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    Silence
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    400 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Je croyais ne pas aimer les films de Scorsese, trop violents à mon goût et sans humour. Ici non plus, on ne rigole pas, mais c'est tellement beau ! Ce film est l'équivalent moderne des grandes peintures religieuses de l'histoire. Et ça bouge ! J'ai trouvé cela un peu long par moments, mais il y a des rebondissements et finalement je n'ai pas vu le temps passer. Attention de le voir dans une bonne salle pour être bien assis !
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Martin SCORCESE nous livre avec Silence un excellent film sur le fanatisme religieux, à l'heure où l'on pousse au martyre certains jeunes on se prend à réfléchir sur qui est le plus coupable de celui qui incite au martyre ou du bourreau. Dans le japon du 17ème siècle il m’apparaît clairement que les plus coupables sont ceux qui incitent de pauvres paysans japonais à subir le martyre . En leur promettant qu'au paradis il n'aurait plus à travailler, plus à payer d'impôts , on croirait le programme d'un candidat à la prochaine présidentielle. A voir absolument.
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Magnifique film sur la foi que nous livre Martin Scorsese avec ce Silence qui porte bien son nom. Dépourvu de musique, uniquement axé sur la question de la foi et de l’éventuel renoncement à ses convictions, le métrage contemplatif ne perd jamais de vue son sujet et ne se fourvoie jamais dans la facilité pour plaire au grand public. Que l’on soit clair, Silence est un grand film d’auteur, assez difficile d’accès, d’autant qu’il ne se laisse jamais réduire au prosélytisme pourtant très en vogue en ce moment. Son opposition de civilisation ne débouche sur aucune victoire, ni de l’un ni de l’autre puisque la foi est une affaire intérieure qui ne peut sortir de la sphère de l’intime. Le cinéaste le démontre de manière magistrale en livrant une œuvre aussi apaisée dans la forme que torturée dans son approche contradictoire de la religion. On en ressort avec beaucoup de questions sur soi et son rapport personnel avec la nature, les autres et la divinité – et même si l’on n’est pas croyant comme moi. Scorsese signe donc un film d’une incroyable maturité, porté par des acteurs magnifiques, des images de toute beauté et une inspiration poétique de haute volée. Bravo !
    ffred
    ffred

    1 536 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    Un nouveau film de Martin Scorsese est toujours un évènement. Celui-ci peut être moins attendu que d’autres. Personnellement, je n’en avais entendu que du mal. Je n’en attendais donc pas grand-chose. Surtout que je viens de bien m’ennuyer devant les 2h43 de American Honey. Déjà, contre-toute attente, cela n’a pas été le cas ici malgré les 2h41. Alors oui, on est pas devant le meilleur Scorsese. Mais le film ne manque pas de qualités. Techniquement, c’est superbe. La mise en scène reste...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 février 2017
    Difficile de mettre une note à ce film, mais objectivement je suis sortie de la salle décue et épuisée. Rien à redire sur le réalisme de la réalisation et la beauté des images. Ni sur le jeu des acteurs japonnais en particulier, qui porte le film à mon sens! Le message est intéressant notamment quand les 2 univers s'affrontent sur le terrain de la vérité absolue. Ce sujet aurait pu être traité en moins de 2h. Que ce fut pénible de voir et revoir les mêmes scènes de tourture et d'observer le padre questionner sa foi!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 février 2017
    Silence est très bien joué. Le jeu des acteurs nous transporte dans l'action et surtout dans l'émotion.
    Cependant il y a beaucoup de longueurs, qui sont notamment constituées de beaucoup de scènes très violentes, voire quasiment insupportables, ressassant le même sujet éternellement. Le film pourrait être moins long.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 février 2017
    SILENCE, le nouveau Martin Scorsese débarque enfin sur nos écrans. Deux prêtres partent au Japon afin de retrouver leur mentor, ils découvriront un pays où les chrétiens sont persécutés par les inquisiteurs boudhistes.
    Le ton est donné dès le synopsis : la religion sera LA problématique du film. C'est sans doute le premier problème du film : nous sommes les spectateurs de deux hommes, particulièrement un, qui se battent pour leur foi, pour la conserver et ne pas y renoncer, quel que soit le prix à payer, et cela tombe à plat.
    On ne ressent pas assez l'enjeu, ou plutôt on y reste insensible. La raison, des éléments en soit intéressant mais sur lesquels Scorsese passe trop de temps et pour ne pas assez les développer. Le meilleur exemple de cela est le personnage de Kishijiro, un jeune japonais tiraillé entre la volonté de rester fidèle à ses principes religieux et la volonté de survivre. Ses apparitions, assez nombreuses sont toutes construites selon le même schéma ne laissant plus aucune surprise quant à leur issue et on attend juste qu'il s'en aille tellement le personnage nous ennuie.
    La mise en scène souffle le chaud et le froid, gardons le positif pour la fin. Venant d'un mec comme Scorsese, la mise en scène est parfois vraiment décevante et manque de subtilité Spoilers : spoiler: lorsque le personnage d'Andrew Garfield apostasie en marchant sur la plaque on assiste à un champ-contrechamp entre lui et la plaque représentant Jésus, le réalisateur traduit le combat intérieur de notre personnage en plaçant une voix off symbolisant la parole de Dieu. Cette scène aurait été tellement plus forte si elle était resté silencieuse, au lieu de cette grossière voix off.

