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    À bout de souffle
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    3,8
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    367 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2015
    A bout de souffle est vraiment le titre qui convient à ce film. Pardon, à cette œuvre de cinéma, puisque comme chacun sait Jean Luc Godard ne fait pas des films, il fait du cinéma.
    Tourné à la va-vite, la caméra portée est rapidement énervante et l'histoire sans grand intérêt. Reste heureusement Jean Paul Belmondo et Jean Seberg.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    209 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2010
    Un jeune homme, Michel Poiccard, Jean-Paul Belmondo, aime une jeune femme, Patricia Franchini, Jean Seberg. Obtusément eperdu d’amour pour elle, il en crèvera. «A bout de souffle» (France, 1959) de Jean-Luc Godard recycle la plus vieille des tragédies, celle des passions amoureuses. De la tragédie antique, Godard emprunte également la figure du dessein dramatique préfiguré par les signes prodromatiques. Comme l’Ajax de Sophocle, Poiccard voit les signes de la mort émailler son quotidien avant qu’il ne décède in fine. Voguant au gré des compositions jazz de Martial Solal et plongé dans un bain de lumière grâce à la photographie ingénieuse de Raoul Coutard, «A bout de souffle» se porte bien, merci, aujourd’hui encore. L’entrain de son montage électrique ne se périclite pas et résiste aux modes. Le regard latent porté sur la France ne perd pas non plus de son actualité. Poiccard, français profond qui aime la campagne et la France, se prend d’amour pour une américaine. Il remet toujours sur le tapis les distinctions entre la France du Vieux Continent et le Nouveau Monde américain. Par là Godard, sans doute, file la métaphore du cinéma, dont l’histoire ne cesse de répéter le dialogue incessant que mènent le cinéma européen (français) et le cinéma états-unien. Plus que le cinéma, c’est une histoire de politique. Le défilé, lors d’une séquence, de De Gaulle et d’Eisenhower, coupés par une saute du montage, atteste la volonté de Godard de traiter des échanges politiques entre France et Etats-Unis. Plutôt que de regarder cette relation à l’échelle des pontes politiques, il la regarde à hauteur des images. Car Poiccard, le Gabin de 59, n’est pas tant le français que son stéréotype. Patricia, elle aussi, a tout de l’archétype américaine, aimant à se comparer aux beautés hollywoodiennes, à Ingrid (Bergman) comme elle aimerait s’appeler. La lassitude entendue par le titre est celle d’une France, d’un cinéma français usé qu’est venu, avec entrain et fougue, revivifier Godard.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2014
    Pilier du cinéma français, le film prouve ( même si c'est inutile) les talents de Godard et Belmondo. Avec son scénario superbement bien ficelé, sa mise en scène très libre, et son ton qui l'est encore plus, A bout de souffle est un grand film, parmi ceux qui marquent de leur empreinte le cinéma, et constitue malgré son âge une oeuvre extraordinairement moderne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Long-métrage précédé du statut de film culte, A bout de souffle est toujours, plus de 50 ans après, un chef-d’œuvre. Présenté comme le symbole de la Nouvelle Vague, ce film est avant toute chose une œuvre possédant une liberté de ton, de dialogue, une façon de filmer unique, sublimant chacun des sentiments et ressentis d’un Paris des années 60 à travers les personnages de Jean Seberg et surtout Jean-Paul Belmondo. Même si à première vu il peut paraître ennuyeux par rapport au cinéma actuel, A bout de souffle de Jean-Luc Godard est un film à découvrir et à savourer, en particulier pour sa fraicheur et la performance de Belmondo, exceptionnel dans son personnage de Michel Poiccard. Une perle du cinéma français que l’on ne peut que conseiller.
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Etant allergique aux films issus de "La Nouvelle Vague" et "A bout de souffle" en étant un des plus emblématiques, je n'ai évidemment pas aimé cette oeuvre de Godard.
    On y retrouve toutes les tares de ce mouvement cinématographique à savoir un propos pédant et prétentieux existant à travers des dialogues creux et répétitifs. Ces dialogues sont récités plus qu'ils ne sont joués par des acteurs peu inspirés ce qui, ajoutés à leur vacuité, les rend complètement soporifiques et inintéressants. Seules quelques répliques bien senties se détachent du lot mais elles sont bien trop rares.
    Certes, la mise en scène et le montage sont originaux mais, là encore, on y remarque plus une envie de se démarquer à tout prix du cinéma traditionnel qu'une démarche artistique honnête. On peut dire de cette réalisation qu'elle est la fois ambitieuse et présomptueuse, qu'elle tient presque exclusivement de l'exercice de style.
    Point positif: la superbe B.O. jazzy signée Martial Solal qui accompagne parfaitement cette ambiance 50's-60's.
    Fan de Godard ou de "La Nouvelle Vague", "A bout de souffle" est pour vous. Les autres auront plus de mal à aller au bout.
    landofshit0
    landofshit0

