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    La Vie criminelle d'Archibald de La Cruz
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    22 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    428 abonnés 4 760 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 février 2024
    Une comédie noire plaisante et perverse qui dresse le portrait d'un bourgeois prêt à tout pour assouvir ses pulsions criminelles.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Du Bunuel dans le texte. Ou comment un homme, à cause d'une pure coincidence, s'est convaincu depuis qu'il est enfant, qu'il a le pouvoir de disposer de la vie humaine comme il l'entend. Faites la liste de tous les cinéastes iconoclastes que vous connaissez et vous verrez qu'il n'y a que chez Bunuel que vous serez en mesure de trouver pareille histoire. Pour ma part, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que j'ai vraiment bien aimé. Et le final est complètement inattendu même s'il est vrai qu'il peut laisser un léger goût amer en bouche tant il tranche avec ce que l'on voit habituellement chez Bunuel.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2021
    Le titre « Ensayo de en crimen » résume bien le film : tentative de meurtre où, d’un point de vue entomologique : Essai d’un meurtre. En effet Archibald de la Cruz, fasciné depuis l’enfance par une boîte à musique, associe cette dernière à la mort de créatures avec lesquelles il aimerait bien conclure avant de les trucider. Cette association entre la mort et l’attraction charnelle est récurrente dans l’œuvre de Buñuel. Elle se double ici d’une psychanalyse de l’obsédé. La rigueur de l’analyse psychiatrique, et la tension qui en découle, sont plutôt tièdes comparées à « El » (tourments) réalisé deux ans plus tôt. Normal, puisqu’il s’agit d’une comédie, dont l’humour noir se teinte d’une certaine critique ironique vis à vis de bourgeoises désoeuvrées et d’un clergé ouvert à toutes les compromissions. Appuyé sur un casting impeccable, Ernesto Alonso (Archibald) en tête, l’intensité et le rythme sont datés, même si la scène du mannequin annonce déjà Mario Bava et le giallo. Film quelque peu surestimé.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    La période mexicaine de Buñuel est certainement des plus inégales, enchaînant commandes bâclées ou peu inspirées/inspirantes avec certains sommets tels Los Olvidados ou L'Ange Exterminateur... Il arrive pourtant de redécouvrir certaines pépites comme cette chronique aux sueurs surréalistes qu'est Archibald de la Cruz. Je me demande si cette ritournelle et les visions meurtrières n'auraient pas influencé plus tard des giallos comme ceux d'Argento..? Cette passerelle n'ayant pas encore été établi, je ne saurais vous conseiller de ne pas passer à côté de ce petit OVNI dans la filmo du maître
    Newstrum
    Newstrum

    31 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Un des films les plus éclairants de Bunuel sur sa vision du monde où il montre comme à son habitude les fantasmes que s'efforcent de recouvrir les conventions sociales. Beaucoup d'idées dans ce film ludique et stimulant où l'humour noir est roi. hautement recommandable. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Estonius
    Estonius

    2 535 abonnés 5 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Curieux film constituant une sorte de thriller psychanalytique et dont la richesse se révèle vraiment après sa vision complète. Une sorte de fable sur le destin, sur le petit quelque chose qui peut ou ne peut pas faire basculer une vie. Très intéressant, mais on regrettera juste la satyre militaro religieuse non pas sur son fond mais sur sa forme (plaqué là comme un cheveu sur la soupe en forme de blabla convenu entre notable)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    « La vie criminelle d’Archibald de la Cruz » n’est pas un des films les plus populaires de Luis Bunuel dont la dernière partie de sa carrière est restée davatange dans les mémoires. On retrouve pourtant dans « Archibald » les deux grandes préoccupations du réalisateur espagnol que sont le sexe et la mort. De par sa construction le film rappelle les nouvelles de Guy de Maupassant qui telle « La chevelure » mettaient en lumière les obsessions qui encombrent nos esprits de manière très imagée. On pense aussi au « Blue Velvet » de David Lynch où Dennis Hopper, chef de gang déjanté défaillait