Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Déjà rien que pour l'affiche il fallait oser, le sujet est très tendencieux et donc délicat. Les prestations de Tukur et Kasso sont impressionantes, tant par leur justesse que leur sobriété. Cependant je reprocherais au film d'avoir recréé 1 vatican faux puisqu'il a été tourné en Roumanie, ce qui à mon goût enlève pas mal de réalisme. En ce qui concerne la mise en scène il manque d'originalité. Ce qui n'empêche pa de nous faire réfléchir é de nous interpeller, le fait de n'avoir pas montré les camps était une bonne idée, car cela rajoute de la force au moment où l'on découvre la soutane du prêtre. Bref j'ai donc un sentiment mitigé pour ce film qui vaut tout de même la peine d'être vu !
Un trés beau film sur la période du naziisme, les déportations et l'histoire de plusieurs personnages dont un officier Allemand qui va découvrir l'horreur crér dans les camps de concentrations.
Film très instructif qui libère un peu du classique "gentils alliés contre méchants nazis". On ne peut rester de marbre devant les émotions que ce film véhicule. Ulrich Tukur joue merveilleusement juste de même que Mathieu Kassovitz.
Costa-Gavras retrace à travers l'adaptation de la pièce théâtrale "Le vicaire" (ladite étant inspirée de faits réels) une période sombre de l'histoire du Vatican. C'est bien rythmé, intriguant, remarquablement scénarisé par son collaborateur et dramaturge Jean-Claude Grumberg, servi par des acteurs brillants (à part kassovitz qui à l'air d'être nettement moins bon quand il n'est pas suffisamment dirigé). C'est une réussite et probablement l'un des meilleurs long-métrages du réalisateur.
Comment vivre en paix avec sa conscience en se rendant compte que l'on a créé une arme qui a massacré des centaines de milliers d'innocents ? Il n'y a qu'une solution : tenter de dénoncer et arrêter cette pratique, en demandant de l'aide à l'Eglise. Cependant, comment faire quand l'Eglise elle-même, qui prêche la bonne parole et intime aux nazis d'arrêter leur conduite, est corrompue, et ferme ses yeux et ses oreilles face à des preuves irréfutables ? Amen est la lutte d'un officier SS et d'un prêtre qui tenteront par tous les moyens de faire éclater la vérité. Un film énorme, très révélateur de la corruption qui existait à l'époque, de la loi du silence terrifiante qui a causé la mort de millions de personnes... pour l'enrichissement de quelques autres.
Amen excellent film polémiques de Costa Gavras qui montre le silence et la stratégie d'alliance de L Église avec le régime nazi durant la Seconde guerre mondiale .Malgré des preuves irréfutables les autorités ecclésiastique n'ont pas pu iu voulu faire jouer leur influence lors de la déportation et gazage des juifs et tziganes .Excellentes interprétations de Ulrich tukur en SS qui essaya d'enrayer la machine de guerre nazie et de Mathieu Kassovits en jésuite qui fera tout ce qui est en son pouvoir afin d'alerter les autorités pontificales sur le massacre qui se déroulait sous leurs yeux;Ces deux hommes verront leur courage s'entremêler et leur volonté d'agir et de persévérer coûte que coûte est à signaler.
Très bon film mettant parfaitement en scène le désarroi de ceux qui avaient encore une conscience à cette époque face à l'immobilisme des opposants à Hitler, notanmment le Vatican. Aucune image directe des gazages, sans regret, mais une horreur de la situation bien présente tout au long du film. Très bon.