    252 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2014
    S'il est incontestable que le film de Godard casse les codes du cinéma et surtout ceux de la mise en scène et du mouvement de camera. Pour le reste ce film reste peu intéressant,le parcours de ces deux protagonistes est insignifiant,quand il n'est pas ultra pénible à suivre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 073 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2013
    J'ai du mal à imaginer que ce film bien pâle ait pu faire sensation à sa sortie, A bout de souffle sans doute que Godard l'était car ce polar romantique en manque énormément ; je me suis rapidement ennuyé et son fameux final est faible. Reste Bébel qui incarne bien ce voyou roublard et sympathique face à la jolie Jean Seberg.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 décembre 2011
    Le film français de base : une histoire bateau dont on se contente avec une réalisation zéro technique.
    cyril50
    cyril50

    8 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    film peut-etre révolutionnaire en 1960 mais affligeant maintenant.
    mal tourné, sur-joué, les mouvements de caméra sont brusque, difficile de tenir jusqu'au bout de cette histoire de gangster à la petite semaine
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Un film avant-gardiste et très novateur mal reçu par la critique à l'époque de sa sortie. Cependant on s'est aperçu plus tard que l'influence de Godard fût telle qu'il s'est hissé au statut de chef d’œuvre, ce qu'il est. Belmondo est génial et tout les éléments technique du film magistraux, a ne pas manquer!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Novateur et original, c'est vrai, mais jamais prétentieux ni pompeux! Ce film annonce la profonde révolution que va provoquer la nouvelle vague sur le cinéma mondiale et en particulier américain. A noter l'excellente interprétation de Belmondo et l'importance historique du film! Du très grand cinéma!
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2016
    Ce film précurseur de la Nouvelle Vague, que Godard voulait comme une mise à nu du cinéma, une révélation de ses "trucs", touche parfaitement sa cible : même en multipliant les fautes de grammaire (jumpcuts violents, regards caméras incessants, récit anémique sacrifié à l'empreinte poétique et à l'équilibre de l'instant, dialogues surréalistes), le futur réalisateur du Mépris arrivait à reconstituer une prosodie qui lui est propre. La liberté technique qu'il s'accorde, Godard finit par la fondre en une liberté réelle qui vient violemment sourdre de l'écran. Parce que tout, dans ce grand bordel apparent en fait impossible à reproduire aléatoirement (il faut que tout soit guidé par un mouvement créateur et une émotion définis pour que celle-ci puisse traverser l'écran comme elle peut le faire), est dirigé vers la même sensation fugace et inconséquente, celle d'un film voué à se célébrer lui-même, comme éclatant de liberté et d'une personnalité intense. Godard arrange, mélange, cite, joue, pose, sans que rien n'ait au final d'importance que le processus créateur et la vitalité qu'il entretient. Amusant de constater que, pourtant si proche de Pierrot Le Fou (un couple impossible, Belmondo lunatique et joueur), le film est dénué de sa mélancolie et tout entier sculpté dans la désinvolture. Pourtant, on disait Godard malheureux à l'époque du tournage. Preuve, sans doute, que lui même croyait tant en la Nouvelle Vague qu'il pensait son premier jet comme un manifeste, comme un appel d'offres à tout le milieu artistique français, et se refusait à concevoir une limite à sa vision, mais voulait la laisser éclater complètement, jusqu'à, lors d'une dernière scène absurde aussi comique qu'infiniment douloureuse, regarder la mort comme un jeu, ou le jeu comme une transfiguration de la mort.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 janvier 2008
    considéré comme un grand film novateur, je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout de ce film!!!
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    15 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2012
    Cet épouvantable navet, ridicule et fauché, marqua une date dans l’histoire du cinéma. Les producteurs s’apercevant qu’on pouvait remplir les salles avec des films tournés en super 8 et des acteurs de patronage, se précipitèrent pour plonger dans cette « Vague » nouvelle et transformèrent juteusement les studios du « cinéma de papa » (beuark) en parkings et supermarchés. Résultat le cinéma est américain, le nôtre est subventionné ! Amen !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mai 2008
    Premier film de Jean Luc Godard, on s'en doutait.

    Une fixation sur les nuques, un montage où les raccords sont visibles, des dialogues d'une lourdeur incroyable, des acteurs insupportables.

    Mention spéciale à Jean Seberg qui aurait dû prendre des cours de français avant de passer à l'écran. Belmondo a une sale gueule et une voix nasillarde.

    Les gros plans tuent les très beaux décors parisiens.

    J'ai du mal avec le noir et blanc mais ça s'est pas de sa faute.
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