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    Silence
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    399 critiques spectateurs

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    mistermyster
    mistermyster

    36 abonnés 1 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Il y a eu MISSION de Roland Joffé en 85, et maintenant il y a SILENCE, près de 30 années plus tard.
    L'attrait du film vient exclusivement de la découverte que les Portugais sont arrivés au Japon et comme partout, ils ont voulu imposer leur religion, mais le Japon qui, au premier abord n'y voyait pas de danger, à pressenti qu'ils ne seraient plus mettre chez eux, que les enjeux politiques devaient s'affranchir du modèle religieux que leur imposait l'occident, et c'est dans la répression qu'ils ont mis fin à l'implantation du Christianisme au Japon.
    C'est un film pieux pourrait-on dire, qui donne la part belle aux jésuites même s'ils sont persécutés.
    L'ambiance générale, les paysages, les reconstitutions, le jeu de Andrew Garfield, tout cela contribue à la beauté de ce film, à son esthétisme. L'histoire en elle même va diviser, les pro-catholique et les autres dont la religion est toujours source de conflit.
    Le film s'installe lentement, il s'égraine, s'étire, devient contemplatif, et parfois ne peut pas éviter certaines longueurs, et même l'ennui.
    On en ressort sans réellement pouvoir prendre parti, le focus sur cette période est bien venu, mais, malgré les bonnes intentions le film ne prend pas une ampleur subliminale.
    T-rexx
    T-rexx

    17 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Un seul mot peut décrire ce film : chef d'oeuvre ! C'est ce genre de créations artistiques que je cherche sans relâche pour me dire que le bon cinéma vit toujours de nos jours. Scorcese est magnifique de maîtrise dans ce film testament, probablement le point d'orgue de son oeuvre cinématographique. Tout y est : les acteurs, la photographie, le script, montage, musique, direction artistique, costume, narration... C'est à une aventure humaine ultra-puissante que vous invite Sorcese dans Silence, pas de celles qui font du bruit, qui s'étire dans la fureur et l'agitation - bien que le film n'en soit pas dépourvu - mais à un voyage intérieur, celui des premiers missionnaires chrétiens au Japon aux XV-XVIème siècles. Une époque où la sauvagerie des moeurs ne réside pas tant dans la cruauté - d'une certaine manière légitime lorsqu'elle est replacée dans son contexte et qu'elle est expliquée par les protagonistes - des Japonais que dans celle de l'Eglise de Rome, assoiffée par l'étendu de son propre pouvoir sur terre. Conseil : il faut connaître un peu l'histoire complexe du Japon pour saisir toutes les nuances de cet affrontement sans merci entre une croyance douce utilisée par un pouvoir de fer et cette culture nippone si éloignée de la nôtre. Enfin, lorsque vos dernières forces émotionnelles seront sur le point de vous lâcher vers la fin du film, viendra cette simple phrase prononcée par Liam Neeson en réponse à une question existentielle qui lui est posée, pour réaliser à quel point ce fût un voyage plein de doutes, de violence et de souffrances pour le "héros", mais un voyage salvateur. C'est sans doute un peu aussi une métaphore de la vie de Scorcese... Avec ce film, nul besoin d'aller plus loin, le réalisateur nous a légué son film le plus abouti, le plus personnel, le plus existentiel. C'est une merveille, un chef d'oeuvre, une magnificence cinématographique qui vous arrachera des larmes et vous regonflera le moral au même moment.
    blondin1977
    blondin1977

    5 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Hormis les premières minutes portées par la gueule toujours puissantes de Liam Neeson, on s'ennuie fermement dans ces 2h40 redondantes avec le propos du doute porté jadis par La dernière tentation du Christ. Du coup on ne saisit pas vraiment le propos du réalisateur qui ne montre pas vraiment le japon du XVI° siècle ni un drame historique pour rester bloqué sur ses prêtres perdus dans des communautés martyrisées au bout du monde. On imagine l'idée de recréer la souffrance des premiers chrétiens mais l'analogie fait flop. Je n'ai pas terminé, trop de bons films à voir...
    Sirius
    Sirius

    2 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Une bonne claque comme je les aime. Tellement réaliste , tellement bien interprété , on ne s'ennuie pas une seconde !
    On regrettera peut être les (trop) nombreuses scènes de supplices qui ne sont pas toutes forcément utiles. Et le scénario reste quand même un peu faiblard. 4,5/5
    Pascal I
    Pascal I

