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Un visiteur
3,0
Publiée le 23 mars 2012
Une version un poil trop bavarde pour être suivi en sous titrage cependant Welles Démontre haut la main ses talents d'acteurs et de réalisateur inventif. Le coté théatral prend hélas trop de place.
Du sheckspeare adapté par Orson Welles c'est du grand cru qu'on décuste. Mais si on n'apprécie pas le style c'est du foutu pour foutu. C'est risqué comme choix mais il faut reconnanaitre qu'en dehors de ça la mise en scène est époustouflante, le tout rien qu'en restant en studio.
Un seul mot me vient à l'esprit pour résumer une telle œuvre, un seul : celui de génie. Génie de la caméra Orson Welles qui donne une vie cinématographique au génie du texte de Shakespeare. Tout dans ce film évoque la démesure et le talent de Welles : les décors gothiques, la musique effrayante et les acteurs impeccables. Le génie d'Orson Welles est donc d'avoir su dépasser la technique facile du théâtre filmé pour donner à l'immense tragédie de Shakespeare un souffle cinématographique incroyable, une tonalité épique servie par une esthétique baroque sans aucune lourdeur. Macbeth, véritable mise en scène du mal fut la semence de l'un des plus beaux arbres du jardin babylonesque de l'œuvre Orson Welles.
"Macbeth" comme bon nombre de films de Monsieur Orson Welles, est un chef d'œuvre. Film très théâtral, réalisé avec un budget minable, "Macbeth" est beau et donne à la pièce incontournable de Shakespeare une dimension cinématographique époustouflante. Le texte est entièrement respecté, Welles y est exceptionnel, la mise en scène, très proche du théâtre, par ses grands espaces, ses plans larges, le jeu de ses acteurs, est formidable. Respect Monsieur Welles.
Un petit peu de mal à me mettre dedans, en particulier à cause des dialogues très théâtraux, du Shakespeare qui plus est, pas toujours évidant à suivre (l'accent écossais pris par les acteurs, même réussi et nécessaire, n'aidant pas...). En revanche, la mise en scène n'a rien de théâtral. Pas de doute, c'est du grand cinéma, avec une superbe réalisation de Orson Welles qui joue magnifiquement avec les lumières et les décors, et ce malgré un budget très serré (à l'époque, pour ce film, plus personne ne voulais financer les bides commerciaux de Welles, sauf un producteur de série B, donc fallait faire avec...). Une fois bien entré dans le film, c'est Byzance car l'histoire est géniale, la musique excellente et les acteurs aussi. Comme quoi il faut perseverer...
Connaissant les œuvres de Shakespeare principalement par les adaptations cinématographiques qui on étés réalisés je ne peux pas me prononcer sur la qualité de l’adaptation, c’est le cas pour Macbeth. Si le film ne me semble pas s’éloigner de la pièce de Shakespeare, on remarque surtout « l’empreinte » Orson Welles qui domine se film. En effet, dès le début du film le ton est donné, sombre, froid et pesant. Les costumes et les décors donnent un ton très onirique au film tandis que le jeu des acteurs et l’utilisation des ombres/lumières rappellent l’époque du muet et de l’expressionisme allemand. Les acteurs sont très bons à commencé par Welles lui-même qui prouve une nouvelle fois qu’il aussi bon acteur que réalisateur. De ce coté là d’ailleurs, on n’est pas dépaysé car Welles nous gratifie de multiples plongée/contre-plongée violents et autres mouvements de caméras qui différencient ses films des autres. Bref, Macbeth est un film réussi.
Un film totalement aboutit! Une maitrise incroyable de la mise en scène et de la lumière loin du théâtre filmé Macbeth prend vie devant nous même dans ses apartés! Un Orson Welles acteur au sommet de sa forme digne du troisième homme ou de Citizen Kane!
Le grand Orson Welles nous prouve une fois de plus son génie grâce à cette géniale transposition de cette œuvre de Shakespeare sur le grand écran, sa première 4 ans avant Othello. Pourquoi cette adaptation de Macbeth est-elle meilleure que toutes les autres ? Tout simplement parce qu’ici tous les plans sont impressionnants malgré les décors de studio et que le jeu des acteurs est digne de la pièce de théâtre, en particulier Welles qui incarne à la perfection son personnage tiraillé entre la folie du pouvoir et une culpabilité mortelle.
