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    L'Ami américain
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    3,9
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    41 critiques spectateurs

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    P.  de Melun
    P. de Melun

    35 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Wim Wenders jette un pont entre l'Europe et l'Amérique à travers cet hommage au film noir et les grandes figures hollywoodiennes que sont Dennis Hopper, Nicholas Ray et Sam Fuller. Le rythme est certes indolent, mais le réalisateur sait installer un climat de malaise et d’oppression. Admirable est cette façon de donner une atmosphère aux différents lieux, de transcrire l'errance dans les villes et la fuite en avant d'un homme qui voit sa fin toute proche. Un film mélancolique, lent, poisseux, parfois presque un peu ennuyeux mais qui se laisse tout de même regarder facilement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Wenders réussi à mélanger film de genre (polar) et film d'auteur (comptemplation, réflexion...) dans cette oeuvre. Si le film est long à démarrer on est vite capter par l'ambiance qui s'en dégage, ainsi que par un Dennis Hopper toujours aussi électrique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    « L’ami américain » est un thriller. Mais un thriller réalisé par Wim Wenders. Le film est donc imprégné de la patte du cinéaste allemand. Le rythme contemplatif est donc de sortit. Il y est propice aux interrogations des personnages. Wenders, comme souvent, travaille particulièrement leurs psychologie. Pour autant, le cinéaste, réussie à nous embarquer dans son histoire. Adapté d’un roman de Patricia Highsmith, on y suit Jonathan Zimmermann (Bruno Ganz, impeccable) condamner par une leucémie et qui se voit proposé par Tom Ripley (Dennis Hopper, convaincant ) une somme d’argent pour tuer un inconnu… Wim Wenders saisi, ici, la dimension fictionnelle du cinéma, pour réaliser un film à suspense de bonne facture. Si l’œuvre n’est pas majeure pour l’auteur de bijoux comme « Paris, Texas » ou « Les ailes du désir », le film se suit avec un certain intérêt. Enfin, pour un temps, car revers de la médaille du contemplatif qui permet à Wenders de creuser ses personnages, les longueurs qui se multiplie au fur et à mesure que le film avance. Dommage, car au passage le réalisateur allemand parvient à traiter un thème qui lui est cher, les relations humaines en particulier celles de l’amitié. D’ailleurs le long-métrage regorge d’amis de Wenders, américain ou non. On retrouve ainsi ,entre autres, Nicholas Ray ou Jean Eustache. Touchant et intéressant, parfois beau mais pas assez intense, L’ami américain ravira le fan de Wenders, tout en rebutant le novice.
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    9 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    ​Film que j'avais découvert très jeune à la fin des années ​70, et que j'ai revu 2 ou 3 fois par la suite.
    Wenders avant sa renommée internationale des années 80.
    L'Ami Américain est très original, mais également mystérieux.
    Le regretté Bruno Ganz est excellent dans la composition de cet homme qui se sait condamné. Et Dennis Hopper apporte sa touche reconnaissable de déjanté et barré comme il l'a fait dans de nombreux films...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2015
    Avant son sublime "Paris, Texas", palmé et culte, Wim Wenders nous avait déjà montré son talent dans "L'Ami américain". En effet, ici, le sens du cadrage de l’allemand nous régalait déjà la rétine. Tous les plans sont bien pensés et, associé à un montage parfait, permettent aux spectateurs de voir quelques scènes mémorables. Le scénario fait penser un "Breaking Bad" ancien mais tout aussi intelligent. Cependant, le film est assez confus dans sa construction, les scènes s’enchaînent assez mal, ce qui empêche de comprendre la totalité de l'histoire. Bref, un bon film noir, bien interprété par Dennis Hooper.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    « L’ami américain » est un incontournable de tout cinéphile qui se respecte au même titre que les deux autres films les plus célèbres de Wim Wenders, « Paris Texas » et « Les ailes du désir ». Pourtant au sortir de la salle le film laisse une impression de déjà-vu, celle d’un citoyen ordinaire qui se retrouve pris dans un engrenage infernal qu’il ne maitrise pas et qui se caractérise ici par l’affrontement violent de deux bandes criminelles qui passent leur temps à se poursuivre de New-York à Hambourg en passant par Paris et Munich. Si la première partie du film durant laquelle Wenders plante le décor de son long-métrage en introduisant les principaux protagonistes et en décortiquant les rapports de force qui vont ensuite s’établir entre eux, la surenchère de violence qui domine la seconde moitié du film ternit l’ensemble.
    Le film s’inscrit toutefois très bien dans l’univers de Wenders, qui fait souvent la place belle aux laissés-pour-compte de la société en s’appuyant sur des décors urbains loin de l’image d’Epinal des villes où il tourne. Le Hambourg qu’il dépeint est celui de quelques quartiers crasseux en amont de la zone portuaire faits de petites rues aux chaussées défoncées, de terrains vagues et d’immeubles promis à démolition comme celui où Jonathan Zimmermann habite avec sa femme et son fils. Son New-York est celui d’Upper West Side, quartier qui ne s’était pas encore embourgeoisé à la fin des années 1970 et que Wenders décrit comme une succession de lofts abandonnés devenus le repaire des bandes criminelles.
    Outre des décors minutieusement choisis, Wenders réussit à rendre l’atmosphère de « L’ami américain » particulièrement froide à travers cette lumière grise d’hiver qui inonde la plupart des scènes d’extérieur. Les quelques séquences tournées à Paris ne sont pas sans rappeler le « Dernier tango » de Bertolucci : même station de métro (Passy), même ambiance hivernale, même alternance d’ombres et de lumière. Seul éclat de gaieté au milieu de cet océan de morosité : la couleur orange de la Coccinelle de Jonathan Zimmermann.
    Wim Wenders soigne également sa mise en scène comme en témoigne la séquence de la traque par Jonathan Zimmermann de sa première victime dans le métro parisien. Une séquence de dix minutes, pleine de tension, sans aucun dialogue, certainement la plus remarquable du film et qui s’achève par la fuite du meurtrier vue à travers les caméras de surveillance de la RATP.
    L’interprétation des acteurs, quant à elle, reste inégale. Malgré une certaine transformation physique, Dennis Hopper fait du Dennis Hopper, une fois de plus cantonné à un rôle de personnage décalé qui cultive une certaine part de mystère et de volatilité. En revanche, Bruno Ganz campe admirablement Jonathan Zimmermann, cet homme facilement influençable, soudainement attiré par l’appât du gain à court terme et prêt à endosser le costume de mercenaire pour le compte d’individus qui exploitent inlassablement ses faiblesses. Parmi les seconds rôles, on notera l’interprétation de plusieurs réalisateurs dont Gerard Blain, Jean Eustache, Nicholas Ray ou encore Samuel Fuller et son éternel cigare, mais surtout la performance de Liza Kreuzer, qui tient le rôle de l’épouse de Jonathan Zimmermann, seule source de douceur et de rationalité dans ce monde devenu trop brutal.
    Mais Liza Kreuzer reste trop seule pour faire vibrer la corde de l’émotion. Et c’est bien là le principal défaut du film. A force d’installer la violence au premier plan, Wim Wenders rend le spectateur indifférent au sort de Jonathan Zimmermann. La compassion qu’on éprouve au départ pour cet homme malade qui vit dignement entre son métier d’encadreur et une famille attentionnée, s’étiole progressivement lorsqu’il devient une machine à tuer. Pour capter davantage d’émotions dans l’œuvre du cinéaste allemand, on préférera certainement revoir Harry Dean Stanton en quête d’identité dans « Paris-Texas » ou se laisser de nouveau subjuguer par la poésie des « Ailes du désir ».
    gagag
    gagag