    Heureusement, le film réserve tout de même quelques scènes de massacre qui arrive à maintenir notre intérêt pour une période de l'histoire méconnue que le film aurait pu mieux traiter, avec plus de profondeur qu'un simple "les boudhistes étaient méchants".
    Le film réserve tout de même une belle photographie et une belle lumière. Malgré les déceptions citées précédemment, on ne peut pas dire que le film soit mal écrit.
    Au final, SILENCE n'est pas mauvais mais reste décevant.
    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un bien long cheminement sur fond de foi mystique. Dans un Japon féodal bouddhiste, débarquent deux prêtres catholiques à la recherche de leur mentor disparu et dont il se dit qu'il a renié sa foi, ce que nos deux héros ne peuvent imaginer un instant. Leur quête les confrontera aux mêmes types de tourments que leur maître adulé en spiritualité aura connus. Sur le plan de la mise en scène, on assiste à quelques arrangements grossiers avec l'usage des langues. C'est fou ce que les paysans japonais pratiquent bien la langue des missionnaires, apprise au contact de ces derniers. En anglais à l'écran, bien que par cohérence ce dût être du portugais. Peu-importe finalement puisque le spectateur lambda se contentera des sous-titres français pour tout le monde.
    Laurent C.
    Laurent C.

    240 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    Le silence, c'est celui que Dieu oppose aux deux jeunes prêtres jésuites, Rodriguez et Garrpe, à la recherche de leur Mentor, Ferreira, dont la rumeur dit qu'il aurait renoncé au christianisme face à la barbarie japonaise. L'action a lieu en plein XVIIème siècle, au cœur du Japon, où la religion catholique a fini par convertir des milliers de japonais, au grand damne de l'inquisition qui persécute les nouveaux convertis. Bien évidemment, face à un tel monument de cinéma, on pense à la fameuse "Dernière tentation du Christ" qui en son temps avait fait scandale. En effet, Scorsese cultive l'ambiguïté. Le réalisateur, qui semble-t-il a failli se consacrer aux ordres religieux avant de devenir cinéaste, propose un récit historique dense qui hésite en permanence entre la tentation de Dieu et celle de renoncer. Le spectateur découvre avec effroi les tortures que les japonais exercent sur les chrétiens, avec presque une sorte de complaisance perverse. En effet, le propos est souvent démonstratif, sans doute pour décrire avec force à quel point les deux protagonistes doivent lutter pour ne pas abandonner leur effort d'apostolat. Cela dit, c'est aussi une manière de critiquer la façon dont le christianisme a imposé son modèle idéologique dans le monde, et ici en Asie où les dirigeants tentent de faire revenir la population à leurs fondements culturels bouddhistes. L'ambiguïté est à la fois la caractéristique même du film, mais aussi son défaut dans la mesure où l'on ne sait pas si le réalisateur dénonce l'oppression japonaise ou la démarche des chrétiens à travers le monde. Cet opium du peuple est parfaitement contemporain dans la mesure où l'on ne peut pas s'empêcher de penser à un certain totalitarisme moderne religieux en regardant ce long film. On regrettera d'ailleurs un format beaucoup trop important, qui laisse à penser que Scorsese en fait trop. Mais Scorsese étant Scorsese, difficile de résister à la beauté lourde de ce "Silence".
    norman06
    norman06

