Mon compte
    Peur sur la ville
    Note moyenne
    3,7
    6730 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Peur sur la ville ?

    204 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    82 critiques
    3
    50 critiques
    2
    25 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 522 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2021
    "Peur sur la ville" est un des rares films avec Belmondo que j'ai aimé. Pourtant, il a fallu que je m'accroche durant les 40ères minutes.

    Pourquoi ? Parce que durant cette période, le film ne démarre pas vraiment. On sent qu'il ne sait pas où aller ou quel chemin prendre pour atteindre son objectif. Ce n'est qu'à partir de la 40ème minute qu'il découvre comment raconter son histoire.

    Et lorsque c'est lancé, le film ne vous lâche plus grâce à 4 éléments.

    Le 1er, c'est l'histoire : un scénario qui conte un tueur en série vaguement inspiré du Zodiac. Vraiment intéressante, elle permet de tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout.

    Le 2ème, c'est la réalisation : Henri Verneuil filme des scènes d'action relativement longues pour l'époque, en plein Paris et dans des décors naturels. Là encore, c'est efficace.

    Le 3ème, c'est Belmondo qui a tenu à faire ses cascades lui-même et ce choix est payant à l'écran.

    Enfin, le 4ème, c'est la jolie musique d'Ennio Moricone.

    Bien entendu, "Peur sur la Ville" a aussi des défauts, à commencer par certains plans au goût douteux ou par des acteurs qui surjouent. L'histoire secondaire avec Marcucci est également assez peu intéressante.

    Mais ces défauts n'ont pas gâché le plaisir que j'ai eu à regarder ce film d'action français.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un grand classique policier de Verneuil mettant en scène un Belmondo impeccable dans un rôle de flic casse-cou déterminé. La première moitié du film est très réussie avec un rythme soutenu et des courses poursuites épiques. La seconde moitié, particulièrement la dernière demi-heure, est un peu moins emballante car l'intrigue patine un peu jusqu'au dénouement mémorable. Quelques grosses ficelles ci et là et une représentation de la police un peu désuète, mais qui ne ternissent pas un film réussi.
    Shiwamada
    Shiwamada

    33 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    En pleine vague de crimes et de tueurs en série, "Peur sur la ville" faisait le choix audacieux d'introduire "Minos", un tueur en série qui s'attaquait à des femmes qui faisaient l'erreur de le rejeter et d'installer, comme le titre l'indique, une psychose généralisée. Ce film impressionne par ses courses-poursuites très réussies, Belmondo qui accepte de réaliser toutes les cascades, l'interprétation de manière générale. Globalement, de l'histoire aux scènes d'action en passant par les dialogues, Verneuil et Bébel prouvaient que l'on était capable en France de faire un film qui rivalisait avec les productions américaines, en étant capable d'analyser avec finesse la psychologie des meurtriers, de se montrer précurseur dans la traque des criminels et d'user de rebondissements vraiment intelligents.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 231 abonnés 7 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Œuvre culte aussi bien dans la filmographie du réalisateur que de l’acteur principal, Peur sur la ville (1975) reste encore à l’heure d’aujourd’hui un thriller urbain efficace et rondement mené. 120 minutes au cours desquelles on se retrouve aux côtés du commissaire Letellier, tiraillé entre le fait de devoir mettre le truand Marcucci derrière les barreaux (il l’a ridiculisé après un braquage qui a mal tourné) et mettre fin aux agissements d’un certain Minos, un serial-killer qui sévit dans les rues de Paris en s’en prenant aux femmes célibataires (qui mènent une vie sexuelle libérée). Le fait que le film soit une coproduction franco/italienne y est peut-être pour quelque chose, mais force est de constater que ce thriller a des allures de giallo (sans parler de la B.O qui est composée par Ennio Morricone). Il en résulte au final un trépident et palpitant polar où notre "Bébel" national fait des merveilles en assurant lui-même toutes ses cascades (des toits de Paris en passant par le métro de la capitale ou encore la scène finale avec l’hélicoptère), sans oublier bien évidemment la prestation de Adalberto Maria Merli (qui interprète le double rôle Pierre Valdeck / Minos).
    Julien D
    Julien D

