Avis sur Les Belles de l'Ouest

La critique américaine puritaine à démoli le film, on comprend pourquoi, puisqu'il prend comme héroïnes quatre belles et sympathiques jeunes femmes qui vivent du commerce de leur charmes et qui n'en n'ont pas honte (même si elles aimeraient pouvoir faire autre choses). De plus l'anti-puritanisme du film y est revendiqué plusieurs fois de façon explicite (notamment dans la scène avec le révérend). C'est aussi un film féministe mais bien éloigné du féminisme institutionnel. De l'action, des belles images, des poursuites, des bagarres, des enlèvements, des libérations, des rebondissements, de la bonne musique, aucun ennui. Une série B intelligente qui malgré quelques clichés (comme dans tous les westerns) n'a aucune raison d'avoir honte ni de sa réalisation, ni de son scénario. Un film à savourer.

Certes c'est une série B, mais ce film n'en est pas moins une excellente surprise. Rendons déjà grâce aux auteurs d'avoir osé prendre comme héroïnes quatre prostituées en fuite, qui se sont retrouvées à faire ce métier par nécessité mais qui a aucun moment n'en rougissent. Elles sont toutes plus belles les unes que les autres (Ah le sourire d'Andy McDowell et les nudités furtives de Drew Barrymore). Aucun temps mort et si le scénario n'est pas toujours bien crédible (quoique empruntant beaucoup des codes du western), mais on s'en tape, on se prend volontiers à se passionner pour cette histoire très bien illustrée par de très belles images et par la musique de Jerry Goldsmith. Un peu de fond pour dénoncer l'hypocrisie machiste et religieuse et comme le dit le slogan du film "L'Ouest n'a jamais été aussi chaud" !

Le film repose essentiellement sur son casting 4 étoiles, 4 stars de charmes pour la plupart au zénith de leur carrière. L'histoire est assez basique avec est un mélange entre "Thelma et Louise" + "Silverado" (1985) de Lawrence Kasdan, le talent et l'envie à moindre mesure. Il manque surtout une dimension plus épiques et/ou plus denses que ce récit plus proche du téléfilm avec une mise en scène maladroite et faineante qui use beaucoup de trop de ralentis aussi inutiles que saugrenus. Un petit western regardable...

Film vite oublié, mais on est baigné dans un Far west féminin plus vrai que nature, et même si les personnages n'ont pas vraiment de profondeur, on suit leurs aventures divertissantes.

Il fallait oser ! Ils l'on fait ! De l'action trépidante a 100 à l'heure avec des rebondissement en série, de la belle musique, des filles belles comme des cœurs ! Un fond qui nous change du convenu et du politiquement correct. Un pied de nez à l'Amérique coincée. J'ai adoré

L’idée d’un western féministe est intéressante, encore aurait-il fallu qu’il soit bon. Le charme des quatre belles agit mais ni le scénario, bien trop conventionnel, ni la mise en scène, excessivement neutre, ne suivent.

Bad Girls ne vaut que pour ses intentions, c’est-à-dire sa représentation d’héroïnes de western évoluant dans un microcosme défini par le machisme et la virilité d’entrejambe, héroïnes qui, en dépit de leur force physique et de leur courage, ne renoncent pas à l’amour des hommes, aussi tourmenté et complexe puisse-t-il être. Et sur ce point, le long métrage de Jonathan Kaplan aurait pu se montrer digne d’intérêt, si et seulement si il proposait une réflexion véritable sur ce que signifiait être une femme rebelle dans l’Ouest du XIXe siècle, femme et prostituée tout à la fois ; mais plutôt que d’y répondre, il préfère recycler bon nombres de poncifs inhérents au genre, mettant en scène ses personnages comme s’il s’agissait d’hommes traqués par des ennemis. Le danger permanent qui menaçait la femme – les agressions, les viols, la marginalisation de cette créature de Satan qui s’adonne au métier, certes ancien, mais condamné par l’Église – ne transparaît que dans les insultes proférées en veux-tu en voilà aux abords des saloons, là où il aurait dû se faire ressentir en permanence, suivre chacun de ses pas, épier chacun de ses mouvements. Une courte séquence nous montre nos quatre aventurières nues dans un cours d’eau, rappelant précisément l’épisode mythologique de Diane au bain puisque le voyeur est d’abord tenu à l’écart, caché derrière la végétation, avant d’être démasqué ; ce clin d’œil, volontaire ou non, ne débouche pourtant sur rien. On attendait une sanction, un coup d’éclat. Rien. Et le film de Kaplan est à son image : mettre en place des situations qui ne servent pas, rejouer des postures de western sans disposer de vision dudit genre investi. Ajoutons à cela une réalisation médiocre faite de ralentis inégaux, de recadrages et de zooms guère maîtrisés et fort laids, et nous obtenons un long métrage terriblement vain qui, sous prétexte d’un sujet axé sur le féminin, semble oublier que quarante ans auparavant sortait sur les écrans Johnny Guitar. Une œuvre bien plus moderne que cette série B racoleuse, rehaussée par la partition musicale flamboyante de Jerry Goldsmith. Quatre femmes à l’ouest

