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Un visiteur
4,5
Publiée le 1 septembre 2013
Henri Verneuil qui démontre une fois de plus ses talents de réalisateur de polars noirs. Accompagné d'un Belmondo fantastique tant sur le plan physique, que sur le plan psychologique.
C'est le premier film de Henri Verneuil que je peux voir. C'est sans doute l'un des meilleurs rôle de Jean-Paul Belmondo. Le film est absolument une réussite totale. Les sujets sur les tueurs en série m'ont toujours passionnés. Le scénario est très bon et l'on s'ennuit jamais devant ce film (c'est rare ces temps ci j'ai tendance à regarder l'heure,là je n'ai pas quitté mes yeux de l'écran). En somme un chef d'oeuvre du cinéma Français dans un Paris magnifique et des scènes d'action absolument extraordinaire. Belmondo sur les toits de la capitale, sur le métro à pleine vitesse, des courses de voitures des acrobaties depuis un hélicoptère et des baffes et coups de pistolets pour le plus grand plaisir du spéctateur. Belmondo est vraiment un acteur fascinant (il a fait toutes ses cascades), un grand du cinéma Français !
L'oeuvre commence étrangement avec un sifflotement musical sous un Paris nocturne aux tours illuminées où les phares des voitures éblouissent l'écran... Ce qui suit est une véritable enquête policière des plus magistral incarnés par le plus grand acteur de l'époque avec en duel un Minos des plus inquiétants... Toutes les scènes, sans exception, nous tiennent en haleine entre histoire macabre et comique de situation, le tout orchestré par le grand Henri Verneuil... Non seulement cultissime mais aussi et surtout indispensable pour admirer, entre autres, les cascades réelles de Belmondo... Chef-d'oeuvre Français inoubliable et intemporel... Fascinant...
Un bon film de belbel, un de ces plus anciens cela ce fait ainsi sentir mais il n'en reste pas moins, nostalgique et sympathique à voir. Il faut bien entendu faire abstraction de la vieillesse du scénario, des bruitage, et de la qualité visuel. Mais pour son époque il était très bien, et reste une belle nostalgie à regarder.
Film qui a hanté mon enfance!! J 'en ai fait des cauchemars de Minos!! Revu tout récemment à la télé, le film a vieilli. Ceci-dit la tension, la musique et le jeu des acteurs font de ce film un thriller angoissant. Une musique adéquate et stressante!
Un peu déçu du dernier quart d'heure. Trop d 'action au détriment du suspense.
On peut s'amuser à penser que Peur sur la ville aura sans l'ombre d'un doute servi d'influence au cinéma américain puisque de la scène d'ouverture dans un building en pleine nuit où une femme trouve brusquement la mort jusqu'à la poursuite du gendarme et du voleur dans le métro parisien, on peut éventuellement se retourner sur L'Arme Fatale ou même Skyfall. Henri Verneuil, derrière la caméra, s'adapte au exigences du scénario, faisait preuve d'une belle maîtrise de la caméra pour filmer les courses en zone urbaine (la scène sur le toit est vraiment trépidante), laissant Belmondo accomplir de très belles prouesses de cascadeur. Et même si le film se laisse aller à quelques étourderies, il s'intéresse au profil psychologique du tueur, aspect non négligeable (annonçant curieusement les séries américaines de la dernières décennie), mais donnant toutefois immensément la place à la justice coup de poing de Belmondo, dans une démonstration trop symptomatique de sa figure (qui allait parfois s'aggraver par la suite). Peur sur la ville reste plutôt appréciable et pour ceux qui entretiennent une culture du genre policier au cinéma, il peut aussi trouver une certaine pérennité.
Verneuil ou "le plus américain des cinéastes français" en effet. Donc les critiques ne l'aimaient pas et Verneuil leur rendait cette antipathie. Mais il faut louer son talent de faiseurs de films à l'américaine et "Peur sur la ville" est sans doute son plus bel exemple. Un scénario très solide avec un personnage réaliste de méchant qui annonce les personnages de serial-killers; Belmondo égal à lui-même dans le rôle du héris solitaire, une mise en scène décrivant un paysage urbain inquiétant et des cascades à couper le film. Un classique.
Mêlant film d'action/polar à la Dirty Harry et giallo, Peur Sur La Ville mérite une place toute particulière parmi les classiques du cinéma français. Doté d'une musique d'Ennio Morricone inoubliable et à vous glacer le sang (même le chat a eu peur juste en entendant la musique dans la scène introductive), ce film réalise un parfait équilibre entre scènes d'actions (les fameuses scènes de cascades sur le métro et aux Galeries Lafayette) et scènes d'angoisse, le film parvient à être tour à tour impressionnant, drôle grâce à la répartie de Jean-Paul Belmondo et la qualité des dialogues, et terriblement malsain.
film vu et revu mais que l'on regarde toujours avec grand plaisir.ce film reste indemodable.du grand bebel accompagné magnifiquement par charles denner. et ce minos m'a bien hanté etant plus jeune.
Un film qui a certes un peu vieilli mais dont la réalisation est très réussie. La mise en scène en particulier est efficace avec des scènes d'actions dynamiques et un suspense assez bien soutenu. On retrouve aussi avec plaisir Jean-Paul Belmondo, un acteur dont le talent et le charisme avaient marqué le cinéma de l'époque.
Le cinema français d'avant loin des critiques cannoise et des paillettes . Un vrai film au dialogues ciselés , passionnant et intelligent. Un acteur avec une gueule inoubliable loin des jeunes d' aujourd'hui. Un bonheur.
J'ai trouvé ce film plutôt inégal car tantôt efficace du point de vue de la peur tantôt pas du tout , parfois plutôt intéressant et propices à des esquisses de réflexions ( ethique policère , perversion de la société moderne , médias ) et parfois abrutissant de scènes d'actions et de poursuites interminables ( qui ceci dit restent agréables et divertissantes car Belmondo a de vrais talents de cascadeurs ) ; C'est ce mélange que j'ai entre autres aprécié néanmoins dans ce film . Je dirais que le souci majeur de ce polar est la cohérence et la crédibilité : spoiler: Le Tellier ne reconnait pas Pierre en lui courant après alors qu'il l'a eu en face de lui à l'hopital , et ne le reconnait toujours pas après ... Le final est improbable .. . Mais j'ai quand même passé un bon moment
lorsque bebel ne cascade pas il fume. çà n'a pas du plaire à la ligue. un petit polar sans prétention où l'on voit notre bebel se masturber la cervelle pour coincer minos. bof.