attribués à l’ancien, ce nouveau Kato reste toujours un faire valoir. Dommage !

The green hornet c'est le divertissement pur, sans visée moralisatrice, avec des images impressionnantes, des personnages un peu têtes à claques (le fils à papa agace qd-même solidement à partir d'un moment) et des gadgets à tout-va.

Certaines répliques et situations sont qd-même bien marrantes. Un comic pas prise de tête adapté bien dans l'esprit par gondry

Une bonne comédie d'action qui sait rester efficace sur les deux tableaux. Le ton du film, donné dès l'excellente introduction, est décalé mais ne tombe jamais dans le lourdingue. L'humour fait mouche, l'intrigue est simple mais tient la route et les personnages sont très sympathiques. Le duo Seth Rogen / Jay Chou fonctionne à merveille, aucun n'est éclipsé par l'autre, Christoph Waltz est tordant, et les seconds rôles et caméos sont appréciables. On pourrait toutefois trouver que certains personnages sont un peu sous-exploités, et que celui de Seth Rogen est antipathique par moments, mais pour ce dernier, ça fait partie du rôle. Quant à l'action, elle est bien réalisée, inventive par instants, rythmée et prenante. Un film de commande pour Michel Gondry mais qui lui permet de laisser transparaître sa patte de réalisateur. Bref, The Green Hornet est un divertissement de haute volée qui fait passer un bon moment. Un buddy-movie à la sauce justiciers masqués.

Michel Gondry réussit ainsi la parfaite alchimie entre les œuvres traditionnelles et performatives (les Batman et autres Spiderman) et les comédies post-adolescentes de Judd Apatow à qui il emprunte d’ailleurs Seth Rogen, un des acteurs fétiche de la troupe du metteur en scène de En cloque, mode d’emploi. On y retrouve le même humour régressif, parfois très bas de plafond, et les mêmes blagues de potache pratiquées par les deux compères, incapables notamment d’aboutir à leurs fins auprès de Lenore Case, la séduisante secrétaire interprétée par Cameron Diaz. Le duo des deux super-héros de pacotille fonctionne parfaitement, en distillant une certaine ambigüité dans leurs rapports et, surtout, en inversant les rôles : ce sont bien le génie et la présence d’esprit du factotum Kato qui nourrissent la mégalomanie et la mauvaise foi risibles de Brit et l’extirpent de situations impossibles.

The Green Hornet ne se prend jamais au sérieux (une qualité qui le rend d’emblée sympathique) et pratique avec tact et inventivité la distanciation. L’exagération est telle qu’elle rend encore plus irréalistes les aventures dingues et loufoques des deux acolytes, mais elle renvoie du coup à la personnalité de Michel Gondry qui déploie sans limite son goût pour le décalé, le second degré et une technophilie foutraque et joueuse. C’est d’ailleurs exactement à ce niveau qu’il convient d’approcher cette exubérante pochade : du clin d’œil à la rivalité sino-américaine à la destruction jouissive des décors (la maison de Brit, le siège du journal) en passant par l’opposition des couleurs rouge et verte, le réalisateur de Human Nature s’en donne à cœur joie et cette joie est à l’évidence communicative et visible sur l’écran, symptôme d’une crise de (post)adolescence en pleine effervescence créatrice, même si le plan final fait rentrer les choses dans l’ordre avec la réhabilitation, au propre comme au figuré, de la statue paternelle.