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    Les Désaxés
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    91 critiques spectateurs

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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un très grand film, monument à la gloire de deux légendes d’Hollywood captées à leur crépuscule par un grand metteur en scène. Car John Huston, alors considéré comme un réalisateur plutôt sur le déclin, retrouve ici le souffle de ses grands films des années 40, porté par le noir et blanc somptueux du directeur photo Russell Metty et par ce scénario étrange, bancal, protéiforme, mais envoûtant, signé Arthur Miller. Beaucoup d’échos au parcours personnel de Marilyn dans cet hymne à l’innocence au milieu d’un monde de brutes – et aussi une mise en opposition intéressante, parce que rare, de deux idées généralement mises en parallèle: la beauté et de la liberté. Car le prix de la "liberté" de ces derniers cowboys (montés sur des camions et des avions) qu’incarnent Clark Gable et Eli Wallach, c’est le sacrifice des derniers restes de beauté et d’innocence de l’Ouest américain, incarnés par le groupe de mustangs qu’ils chassent. Inoubliables séquences finales de lutte entre le cheval et l’homme au milieu du désert ! Le début, à l’inverse, est un hymne à Marilyn, à sa beauté, mais surtout à son immense talent de comédienne, qui éclate dans chaque réplique, dans chaque regard. Inoubliable incarnation d’une femme-enfant perdue dans la jungle, qui ne parviendra à fonder un foyer bien éphémère que pour retrouver en son compagnon la sauvagerie qu’elle voudrait abolir en l’humanité. Rôle à la dimension quasi-religieuse pour une actrice déifiée de son vivant, qui tire sa révérence de la plus émouvante des façons. Face à elle, Clark, ravagé et qui survivra à peine aux derniers tours de manivelle, rappelle à chaque instant pourquoi il fut un pilier du Hollywood de l’entre-deux-guerres : présence impressionnante, abattage étonnant, et cette capacité à susciter la sympathie du spectateur, y compris quand son personnage devient beaucoup moins plaisant. Seconds rôles évidemment plus effacés de Montgomery Clift et Eli Wallach, le premier finissant presque ici sa carrière, alors que le second, pourtant plus âgé, lançait la sienne, qui se poursuit encore aujourd’hui. Un film charnière qui, par son contenu autant que par le parcours des artistes qu’il met en scène, se voit comme un chant d’adieu à un certain âge d’or hollywoodien.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    68 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Je m'attendais pas à cela. J'imaginais un film romantique à souhait, datée et conventionnel. Pas du tout en fait. C'est plutôt un film insolent sur des loosers pas parfaits et tout cela a travers un noir et blanc audacieux. C'est certes surjoué (surtout Gable en vieux beau et Monroe en naïve à fleur de peau) mais la dernière partie du film est splendide et finit le film un peu inégal en western moderne et esthétique.