Les faits relatés dans ce récit ne sont que trop réels, trop concrets. Ils sont connus, certes, et suffisamment pour que leur négation constitue un crime. Est-ce un argument pour que l’on se contente de leur simple évocation sur un mode abstrait ? Est-on formaliste pour trouver inconvenants ces trains vides aux portes ouvertes qui rappellera aux plus âgés les trains interlude de l’ORTF destinés à combler l’attente lors des pannes techniques ? Ces trains-là, dans le film, sont supposés symboliser le transport par voie ferrée de millions de juifs condamnés à une mort programmée. Ou plutôt, si j’ai bien compris, le voyage du retour des camps une fois les victimes débarquées. Est-ce une intention délibérée de ne pas céder au voyeurisme par pudeur ? C’est possible mais c’est la même raison pour laquelle pendant longtemps on a ignoré et tu les horreurs nazies. Quant au rôle de l’Église catholique, du Vatican et de Pie XII, on conviendra que son traitement est objectif, sérieux à défaut d’être neutre. On entrevoit même dans les paroles prononcées par le pape la possibilité d’une option choisie par politique plus que par lâcheté. Une dernière remarque personnelle : j’ai quand même du mal à comprendre que la SS ait pu engager et garder un ingénieur des mines, militant chrétien anti-nazi, adhérant au parti hitlérien dès 1933, de la SA en 1934, puis de la Waffen-SS en 1941. Spécialiste des appareils de désinfection et des questions d'eau potable, ce qui n’est tout de même pas rien et suppose une absolue confiance de la hiérarchie. Costa-Gavras a fait ce qu’il a pu pour nous présenter Kurt Gerstein comme ce qu’il fut : un personnage historique. Dont acte !
Un drame très interressant! Casta Gavras nous livre un film noir et dérangeant, limite un documentaire. C'est ce dernier qui est le bémol du film, il n'y a pas assez d'émotion dans les personnages, qui jouent tout de même très bien. On a du mal a rentré dans ce film qui est assez lent, et dont certain rebondissement sont mou, le deroulement du film est assez prévisible. Malgré cela, ce film réussi a nous confronté a un comportement du Vatican pendant la guerre rester tabou jusqu'à aujourd'hui. A voir ne serai-ce que pour son interet historique.
Je vais être bref et cash : ce film est lent, il n'y a quasiment aucune action, ça ne raconte pas car on bute inlassablement sur la même intrigue. là pour le coup, je me suis joliment ennuyé! Les acteurs passent tout juste. on a voulu faire une deuxième liste de schindler, c'est raté !
Ce film jette un colosse de la mare des avis que l'on peut se forger sur la seconde guerre mondiale. Il est magnifiquement tourné et sa relevance de faits réels abasourdi. "Amen" devait exister pour montrer une autre facette de l'holocauste et c'est réussi.
Le jeu des deux acteurs principaux est splendide. Enfin, la scène des wagons de fret, vides, avec les portes ouvertes, qui ponctue le film sur toujours le même rythme musical est mémorable.
Film pertinent et très habile sur les non faits de l'Eglise pendant la déportation des Juifs. Costa Gavras, qui adopte ici une démarche romanesque n'est jamais aussi pertinent qu'avec des sujets brulants! Le film est prenant et Kassovitz est excellent comme Tukur. Bref, beau film, un poil manichéen et trop romancé par moment, mais qui marque les esprits.
Certaines scènes révèlent une certaine intensité et les acteurs sont excellents. De plus, les problèmes soulevés par Costa Gravas portent la réfléxion au-delà de la monstruosité de l'homme, vers sa faiblesse. La mise en scène paraît toutefois fade et le développement quelconque.
Les films sur la 2nde guerre mondiale : Une solution facile pour m'énerver. J'ai toujours l'impression que les comportements radicaux de ces soldats allemands (qui abbatent des juifs de sang froid ou pour le plaisir) n'aient pas pu réellement exister. Mais passé ça, il y a le film en lui même. Et l'affiche au départ que l'Église a voulu censurer à l'époque. Je la trouve assez mal adapté au film. Pour moi, elle montrerait un travail main dans la main de l'Église et du Nazisme. Si l'histoire n'a certainement pas été comme ça, le film ne veux pas non plus faire passer ce message. Le message est celui de l'attentisme et de la non prise de parole public sur le sujet, pour l'Église, mais aussi pour les États-Unis et autres Nations dominantes. On est donc à côté de la plaque pour uen affiche qui avait pourtant fait tout un foin ! On laissera les philosophes débattrent sur la question "Ne rien dire, est-ce collaborer ?" D'entrée de jeu, une scène brutal mets le sujet sur la table et tout le film ne sera plus qu'une lutte perdue d'avance. A l'intèrieur, un Matthieu Kassovitz toujours aussi plaisant à voir jouer et une situation assez paradoxale entre le gentil SS allemand et l'action qu'il doit mener. Un film que j'aurais mis du temps à voir et que je ne reverrais plus, non pas par envie, mais pour le côté dérangeant (donc personnel) expliqué en début.