    1 114 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Au milieu des années 70, Peur sur la ville marque un tournant aussi bien dans la carrière de son interprète principal que dans le polar français en général. Ce rôle de policier bourru attribué pour la première fois à Jean-Paul Belmondo, mais aussi l’impressionnant travail de cascadeur qu’il effectua pour l’occasion, va en effet devenir, à partir du film d’Henri Verneuil, l’un des héros les plus récurrents de la suite de sa filmographie, tandis que l’action de ce thriller va elle-aussi devenir monnaie courante dans ce genre de productions qui en privilégiaient jusque-là davantage l’aspect psychologique. Que l’on considère ou non ces changements comme une amélioration stylistique, il n’empêche que Peur sur la ville reste une date dans l’histoire du cinéma français qui a en plus le bénéfice d’une bande originale mémorable et d’une écriture qui s’inscrit entièrement dans son époque tout en multipliant les répliques percutantes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    Quand il entame le tournage de "Peur sur la ville", Jean-Paul Belmondo connait bien Henri Verneuil pour avoir déjà tourné à quatre reprises sous sa direction depuis leur rencontre sur un film à sketches de 1960 (« La femme et l’amour »). L’efficacité reconnue de Verneuil dans le film d’action n’a pu que susciter son choix par Belmondo alors engagé dans une voie très commerciale. Ce sont les cascades qui sont désormais le centre névralgique des films de Bébel. A ce point que le public n’attend plus que ça, faisant l’impasse sur des intrigues policières assez répétitives. Dans le genre, « Le casse » du même Verneuil en 1971 avait été une vraie réussite comme pendant européen du fameux « Bullitt » de Peter Yates (1968) intégrant une course-poursuite homérique sur les hauteurs d’Athènes devenue célèbre. « Peur sur la ville » reprend les mêmes recettes, Belmondo incarnant cette fois-ci un flic aux méthodes expéditives pris dans la traque d’un tueur sadique terrorisant Paris. Les amateurs du genre y trouveront leur compte même si on peut trouver que Belmondo en rajoute parfois dans la cascade faisant des roulés-boulés un peu outranciers. Mais l’acteur était généreux et surtout difficilement contrôlable, même pour un vieux briscard comme Verneuil. L’ensemble avec ses seconds rôles toujours efficaces en cette décennie 1970 (Rosy Varte, Charles Denner, Jean-François Balmer) demeure roboratif et suffisamment angoissant (formidable et trop rare Adalberto Maria Merli) pour distiller son lot de frissons.
    Redzing
    Redzing

    939 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2012
    Une sorte de "Dirty Harry" à la française, où un commissaire expéditif traque un tueur en série dérangé. Bébel y joue son rôle habituel de cogneur au grand sourire, assisté par un Charles Denner très cynique. Il faut bien admettre que quelques acteurs sont assez moyens, et que des éléments du scénario sont très grossiers (comment se fait-il que personne ne reconnaisse la caractéristique voix du tueur ?). Mais la mise en scène de Verneuil est efficace, et produit quelques très bons moments d'action (la poursuite sur le toit, dans le métro, etc.), sans compter la BO dérangeante de Morricone qui parvient à rendre certaines scènes inquiétantes. Par ailleurs, les dernières minutes, présentant le rôle de la presse lors d'un assaut de la police, sont tout à fait d'actualité. Au final, "Peur sur la Ville" n'est pas exempt de défaut, mais c'est un polar d'action tout à fait honorable.
    conrad7893
    conrad7893

