Derniers Avis : Moonage Daydream - Page 2

Honnêtement, je suis subjectif: car rien que la musique de Bowie mérite un maximum d'étoiles :)
Pour le reste, j'ai trouvé l'approche intéressante - extraits de David Bowie, mêlée à des images de concert, des clips ou des animations musicales, mais un très gros point noir est l'absence d'intervention des personnes avec qui Bowie a pu se construire au fil du temps (Tony Visconti, Mick Ronson, Carlos Alomar, Brian Eno, Reeves Gabrels, Gail Ann Dorsey... tant de noms!!).
Une des grandes particularités de Bowie - un trait qu'il partage avec Miles Davis- est d'avoir su trouver les bonnes personnes au bon moment de sa musique. Il n'aurait pas pu exister de Bowie sans tous les gens avec qui il a travaillé.
En second lieu, mais en cela le film reflète les différents livres, documentaires, ou autres supports, c'est la quasi absence d'évocation de son travail dans les années 90-2000, et c'est vraiment dommage. Il y a de superbes albums, qui supportent largement la comparaison avec le reste de sa discographie: Heathen, 1. Outside, Hours...
Oui on le sait tous,, Ziggy Stardust et la trilogie Berlinoise ont eu un impact phénoménal - mais c'est vraiment une perte de ne pas évoquer ces années 90-2000.

Puissant! Tant sur le film, le montage son / image, le rythme, la richesse des sources. Que sur la mise à jour de la force créative de Bowie. Énergisant au possible.

David Bowie dans la meilleure partie de ses actes avec je pense avec des inédits sur des concerts, et puis la narration faite par lui-même c'est vraiment super! A quand même mettre dans les mains de gens vraiment amateurs de cet artiste qui ont vécu les années 70 et 80, et qui sauront se rendre compte des petites subtilités du montage.

Une ambiance, une oeuvre qui a directement résonné en moi, qui m'a donné la compréhension de l'amour que j'ai depuis jeune pour Bowie. Beaucoup d'émotions, merci !

Film (est-ce un film?) lourd, indigeste, purée d'images (bien que certaines assez rares - en doubles, triples, inégales - eg: trop de la période blond platine), pubard, vu et revu, docu de fan vénérant l'homme jusqu'à l'écœurement en lui faisant porter un/des messages philosophico-vaseux, que du montage - trop long, on s'ennuie - sans intérêt vraiment à part des sensations courtes de clips rock bien mixés, faux, mais surtout loin de la musique et de ceux qui l'ont côtoyé et nourri. Dommage, il y aurait eu des risques à prendre avec ce sujet facile. Le son est bon, produit par Tony Visconti. Quid de Lou Reed ? Et de l'humour de Bowie qui pourtant n'en manquait pas? Boring!

Ça alors, moi qui suis fan absolu de Bowie, je me suis ennuyé à périr devant ce film !
Pompeux, pompier, boursouflé, à côté de la plaque… moi qui ai vu Bowie cinq fois en concert, je regardais ma montre … ( mais ceci explique sans doute cela ).
Pour la faire courte : c est pas un biopic (tant mieux) c’est pas un concert filmé ( mais il y a quelques belles pépites inédites de ses prestations) ce n est pas un documentaire, c’est un hommage appuyé et enamouré d’un de ses fans ( le réalisateur Brett Morgen), une espèce de kaléidoscope audacieux qui évite les témoignages de proches en voix off (procédé laborieux vu mille fois qui nous est épargné, c’est à saluer). La forme est originale , le montage est audacieux mais qu’est ce que c’est prétentieux. Vouloir à tout pris faire passer Bowie pour un philosophe pourquoi pas mais pourquoi pour autant jeter dans l’ombre de processus créatif, la relation avec ses musiciens , ses influenceurs, ses producteurs, les artistes qu il a ressuscités ? Parce que tout est centré sur son personnage de manière outrancière et nombriliste. Passons sur les oublis ou impasses
( le début et la fin de sa carrière tout comme la période Tin Machine sont zappés). Ok, pourquoi pas, c’est un parti pris. Et à la limite tant mieux c’est déjà tellement long, tellement intense, qu on aurait difficilement accepté 20 mn de plus.
Bref, pour ceux qui comme moi pensent tout savoir de Bowie, je conseille plutôt , pour les détromper, d’écouter l’excellent podcast de Michael Assayas sur France Inter, Les neuf vies de David Bowie. Neuf épisodes de 50 mn chacun totalement passionnants et formidablement documentés qui rendent un véritable hommage non seulement a l’homme mais aussi à son œuvre et à son influence majeure sur les générations qui l’ont suivi.

