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    Silence
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    3,6
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    399 critiques spectateurs

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    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Silence est un film un peu inégal selon moi. Pour commencer par sa plus grosse qualité, le film traite parfaitement du questionnement moral de son personnage principal, Rodriguez, qui sera confronté aux pires immondices qui vont sans cesse tester sa foi. Rodriguez est un personnage attachant et juste mais toujours très nuancé, et qui permet à ce film d'être très intéressant car on est curieux de voir l'évolution de ce personnage. À ce propos, ce personnage est merveilleusement interprété par Andrew Garfield, qui porte vraiment à lui seul le film et prouve qu'il en a dans le ventre. J'espère que la suite de sa carrière sera à la hauteur car entre Tu ne tueras point, The social network ou encore Silence, Andrew Garfield a prouvé qu'il avait énormément de potentiel. Malgré ces qualités, le gros point noir du film est évidemment son rythme : Silence à un rythme vraiment en dents de scie et oscille toujours selon moi entre 20 minutes très ennuyeuse, puis 20 minutes très captivantes. Le film aurait gagné à être plus court selon moi, car avec un meilleur rythme, Silence aurait pu concilier des thématiques intéressantes avec un rythme rapide et jamais ennuyeux, comme il a su le faire avec de nombreux autres films comme Taxi Driver ou Raging Bull. Grâce à ses thématiques extrêmement bien traités sur la religion et la foi, je vous conseille quand même de vivre cette expérience, même si le rythme extrêmement lent risque d'en gêner plus d'un. 
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    102 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Un long et grand film historique et spirituel de Martin Scorsese adaptation du roman de 1966 du japonais Shūsaku Endō. D'une intelligence rare il porte la réflexion sur la foi dans un lieu et temps de forte persécution des chrétiens. Presque pire que celle des premiers chrétiens du fait que c'est une éradication pure et simple ? difficile d'en juger, mais les images montrées respectent une réalité historique dans certains détails des tortures. Le sujet clé ici n'est pas tant la foi que l'apostasie. Le but de Scorsese n'est pas d'être ambiguë même s'il laisse des portes ouvertes aux athées et autres opiniâtres. spoiler: Il est bien insisté sur le fait que les japonais se méfient des prêtres apostats jusqu'à la fin et la dernière image montrant une croix dans la main de Rodrigues dont le corps va être brulé nous dit bien que le silence est surtout le fait de la fin de vie de Rodrigues.
    Le silence est évoqué comme étant celui de Dieu ce qui est une vaste question qui a quelques échos dans le film mais c'est un sujet qui ne peut pas être traité dans un film. Il est question ici de l'apostasie sous la contrainte, pour sauver des vies, spoiler: de plus accentuée par le fait que l'on entend clairement que lorsqu'il le fait en premier, une voix lui dit de faire l'acte. Cette voix selon que l'on est croyant ou non est celle du Saint-Esprit ou une lâcheté ou autre chose
    . Apostasie est un mot signifiant abandon et plus précisément éloignement cela c'est l'étymologie, ce dont il est question ici est d'un acte public de renoncement à sa religion. Tout alors est dans l'interprétation des mots "acte public" et religion. spoiler: Le film se clôture par l'affirmation que Dieu seul est juge