    this is my movies
    this is my movies

    627 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Qu'est-ce qu'un parti pris artistique ? A l'époque, la couleur est entrée dans les mœurs et le fait de choisir le N&B, même si ce dernier demeure encore assez présent, en est un. Impossible de raconter une histoire aussi crépusculaire au milieu des couleurs chaudes du désert. J. Huston et l'écrivain A. Miller nous racontent l'histoire de personnages en marge de la société mais qui ne sont pas plus heureux pour autant. Chacun a une fêlure, un vice caché qui le rend inapte à cette vie en société. Dans le rôle de la tentatrice, M. Monroe nous offre une prestation sublime, très dense tout en gardant intact cette présence et incarnant la tentation comme personne. Elle est bien entourée de C. Gable (magnifique), M. Clift (incroyable) et surtout E. Wallach dans un rôle complexe. Le scénario nous raconte le quotidien pas toujours très rose de ses perdus jusqu'à son final au milieu du désert, déchirant et magnifique, peinture d'un monde à côté de ses pompes et qui nous montre des hommes détruisant les merveilles de la nature tout en faisant l'éloge de cette dernière, qui leur permet de rester libre. Un film riche, beau et noir, qui contient la fameuse scène de danse de Marilyn, rencontre exquise entre la vulnérabilité de l'actrice, le génie d'un compositeur et la science d'un grand metteur en scène. Indispensable. D'autres critiques sur
    cylon86
    cylon86

    2 271 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Film mythique qui marque la fin d'une époque, "Les Désaxés" est un film brillamment écrit par Arthur Miller et sublimement mis en scène par John Huston qui utilise à merveille le noir et blanc pour mieux coller à l'atmosphère du film. Les personnages sont perdus, ne trouvent pas leur place dans ce monde, s'apitoient sur eux-mêmes et sont d'une infinie mélancolie, leurs relations sont complexes et ne tombent jamais dans la caricature et Miller parvient à faire aboutir tous les enjeux dans une sublime chasse au cheval. Dans leurs derniers rôles, Clark Gable et Marilyn Monroe sont superbes, elle sublime dans un rôle écrit sur mesure pour elle et probablement l'un de ses meilleurs, lui vieillissant mais toujours aussi fringuant. Face à eux et également dans un de ses derniers rôles marquants, Montgomery Clift est touchant et dans un de ses premiers rôles, Eli Wallach est tout aussi excellent en veuf meurtri qui ne sait qu'être triste pour lui. Grandiose.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Fascinants Desaxés de John Huston qui virent s'entrecroiser de manière inédite récit fictionnel dramatique et tournage crépusculaire. Dernier long-métrage de Clark Gable et Marilyn Monroe, déjà fragiles au moment du tournage et qui passèrent de vie à trépas quelques mois après, les Misfits fut aussi réalisé cinq ans avant la mort prématurée d'un Montgomery Clift cabossé par la vie. Sur un scénario d'Arthur Miller, que l'écrivain écrivit pour offrir à son épouse MM un rôle digne de son talent, Les désaxés raconte la rencontre de quatre paumés dans le Nevada de la fin des années 50. Ces quatre personnalités dépassées par un monde qui leur échappe évoluent aussi dans une Amérique définitivement frappée par la fin de ses mythes et des rêves de ses fondateurs originels. Une superbe photo noir et blanc, des mouvements de caméra géniaux et des plans magnifiques.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    En 1961, John Huston s’éloigne du film d’aventure pour proposer une comédie dramatique invitant à la réflexion. Au fin fond du Nevada, une jeune femme divorcée rencontre trois hommes désenchantés. Ensemble, ils vont passer quelques jours d’insouciance où désirs, festivités et désillusions se côtoient. Véritable échec commercial lors de sa sortie, cette œuvre possède un statut de légende en raison de la mort soudaine de la plupart de ses acteurs principaux (Clark Gable décède quelques jours après le tournage, Marilyn Monroe un an plus tard et Montgomery Clift d’une crise cardiaque en 1966). Seul Eli Wallach (plus connu pour son célèbre rôle de Tuco dans « Le Bon, la Brute et le Truand ») poursuivra une longue carrière. Bref, un mélodrame atypique qui, compte tenu de son final émouvant, livre un message mélancolique sur le sens de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 janvier 2010