Pas vraiment désagréable mais pas non plus transcendant, Belles de l’ouest est un film qui en fait repose vraiment sur son concept de filles sexy dans l’ouest américain, et qui n’a pas totalement su choisir, ni sa tonalité, ni son intrigue.
En effet le film s’appuie pleinement sur ses acteurs et surtout ses actrices, et on ne peut pas lui reprocher, vu qu’elles sont quand même un atout indéniable. Non seulement le film a su les choisir très mignonnes, mais en plus il a sur les choisir talentueuses, s’appuyant quand même sur des actrices qui ont fait leurs preuves ailleurs et au-delà de leur charme. Malheureusement leurs personnages restent basiques, et j’ai trouvé que leur talent n’était pas assez exploité, le film les comprimant précisément à des personnages de carton-pâte, et ne leur permettant pas vraiment de s’extirper du convenu, à l’exception de quelques scènes où pointe l’émotion, mais enfin c’est discret. Etonnamment donc c’est plutôt le casting masculin qui marque, avec des personnages plus forts, notamment un méchant bien campé par James Russo. Les rôles sont plus typés, les acteurs efficaces eux aussi, et c’est étrangement avec eux qu’on passe les moments les plus intenses.
Le scénario est faible. En fait le film a deux défauts sur ce point. Déjà le manque d’originalité passait le concept du départ. On retrouve vraiment les lieux communs du western, sauf qu’au lieu d’avoir des hommes on a des femmes, c’est une différence à mon sens insuffisante pour offrir un produit qui se démarque du commun. Ensuite le film n’a pas su choisir sa tonalité. Ni franchement drôle ni franchement sérieux, le film alterne les deux de façon maladroite, et Belles de l’ouest est assez déconcertant. C’est difficile quand même de passer d’une scène qui relève quasiment du vaudeville à une scène très sérieuse bien mélodramatique en quelques minutes ! Reste heureusement un rythme correct, des moments amusants quand même, quelques scènes d’émotion qui surprennent car pas prévus, mais il y avait de quoi mieux faire c’est clair.
Sur la forme le film offre tout ce que peut offrir un western honorable : une reconstitution plaisante même si on n’est pas non plus dans la sommité, des décors de qualité, une photographie un peu trop impersonnelle mais pas vilaine. En revanche la mise en scène est tiédasse, ne mettant pas assez en valeur les moments forts, je pense notamment au final, qui aurait clairement mérité plus de grandeur, plus de souffle. Musicalement parlant là aussi un manque de souffle et un aspect trop conventionnel, à l’image du reste.
En fait Belles de l’ouest c’est un film qui a un concept au départ, mais pas grand-chose autour pour lui donner une dimension marquante. Alors en soi c’est un métrage qui se laisse voir, et j’ai regardé l’ensemble sans déplaisir véritable, mais mettre quatre femmes au lieu de quatre hommes dans un petit western de série B, cela ne change à mon sens pas grand-chose au statut de petite série B souvent maladroite et pas très marquante du film. En somme je lui accorde la moyenne mais pas davantage.

