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    La Vie criminelle d'Archibald de La Cruz
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    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2009
    Bunuel est de loin le cinéaste qui a adapté avec le plus de finesse le freudisme au cinéma et l’enfance est l’âge de la perversité polymorphe On ne retrouve pas la simplicité et la rigueur réaliste de « El » dans l’exposé s’un cas pathologique. Il y a par contre une inventivité et un humour noir remarquable. Certaines séquences (le mannequin) annoncent curieusement le giallo, ou le meilleur cinéma d’épouvante italien.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2007
    Film de la période mexicaine de Luis Bunuel, «Ensayo de un crimen» (Mexique, 1955) s'apparente aux films de Fritz Lang dans sa période américaine, notamment à «Secret beyond the door» (USA, 1948). Dans les deux films, la narration de l'histoire maintient judicieusement la tension et on y retrouve cette attirance obsessionnelle pour le crime. Autre rapport avec un film de Lang, «The woman in the window» (USA, 1944) cette fois-ci, on prend parti pour un meurtrier, du moins meurtrier en pensée. On suit donc les tribulations et les infortunes le long du falsh-back qu'est le film... Bref, «Ensayo de un crimen» n'est pas sans certaines influences languienne. Mais il serait impertinent que de ne qualifier qu'ainsi ce film. En effet, la marque de Bunuel est inaliénable, tant dans la thématique de l'obsession, dans les plans parfois très proches des corps que dans l'humour noir. Cependant la scène finale, naïve et en retrait avec l'ambiance du film, déroute et laisse perplexe. La nature commerciale, auquel se vouait la majorité des films mexicains de Bunuel, méritait-elle véritablement cette fin ? Hormis ce point faible, le film traite des désirs inavoués, leit motiv bunuelien. L'ironie nait ici du fait que le destin contraint Archibald de la Cruz (Ernesto Alonso) a ne pas pouvoir mettre en pratique ces pulsions. Le tout ponctué, comme à l'habitude de Bunuel, de piques envers l'église et la bourgeoisie. En conclusion, «Ensayo de un crimen» est un film moins grinçant que ne sait l'être «Viridiana» (Mexique, 1961) ou «Los Olvidados» (Mexique, 1950). Mais il possède tout de même une narration qui tient en haleine sans pour autant graver le spectateur. Bref, pas le meilleur de Luis Bunuel...
    Caine78
    Caine78

    6 065 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Un bon film, fort original et qui a également le mérite de décrire une certaine peinture social, à travers différents personnages à l'esprit fort torturé, mais sans jamais tomber dans le pathos ou le complaisant, bien que la question du sexe soit tout de même latente durant tout le film. Les dialogues font mouche et les personnages sont étoffés et original. C'est le premier film que je découvre de Luis Bunuel et espère que les autres seront du même niveau, c'est à dire excellent.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    D'après un roman de Rodolfo Usigli. C'est le dernier film de la "période mexicaine" de Buñuel. Le réalisateur se plaît ici à développer l'idée d'une criminalité et d'une culpabilité par intention, avec un certain humour noir et une ironie qui fait parfois écho à sa carrière personnelle (lui qui a souffert de la censure), notamment lorsqu'il fait dire à un commissaire de police : "La pensée n'est pas délinquante." Sur le plan dramatique, le thème fantastique de la boîte à musique magique est amusant, même s'il ne tient pas toutes ses promesses. Il sert de prétexte à une intrigue où l'on retrouve les thèmes chers à l'auteur : culpabilité empreinte de catholicisme, frustration sexuelle, fétichisme (il est question d'un mannequin en cire qui perd une jambe...), etc. Entre résonances religieuses et psychanalytiques, Buñuel réalise un film sur l'impuissance, celle d'un homme qui n'arrive pas à assouvir ses désirs pour les femmes et qui n'arrive pas non plus à les tuer de ses propres mains, la mystérieuse boîte à musique (ou le hasard) s'en chargeant à sa place...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Le film met en valeur la névrose d'un homme, qui veut et qui croit avoir la possibilité de tuer. Le film est en lui même une métaphore, critique d'une société, mais est, selon moi, principalement la confrontation entre réalité/rêve, dont le héros touche et qui pourrait nous être aussi défavorable (car souvent favorable, mais ce n'est pas montré dans le film). Le début est très bon.
    Le petit garçon qui veut tuer la nurse et, par le plus grand des hasard, celle-ci meurt. C'est à ce moment précis qu'il entre dans l'irréel. La petite boîte à musique, l'emblème de ce pouvoir,
    se re-verra plusieurs autres fois et, du fait de la dernière scène avec cette dite boîte, montrera l'évolution du personnage. Le milieu du film est pas mal, mais en lui même il ne vaut pas plus.
    Heureusement, la fin est géniale.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    La période mexicaine de Buñuel est certainement des plus inégales, enchaînant commandes bâclées ou peu inspirées/inspirantes avec certains sommets tels Los Olvidados ou L'Ange Exterminateur... Il arrive pourtant de redécouvrir certaines pépites comme cette chronique aux sueurs surréalistes qu'est Archibald de la Cruz. Je me demande si cette ritournelle et les visions meurtrières n'auraient pas influencé plus tard des giallos comme ceux d'Argento..? Cette passerelle n'ayant pas encore été établi, je ne saurais vous conseiller de ne pas passer à côté de ce petit OVNI dans la filmo du maître
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2010
    yoyo
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