    J'ai un peu (bon, surtout) voulu voir ce film parce que Marilyn Monroe était dedans et que, en fait, je l'aime bien. Je n'avais aucune idée de ce qu'était l'histoire, la découverte était donc totale au début du film, je ne m'attendais à rien. Le début... ça va, c'est pas extraordinaire mais ça passe ,c'est normal comme film. Après, ça commence à ne plus l'être. ça devient de plus en plus bizzarre et dérangeant. Jusqu'à l'épisode des mustangs (qui durera plus d'1/2 heure jusqu'a la fin) que je n'ai absolument pas supporté. Je suis beaucoup trop sensible en ce qui concerne les animaux mais je ne voyais pas l'interêt de montrer pendant aussi longtemps des scènes pareilles qui n'apporte en plus pas grand chose au film. Rien que pour ça, je lui met 0 étoiles.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2009
    Le film commence et apparaissent à l’écran les noms de Clark Gable, Marylin Monroe et Montgomery Clift, trois légendes en bout de courses réunies pour un même film. D’autres noms impressionnent et laissent imaginer le bon film qui nous attend, celui de John Huston évidemment, aux commandes ; Eli Wallach (Tuco du Bon, la brute et le truand) acteur trop méconnu qui fait des prouesses en tirant son épingle du jeu entouré de trois géants ; enfin, celui d’Arthur Miller, auteur du scénario des Désaxés. L’écrivain offre à sa femme Marylin le rôle dont elle rêvait, plus complexe et triste que les habituelles ingénues des comédies musicales – type de rôle qu’elle avait commencé à interpréter avec brio dix ans plus tôt dans un film de John Huston, d'ailleurs (Quand la ville dort). Elle interprète ici une femme perdue, à la recherche de but et de sens à l’existence – ce qui est le cas de tous ces personnages, à la recherche de leur étoile à suivre. Tout irait bien si ce même script n’insistait pas autant sur la corde tragique, sur le symbolisme et les phrases métaphysiques à répétition, allongeant et surtout alourdissant le film inutilement. Pourtant, la faiblesse humaine est bien montrée, lors de magnifiques scènes comme celle où Gable hurle dans la rue, appelant ses enfants qu'il ne voit jamais ; mais on ne peut s'empêcher de rester sur sa faim, à cause d'une réflexion quelques fois rébarbative. La mise en scène de Huston, à la photographie hyper crépusculaire, se révèle toute fois être des plus belle.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Une poupée hypersensible rehumanise trois homnes durs et paumés. Marilyn, écorchée vive, est bouleversante. Gable, au bout du rouleau, juste avant de mourir dans la vraie vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2007
    Ce film comporte différentes scènes mythiques avec Marylin et une très belle séquence avec les chevaux dans le désert du Nevada. Le générique est aussi mythique puisqu’ils y figurent: Marilyn Monroe, Clark Gable, Montgomery Clift comme acteurs, l’immense réalisateur John Huston derrière la caméra et l’écrivain dramaturge Arthur Miller au scénario qui était à l’époque le mari de Marilyn. D’ailleurs l’écrivain s’est sans doute inspiré de sa femme pour composer le personnage de Roselyn puisque . Marylin Monroe apparaît fragile, émouvante indépendante, sauvage dans cet œuvre crépusculaire. Car, les personnages des désaxés sont à la fois épris de liberté et un peu paumé pris entre 2 époques, dans un monde en passe de devenir moderne.qui annonce la fin des chevaux en liberté et du règne des cow-boys. Et le destin après le film fut tragique pour les principaux acteurs car Clark Gable mourut 2 jours après la fin du tournage. , Marylin qui eut la force d’achever ce dernier film se suicida 1 an après la sortie du film et Mongomery Clift disparaita quelques années après.
    Mythique et nostalgique..
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 394 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Ce film ne m'a pas transporté, malheureusement.
    A part le rôle et la prestation de Monroe, je n'ai pas été emballé ni par le scénario de Miller, ni par les trois autres personnages principaux, Gable, Wallach et Clift.
    C'est peut-être aussi la faute au fait que c'est doublé.
    A revoir...