    310 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    On peut préférer le Scorsese new-yorkais qui distillait sa chrétienté dans des polars cultes ; mais en dépit de sa bondieuserie new age et d'une lenteur académique, cette épopée frappe par sa réflexion sur la foi et sa perfection technique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2017
    Un petit retour sur le dernier film de Martin Scorsese #Silence.
    J'ai le sentiment qu'il y a plusieurs niveaux de lecture.
    On y voit un parcours d'un prêtre dans un milieu clairement hostile à ses croyances où la brutalité des japonais se mue en une lutte nettement plus intellectuelle avec un combat sur la force des symboles ( les icônes et autres croix, l'image autoritaire du prêtre face à l'expression de la culture bouddhique du Japon au 17ème) une lutte aussi entre des croyances basées sur un divin purement imaginaire, qui n'existe que virtuellement dans l'esprit de ceux qui croient en ce "silence" qui pour les deux tiers du film, est simplement absent et à qui on trouve toutes les bonnes excuses du monde pour démontrer son existence.
    De l'autre bord, on nous parle de phénomènes naturels, de choses palpables, d'un bouddha qui est d'abord humain avant de s'élever comme quelque chose de supérieur. La crédibilité de la seconde semble autrement plus solide que la première fondée sur "rien".
    Même si le parti pris est clairement occidental, avoir laisser le Japon exprimer son point de vu est louable. Si leurs actes ne sont pas excusables, voir une fois de plus des prêtres s'enfoncer dans un aveuglement tel, prônant l'universalité de leur doctrine montre à quel point ils sont eux aussi dans l'erreur. Au lieu d'intégrer le fait que la "vérité" n'est pas unique mais plurielle dans le monde, ils préfèrent mourrir plutôt que de s'ouvrir.
    Le personnage ambigu du prêtre Ferreira incarne ce que peut être cette ouverture à la culture de l'autre, malgré cela, cette ouverture ressemble à de l'hypocrisie puisqu'elle n'a pour but que de sauver sa peau et de se donner bonne conscience en se disant qu'en étant un symbole de redemption d'autres vont suivre et se détourner de la foi chrétienne et sauver ainsi leur vie.
    On voit aussi par l'absurdité des méthodes japonaise pour tuer dans l'œuf l'émergence de la foi chrétienne, un écho très clair à l'inquisition Catholique. Les termes et méthodes utilisés sont tellement similaires qu'on se demande si finalement ce n'est pas aussi un film à charge contre l'église catholique. Ce vide abyssale de la non expression de "Dieu" dans ce bas monde, ce Dieu laissant périr ceux qui lui font confiance et cette surenchère de malheurs ne sont que les preuves tangibles de l'inexistence de ce soit disant être supérieur qui n'est pas là car il n'existe sans doute pas.
    Certains dirons qu'il se manifeste en "parlant" au prêtre pour l'autoriser à renier sa foi. Mais est ce vraiment ce Dieu qui parle ou simplement l'esprit perturbé d'un prêtre qui ne supporte plus le chantage psychologique des Japonais ? Finalement, ces japonais en lui offrant une vie meilleure une fois qu'il aura renié sa foi, ne font pas mieux que Dieu. La mort de sa vie chrétienne lui offre l'accès au paradis nettement plus concret que le paradis imaginaire des chrétiens. Même si sa nouvelle vie semble être une nouvelle prison pour son esprit, elle aurait pu être aussi sa libération. Passer d'une croyance aussi obtus que la foi chrétienne a l'accès aux savoirs de la culture japonaise aurait aussi pu être prise pour une libéralisation de son esprit. Mais ce n'est pas ce qui est montré dans le film.
    Dernier regret, montrer la croix du prêtre dans le cercueil de celui ci au lieu de laisser planner le doute ôte la place à tout questionnement sur le côté bien-pensant de ce film. C'est un peu dommage, il n'y aurait pas eu cette dernière image et la voix de Dieu, on aurait un film vraiment intéressant
    Hervé L
    Hervé L

