L'histoire d'un gars qui se rend compte que le foot et les romans à l'eau de rose sont les deux premières causes de débilité en France, hommes et femmes compris. De Penguern est sans doute le plus prometteur de nos « vieux » réalisateurs sur le tard, dommage que personne ne lui donne la chance et le budget pour faire des chefs d'oeuvres. Un bon long-métrage assez drôle, bien construit, avec assez de rebondissements pour passer un très bon moment sans longueurs propre aux petites comédies. Avec le côté sympa des vrais copains (de qualité) comme Cornillac, Chabrol Jr, Levantal, etc. Pas les têtes à claques du show bizz qui pensent qu'on peut-être acteur en étant vedette de la TV. Depuis, pas de nouvelles, hélas.
Un périple résolument original avec des scènes désopilantes, parfois osées mais souvent drôles. Même si son premier film est inégal (la première partie étant la meilleure) le réalisateur-acteur, dont le nom est difficile à se rappeler, signe une comédie mordante, nominée pour le césar de la meilleure première oeuvre. Rien que ça...
Arthus de Pengern signe un véritable petit chef-d'oeuvre de tendresse et de poésie décalée, premier film étonnant et hillarant, sorte d'"After hours" à la sauce Keaton / Chaplin. Un must !
J'ai vu tout à fait par hasard ce film qui est un véritable bijou de drôlerie, alors qu'il est passé totalement inaperçu lors de sa sortie en salle. On rit autant que pour les ch'tis, et il y a une foule de trouvailles vraiment désopilantes. Le regard sur les fans de foot, en particulier, est particulièrement réussi, et la lecture d'Emma Bovary d'une drôlerie irrésistible. Bravo à l'acteur-réalisateur !
En gros, ce film est ENNUYANT et DEPRIMENT. Oui, dépriment tellement il est ennuyant. Tellement...NUL! NAVET! Déjà que j'aime pas les films français...
Une étoile peut-être mérité ? Non, j'ai hésité mais non, non, désolé...
La première fois que je l'ai vu, c'était il y a quelques années, j'ai bien rigoler, mais j'étais petit et con. Quand je l'ai revu il y a 1 an je dirai, j'ai cru que j'allais bien rire, mais tout compte fait... J'ai complètement changer de point de vue sur ce film!
Une comédie sur laquelle souffle un vent de fraicheur et de liberté qui font plaisir à voir, avalanche de gags et de situations complètement burlesques, bourré de personnages azimutés, le film va à fond, il y a un rythme de fou puis c'est plutôt bien emballé la photographie est très belle. Dommage que le manque de budget soit parfois gênant ( la fusillade entre les flics et les hooligans à la fin, sans une goutte de sang, ça le fait pas trop.)
Artus de Penguern, avec ce pourtant très bon Grégoire Moulin contre l'Humanité, confond délirant et agaçant, que ce soit dans les situations, dans les gags, dans les musiques ou dans leur répétition ... et c'est d'autant plus dommage que le film est très délirant.
Pour moi qui hais, déteste, qui abhorre le foot quelle joie...:) C'est bien la première fois que je regarde un film sans faire le break pour consulter la page Wiki. Artus de Penguern que je suis depuis les années 80, m'offre du bonheur comme l'héroïne de ce chef-d'oeuvre. Scénario d'une simplicité confondante, acteurs incroyablement justes, réalisation impeccable. Que dire, j'ai ri du début a la fin et il est dommage qu'il n'y est pas de note supérieure à cinq étoiles !
L'acteur Artus de Penguern a la physionomie d'un Buster Keaton ou d'un Pierre Etaix. Et, en tant que réalisateur, le style et l'humour noir de de Penguern peuvent éventuellement rappeler le cinéma de Jean-Pierre Jeunet. Forte de ces familiarités, la comédie séduit au début par ses effets de mise en scène et une certaine causticité. Avant de s'essouffler. Et c'est un premier film ambitieux mais pas tout à fait maîtrisé qu'il nous est donné de voir. Grégoire Moulin, stressé, timide, voire couard, s'apprête enfin à rencontrer cette Mademoiselle Bonheur que depuis des semaines il craint d'aborder. C'est sans compter sur une série de contre-temps, de mauvaises rencontres et de péripéties loufoques qui retardent son rendez-vous avec la belle.spoiler: Une soirée de cauchemar attend Grégoire Moulin -comme celle, sur le principe du moins, que vit Griffin Dune dans "After Hours" de Scorsese- dans un Paris désert pour cause de finale de foot.
Mais, au-delà de cette aventure absurde et trépidante, permise par des ficelles un peu grosses, c'est une vision désespérante de l'humanité que propose le réalisateur. A la beauferie bien connue des supporters et amateurs de foot s'ajoute toute une collection de comportements méchants, frustes, déviants, au contact desquels Grégoire Moulin, et accessoirement la romanesque et maladroite Mademoiselle Bonheur, font figures de tendres dans un monde de brutes. Cette noirceur, cependant, où la caricature s'avère un peu lourde, relève, semble-t-il, davantage d'un exercice de comédie que d'un postulat abouti. Le héros est assez terne, tandis que les autres rôles n'on pas la saveur ni la truculence qu'on peut trouver dans la comédie italienne, pas avare en "monstres".
si l histoire est simple toute l originalité vient de la mise en scène. Imaginez une femme qui lit MADAME BOVARY dans un café rempli de supporters de foot car on retransmet un match en finale. A un certain moment la femme concentrée dans sa lecture éternue et à la seconde même sur l écran un joueur tombe. Tout le film aligne des gags de ce genre et pendant 1H30 on n a pas le temps de s ennuyer
Une comédie déjantée dans le style de "After hours" avec ce brave type contre qui le sort - et l'humanité ambiante s'acharne alors qu'il désespère de pouvoir rencontrer l'âme sœur. L'humour est sain, les situations cocasses et l'ensemble fonctionne très bien pendant les 3/4 du film mais la fin déraille et vire dans le grotesque. Alors bien sur le film est fantaisiste et son ambiance accroche parfaitement, cela parce que rien ne semblait ridicule, mais le final avec cette hécatombe, le procès, la prison et le "coin tranquille" saborde un film qui jusque là était cohérent dans le fantasque. Dommage, dommage car on tenait là un grand film d'humour burlesque,
Bof, j'attendais vraiment mieux de ce film. Au lieu d'une vraie rigolade, on assiste à une succession de scènes gratuitement trashes sans réelle consistance. Quelques passages drôles tout de même.