    A noter que c'est le dernier film de Gable, le dernier de Monroe.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2009
    J'ai trouvé intéressant mais pas exceptionnel. Je ne suis pas convaincu que Marilyn ait de vrais talents d'actrices.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    23 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2008
    Film complexe de John Huston (1961) qui arrive au début d'une période dans laquelle l'imagerie habituelle hollywoodienne sera remise en question. Les représentants de l'âge d'or sont ironiquements présents dans ce film précurseur d'un mouvement (Monroe, Gable, Montgomery) pour interprétés de jeunes gens victimes de leurs insuccées et qui se morfonde dans une vie dans laquelle on a même pu besoins d'eux (des cow-boy). Sur ce la brune la plus célèbre des blondes arrive et ravive des sentiments qu'ils croiaient perdues. Rivalités, jalousie, amour, amitié seront mis à l'épreuves. Le tout est dirigé par un John Huston à qui le noir et blanc va à ravir et sa mise en scène trouve de l'élégance dans la simplicité. Les scènes marquantes resteront indibutablements celles dans le désert (le combat de Gable contre le cheval!) et ses espaces vides dans lesquelles le drame se termine. D'abord chiant avec son sourire à la noix, CLark Gable impressionne à la fin car il laisse son personnage d'ancien bellâtre pour celui d'un homme meurtri et dépassé. Clift, je le regrette n'est pas assez présent, peu de scènes lui sont en fin de compte attribué mais il y a toujours cette élèctricité étrange dans le regard et M.Monroe est parfois juste et d'autre fois force trop. Qui est elle ? On ne sait pas et c'est génant. J'ai eu du mal à croire à son rôle de fille sensible qui ne veut pas qu'on tue les chevaux ou lapins et en même temps sa beauté et sa fragilité ne laisse pas de glace. Son ambiguitéest certe voulu, mais pas totalement apprécialbe. Eli Wallach assure tout le long, j'ai plus accroché à son rôle. Un classique pas simple mais quelque part beau et fort.
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    6 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2008
    Quand un grand réalisateur comme John Huston dirige des acteurs comme Clark Gable, Montgomery Clift et Marilyn Monroe avec un scénario fait sur-mesure pour eux, cela donne un film culte qui marque par ça justesse et ça beauté! On peut dire qu'avec ce film Gable et Monroe ont finit leurs carrière en beauté! A VOIR!!
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2012
    L'Histoire voudra que ce film, qui a été le dernier de deux de ses interprètes de légende, et l'un des derniers d'un autre, ne devienne que plus crépusculaire. Mais ramener "The misfits" à ce simple état de fait, aussi triste soit-il, est assez primaire. Car il s'agit là tout d'abord d'une peinture acide, mais lucide des Etats-Unis, où tout va trop vite, où l'on se perd, où les hommes, désireux de liberté et d'apaisement, voient leurs ambitions les plus fermes s'effondrer. Ce constat, pour les désaxés, ces hommes qui essaient de vivre en autarcie du système montant, ne sera que plus dur. L'époque des cow-boys et des rodéos est fini, et leur idéal devient poussière: le personnage de Clark Gable cherche à retrouver ses enfants, mais ils sont déjà loins. Celui de Montgomery Clift veut le pardon et la reconnaissance de sa mère, mais c'est un asocial. Celui d'Eli Wallach enfin a perdu sa femme qu'il aimait du plus profond de son être. Mais au final, c'est lui qu'il pleure et pas elle, ni les morts qu'il a engendrées. Déstabilisés par la simplicité et la tendresse du personnage de Marilyn Monroe (dans un très grand rôle), ces trois hommes se rendent compte, dans la sécheresse des paysages de la Californie, qu'ils ne sont que des âmes malades, perdues dans un monde qui n'est plus le leur: les chevaux qu'ils chassent ne sont plus bons qu'à alimenter les chiens. Le scénario d'Arthur Miller est brillant, à l'écart de toute caricature, en plein dans le juste, ni optimiste ni totalement pessimiste, simplement clairvoyant, mais jamais austère pour autant. Et le plus fort dans tout ça, c'est qu'il l'a écrit pour sa femme, Marilyn Monroe, figure éternelle du glamour et de l'instable, alors qu'ils divorçaient. C'est un très grand film que signe là un John Huston inspiré, et la modernité de sa mise en scène ne fait que raviver la puissance qui en émane
    . Ça fait froid dans le dos.
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