    262 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2017
    Un policier musclé avec un Bebel au sommet de sa forme. BeBel en commissaire aguerri traque un serial Killer avec en parallèle une autre affaire obsessionnelle, celle de retrouver le truand qui lui a fait rater sa carrière suite à un braquage qui a mal tourné.
    Bebel avec ce film entre dans la légende des acteurs cascadeurs avec des cascades restées cultes comme la poursuite sur les toits des Galeries LAFAYETTE et la poursuite sur les toits du métro etc.
    Pour l'époque le film était très bien réalisé . La musique de Ennio Morricone renforce la tension et favorise l'angoisse du spectateur.
    Un bon film
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2016
    Parmi la série de polars que Jean-Paul Belmondo a interprété, Peur sur la ville demeure un des plus célèbres. Cela est totalement justifié car ce film d’Henri Verneuil reste 40 ans après un excellent film policier.
    Bien sûr, le film prend quelques libertés avec le vraisemblable dans l’impression qu’il donne que le commissaire Letellier doive résoudre à lui tout seul les grosses affaires spoiler: (comment cela se fait-il que seul une voiture piste un criminel aussi important que Marcucci ?; l’intervention finale ne devrait-elle pas être plutôt effectuée par les hommes du GIGN créé depuis peu ?)
    et dans les risques que ce même personnage prend spoiler: (il conduit en tirant au pistolet, il poursuit Minos sur les toits en manquant de tomber à chaque instant, il se balance au bout d’un filin en hélicoptère et surtout il court sur les toits d’un métro, scène restée mythique)
    . De même, il est surprenant que malgré de grosses fautes professionnelles spoiler: (l’abandon de la poursuite de Minos pour assouvir une vengeance personnelle, ce que permettra au tueur en série de provoquer d’autres meurtres)
    , il ne soit jamais suspendu ou poursuivi.
    Cependant, ce petit manque de crédibilité correspond à des conventions que le public accepte en allant voir ce type de films (l’inspecteur Harry Callahan en est assez coutumier à cette époque) et le film reste un très bon film policier. La mise en scène d’Henri Verneuil est à la fois extrêmement efficace et assez subtile spoiler: (l’effet du miroir bougeant créant ainsi un effet de champ/contre-champ à l’intérieur d’un plan fixe)
    . Le cinéaste réussit notamment parfaitement les séquences d’action : que ça fait du bien, de nos jours, de voir des cascades effectuées en vrai par une star (Belmondo) qui prenait alors un malin plaisir à en faire toujours plus devant la caméra tout en restant dans les limites du crédible.
    Ainsi, les acteurs que ce soit les comédiens principaux (le duo Belmondo-Denner est savoureux et Adalberto Maria Merli demeure un méchant très marquant) ou les rôles secondaires (parmi lesquels on retrouve Lea Massari, Rosy Varte et surtout Jean-François Balmer, excellent en militant d’extrême-gauche, obnubilé par son idéologie) sont tous parfaits.
    De plus, le scénario réussit à nous faire aimer le personnage interprété par Belmondo alors que celui-ci est loin d’être exemplaire spoiler: (le chantage à l’ambulance effectué sur un blessé grave pour obtenir des informations, l’abandon de la poursuite cité plus haut...)
    , évite les clichés pompeux (il n’y a ici aucune histoire d’amour) et bénéficie d’excellents dialogues signés Francis Veber.
    Peur sur la ville demeure donc un beau fleuron du cinéma populaire français des années 70 et un film policier toujours aussi efficace aujourd’hui et pouvant rivaliser avec le cinéma américain.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 900 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2009
    Un film avec Belmondo qui fout les chocotes, ça existe avec "Peur sur la ville" du grand réalisateur qu'était Henri Verneuil!!! Le comissaire Letellier est sur une double affaire, l'un sur un braquage qui a mal tourné dont le chef est toujours en fuite et l'autre, dont le film est plus centré, sur un malade psychotyque qui harcele des demoiselles au téléphone et deviennent des victimes dans une ville de Paris qui est trés grande. Sur une musique angoissante du ténor Ennio Morricone, "Peur sur la ville" est un excellent film policier des années 70 avec un petit air aux Américains dont le sujet fait penserau cinéma de Clint Eastwood de l'époque comme par exemple "L'inspecteur Harry". Ce film offre aussi un role en or à Jean-Paul Belmondo qui a des dialogues crouistillantes comme la scène du bar du début par exemple et réalise lui meme ses cascades impressionnantes sur les toits vertgineuses de Paris, courant sur un train à pleine vitesse ou suspendu sur un cable d'hélicoptère, du génie cher à sa légende. Face à lui, un terrifiant tueur en série nommé Minos incarné par un brillant acteur dont je ne sais pas comment il s'appelle. Du grand cinéma de genre made in France!!!
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    223 abonnés 2 794 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2019
    Bébel dans ses œuvres, cascadeur et flamboyant, dans ce polar français lorgnant sur les tendances américaines des années 70. Sous la houlette de Henri Verneuil, le résultat est plus que valable et tient largement la route encore aujourd’hui: que ce soit dans l'atmosphère ou dans le rythme, ce film constitue l'une des très belles réussites du genre, maintenant la nervosité de bout en bout avec un réel savoir-faire, des seconds rôles de choix et puis Belmondo quoi... La musique de Morricone, la mise en scène, tout est soigné et impeccable. Plus de 40 ans ont passé et c'est toujours aussi efficace.
    willycopresto
    willycopresto