    680 abonnés 4 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2021
    L'évangélisation face à l'inquisition, sujet qui traverse les âges, même lointains. Epoque rude, "batailles" retenues dans les propos et barbares dans les actions, questionnement du "silence" assourdissant face aux épreuves et démarches de protection (légitimes). L'ensemble, bien interprété souffre de lenteurs, longueurs, dialogues à finalement ne plus savoir ce qui est dit. En point fort, pour ma part, l'abnégation, l'environnement et l'apostolat (souvent aveugle). Loin de mon préféré "Mission" (1986) sur un thème approchant, l'ennui ici finit rapidement à s'installer ! 2/5 !!!
    Sidik
    Sidik

    10 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Toutes mes condoléances aux (nombreuses) personnes ayant trouvés le film chiant comme la mort, moi j'adore "Silence". C'est lent, bien entendu, mais Martin Scorsese joue ici plutôt un travail sur l'atmosphère et l'ambiance froide qui aura vite fait de me prendre aux tripes. C'est sûr que ça bouge moins que devant "Le Loup de Wall Street" ou "Mean Streets", mais des fois ça fait du bien un film reposé qui prend son temps pour raconter ce qu'il a à dire, et vu ce qu'il a à dire, ça aurait pu durer 5 heures que je ne m'en serai pas lassé. "Silence" parle de la religion et de la volonté, de la dévotion envers une cause, et les différents points de vue des différents personnages posent beaucoup de questions au spectateur : qu'auriez-vous fait à leur place ? Quelle position vous aurez dans cette situation ? Ce genre de délire à la "Les Survivants", moi ça me parle instantanément. N'étant pas même croyant, la puissance du propos m'a complètement conquit de bout en bout, sur un final magnifique qui n'aurait pas pu mieux conclure ce grand récit. Donc si vous restez sur la touche, tant pis pour vous. Pour moi ce film est de l'or en barre qui a une portée morale sans précédant, et je le classe sans hésiter aux côtés des plus grands chefs-d'œuvre de Scorsese.
    cinéman
    cinéman

    23 abonnés 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Les gentils colons chrétiens d'un côté, les méchants Inquisiteurs japonais de l'autre... trop manichéen ! Par des scènes de torture nauséabondes et récurrentes, Scorcese oublie de rappeler que les Japonais au XVIIème siècle étaient chez eux et n'avaient pas à importer une religion, ou que l'Inquisition catholique massacrait tout autant les hérétiques protestants en Europe. En dehors de ça, le film interroge intelligemment sur la foi face au "silence" de Dieu, ou sur l'acceptation de la souffrance pour mieux gagner le paradis, et les décors sont assez jolis.
    Philcroc
    Philcroc

    39 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2021
    Je craignais un peu de trouver un peu trop long ce film et ne pas l'apprécier compte tenu du sujet. En fait, je me suis laissé prendre par cette fresque historique adaptée du livre de Shüsaku Endo qui se passe au Japon du XVIIème siècle. Et, on est plongé dans ce Japon en pleine inquisition contre les chrétiens qui commençaient à se développer autour de missionnaires jésuites. Ce que les Shoguns avaient décidé d'éradiquer avec leur grand inquisiteur : Inoe-Suma. Martin Scorcese nous livre là un grand film avec une photographie sublime -qui fait passer les quelques longueurs- assurée par Rodrigo Pietro, directeur de la photographie. des plans majestueux, des décors et costumes sans fausses note, c'est du grand cinéma avec des scènes très fortes et parfois très dures. On est au Japon en 1633 et on vit ces persécutions. On sent que Martin Scorcese a mis tout son talent dans ce film très personnel sur la foi, la spiritualité, la métaphysique, le sens de la vie et de la mort.. Rappelons qu'il a été séminariste avant d'épouser le cinéma...mais il ne fait aucun prosélytisme et au contraire, met en scène avec intelligence de nombreux questionnements sur la foi, l'apostasie ("Korobu" en japonais) en résonance forte avec les drames de notre monde en pleine crise. Les dialogues sont subtils et ciselés avec pas mal de réflexions intéressantes du genre " Plus dur est de mourir pour les misérables et les corrompus"...
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 774 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Le périple de deux jésuites dans le Japon du XVIIe siècle. Une fresque historique spirituelle, visuellement sublime, qui questionne sur l’essence même de la foi (comment expliquer le silence de Dieu face aux horreurs du monde ?), portée par un casting séduisant.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2021
    Scorsese se lance dans une période de l'histoire du XVII eme siècle reposant sur l'oppression de la minorité chrétienne par les boudhistes dominants au Japon. Deux prêtres portugais (Andrew Garfield et Adam Driver) partiront à la recherche de leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson) disparut alors qu'il essayait de christianiser le Japon. le film est extrêmement long, on entend "Padre, padre, padre, padre" à longueur de temps! C'est vraiment très pénible à la longue! De plus, la longueur du film (2h40) n'était pas nécessaire étant donné le contenu très répétitif. Les catholique ne veulent pas apostasier, leur foi chrétienne est difficile à abandonne. Cette intolérance religieuse est toujours d'actualité. De nos jours, les Ouighours sont opprimés en Chine, mais dans des camps, torturés, forcés à travailler. Un sujet assez peu intéressant au final et surtout mal traité par le réalisateur, de par sa redondance et sa longueur.
    Jérémy J.
    Jérémy J.

