Avis : Danny Balint - Page 4

Tiré d'une histoire vraie, Danny Balint est un film intelligent. Déjà l'histoire est prenante et on aime détester le personnage jouer à merveille par Ryan Gosling qui réussit une belle performance et qui éclipse tous les autres personnages. Le point fort du film vient des dialogues qui sont très instructif et qui nous apprennent énormément de choses sur le judaïsme dont beaucoup de vérités sont dites. Malgré ces qualités, le film souffre d'une réalisation très moyenne, de l'absence d'une b.o. digne de ce nom pour nous transporter encore plus et surtout d'une fin pas assez explicite et vite expédié. Danny Balint reste cependant un film à voir.

Un film excellent. Une cause des plus dramatiques justifiée par un personnage à la fois brutal mais intelligent. Des arguments plutôt plausibles, on fini par s attacher au héros même si ces idéaux font partis des pires. On ne s ennuye jamais, mais on pourrait regretter qu il soit trop cours, on ressent un léger vide, la ou le réalisateur aurait put raconter plus. En tout cas, Ryan Gosling livre une prestation parfaite et rajoute un succès à sa filmographie. Un film qui fait réfléchir, à voir.

J'ai été terriblement déçue... J'attendais beaucoup de ce film, peut-être trop.

Le scénario est intéressant. L'histoire est assez surprenant et nous plonge dans une réalité qui peut effrayer. Comment des gens peuvent autant en détester d'autres simplement à cause d'une divergence de religion? Puis, le personnage de Danny est plutôt passionant. En effet, on découvre un jeune homme torturé de l'intérieur, en pleine rébellion. Il déteste une religion qui pourtant l'a aidé à grandir et fait parti de lui-même.

On remarque bien sûr la splendide interprétation de Ryan Gosling. Seule chose qui sauve le film du désastre. Sans lui, ce film n'aurait pas connu un tel succès et n'aurait pas eu autant de récompenses. Bref, Ryan Gosling mérite amplement d'être plus connu dans le monde entier.

Enfin, je vais finir par le pire : la réalisation. Henry Bean a fait le scénario de ce film et aurait du s'en tenir là. Désolée, mais pour moi, ce n'est pas un bon réalisateur. Il manque tellement de petites choses qui auraient pu rendre ce film flamboyant. Même les retours dans le passé ou dans un monde imagé sont trop fades à mon goût.

Le film est assez bien, fait réfléchir, mais c'est malheureusement tout... J'aurai voulu plus de chocs et de beauté.

Malgré une VF sur-dégueulasse qui a pas mal entaché le plaisir que j'avais à regarder le film, j'ai plutôt bien aimé et été captivé du début à la fin par cette histoire troublante dont l'intrigue mettant en scène un néo-nazi d'origine juive n'est pas commune, bien qu'il s'agit probablement d'un fait courant... La réalisation relève plus du téléfilm que du cinéma mais c'est tout de même réussi. Il faut donc que tous les fans de Ryan Gosling déjà impressionnant de véracité et d'exactitude et donc très convaincant dans son rôle de skinhead regardent ce film de toute urgence...

Déçu vis à vis du synopsis alléchant. Scénario pas très clair, brouillon (comme dans la tête de Danny) et cela peine à l'écran. Des questions posées originales et anticonformistes qui dérange, peut-être le message ? Une mise en scène autre aurait mieux servi le propos.

The Believer est à l'image de Danny: confus.
Le film pose beaucoup de questions mais ne propose en fin de compte que très peu de réponses, en particulier concernant les raisons qui ont poussé Danny à développer cette haine.
Les ressorts scénaristiques sont quasi inexistants et les dialogues ultra verbeux, ce qui rend l'ensemble très linéaire et malheureusement très peu rythmé.
La réalisation et le montage n'aident pas non plus: les flashbacks s'insèrent relativement mal dans le récit et Henry Bean a utilisé des effets visuels ridicules tels que des ralentis dignes d'un mauvais téléfilm.
Finalement, la seule satisfaction du film reste Ryan Gosling dont on aperçoit déjà les qualités d’interprétation malgré sa faible expérience à l'époque.

Le film accompagne le parcours d’un jeune juif néo-nazi (cherchez l’erreur) en quête de rédemption ? Réponse spirituelle ? Ou d’identité ? Telle sont les nombreuses questions auxquelles le film répond par bons nombres de contradictions dont on ne comprend pas forcement les motivations et les orientations des différents protagonistes.