    118 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    "Peur sur la ville" (1975) HD1 le 07.02.2016.
    L'arménien Achod Malakian, vous connaissez ? Il est vrai qu'il est bien plus connu avec le nom de Verneuil : l'homme qui savait réaliser de beaux films (entre autres "La vache et le prisonnier"), comme il savait choisir ses acteurs. Bien sûr, il y a des quantités de cascades, des courses poursuites avec tous les moyens de transport, et c'est plein d'invraisemblances. Mais on avale le tout avec les trucages sans broncher, comme des harengs au carnaval de Dunkerque. Sans se lasser malgré deux heures de spectacle. Quant à Bébel, il n'a aucun mérite, il fait du Bébel et de toute façon ce cabotin aime ça. Sur l'affiche du film, il n'y a qu'à regarder son air satisfait pour voir à quel point il est content de lui. L'occasion aussi de revoir Charles Denner décédé en 1995 et dont on peut dire que sa santé ne lui a pas permis une fin de vie heureuse. Merci Francis Veber (aux dialogues) : l'humour n'est pas absent comme cette répartie du commissaire (Bébel) libérant un suspect (JF Balmer, admirable dans le rôle d'anar) et lui expliquant : "J'te relache parce qu'tas d'beaux yeux !" (clin d'oeil au "quai des brumes?) Ce qui du reste est vrai, le déroulement de l'enquête nous explique pourquoi. La signature de Morricone n'apporte pas grand chose à la musique : il ne savait pas se renouveler et les passages sifflés ont un air de déjà entendu. Un régal néanmoins que cette aventure, et le jackpot pour la production : 4 millions d'entrées au cinéma !
    willycopresto
    CH1218
    CH1218

    159 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Jean-Paul Belmondo inaugure avec « Peur sur la Ville », le profil du flic pur et dur qui ne respecte aucunes règles et qu’il interprétera à maintes reprises durant une bonne dizaine d’années. Bien plus que le scénario où l’acteur, la clope au bec, est confronté à un tueur psychopathe pour le moins vicieux, c’est indéniablement ces cascades - de la poursuite sur les toits glissants des Galeries Lafayette, à celle spectaculaire sur le métro, en passant par l’assaut final - qui ont fait la marque de fabrique et la renommée du film d’Henri Verneuil.
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Les films policiers avec « Bébel » vieillissent plutôt mal. Les bagarres, les cascades, la France des années 70/80… tout cela sent la naphtaline. Pourtant, s’il ne doit en rester qu’un ; c’est bien « Peur sur la ville ». Le film doit beaucoup à son tueur en série « Minos » et son œil de verre. Dès la scène d’ouverture particulièrement angoissante dans l’appartement, ce thriller franco-italien montre qu'il n’a rien à envier à ses homologues américains. En traquant l’assassin qui terrorise Paris, Belmondo donne vraiment de sa personne (sur les wagons du métro, sur les toits de la capitale, etc.). La BO signée Ennio Morricone, stressante en diable, colle parfaitement à l’action.
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2012
    Un excellent polar français typique des années 70. Trois ans après "Le casse", le duo Verneuil-Belmondo fonctionne à nouveau ici. Ce dernier y va encore de ses "petites" cascades, dont celle sur le toit du métro parisien ou bien celle de la scène finale qui sont exceptionnelles. Le scénario est bien ficelé et tient le spectateur en haleine du début à la fin. Le psychopathe à l'oeil de verre interprété par Adalberto Maria Merli est aussi à créditer. Mais l'homme fort de ce film reste quand même Bébel avec son charisme, son humour, sa condescendance et sa classe légendaires.
    Un très bon cru.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top