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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 juin 2011
Un film qui démontre (si cela restait à démontrer) toute l'intensité du jeu de Marilyn Monroe (River of no return, Bus stop, Niagara...) dans un rôle taillée pour elle par Arthur Miller. Le film est un chef-d'oeuvre: des dialogues superbement modernes et bouleversants, des acteurs qu'on ne pouvait pas mieux choisir (Montgomery Clift et Marilyn Monroe eux-même tellement désaxés), des scènes d'une beauté à couper le souffle (toutes les scènes tournées en milieu désertique sont des bijoux d'esthétisme et collent parfaitement avec le thème du film) une musique à faire chavirer les coeurs (encore un coup de maître d'Alex North)... The Misfits sera le dernier film de Gable et Monroe, sera parmi les derniers de Monty, mais au-delà de la légende qu'il incarne, The Misfits témoigne de l'alliance parfaite entre un dramaturge de talent et un génie du cinéma, troublant, bouleversant, instigateur... On n'en sort pas indemne.
Excellent film. Titre mal traduit en français. Le trio d'acteurs est magnifique (a-t-on déjà mieux jouer que Gable un type saisi d'ivresse ?). Monroe en demi-teinte (personnage mal écrit ou alors elle joue mal, son mari est au script ceci explique peut être cela). Dialogues impeccables. Scènes avec les chevaux d'anthologie. Nostalgique et émouvant.
Petit chef d'oeuvre, les désaxés a tout pour séduire : un casting composé uniquement de stars : Marilyn Monroe (certains l'aiment chaud, quand la ville dort) , Clark Gable (autant en emporte le vent, les révoltés du bounty), Montgomery Clift et l'excellent Eli Wallach (les sept mercenaires, le parrain 3, le bon la brute et le truand). Puis, un scénario aux dialogues parfaits, des images d'une beauté éblouissante sur une nature parfois sauvage, un duel impressionant entre Gable et un etalon en furie... Bref ce film nous achève rapidemment et on meurt immédiatement d'envie de le revoir, un film très réussi ! (Normal ! C'est de Huston!)
Un film mythique avec 3 grandes stars d'Hollywood dans leur dernier rôle majeur. Un film charnière dans l'histoire du cinéma américain. Signé d'un grand maître d'Hollywood, il nous montre une Amérique à bout de souffle, désillusionné. "The misfits" annonce le renouveau du cinéma américain des années 60 qui explosera dans les années 70. Oui "The misfits" ouvre les portes d'Hollywood aux de Palma, Scorsese, Coppola et autres.
Les désaxés est un film original et surtout très sombre. La vie d'une peite troupe qui vivent en décalé par rapport à la société, ne pas travaillé et surtout faire ce qu'on veux et donc être libre. Ce qui est sur c'est qu'Huston nous amène avec ce film dans des paysages somptueux ou le temps semblent s'arreter. A la fois drole et profondément nostalgique les désaxés pourvu d'un casting exceptionnelle, nous montre aussi que les Hommes vivant sois disant de mani-re libre ne sont pas pour autant sans probème. Un très bon film donc qui impose sa puissance.
Œuvre funeste - s'il en est - de trois stars hollywoodiennes en quête d’un nouveau souffle, ce drame hustonien transpire la solitude et le mal-être sous la plume incisive d’Arthur Miller. On y découvre Marilyn aussi fragile et touchante qu’une noctuelle, un Clark Gable fatigué, plus sombre que charmeur et un Clift, tour à tour protecteur et materné. Somme toute, une relation triangulaire nappée de symbolisme, loin d’être indigeste car adroitement déséquilibrée, qui s’achève sur une note d’espoir.
Quatre désaxés dans un coin paumé des States. Trois hommes et une femmes fragiles, touchants, tous en grande difficultés face à une société qui est en train de changer et ne veut plus d'eux. Pour survivre, il ne reste à ces trois cow-boys qu'à tuer des chevaux sauvages, dont on en fera de la nourriture pour des vaches. Et Marylin n'en veut pas de ce massacre, elle crie sa douleur. Le film est excellent, dur, vrai, émouvant, voir bouleversant, splendidement filmé en noir et blanc. Les acteurs sont magnifiques, in primis une Marylin Monroe déjà en souffrance et plus très jeune, d'une beauté dramatique à couper le souffle. Il faut la découvrir, surtout pour les non fans de cette comédienne ! Et voir le film, bien entendu, remarquable !