    12 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un film qui plonge dans une profonde perplexité... et qui travaille encore longtemps après sa projection. Quel est le message du film? Difficile à dire tant ce film sur la persécution des chrétiens soulève de questions autour de la foi, l'évangélisation, l'apostasie, le sens des martyrs, le Silence de Dieu face à la souffrance des chrétiens persécutés ("Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"),... c'est d'ailleurs ce contenu si riche qui rend le film intéressant malgré sa longueur (2h40) et ses défauts assez nombreux. En effet, ce contenu ainsi que la mise en scène spectaculaire offrant de belles images à l'écran (de paysages maritimes ou de processions dans la brume) ne parviennent pas vraiment à masquer les faiblesses du film: plutôt mal joué dans l'ensemble (interprétation peu convaincante), le film est également un peu maladroit dans sa façon de montrer les choses tant tout y est très appuyé, surligné, bref c'est un film très démonstratif. Par ailleurs, Martin Scorsese a une certaine complaisance à montrer la souffrance dans les nombreuses séquences de tortures (très variées), ce qui confère à son film un coté malsain (voyeurisme).
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Quand je suis rentré dans la salle, je me suis dit : « 2h40 ça va être long, il va falloir s'accrocher». C'était à la séance de 11 heures.
    Scorsese me met tout de suite dans le bain… d'eau bouillante certainement acide, dont les Japonais aspergeaient copieusement ces chrétiens torturés. Toute cette torture , toute cette torture pour contraindre ses hommes, ces femmes, ce prêtre, à abjurer !
    C'est à ce moment-là que Martin S commence son questionnement sur la foi, sur l'engagement, sur l'église, sur la politique, sur le pouvoir. Tous ces morts À cause de quoi ? À quoi bon!
    Avec beaucoup d'habilité Scorsese, nous aveugle d'un spectacle nécessaire et brutal sur ce que l'homme est prêt à faire endurer à d'autres hommes pour le pouvoir. Machiavéliquement il utilise les Japonais pour porter notre attention manichéiste sur eux ou encore sur un personnage abjurant successivement puis se confessant et denouveau abjurant.... Jusqu'à en devenir "un super Judas".... Personnellement j'ai été impressionné par l'art de M Scorsese de transformé mon regard sur ce personnage au cours du recit....à mon sens un élément clé du parti pris de Scorcese, magistral!
    Au final les véritables bourreaux ne sont ils pas ceux qui évangélise qui porte le pouvoir de l'église et on l'audace de représenter dieux aux yeux des populations japonaises....et les emmène inexorablement vers la mort?
    Cette réflexion très personnel de Martin S fait écho aux périodes trouble et d'attentat pour des causes religieuses que nous vivons actuellement.
    Ce recit du 17 ieme siècle s'inscrit totalement dans notre monde contemporain. Martin S sait en tirer les meilleurs parti et utiliser les artifices de spectacles cinématographiques hollywoodiens pour mener sa réflexion très profondes, originales et dérangeantes et surtout nous y entraîner...
    Même si la mise en scène reste assez académique, elle n'emmène pas Andrew garfield dans un jeu facile et larmoyant auquel il est entraîné dans ces derniers rôles Christique; j'ai préféré le jeu de Adam Driver, plus en retenu....
    Le dialogue entre Lian M et Andrew G m'a rappelé sur le fond et forme le dialogue dans Hunger entre le prêtre et l'activiste Irlandais, 20 mn de joute verbale d'homme de conviction, très fort et très beau.
    Enfin pour construire sa démonstration il lui fallait bien 2h40.... Durée finalement assez courte pour un sujet aussi éternel!
    Stéphane C
    Stéphane C

    55 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Face à la cruauté et la traîtrise des hommes, le courage et la dignité; puis, la voie de la raison ? Le dernier film de M. Scorsese est un chef-d'œuvre d'une pureté absolue et, qu'on soit croyant ou pas, on ne peut demeurer insensible; personnellement, j'ai été profondément bouleversé ...
    Damien B
    Damien B

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2017
    Martin Scorsese nous livre ici un roman historique prenant, porté par des acteurs jouant à la perfection, et soulève des réels questionnements personnels qui dépasse la religion.
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