Danny Balint est l'histoire d'un jeune garçon juif dans l'Amérique d'aujourd'hui. Élevé dans un environnement religieux il pose des questions qui ne sont pas inhabituelles pour un jeune juif deux trois générations après l'Holocauste. Où était Dieu pendant l'Holocauste et pourquoi le peuple juif a-t-il si peu résisté à ses oppresseurs. Et il donne manifestement de mauvaises réponses et non seulement il perd sa foi mais il tombe dans le piège de la haine de soi devenant un néo-nazi et un juif haineux. Il y a beaucoup de choses qui peuvent être dites et discutées autour de ce thème. Le personnage peut sembler paradoxal mais ce n'est pas impossible. Le fait que l'histoire soit vaguement inspirée par un vrai personnage n'est pas très pertinent ce qui est important c'est que nous puissions croire aux motivations du personnage et comprendre son évolution. C'est certainement un film à regarder pour réfléchir...

Danny Balint dresse un portrait glacial d'une jeunesse frustrée et en pèrte de valeur.

Un film qui vaut le détour pour l'interprétation époustouflante de Ryan Gosling, rarement on aura vu un acteur aussi bien interpréter son personnage.

Dommage que le film ne soit pas aussi fort et profond que "American history x"

A découvrir.

C'est un film intéressant, qui traite d'un sujet très sensible avec pour véhiculer cela, le personnage très mystérieux et tourmenté de Danny Balint, interprété par Ryan Gosling. On entre très vite dans le film, et on se surprend face à ce personnage violent mais au fond très intelligent, formidable orateur, qui se retrouve prisonnier d'une pensée développée en total décallage avec ses origines et son éducation.
Le temps et les racines ne s'effacent pas, et vont mener à la perte de Danny. Les scènes de réflexions sont très intéressantes, parfois pesantes et proposant une vraie réflexion.
Je regrette juste que ce film, qui se veut au fond très spirituel et savant, ne nous propose que trop peu d'éléments de réponses concrets quant à ce revirement du jeune Danny, sur la source de ses motivations néo-nazis, mais aussi au manque de dureté et de violence qui aurait donné une autre dimension au personnage. Mais Danny Balint reste un film intéressant et prenant, interrogateur et fondateur.

Un film brillant et intelligent, sur un sujet assez difficile, mais pourtant remarquablement porté a l'écran, avec un Ryan Gosling exceptionnel, même a ses débuts devant une caméra !

Franchement je voulais voir ce film depuis un moment, à cause surtout de la présence de Ryan Gosling, et... je n'ai pas été vraiment déçu. Dans un genre assez similaire si AMERICAN HISTORY X fait office de maitre étalon et ROMPER STOMPER (avec Russel Crowe) de grosse daube, on peut dire que DANNY BALINT se situe entre les deux. Enfin, saluons la performance d'acteur de Ryan Gosling, excellent dans la peau d'un jeune skinhead !

Une fois de plus, Gosling crève l'écran. Le sujet traité dans "Danny Balint", à savoir "l'antisémitisme", est abordé de manière différente et précise. Compte tenu de la qualité de la réalisation et du talent de Ryan Gosling, il n'est pas difficile de se laisser embarquer dans cette histoire néo nazi, qui n'est pas sans rappeler American History X.

Film déçevant, qui oublie de traiter le problème de fond, qu'est-ce qui pousse Danny Balint à devenir antisémite? Sans doute, son adolecense et sa phase de remise en cause à jouer un rôle dans le rejet de sa religion, mais ça ne suffit pas à expliquer un tel paradoxe de juif antisémite. On a droit à l'apparence extérieure des tourments psychologique de Danny Balint, or on préfererais en savoir davantage sur ses réflexions ou son passé. La fin est toutefois belle est traduit bien le sentiment du sacré qu'éprouve Danny envers sa religion, où se mêle à la fois la fascination (qui se manifeste par son respect des objets de cultes juifs) et la peur (autre source, sans doute, de son rejet).

Une bonne adaptation du célèbre bouqin quoique rempli de clichés un peu légers - Le skinhead anti-sémite parceque juif lui-même, l'hystérique né violent & aggressif... -; mais il est sûr que cette oeuvre est rempli d'équations vrais sur l'Amérique actuelle telles que argent=copains, relations=travail, etc. ! : Un film à voir.