    . Par cela on signifie et toute la bible le dit, ce qui est religion n'est rien d'essentiel et si l'on pousse plus loin un acte ou même des actes d'apostasies ne signifient rien en tant qu'acte public pour Dieu qui regarde au coeur. En ce sens Scorsese ne va pas plaire aux religieux qui ne regardent qu'aux actes tels des pharisiens hypocrites. Le personnage de Kichijiro qui "apostasie" de multiples fois et revient sans cesse vers Rodrigues est là pour affirmer cette interprétation. Aussi il reste la question de la foi et comment peut elle se confronter à une barbarie qui se rapproche de l'enfer ou autrement dit qui va décider de ce qui doit s'appeler lâcheté ou doit s'appeler courage et d'ailleurs ces dénominatifs ont t'il la moindre importance pour Dieu. Le long silence de Rodrigues face à ces geôliers est un parallèle en forme de question qui reste sans réponse avec celui de Dieu qui permet toutes ces épreuves.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2020
    Un petit voyage dans le temps qui vous aidera à apprécier ce film. Quand le christianisme est arrivé au Japon au milieu du 16e siècle, la guerre civil avait semer le chaos dans le pays. On pouvait renter au Japon sans être contrôlé et prêcher sa propre religion. Les concepts de Dieu et de Jésus ont été traduis en Japonais, cela permis aux paysants de comprendre de quoi parlaient les chrétiens, et nombreux se sont convertis à cette religion. L'Eglise a demandé aux jésuites de se rendre dans le monde entier pour prêcher l'évangile. Leur religion s'est donc répandue rapidement. Pendant 70 ans ils ont pu prêcher la bonne nouvelle au Japon. Puis les Shoguns (personnages qui détiennent l'autorité), ont compris que cela risquait d'altérer leur propre culture. Il fallait effacer ces nouvelles connaissances. Le pouvoir a changer, les chrétiens ont été abandonnés, puis pourchassés. Beaucoup de prêtres ont été capturés et torturés. Le père Ferreira fut l'un d'eux, il a vraiment existé, c'était un jésuite assez réputé dans le monde entier. Dans ce long-métrage, la disparition du père Ferreira devient l'énigme de l'histoire. Ayant reçu une lettre qui dénonce que ce messager de Dieu désapprouve sa propre religion, deux jeunes prêtres idéalismes ne croyant pas à ces blasphèmes, partent à sa recherche au Japon. Au 17e siècle, dans ce pays le christianisme est devenu strictement interdit, puni par la torture et la mort. Ces deux clandestins, Rodrigues et Garupe, seront recherchés par l'inquisiteur Inoue-sama (personnage ayant vraiment vécu), rusé et implacable, très connu pour sa façon cruelle de torturer les gens. Ces deux missionnaires pour survivre, vont alors mettre en avant cette force dictée par la foi, rejetant les demandes persistantes des autorités pour l'apostasie (reniement de leur religion), un acte scandaleux pour eux. Un film traitant le dilemme moral ayant pour toile principale: le bouddhisme opposé au christianisme. Un Japon obscurci par une spiritualité créant une terreur omniprésente. Une réalisation calme sans accuser trop de lenteurs, ni de longueurs, avec des comédiens impeccables. Un long-métrage nous plaçant comme observateur des faits de cette époque. ENCORE UNE FOIS, UN TRES BON SCORSESE.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2020
    Pensum religieux interminable de 2h40mn sur la persécution des prêtres catholiques par l'inquisition japonaise. Malgré la beauté des décors, la perfection des reconstitutions et le talent des acteurs, la lenteur et la répétition des tourments de ces prêtres évangéliques est lassante. Cela vous rend heureux d'être athée et de ne pas avoir à tuer ou être tué à cause d'une quelconque religion.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Scorsese à encore démontrer une histoire inconnue du Japon et leur religion au XVII ème siècle. Dramatique, dure et aucune nonce d'humour mais de cruauté envers des jesuites Andrew Garfield, Adam Driver venue chercher leur mentor, Liam Neeson, pour une peine perdue soumis au régime de l'inquisiteur joué malicieusement par Issei Ogata et son discipline rigolard pas tant que cela, Tadanobu Asano. Détailler par la narration habituel du cinéaste, et des documents réels, une histoire donc réaliste et intéressante ce qui éfface le côté longuet du film. La fin est à mille chemin du début. Sur la mission et de ses soldats religieuses qui piétine l'image du Christ et qui retourne le film à la dernière seconde. Un film documentaire tres enrichissant !