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2010
    Ce film est une des grandes oeuvres de Wim Wenders. Bon, déjà, il faut aimer Wim Wenders! C'est contemplatif, particulier, almabiqué.

    Après avoir réussi à comprendre l'histoire et la logique du scénario, il faut subir un scénario lent, très lent, qui donne au film une longueur sans fin (pourtant, il ne dure que 2h).

    Les acteurs sont excellents, et leurs destins tragiques. Avec la réalisation, c'est la performance de Dennis Hopper et de BRuno Ganz qui réhausse franchement la qulaité du film.

    Mais un conseil: l'oreiller semble indispensable au bout des trois premiers quart d'heure.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un vieux western qui offre un scénario minimale. Dennis Hopper tient là son moin bon rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2007
    un seul mot sur ce film YYYYYYYYYYYEEEEEEEEEEEEEEEPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAA!!!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    J'ai bien aimé ce film à l'atmosphère sombre où l'on va vers un destin tracé d'avance. Les acteurs sont excellents dans les non-dits. Le polar entraîne vers 2 villes à visiter en commettant les crimes rémunérés.
    Occasion de faire des séquences en train, en métro et de s'approprier les meurtres dans la peau de l'homme innocent mais condamné par sa leucé univers é belles photos, une belle musique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 juillet 2009
    Ce film ressemble un peu au septième sceau de Bergman dans le sens où le personnage principal se trouve pris dans un engrenage dont la mort est à l'origine, est de là, commence une partie d'échec avec elle tout le long du film. Un bon Wenders.
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