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    Comédie de l'innocence
    Note moyenne
    2,3
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    8 critiques spectateurs

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    philippe ghirardi
    philippe ghirardi

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2023
    Tout est mensonges dans ce film, un gros mensonge manipulé par un enfant qui filme ses acteurs avec la caméra offerte pour l'anniversaire de ses neufs ans.
    Comme tous metteurs en scène il hésite sur qui tiendra le rôle de sa mère, il n'est pas convaincu par celle choisie, où était tu quand je suis né? Elle ne colle pas au rôle. Alors, Camille, fait passer des bouts d'essais à une autre et hésite aussi sur la première option comme décors intérieur maison, il part chercher un autre lieu de tournage, il a une vague idée il faut trouver l'endroit avant de décider qui jouera le rôle de sa mère dans ce nouveau lieu. Un moment, il semble convaincu par la deuxième actrice et la deuxième maison. Puis finalement il hésite encore, revient au point de départ dans le premier décors mais avec la seconde mère possible, même il semble sûr de son choix bien qu'il hésite encore en gardant la première en option. Les autres comédiens eux sont dans une nébuleuse où ils ne savent pas encore quel est leur vrai place. La maison numéro 1 est un personnage à part entière, l'extérieur négligé puisque sans importance, l'intérieur, lui, est un décors de théâtre, que la mère numéro 1 a décoré. C'est un imbroglio de pièces et de couloirs où tous se perdent au poinrt même de ne jamais trouver la sortie. Le père, dès le début s'en va, son rôle est sans importance.
    Voila où Raul Luiz veut nous embarquer, dans les méandres surréaliste d'un tournage vu par ses yeux d'enfant qui joue au réalisateur. On verra au montage, pour l'instant c'est juste un bout-à-bout c'est pourquoi on s'y perd et c'est voulu.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2022
    Quand le film débute, Camille fête ses 9 ans. C'est un garçonnet éveillé mais solitaire (du genre à frayer avec un ami imaginaire - ?), apprenti vidéaste zélé et unique rejeton d'un couple bourgeois (Ariane et Pierre) résidant dans les beaux-quartiers parisiens - plus précisément dans un hôtel particulier près du Champ-de-Mars, bien de famille de la mère et de son frère Serge (Charles Berling), lesquels songent à le vendre. L'enfant clame soudain qu'il veut aller vivre chez sa "vraie mère". Ariane l'accompagne alors à l'adresse qu'il fournit, celle d'une plutôt mystérieuse violoniste, Isabella. Celle-ci a perdu son fils unique, Paul, par noyade dans la Seine, 2 ans plus tôt. Commence ainsi la "Comédie de l'innocence", lors du déroulé de laquelle le spectateur convoque in petto la transmigration des âmes et la réincarnation à titre d'explication, tout en invoquant le Jugement de Salomon (comme l'y invite le cinéaste, surlignant à cet égard), avant d'imaginer plus prosaïque, comme la possible psychiatrisation de l'affaire. Mais la candeur de Camille est-elle réelle - et que dire d'Isabella ?... Le dernier mot semble bien être à la... comédie ! Jeanne Balibar domine la (courte) distribution en Isabella, qui donne la réplique à une Isabelle... Huppert plutôt effacée.
    La livraison 2000 du prolifique Raoul Ruiz (Chilien naturalisé français), adaptation soignée d'un livre italien, sans mériter le détour, se visionne avec agrément.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Je découvre ce film très original, aussi bien sur la forme (récit raconté parfois de manière plus elliptique que démonstrative) que sur le fond (son sujet : la relation à la mère du point de vue d'un enfant). Les personnages évoluent dans une ambiance à la fois bourgeoise et fantastique. Le jeu, les décors sont très travaillés, ainsi que le garde-robe d'Isabelle Huppert. L'enfant est très juste, Jeanne Balibar très convaincante, les acteurs sont beaux. Film à voir, mais film subtile et l'on peut être quelque peu dérouté par le côté "fantastique" alors qu'il est surtout pyschologique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2020
    Comédie de l'innocence est recommandé uniquement aux fans d'Isabelle Huppert. Sa performance est bonne comme toujours mais rien d'autre dans le film ne semble très bien aller. L'histoire n'est pas du tout mauvaise mais le film perd vite sa direction. Le réalisateur Raoul Ruiz ne fait qu'embrouiller davantage les choses en essayant de le faire passer pour un conte d'horreur surnaturel effrayant alors qu'en réalité ce n'est pas le cas. Raoul Ruiz doit arrêter de se prendre pour Luis Buñuel et faire des films qui ne sont qu'une perte de temps...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Le film est à ranger dans la catégorie "bizarro -fantastico-familial". Un genre dans lequel on aurait pu mettre d'ailleurs "Ricky" avec ses étranges pouvoirs.
    Ici c'est la possession des êtres qui est au coeur de l'intrigue, et l'on va beaucoup plus loin dans l'étrange et l'énigmatique, à tel point qu'on croirait un film d'horreur. On s'attend à voir surgir des fantômes ou des revenants comme cet enfant à qui Camille parle: qui est Alexandre??? C'est comme l'intrusion dans un monde parallèle, comme si la caméra de l'enfant avait brusquement bouleversé la réalité.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    22 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Mon Dieu mais qu'est ce qui m'a pris de me mettre devant un film pareil !! C'était évident que ce serait un fiasco ( Podalydès peut il être à l'affiche d'un film simple et potable ?) Le prototype du film français à tuer : prétentieux, bobo, pseudo intello et loufoque.... Un massacre... Les acteurs sont mauvais et le scénario farfelu !!! A éviter à tout prix...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Loin de son baroque habituel, Raoul Ruiz signe cette étrange « comédie de l’innocence » qui surprend d’abord par la ligne claire de son récit : la chronique d’un déni de maternité. Assez hitchcockien dans sa première partie (on pense à une substitution d’enfant), le film se charge peu à peu d’une troublante ambivalence : personne ne réagit vraiment comme la logique le voudrait. La « fausse » mère et la « vraie » sympathisent, semblent signer un pacte faustien, le seul personnage « rationnel » (le frère médecin) est traité comme un psychopathe et l’enfant se fait de plus en plus inquiétant. Difficile de savoir qui manipule qui… Le film se charge ainsi d’un mystère sourd, qui ouvre un troublant questionnement sur la maternité, l’enfance et l’identité. Mine de rien, le film, qui garde une sorte de simplicité narrative (rare chez Ruiz), ouvre sur un abîme, tout en fausses pistes. A la fois ludique et trouble, ce film qui ne ressemble à aucun autre questionne notre rationalité et nous plonge dans une ambivalence revigorante. Ou comment doucement sortir le spectateur de sa passivité habituelle. Un film qui ne se donne pas facilement (il joue la carte du flottement, de l’irrésolu) mais, si on y entre, ne laisse pas de fasciner. Sans compter qu’Isabelle Huppert y trouve un de ses meilleurs rôles.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 février 2009
    Effectivement ça part bien, tellement bien qu'on se demande comment ils vont faire pour tenir le suspense jusqu'au bout. Ben il ne tient pas, le film part en sucette tout simplement. Isabelle Huppert et Jeanne Balibar font un concours de celle qui aura l'air le plus ahuri devant la caméra, environ 50% du temps et Berling est largement sous exploité.
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