    14 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2021
    Le principal problème de ce film d'après moi se trouve dans son déséquilibre. En effet, le film se montre très lent dans de grandes parties, mais semble précipiter sa fin. De plus, le film ne renouvèle pas son scénario, la même idée, les mêmes difficultés se répètent vitam eternam. Et ce sentiment de répétition rend le film encore plus lent. Bien sûr ce n'est pas parfaitement copié, il y'a une idée d'en rajouter toujours un peu plus (la souffrance du personnage principal) et ça fonctionne. Un bon point pour les acteurs, dont Andrew Garfield, qui décidemment choisi très bien ses films. L'époque elle est aussi bien représenté, du moins on y croit. je dois aussi dire que je n0est pas été trop déranger par le côté très religieux du film. Bref, un film sympa, mais il faut avoir le temps.
    LeBonFefe
    LeBonFefe

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2021
    Prenant !! C'est le mot que j'utiliserai pour décrire ce film qui est pour moi le tout meilleur de Martin Scorsese (je sais que je vais me mettre des gens à dos en disant ça mais tant pis) !!
    Dans ce film à l'atmosphère stressante et oppressante, le jeu des trois acteurs principaux et en particulier Andrew Garfield ressort comme une lumière sur l'océan !! Ce film, qui se penche sur l'horreur du Japon médiéval est très bien rythmé et à en plus de ça une photographie absolument incroyable et une musique qui accompagne très bien le film, bien que assez peu présente mais très bien dosée !!
    Enfin bref, si vous voulez voir un film qui vous en fait apprendre sur l'histoire mais aussi un excellent vrai film avec des acteurs incroyaux (plusieurs fois incroyable), je vous le conseille !!
    orlandolove
    orlandolove

    117 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2021
    "Silence" de Martin Scorsese est sorti dans une relative indifférence du public en 2017. Constat bien triste, car le film est à la hauteur de ses ambitions, à la fois intense sur le fond et d'une beauté enveloppante sur la forme. Une vraie proposition cinématographique qui n'a donc pas trouvé preneur, comme un mauvais présage sur l'état de santé du cinéma et la consommation de l'image.
    Maxime G
    Maxime G

    6 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Paru en 2016 suite au succès du Loup de Wall Street, Silence de Martin Scorsese contraste en abordant les sujets de la foi et de la religion. Certes Le Loup de Wall Street traite d’une certaine spiritualité autour de l’argent, mais Silence aborde le sujet de façon plus littéral. Il n’est donc pas étonnant que le film polarise autant les spectateurs.

    C’est le film le plus personnel de Martin Scorsese : il a attendu plus de 30 ans avant de le réaliser, ne se sentant pas assez mûr. Silence est un film qui doit être vu car il aborde plus largement le sentiment de culpabilité et de rédemption face au silence (en l’espèce divin). Or, l’universalité de ce sentiment purement humain va au-delà même de la question de la foi catholique.

    -Une immersion totale-

    Silence nous plonge au Japon du XVIIème où les chrétiens subissent des persécutions religieuses. Deux jésuites portugais (interprétés par Andrew Garfield et Adam Driver) se rendent alors sur place pour retrouver leur mentor disparu. Pleins de bonne volonté, ils vont se heurter à la violence de l’inquisition Japonaise. Une violence froide et crue que Martin Scorsese nous dévoile dans toute sa dureté. Des scènes de tortures, d’exécutions sommaires et de souffrances sont représentées à l’écran sans artifices.

    D’ailleurs cette absence d’artifice n’est pas un hasard dans un film où prédomine la nature. Celle-ci est même au cœur de la direction photographique de Silence. La maîtrise de la brume présente dans de nombreuses scènes en est le parfait exemple. Les deux protagonistes vont en effet évoluer dans des décors grandioses avec une nature aussi mystique qu’inhospitalière. A cela s’ajoute la bande originale du couple Kathryn et Kim Allen Kluge qui est très discrète privilégiant le silence, qui donne de l’intensité à des moments clés du film, et des sons naturels.