Magnifique, enthousiasmant, intéressant, hypnotique et grandiose ! C'est un documentaire riche, dense, mais clair (parce qu'intelligemment construit !). Un vrai spectacle de cinéma : il prend tout son sens sur grand écran ! Même sans être un grand "fan", on ne peut que s'attacher au film. Il raconte une grande histoire : l'histoire d'un homme ordinaire qui est parvenu au rang de génie, de star mondiale ! Les chansons et leur interprétation en concert sont excellentes, la mise en scène époustouflante ! C'est un splendide voyage au cœur d'un homme !

Un documentaire destiné aux fans de Bowie connaissant bien toute sa discographie, les autres ne connaissant que les chansons passant à la radio et 2 ou 3 albums les plus connus seront certainement perdu!
Le montage est très chaotique, j'aurais préféré un ordre de montage chronologique.
La bande son est magnifiques.
Merci au réalisateur pour se cadeau pour le fan que je suis depuis plus de 40 ans.

Il se moque du monde, ce réa. Il n'y a même pas Lady grinning soul, ni Kook, ni Starman (Starman, vous vous rendez compte ?), etc.! Le docu tourne en rond, on s'ennuie passablement... J'ai apprécié la séquence tableaux mais c'est carrément expédié (et l'intéressé n'a pas été capable de se faire connaître pour son talent de peintre alors que c'est juste incroyable). Bref on tourne autour de Ziggy, au début on admet, mais trop, non... Ça se focalise sur l'esthétisme, le design, les effets de couleur. On patauge dans le Thin white duck puis le Bowie 80s puis... à peu près vers nulle part ; re-morceaux d'interviews TV, re-collages d'extraits sans continuité cohérente, ad libitum. Son idylle avec Iggy Pop, compagnon, muse? On devine sa mine un 1/4 de seconde! Lou Reed? Une 1/2 seconde! C'est quoi, ce délire ??! Elle est là, la censure! Après nous avoir saoulé avec des morceaux d'interview sur son rapport à l'amour, voilà que vers la fin, on nous sert du Iman... en photo! En photo de mariée ! Tout va bien, monsieur est donc rentré dans le rang ! Nan mais de qui se moque-t-on??! Le réa est vraiment mauvais, il nous sert un montage pseudo psychédélique bouffi doté d'une pâle ligne directrice (le rapport au temps qui passe), bien faiblarde à nous ''tenir'', d'autant plus que toutes ses activités alternatives ne sont que survolées (sans aucun commentaire ni insert sur ce qu'on voit, sans détail informatif sur les extraits). Sur sa carrière cinématographique, c'est purement n'importe quoi ; on devine en une seconde Les Prédateurs (embrassant Catherine Deneuve) mais y a rien qui accompagne ça, rien, pas une note, rien. On nous montre David naviguant nonchalamment dans une barque en Extrême-Orient. Ok. Et puis ? C'est tout. On nous sert plusieurs extraits d'un même film et d'autres sont passés à la trappe ; d'ailleurs ça n'apporte rien car tout est balancé par bouts de façon bien creuse. Tout est coupé au hachoir comme le ferait un boucher. Et alors on croit que c'est (enfin?) fini, eh bien non.. et une deuxième fois, même impression (fondu, noir) mais non ça repart, dans une sorte de prolongation indigeste qui se contente de répéter les mêmes trucs et qui ne délivre aucun sens réel... On croit avancer selon un ordre chronologique mais non, illusion! On fait des allers-retours voire du sur-place; on voit à peine Bowie vieux puis à nouveau à une autre période ; on élude tout intérêt pour son dernier album. On élude beaucoup de choses. Et on montre les fans meufs, ah oui les fans! Dès le départ c'est que ça, des nénettes éplorées en crise qui tendent les bras... Ça n'est pas typique de Bowie, toute jeune mégastar de la chanson génère ce genre d'hystérie et là, on nous sert ça plusieurs fois dans le docu. C'est quoi l'intérêt? On n'y trouve absolument rien sur la gestation des chansons, rien sur ce qui n'est pas déjà bien connu, rien sur sa formation, rien sur ses influences, rien en matière de témoignages de celles et ceux qui l'ont côtoyé, rien de véritablement chronologique, aucune tentative d'exhaustivité (en 2h20!), rien qui permette de mieux comprendre le bonhomme. Rien!! Sur sa mère, internet nous en apprend plus que ces bribes d'interview, comme sur son frère d'ailleurs. Il aurait fallu la présence de commentaires en voix off car ici, se contenter d'un joli collage d'interviews TV, de scénettes mises en scène, d'effets esthétiques, c'est justement effleurer, voyager superficiellement sur le personnage, bref passer à côté. Il n'y a aucun travail d'investigation historique. Les interviews sont livrées en morceaux, certes parfois importants mais pas suffisamment pertinents. La fin de sa vie est littéralement éclipsée, on survole rapidement, se concentrant sur les années 1970 et '80. Les années 1990 sont presque passées à la trappe (le documentaire ne montre aucune de ses collabs, de ses duos!) Ça fait très égocentré. C'est assez scandaleux, un documentaire pareil qui joue l'étirement alors qu'il manque cruellement de densité. Après l'avoir vu, j'ai même pas voulu écouter Bowie, comme si tout était raté. On retient le mec dépressif qui fait semblant d'être heureux. Il ne suffit pas d'entrecouper des collages vidéo d'effets qui en jettent pour faire un bon documentaire ou alors c'est qu'on confond qualité et apparence. L'étoile c'est pour le vague plaisir parfois ressenti et la demi, la partie art alternatif, sinon ça reste un docu-bouillasse cosmétique et superficiel (les esprits de même acabit apprécieront) dont la longueur trahit un manque de rigueur. Next.