Kurosawa réussira avec Le chateau de l'araignée une brillante adaptation de MacBeth. Welles, probablement trop respectueux de Shakespeare, a semble-t-il eu peur de l'adaptation, se contentant d'élaguer par-ci par-là. Alors deux problèmes se posent. Tout d'abord, sans être du théâtre filmé, ce n'est pas vraiment du cinéma. Pourtant le film regorge de plans géniaux, plongées et contre-plongées chères à Welles, et un jeu diabolique sur les ombres, comme ce plan sur la fin où, avec sa couronne et son arme, MacBeth paraît satanique. Mais Welles sacrifie la fluidité et l'autheticité générale pour une démonstrativité théâtrale, qui jure un peu par moment. De plus les scènes sont aussi bavardes qu'au théâtre alors qu'avec la mise en scène et l'interprétation, beaucoup de choses n'avaient pas besoin d'être dites. Il faut reconnaître que le grand Orson incarne parfaitement cet homme dévoré par l'ambition, tétanisé par sa future chute. Le discours de Shakespeare est parfaitement transmis. Une oeuvre qui explore la noirceur humaine, donc.
Si cette oeuvre aux relants de super-production produit largement de quoi passioner, éblouir et même marquer profondément (le jeu d'O.Welles, les décors, l'athmosphère pesante), elle doit bien trop à Shakespeare pour se distinguer véritablement.
Sacré film vraiment très impressionant. Je ne suis pas mécontant de m'être couché a 5h du mat pour le voir. La dimension théatrale du film colle vraiment très bien avec la pièce de Shakespeare. Quant à Orson Welles il est devenu Mc Beth le temps du tournage. A voir absolument
tout simplement magnifique, welles rend bien la folie de son personnage, ce film permet de comprendre pourquoi welles est considéré comme l'un des meilleurs réalisateur. L'histoire est fidèle à la pièce et la réalisation est effrayante, intense et ne laisse pas le spectateur le temps de s'ennuyer.
Parmi les nombreuses adaptations de "MacBeth" de William Shakespeare (Claude Anna, Kurosawa, Polanski...), semble se dégager le chef d'oeuvre d'Orson Welles. "MacBeth" (USA, 1948) d'Orson Welles vient à l'écran peu de temps après que le réalisateur ai mis en scène la pièce au théâtre. Ceci explique alors l'apparence théâtrale du film. Cependant on est loin d'un "Dogville" (Danemark, 2003) de Von Trier ou bien des films Pathé de 1900 qui se contente de filmer une pièce suivant des angles nécessaires. Dans cette adaptation, les décors aux allures artisanales confèrent à l'oeuvre l'identité du théâtre élizabethain duquel est tiré l'oeuvre. L'ambiance théâtrale se retrouve aussi dans les nombreux plans séquences qui nous immergent directement dans l'action même (cf. Plan séquence de 10 minutes lors de la mort du roi, hallucinant ! ). La force également des plans séquences vient de leur sobriété en parallèle à leur maîtrise. La combinaison des deux, conjugué avec le jeu magistral de Welles donne des scènes inoubliables. Or l'apport image qu'offre le cinéma est loin d'être omis. L'image du film ressemble à un tableau d'Auguste Renoir, en noir et blanc cependant, où les figures sont comme des traits au grès du vent, comme si l'image était imprimé par des coups de craie, dessinant les formes comme les sorcières dessinent le destin de MacBeth. Seul le montage est peut-être susceptible de défaut, mais il n'altère jamais la maestria de ce film qui est d'autant plus un coup de maître qu'il n'a été fait qu'en seulement 28 jours. Orson Welles, en amoureux du théâtre, nous offre donc là une adaptation de Shakespeare digne de son nom, où le drame des situations, où la grâce divine des dialogues et où l'horreur des caractères est montré avec la virulence propre à Welles. Appropriation inimaginable d'un classique théâtrale, nonchalance sophistiquée et fougue soutenue par sa prophétie, "MacBeth" (USA, 1948) est encore une fois un chef d'oeuvre du grand et charismatique citizen Welles.