    Néanmoins cette inhospitalité provient surtout des conditions de vie déplorables des villageois victimes de l’inquisition. Les habitants ont des habits de fortune et les habitations sont précaires. La crasse est omniprésente et cela fait alors contraste avec les hommes de l’inquisiteur.

    -Un dilemme pesant-

    Le véritable enjeu de Silence est la violence psychologique que rencontre les deux hommes durant leur périple. Le personnage d’Andrew Garfield va en effet se heurter à un dilemme tout au long du film, à savoir, la foi oui, mais à quel prix ?

    Certes devenir un martyr ne l’effraie pas mais le véritable dilemme est de voir des gens mourir à cause de lui et de sa foi. De fait, il va avoir de nombreuses fois le choix d’apostasier et de sauver la vie d’innocents ou bien de ne pas renoncer à sa foi mais de laisser mourir des fidèles au main de l’inquisition. Le personnage principal va donc être « travaillé » à l’usure, ce qui peut donner des scènes plutôt longues à l’écran.

    A cette violence psychologique va également s’ajouter le silence. Comment le divin peut-il rester silencieux face aux atrocités que subissent les chrétiens japonais ? Ainsi le doute s’installe et la foi du protagoniste va être mise à rude épreuve alors même qu’il fait face à un lourd dilemme. Néanmoins ce dilemme en est-il vraiment un ? Le fait d’apostasier extérieurement dans le but de sauver ses frères et sœurs permet de prôner les valeurs essentielles d’un croyant, c’est-à-dire la bienveillance de toute création. Ainsi, Silence ouvre une réflexion sur la distinction entre le culte et la foi.

    -Une confrontation idéologique-

    Le film montre les sacrifices que sont prêt à faire des individus au nom de la foi.

    Silence va alors opposer deux visions de la culture religieuse. D’abord, une vision universelle de la religion (représentée à l’écran par la chrétienté portugaise), dans le sens où celle-ci incarne la vérité qui se doit d’être révélée à tous. En opposition à une vision plutôt culturelle de la religion, une religion qui ne recherche pas la conquête mais plutôt l’harmonie d’un pays (comme le Japon)

    Ainsi, l’inquisiteur japonais affirme que le Japon est un « marécage où rien peut pousser » et donc l’existence de plusieurs religions dans un seul pays provoquerai la discorde. Or le christianisme encourage l’évangélisation du Japon car elle se fait au nom de la foi et de cette vérité universelle : c’est donc un acte de bienveillance malgré les divisions que cela provoque. Il est clair qu’il y a un parti pris pour les chrétiens de la part de Martin Scorsese. En témoigne, une inquisition légèrement caricaturée et une absence totale de Japonais non chrétiens n’appartenant pas à l’inquisition. Cependant ce parti pris est assumé et ne fait qu’accentuer notre empathie envers la souffrance des chrétiens.


    Silence se veut volontairement austère et traite la persécution des chrétiens japonais dans toute sa violence, qu’elle soit physique ou psychologique. Ce n’est évidemment pas un film accessible à tous. Mais c’est aussi un film sur le doute et la remise en question de ses convictions aux moments les plus durs de la vie. Ainsi, Silence se révèle être davantage un film porté sur l’individu que le divin.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 535 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2020
    20 ans de réalisation apparemment et pourtant le silence le plus dur a été celui du public après le film qui clairement et avec une référence incompréhensible pour le canon de Scorsese qui n'était pas disposé à appeler immédiatement ce film au secours pour le désastre qu'il est en réalité et ne pouvait trouver que peu de mots pour compenser l'ennui brûlant que la plupart avaient sans doute enduré. C'est peut-être de l'art qui se fait passer pour un divertissement mais pour moi il échoue en tant que tel. L'histoire était clairsemée, les personnages peu développés, la réalisation parfois luxuriante et prometteuse et souvent la meilleure chose du film. Quand au message il n'y avait pas grand-chose qui me donnait quelque chose à mâcher. Silence est un film difficile à tout moment mais particulièrement sur une croisade clandestine au Japon au 17ème siècle. Quand la vie est presque insupportablement horrible, la promesse du paradis dans l'au-delà est séduisante. La croyance est criblée d'ambiguïté, d'incertitude, de peur et de doute. Si je devais sympathiser avec une mission visant à convertir les classes paysannes dans un Japon isolé alors j'ai échoué gravement...
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