    Estonius
    Estonius

    2 573 abonnés 5 263 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Tout le monde a le droit de se planter mais il est triste de constater à quel point ce grand réalisateur a pété les boulons. Au départ c'est un bouquin mais le scénario est de Scorsese; et il est évident qu'il s'identifie à Rodrigues et qu'il revendique ses propos. Or Rodrigues non seulement à un comportement et un look christique, et pour ceux qui n'auraient pas compris, c'est le visage de Jésus qu'il voit quand il se mire dans l'eau du ruisseau. Donc Scorsese se prend pour Jésus ! Elle est quand même dure à avaler celle-là. Maintenant le récit, j'ai toujours estimé qu'un réalisateur avait parfaitement le droit de s'éloigner de la vérité historique, encore faut-il que cet éloignement ne s'apparente pas à du révisionnisme et là on en est vraiment tout près. Car si les japonais ont interdit la propagande chrétienne ce n'est pas parce qu'ils sont méchants, mais parce qu'une première vague d'évangélisation avait fini par créer de gaves troubles internes. De ça peu de gens le savent et Scorsese se garde bien d'en parler… Non il fait plus simple :les japonais bouddhistes sont de cruels fanatiques et les chrétiens sont bons, manichéisme quand tu nous tiens ! Le reste du film avec ses questionnements s'adresse aux chrétiens, sur le thème "les desseins de Dieu sont impénétrables" et je me suis jamais senti concerné. Parlons aussi de la réalisation souvent plate malgré une bonne photographie, avec des dialogues champs contre champs, des longueurs à provoquer des bâillements, des scènes qui se répètent, un manque d'empathie pour les personnages, quelques complaisances dans la violence et une direction d'acteurs peu convaincante. Bref je n'ai pas du tout aimé ce film
    Kénan H
    Kénan H

    13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    J'aime bien aimé l'idée d'explorer le christianisme au Japon, à l'époque, le film démontre très bien la violence envers les chrétiens japonais, que se soit psychologiquement, et physiquement, mais quand même sa manque de réflexion, de remise en question, de compréhension, de psychologie, et de philosophie entre les personnages.
    Dans tout le métrage on nous montre aucun bouddhiste sympa, et sa c'est pas sympa Martin.
    J'ai bien aimé le personnage d'Andrew Garfield, il est très charismatique, attachant, car il veut aider les gens, aussi les images sont très belles.
    Malgré ses défauts, j'ai quand même bien aimé, car la fin aussi a fais remonter la pente, et procure des émotions.
    Lou W
    Lou W

    1 abonné 105 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Film soporifique à souhaits. Très plat , morne mais nous pourrons trouver du plaisir dans certaines rares scènes.
    10/20
    Ge0kok0
    Ge0kok0

    3 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    Adaptation d'un roman qui vaut clairement le détour même si le sujet proposé peut diviser
    Scorsese met en lumière la puissance de la foi face à la tyrannie dans un Japon du 17ème siècle
    Vrai beau film qui conviendrait aussi à un jeune public.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    680 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Excellente découverte que ce drame historique de Martin Scorsese. La réalisation est très belle, la photographie superbe et la prestation des comédiens est à la hauteur des attentes, notamment celle totalement habiter d'Andrew Garfield. Petit bémol tout de même concernant la présence de quelques longueurs au niveau du récit, mais cela vient de la durée sans doute un peu trop longue du film.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    23 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Scorsese nous refait une sorte de Kundun que je n'avais pas aimé pour ces longueurs. Rebelote avec Silence sur une histoire dont on en a rien à faire sur un prêtre obligé d'abandonner sa foi. Un terme récurrent chez Scorsese que ça en devient chiant. C'est du réchauffé de ses thèmes ayant un rapport avec la religion, il y a peu de dialogue ce qui tue le film, l'intrigue prend tout son sens qu'à la toute fin mais entre temps le film est divisé en deux partie, la première avec une action qui vient sans arriver et la deuxième on le personnage seul face à ses geôliers s'adapte à sa nouvelle vie mais c'est peu intéressant, le montage tire le film dans l'ennui, les acteurs semblent être content d'être dans un Scorsese mais ça ne suffit pas, je ne suis même pas déçu car je n'attendais rien de Silence.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    Un film quelque peu iconoclaste dans la filmographie de Martin Scorsese (encore que la foi chrétienne lui avait déjà donné matière il y a longtemps), avec cette adaptation de roman situé dans un Japon médiéval. Admirablement filmé (dans plus d'une séquence, les angles de caméra choisis s'avèrent très judicieux), le récit semble toutefois beaucoup traîner en longueur et se répéter dans ses développements, déroulant en fait une lente torture de personnages perdus face à leurs interrogations sur la foi qui les anime et la mission qui est la leur. Côté casting, il n'y a guère qu'Andrew Garfield (et un ou deux acteurs nippons) pour secouer un peu l'ensemble, qui reste quand même très contemplatif et brutal, sans doute aussi un peu desservi par des voix off trop présentes. Peut-être un peu trop répétitif et manichéen pour pleinement convaincre dans son propos.