au simple toucher d’un bout de tissu en velours pourpre. Archibald de la Cruz a lui été envoûté par une boîte à musique magique offerte par sa mère quand il était enfant. La légende attachée à cette boîte à musique veut qu’elle donne le pouvoir de tuer la personne à laquelle pense son propriétraire au moment de sa mise en route. La mort de sa nourrice par les hasards de la guerre civile au moment même où l’enfant reçoit la bôite crée chez Archibald une relation très particulière aux femmes et à la mort. C’est un voyage dans les fantasmes qui jonchent l’âme humaine que Bunuel propose au spectateur qui peut constater qu’Archibald est resté prisonnier de son premier contact avec la sexualité et la mort. Une série d’actes manqués donneront à Archibald l’illusion de revivre ce moment intense, l’empêchant de développer une relation apaisée avec le sexe opposé. C’est après une psychanalyse par procuration avec le magistrat auquel il est venu se dénoncer qu’il pourra enfin avancer libéré de ses chaînes. Le film de Bunuel compagnon de route des surréalistes est un vrai manifeste pour les théories freudiennes et qui au passage égratigne toutes les institutions comme l’église, la bourgeoisie ou l’éducation. Le tout est filmé avec une très grande sobriété qui fixe l’attention sur le sujet. Un film à découvrir.
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    SPOILERS
    Avec La Vie Criminelle d'Archibald de la Cruz, Luis Bunuel porte au final un regard presque optimiste (ironie toujours présente cependant), plus pondéré mais toujours sur l'impuissance masculine vis-à-vis de la femme. Si l'histoire de base, ou plutôt comment le titre français vend le film, est assez surréaliste on se surprend à s'identifier au personnage principal, cas typique d'une personne souffrant de trop d'anachronisme provoquant une impuissance sociale, qui fantasme de posséder une boite musicale permettant de tuer indirectement ceux qui l'ont déçu ou qui profitent de lui. Le gentil homme sous l'armure. Ernesto Alonzo campe son personnage et merveille et lui livre une prestation on ne peut plus crédible.
    Mais pourquoi ce film, avec cette fin, n'est pas le film testament de Bunuel ? Cette fin, offrant une solution à tous ses films ?
    Peut-être parce que Bunuel, contrairement à Archibald à la fin, n'est pas guéri. Il a vécu le poids d'une société qui désirait de meurtre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    D'après un roman de Rodolfo Usigli. C'est le dernier film de la "période mexicaine" de Buñuel. Le réalisateur se plaît ici à développer l'idée d'une criminalité et d'une culpabilité par intention, avec un certain humour noir et une ironie qui fait parfois écho à sa carrière personnelle (lui qui a souffert de la censure), notamment lorsqu'il fait dire à un commissaire de police : "La pensée n'est pas délinquante." Sur le plan dramatique, le thème fantastique de la boîte à musique magique est amusant, même s'il ne tient pas toutes ses promesses. Il sert de prétexte à une intrigue où l'on retrouve les thèmes chers à l'auteur : culpabilité empreinte de catholicisme, frustration sexuelle, fétichisme (il est question d'un mannequin en cire qui perd une jambe...), etc. Entre résonances religieuses et psychanalytiques, Buñuel réalise un film sur l'impuissance, celle d'un homme qui n'arrive pas à assouvir ses désirs pour les femmes et qui n'arrive pas non plus à les tuer de ses propres mains, la mystérieuse boîte à musique (ou le hasard) s'en chargeant à sa place...
    ygor parizel
    ygor parizel

    205 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Oeuvre empreinte d'étrangeté et de fantastique. Le scénario est plutôt bien imaginé, la réalisation également. Cela manque peut-être un peu de noirceur.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Je préfère Bunuel sur sa fin de carrière je pense (enfin pas l'extrême fin car par exemple des films comme Cet obscur objet du désir ne m'ont pas plu). Son début surréaliste me parle moins peut-être. Mais le film n'en reste pas moins bon. Déjà il faut avouer que le scénario est vraiment sympa. C'est très étrange (comme souvent avec Bunuel) et plein de symbolique. Derrière la caméra Bunuel se montre par contre plus sobre que parfois, c'est surprenant d'ailleurs de voir que l'étrangeté de son scénario ne soit pas relayé par une mise en scène plus audacieuse (alors que Bunuel sait le faire).