Si vous aimez le bruit, et les lumières psychédéliques avec des images saccadées... allez-y. Sinon, restez chez vous. Un beau dommage pour cette rétrospective où on explique mais ne montre pas l'artiste. Ou bien, asseyez vous en bout du rang pour pouvoir partir quand bon vous sied. à bon entendeur ... PS : à déconseiller aux hypersensibles et aux épileptiques.

Moonage Daydream est l'un de mes films préférés de l'année.
C'est un véritable voyage dans la galaxie Bowie et dans son univers à l'allure psychédélique. On est dès le début plongé dans ce monde étrange et coloré avec en guise de compagnon, la voix à l'accent philosophique du chanteur. Le film se veut être une véritable expérience sensorielle : couleurs vives, montages et incrustations sonores, peintures, noir et blanc, grains à l'image, etc... Il y a une folie visuelle assez inédite, et le travail du son est assez phénoménale : on se croirait à un vrai concert de Bowie. Au delà de sa perfection visuelle, Moonage Daydream se veut comme une introspection de Bowie sur sa vie. En effet, il va se questionner son rôle dans la musique, dans l'art, chez les gens et même dans l'univers. De réflexions philosophiques en réflexions philosophiques, David Bowie, à force de se questionner soi même, nous fait se poser des questions sur la vie. Bouleversant.
Et bien évidemment, toute les musiques sont géniales et procurent de nombreux frissons.
Un excellent documentaire qui dépasse bon nombre de biopic !

A la hauteur de son sujet, ce documentaire est une fulgurance d'énergie, incroyablement bien monté qui nous dynamise et nous laisse aussi un peu orphelin.
D une rare intensité, sur la forme et le fond, Bowie n'a pas été trahi et j'ai déjà hâte de le revoir, c'est dire!

Ce n’est pas un biopic pas un Bowie pour les Nuls mais un kaléidoscope d’images de musique d’entretiens avec Bowie entre ses debuts et ses 45 ans. Ca donne une ambiance dans laquelle il est agréable de se laisser porter ainsi qu’une vision de l’évolution personnelle et artistique de Bowie.

Avalanche d'images d'archives dans un montage psychédélique. Pas de réel scénario si ce n'est des moments de vie qui s'enchaînent. On aime au début puis on se se perd dans la longueur.

Moonage Daydream est un documentaire intéressant qui retrace l’univers et la carrière de David Bowie, au travers des entretiens. Il se raconte et explique son look, et tous les mystères qui l’entourent. Mais si le film nous replonge dans sa discographie exceptionnelle, le film traîne aussi beaucoup en longueur…