Souvent qualifié de ‘film maudit’, parce que Gable mourut peu de temps après le tournage, Monroe en 1962 et Clift en 1966 ; et que le tournage fut un calvaire, aboutissant à la séparation de Marilyn Monroe et d’Arthur Miller, alors qu’il avait justement écrit ce film pour elle. Au-delà de cette légende, c’est un western moderne crépusculaire totalement atypique et très attachant. Les personnages, cabossés par la vie, sont extrêmement forts et admirablement saisis par la caméra d’Huston. Monroe est bouleversante dans un rôle à grande résonnance autobiographique, tandis que Clift est hallucinant de présence. Deux scènes se détachent : la chasse aux Mustangs sauvages, sublime, et les scènes entourant le rodéo.
Curieux film que "The Misfits"... La première heure est d'une inventivité et d'une subversion étonnante. La jeune fille ingénue et idéaliste campée avec délice par Marylin Monroe se retrouve au milieu de deux hommes cabossés par la vie, l'un veuf (Eli Wallach), l'autre père abandonné par sa progéniture (Clark Gable). Jusqu'à ce que Perce (Cliff) entre dans leur vie et leur dévoile le côté stupide et pathétiquement jusqu'au-boutiste du cowboy, une douce folie règne sur le film, matérialisée quand Roslyn s'émerveille de la moindre chose et s'épanouit devant deux briques qui forment un escalier. Un leitmotiv aussi, "better than wages", mieux que d'être salariés, la vie qu'ils mènenet tous. Puis Perce, ce grand garçon sans avenir, balance les rêves de Roslyn qui se rend compte de la sauvagerie de ces hommes en quête d'argent et de sexe (la déclaration d'amour de Guido est un parfait exemple, de même que la manière dont Monroe est filmé par Huston quand elle sort du lac ou joue au jokari...). Le jeune Perce a cette vertu d'être innocent et idéaliste comme elle, ce qui va chambouler l'ordre et finalement scandaliser Roslyn. Le "better than wages" optimiste devient une ritournelle ringarde et sans âme, et puis ils partent finalement à trois, Gaylord, Perce et Roslyn, vers cette vie citadine qui apporteront ces fameux wages. Guido, lui, scandalisé par le choix de Gaylord ("tu vas travailler dans une station-service?") est laissé seul. Doit-on y voir une apologie du système? Un réquisitoire contre une époque révolue où soufflait la liberté qui doit laisser place à la machinerie financière? Quelques indices laissent penser que la nature et l'homme doivent vivre séparément (les chevaux libérés par Gay ou encore Roslyn qui veut qu'on laisse les lapins manger les laitues). Et dans le dernier plan, la perte de l'innocence est associée à l'espoir de beaux lendemains... Naïf et conformiste? Reste un beau film, pas ennuyeux, mais terriblement ambigu...
Un trio d’acteurs formidables, un réalisateur exceptionnel, un scénariste écrivain de talents et voilà comment un film extraordinaire qui traverse le temps devient un chef d’œuvre.
j'ai eu l'occasion de revoir ce film hier. Quel film! Quel casting aussi... En tant que fan incontestée de la miss Monroe, mon jugement ne manque pas - je pense - d'objectivité ;-) Quatre paumés réunis. Quatre destins en dent de scie. L'émotion est omniprésente, la fin est bouleversante, grandiose... Du grand cinéma!
Pourquoi tant d'engouement pour un film toutefois très inégal? On passe d'un humour pas toujours très fin à une sensiblerie un peu trop marquée. Même si les acteurs sont très bons (quel casting!) ils ne sont pas ici au sommet de leur art. Un film très décevant comparé aux critiques qui lui sont attribuées.
Film Nul, ennuyant, je pense que ceux qui aime ce film sont des nostalique de maryline monro... conseil ne regarder pas ce film si vous n'etes pas fan de maryline monro...