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Le seul Bunuel que j'ai vu, l'Age d'Or, ne m'avait pas beaucoup plu mais ça m'intéressait de découvrir un Bunuel dans un jour moins « surréaliste ».
    Ensayo de un Crimen n'est pourtant pas banal et se permet de raconter une histoire qui m'a plutôt amusé malgré son aspect assez effrayant.
    Le personnage principal m'a énormément plu. Ce tueur en séries qui tue sans vraiment tuer est un homme atypique. Les pulsions meurtrières l'habitent depuis un épisode tragique de sa jeune enfance et font de lui un être plutôt dérangé malgré sa classe apparente, il est intéressant de voir comment Bunuel se joue de ses autres personnages en basant leurs jugements de ceux-ci sur l'apparence du « héros » mais pas sur sa nature intérieure maléfique, ce qui les conduira à la perte. Pourtant ce personnage principal n'est pas non plus pourri jusqu'à l'os, il sé découvrira même une humanité en voulant se dénoncer pour les crimes qu'il n'a pas commis mais qu'il a imaginé et en découvrant la joie de vivre et l'amour.
    Le film bénéficie également d'une très bonne mise en scène avec plusieurs passages marquants, je retiens celui où il commet son seul meurtre : sur un mannequin de cire et le moment où il est incapable d'écraser un insecte, signe de sa « guérison ». Oui sur le papier le scenario peut sembler bidon mais l'ironie et le second degré avec lesquels est traité le film rend tout ceci joyeusement jouissif. Un très bon film, j'ai beaucoup aimé.
    Plume231
    Plume231

    3 509 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2011
    Une véritable petite perle de la part du grand Luis, pas très loin même d'un petit chef d'oeuvre. Difficile de ne pas se laisser emporter par les aventures de cet homme qui aimerait bien être le "Ted Bundy mexicain" (anachronisme, je sais !!!) mais qui à cause d'une maudite boîte à musique se retrouve tueur en série sans avoir jamais réussi à tuer personne en fait. Oui, situation totalement surréaliste mais il ne faut pas oublier qu'on est aussi chez le cinéaste le plus surréaliste de tous les temps. Un clin d'oeil à Hitchcock avec la scène du verre de lait, des séquences marquantes comme l'incinération du mannequin, un jeu d'acteurs qui tient parfaitement la route, une dénonciation de tous les rouages de la Société sans y avoir l'air, une mise en scène élégante, un érotisme latent, un surréalisme à tout épreuve et, attention hyper-rare chez le cinéaste, un fin délicieusement optimiste. Franchement, un plaisir à l'état pur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Le film met en valeur la névrose d'un homme, qui veut et qui croit avoir la possibilité de tuer. Le film est en lui même une métaphore, critique d'une société, mais est, selon moi, principalement la confrontation entre réalité/rêve, dont le héros touche et qui pourrait nous être aussi défavorable (car souvent favorable, mais ce n'est pas montré dans le film). Le début est très bon.
    Le petit garçon qui veut tuer la nurse et, par le plus grand des hasard, celle-ci meurt. C'est à ce moment précis qu'il entre dans l'irréel. La petite boîte à musique, l'emblème de ce pouvoir,
    se re-verra plusieurs autres fois et, du fait de la dernière scène avec cette dite boîte, montrera l'évolution du personnage. Le milieu du film est pas mal, mais en lui même il ne vaut pas plus.
    Heureusement, la fin est géniale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2010
    yoyo
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