    Benj'Top F
    Benj'Top F

    18 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2019
    Un montage péniblement lent au service d'une histoire sans réel intérêt. Le summum de l'ennui se situe dans la dernière heure. Tenez bon pour ne pas s'endormir !
    1,5 étoiles pour les costumes et les scènes de tortues originales, même si les chrétiens étaient également inventif en la matière.
    Bref: le néant.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2019
    Il existe deux voies d’accès principales pour comprendre la carrière de Martin Scorsese, quoiqu’on ait souvent tendance à oublier ou à négliger la seconde : l’Italo-américain, qui a relaté tout au long de sa carrière les heurs et malheurs de ses compatriotes sur le sol américain, y compris et surtout ce qui touche au gangstérisme, et le catholique fervent, qui a constamment interrogé sa Foi, à la recherche d’une voie médiane entre ses valeurs personnelles et le dogme. Après le feu d’artifice du ‘Loup de Wall street’, ‘Silence’ n’était pas seulement un moyen de prendre le contre-pied radical de cette oeuvre flamboyante mais aussi de faire aboutir un projet qui tient à coeur au réalisateur depuis près de trente ans, après qu’il ait lu le roman de Shūsaku End� sur la difficile situation des Japonais convertis au christianisme au cours de l’ère Edo : deux missionnaires jésuites accostent le Japon des années 1600, à une époque où les catholiques sont persécutés par le Shogunat. Ils sont à la recherche d’un de leurs prédécesseurs, le père Ferreira, que certaines rumeurs accusent d’avoir abjuré sa Foi. A l’écran, le projet, alourdi par son austérité empesée, semble aussi mal embarqué que la mission des deux religieux, qui se cachent dans la campagne, tentent de contacter les communautés locales et célèbrent des offices en secrets. La lenteur du film finit par devenir éprouvante, et l’extrême aridité de la mise en scène échoue curieusement à conférer à ‘Silence� la moindre touche de spiritualité. On craint de se retrouver face à la banale reconstitution historique d’un événement d’essence religieuse. C’est à partir de la capture des deux prêtres que le scénario commence à décoller: la dialectique entre occidentaux et orientaux se mue en un passionnant dialogue de sourds : les Jésuites, prêchant l’amour et la “Vérité�, comprennent mal la manière dont ils sont perçus par leurs ouailles et les mesures radicales prises par le pouvoir japonais sont de l’ordre d’une lutte existentielle pour préserver leurs spécificités et repousser la menace d’une aliénation culturelle. Face au constat que l’émergence d’une communauté chrétienne au Japon est une fausse-victoire (la spiritualité japonaise ne peut s’accommoder d’un Créateur abstrait, et le nécessaire réaménagement de la doctrine pour conquérir les âmes la vide de toute substance), le “chemin de croix� du père Rodriguez est aussi un combat intérieur entre l’esprit et la lettre, la compréhension du message primitif du Christ et le respect du dogme élaboré par ses héritiers : la foi est un cheminement intime, secret, distinct du monde et des contingences extérieures. Rester fidèle à ses valeurs et l’affirmer haut et fort est affaire d'orgueil plus que de conviction si les conséquences de cette obstination vont à l’encontre de ce qui est juste. C’est lorsqu’il saisit au vol l’intériorité d’un croyant dévoré par ses doutes et sa culpabilité, cherchant une rédemption tapageuse dans un sacrifice vain, que Scorsese atteint une forme de grâce : un mécanisme guère différent, du reste, de celui qui avait cours dans ses multiples films de gangsters, à peu de choses près soumis aux mêmes tourments intérieurs.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2019
    Scorsese reprend là où il s'était arrêté dans 'La Dernière tentation du Christ'. 'Silence' est en effet une longue réflexion métaphysique sur la foi et sur ce fameux silence divin qui la met à l'épreuve. Malgré la profondeur du propos, on peut regretter une résolution un peu plate. De même, si le traitement visuel et sonore du film est spendide, on ne peut pas en dire autant du casting : la prestation de Garfield, en particulier, est abyssale. A voir tout de même.
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