C'est simple, c'est génial. C'est à dire qu'on ne s'ennuie jamais, qu'on s'amuse bien, et que c'est un bon vrai western comme on peut les aimer. Il y a les bons pas très catholiques ni très gentils, les méchants avec des gueules à la western spaguetti. Le scénario est sympa, les héroines passent leur temps à récupérer une des leurs qui va être pendue, qui est en prison, qui s'est fait prendre (dans tout les sens du termes) par des bandits, on va même récuperer un gars. La distribution est excellente, chaque fille a son caractère bien marqué, et que ce soit M.Stowe, A.Mac Dowell, M. Stuart Masterson, ou Drew Barrymore, toutes sont crédibles et attachantes. C'est un film sympa sur l'amitié féminine, mais dans lequelle les filles, au début se balladent en tenue légères dans les murs d'un saloon-bordel dirigé par M.Stowe, et finissent en bottes, pantalon, chemise et gilet, le holster sur les cuisses. Ca commence par la manif d'un groupe de protestants puritains devant le saloon, mené par un pasteur vociférant qu'A. Mac Dowel invite cavalierement à venir la rejoindre, et ca finit par une fusillade dans laquelle tous les coups sont permis. A voir, un jour où vous avez le cafard, et que vous voulez vous divertir. Dommage que le film soit passé inaperçu.

Comme son titre l'indique, ce western à pour héros des femmes (donc des héroïnes) sachant usées de leur charme mais aussi de la gâchette (je parle de pistolet bien sur). Les Belles de l'Ouest se regarde avec grand plaisir.

Un western féministe ? Pourquoi pas. Sauf que le message féministe du film est retranscrit avec beaucoup moins de subtilité que dans Johnny Guitar. On se réjouit du joli minois des 4 héroïnes, mais l'histoire n'est pas surprenante, n'apporte rien de nouveau au genre, les dialogues sont creux et la mise en scène est peu inspirée. Bref, un film passable et peu mémorable.

Un western c**, ennuyeux et prise de tête, complètement inutile.

L'idée de faire un western avec uniquement des protagonistes féminins est bonne et originale. Le résultat est cependant un peu décevant.
Cody Zamora est une prostituée condamnée à la pendaison pour avoir tué un client qui agressait son amie Anita Crown. Mais cette dernière, accompagné de Eileen Spenser et de Lilly Laronette, filles de joie elles aussi, vont sauver Cody et fuir au Texas pour essayer de commencer une nouvelle vie...
La réalisation est très simple: le cadrage est banal, la mise en scène pas très inspirée, les prises de vues très classiques, la profondeur de champ ne nous fait pas assez profiter des décors naturels et les mouvements manquent de punch.
Le scénario manque de rythme, l'histoire est donc assez lente et finit par lasser. Il n'y a pas de péripéties vraiment bonnes, on se doute de comment ça va finir. Mais comme dit précédemment, les héros de ce film sont des héroïnes, ce qui est rare dans les westerns et offre donc des idées assez originales. On évite certains clichés et il n'y a pas pas beaucoup d'incohérences.
Les acteurs s'en sortent plutôt bien mais sans pour autant offrir de merveilleuses interprétations.
Les personnages sont attachants et assez profonds.
Les dialogues sont par contre assez faibles, voire mal écrits.
La photographie est plaisante, la lumière est belle et les couleurs agréables.
Le montage manque d’originalité et utilise trop les ralentis.
Les décors de Guy Barnes (Glory, Sexe et mensonges à Las Vegas) sont un peu vides mais retranscrivent bien l’époque, les costumes sont réussis mais la musique finit par être énervante.
"Les Belles de l'Ouest" est un film sans grande qualité sans pour autant être totalement médiocre.

Je garde un souvenir assez moyen des Belles de L'Ouest. L'ensemble ne m'avait pas paru très drole, ni très enthousiasmant. Toutefois, il fallait lui reconnaitre une idée de départ assez originale, avec trois actrices de charme.

Film que j'adore et qui réunit tout ce que j'apprécie, femmes héroines, amitié entre elles, sacrifice, romance et surtout Far West!!A voir!